Epreuve 2 : L'épreuve est réalisée sur un circuit automobile homologué par la Fédération française de sport automobile ou sur une aire d'évolution asphalte ou terre validée par un expert figurant sur la liste d'experts susmentionnée. Les limites de l'aire d'évolution ou de piste seront matérialisées par des cônes de Lübeck, si nécessaire.
Réalisation de 2 sous virages et 2 survirages :
Le véhicule utilisé est un véhicule traction de grande diffusion, ne dépassant pas 150 chevaux et dont tous les systèmes électroniques d'assistance à la conduite sont déconnectés (ABS, ESP, TC…). Les 2 évaluateurs sont positionnés en bord de piste. La communication entre l'intérieur de la voiture et l'extérieur s'effectue à l'aide de radios portatives et drapeaux réglementaires.
Le candidat dispose de deux essais pour :
- provoquer un sous virage : la vitesse de lacet réelle devra être inférieure à la vitesse de lacet théorique. Le candidat doit provoquer un net décrochage du train avant, sans solliciter le système de freinage. Pour valider l'exercice, l'angle indiqué au volant par le candidat doit être plus fermé d'un tour au minimum, par rapport à l'angle de volant idéal. A cause du ripage et/ou patinage, la trajectoire réellement suivie par le train avant du véhicule doit décrire un rayon plus grand que celui indiqué au volant par le candidat, et être clairement visible depuis le poste d'observation des 2 évaluateurs. Le système de freinage du véhicule ne doit être sollicité qu'en cas d'urgence ; si tel est le cas, le passage ne sera pas pris en compte ;
- enrayer un sous virage : la vitesse de lacet réelle devra être inférieure à la vitesse de lacet théorique. Le candidat doit provoquer un net décrochage du train avant, sans solliciter le système de freinage. Pour valider l'exercice, l'angle indiqué au volant par le candidat doit être plus fermé d'un tour au minimum par rapport à l'angle de volant idéal. A cause du ripage et/ou patinage, la trajectoire réellement suivie par le train avant du véhicule doit décrire un rayon plus grand que celui indiqué au volant par le candidat, et être clairement visible depuis le poste d'observation des 2 évaluateurs. Après cette démonstration de sous virage, le candidat doit faire reprendre au véhicule l'axe de la piste avant la fin de zone matérialisée par des cônes de Lübeck. Le système de freinage du véhicule peut alors être sollicité pour atténuer le sous virage mais uniquement lors de la reprise du contrôle ;
- provoquer un survirage : la vitesse de lacet réelle devra être supérieure à la vitesse de lacet théorique. Le candidat doit provoquer un net décrochage des roues arrière sans avoir recours au frein à main. La perte d'adhérence du train arrière par ripage doit être clairement visible depuis le poste d'observation des 2 évaluateurs. Pour valider le passage, le véhicule devra être immobilisé dans la zone de démonstration, la partie avant du véhicule orientée vers l'intérieur du virage, perpendiculaire à la trajectoire idéale. La trajectoire décrite par les roues arrière du véhicule avant l'immobilisation devra dessiner un rayon plus grand que la trajectoire parcourue par les roues avant ;
- contrôler un survirage : la vitesse de lacet réelle devra être supérieure à la vitesse de lacet théorique. Le candidat doit provoquer un net décrochage des roues arrière par ripage sans avoir recours au frein à main. La perte d'adhérence du train arrière doit être clairement visible depuis le poste d'observation des 2 évaluateurs. Pour valider le passage, la trajectoire décrite par les roues arrière du véhicule devra dessiner un rayon plus grand que la trajectoire parcourue par les roues avant au moment le plus démonstratif du survirage. A ce même moment, l'angle indiqué au volant devra être plus ouvert (moins braqué), que lors de la demande initiale, à l'inscription dans le virage. Lorsque le véhicule aura atteint un angle de dérive important, juste avant la perte de contrôle, le candidat devra stabiliser le véhicule et reprendre l'axe de la piste sans louvoyer.
Le candidat qui effectue une sortie de piste est éliminé. Est considéré comme tel un véhicule ayant une ou plusieurs roues en dehors de la piste à un moment quelconque de son évolution.
Option B : « karting »
Epreuve 1 : l'épreuve est réalisée sur un circuit constitué par une piste extérieure homologuée pour les karts catégorie B. Le kart utilisé est un kart type 4 temps d'une cylindrée de 270 ou 390 cm3.
Réalisation de 5 tours techniques :
Les deux évaluateurs sont positionnés en bord de piste. Le chronométrage est réalisé par cellules optiques ou à l'aide de transpondeur.
Le candidat doit réaliser 5 tours techniques suivi d'un tour de décélération durant lesquels il doit démontrer sa capacité à enchainer freinages efficaces, freinages en appui et trajectoires idéales.
Epreuve 2 : Le circuit est constitué par une piste extérieure homologuée pour les karts de catégorie A. Le kart utilisé est un kart type 2 temps d'une cylindrée de 125 cm3 sans vitesse.
Réalisation de 3 tours chronométrés sur circuit :
La position de pilotage est considérée comme sécurisante et permettant de viser la performance dès lors que les experts peuvent constater que les trois indicateurs ci-dessous sont mis en œuvre par le candidat installé aux commandes d'un kart type 2 temps :
- le bas du dos ainsi que les lombaires sont en contact avec le dossier du siège baquet ;
- le fessier est en appui complet sur l'assise du siège baquet ;
- les genoux ne limitent pas l'amplitude maximale possible pour le maniement du volant.
Les deux évaluateurs sont positionnés en bord de piste. Le chronométrage est réalisé par cellules optiques ou à l'aide de transpondeurs.
Après un temps de prise en main du kart pendant 5 tours minimum, le candidat effectue 1 tour de lancement avant d'effectuer 3 tours chronométrés et de terminer par 1 tour de décélération.
Le temps réalisé par le candidat doit respecter deux exigences chronométriques :
- son meilleur temps lors des trois tours chronométrés ne doit pas excéder 103 % du temps de base (1) défini ;
- la moyenne des trois temps chronométrés ne doit pas dépasser 103 % de son meilleur temps. Tout manquement à l'un de ces critères entraîne l'élimination du candidat.
Le candidat qui effectue une sortie de piste (2) est éliminé. Le candidat est tenu de maintenir son véhicule à l'intérieur des limites de la piste, définies par les lignes de rives. Toute sortie de piste, caractérisée par le dépassement des limites avec les quatre roues du kart, durant les tours chronométrés, entraîne l'élimination immédiate du candidat.
Il appartient à l'organisateur de l'épreuve de mettre en place un dispositif respectant l'équité entre les candidats (différence de poids, …).
(1) Temps de base : Un temps de base par kart utilisé est préalablement réalisé à tour de rôle par deux experts figurant sur la liste d'experts susmentionnée. Chaque expert s'élance pour une série de 5 tours dont 1 tour de lancement, 3 tours chronométrés et 1 tour de décélération. Le temps retenu correspond au meilleur temps. Le temps de base retenu pour chacun des véhicules sur le parcours chronométré, correspond à la moyenne du meilleur temps réalisé par chacun des 2 experts sur chacun des véhicules.
(2) Sortie de piste : est considérée comme telle un kart ayant une ou plusieurs roues en dehors de la piste à un moment quelconque de son évolution.