Article ABROGE, en vigueur du au (Objectifs, priorités et moyens de la formation professionnelle des salariés Accord du 20 mai 2003)
Article ABROGE, en vigueur du au (Objectifs, priorités et moyens de la formation professionnelle des salariés Accord du 20 mai 2003)
Article 1er Financement des actions prioritaires au titre du plan de formation
Les actions prioritaires de formation définies à l'article 2 du présent accord sont financées par une augmentation de 0,2 % des contributions des entreprises versées au titre du plan de formation.
La contribution obligatoire des entreprises au titre du plan de formation est ainsi de 1,1 % de la masse salariale (0,9 % + 0,2 %). Les 0,2 % supplémentaires sont mutualisés au sein de l'organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) auquel adhère la branche et regroupés dans un compte propre à la section transports publics urbains. Article 2 Financement des actions de formation entreprises au titre du capital temps de formation
Les actions de formation engagées au titre du capital temps de formation sont financées par une contribution des entreprises égale à 0,1 % de leur masse salariale de l'année de référence.
Cette contribution, mutualisée au sein de l'OPCA auquel adhère la profession et regroupée dans un compte propre à la section transports publics urbains, s'impute, dans la limite de 01 % sur l'obligation légale due au titre du congé individuel de formation (CIF).
Le financement des dépenses liées aux actions de formation au titre du capital de temps de formation est assuré à 50 % par l'entreprise et à 50 % par l'OPCA. Ce financement inclut les coûts de stages, les frais pédagogiques, les frais de transport et d'hébergement ainsi que les salaires et charges sociales légales et conventionnelles afférentes à ces actions. Article 3 Financement des congés individuels de formation des salariés
Les congés de formation des salariés définis au chapitre III du présent accord sont financés par une contribution des entreprises égale à 0,1 % de leur masse salariale de l'année de référence.
Cette contribution est versée par l'entreprise à l'organisme compétent (FONGECIF régional de son ressort).
Les entreprises de transports publics urbains verseront, en outre, à ce même organisme une contribution d'un montant égal à 1 % des salaires versés aux titulaires de contrat à durée déterminée, destinée à financer les CIF de ces salariés. Article 4 Financement des contrats d'insertion en alternance
Conformément à l'accord du 22 décembre 1995 relatif à l'adhésion à l'OPCA, les contrats d'insertion en alternance (contrats de qualification, d'adaptation et d'orientation) sont financés par une contribution des entreprises égale à 0,4 % de leur masse salariale de l'année de référence. Cette contribution est mutualisée au sein de l'OPCA auquel adhère la profession et regroupée dans un compte propre à la section transports publics urbains.
Les parties signataires conviennent de transférer une partie des fonds de l'alternance non utilisés afin de financer les dépenses de fonctionnement des CFA exerçant leur activité dans le champ du transport public urbain.
Ce transfert s'effectuera dans les conditions définies par la législation en vigueur. Son montant ne pourra en aucun cas dépasser 35 % des sommes collectées au titre de l'alternance.
Le pourcentage des fonds de l'alternance non utilisés destinés à financer les dépenses de fonctionnement des CFA est fixé chaque année par la commission paritaire nationale sur proposition de la CPNE.
Les CFA concernés devront faire parvenir une demande justifiée auprès de l'OPCA transport et de sa section professionnelle transports urbains. Ils devront, par la suite, transmettre à cette même section le bilan financier correspondant et l'avis de leur propre conseil de perfectionnement paritaire.
La liste des CFA bénéficiaires sera établie par la commission paritaire nationale sur proposition de la CPNE et transmise à l'OPCA transport et à sa section professionnelle transports urbains, conformément aux dispositions de l'article R. 964-16-1 du code du travail. Article 5 Autres financements
Les partenaires sociaux confient à la CPNE le soin d'étudier toutes les possibilités d'aides, accordées par les collectivités territoriales, l'Etat ou l'Union européenne, susceptibles de financer des actions de formation ou des études relatives à la formation.