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Article AUTONOME MODIFIE, en vigueur du au (Arrêté du 22 avril 2024 relatif aux concours d'admission aux écoles de formation des officiers de carrière de l'armée de terre et du service de l'énergie opérationnelle)

Article AUTONOME MODIFIE, en vigueur du au (Arrêté du 22 avril 2024 relatif aux concours d'admission aux écoles de formation des officiers de carrière de l'armée de terre et du service de l'énergie opérationnelle)


ANNEXE II
PROGRAMME DES ÉPREUVES ÉCRITES D'ADMISSIBILITÉ


1. Programme de l'épreuve de « mathématiques tronc commun » et de la seconde épreuve (« mathématiques renforcées » ou « science du numérique ») du concours « mathématiques et sciences du numérique »


Partie A. - Mathématiques tronc commun (commune à tous les candidats)
Calculs numériques :


- nombres entiers, entiers relatifs, rationnels, réels, complexes. Les ensembles ℕ, ℤ, ℚ, ℝ, ℂ ;
- réductions et opérations élémentaires sur les fractions ;
- manipulations sur les puissances fractionnaires et négatives d'un nombre réel ;
- calculs logarithmiques (sur les nombres réels) ;
- le cercle trigonométrique (valeurs remarquables) ;
- formules de trigonométrie élémentaires pour transformer cos2a, sin2a, cos(a+b), sin (a+b) ;
- définition de n !, coefficient binomial, formule du binôme de Newton.


Equations, inéquations, systèmes :


- résolution d'équation du premier et du second degré, ou d'équation s'y ramenant par changement de variable ;
- résolution d'une équation du premier et du second degré, pouvant contenir des valeurs absolues, des logarithmes, des exponentielles, et représentation graphique de l'ensemble des solutions ;
- résolution d'inéquations ou de systèmes d'inéquations linéaires et représentation graphique de l'ensemble des solutions ;
- résolution d'équations se ramenant à des équations de la forme cos x = cos a ou sin x = sin a ;
- résolution de systèmes d'équations linéaires à 2 ou 3 inconnues par opérations élémentaires sur les lignes.


Suites numériques :


- suites arithmétiques, géométriques : identification de ces suites, détermination de leur composants caractéristiques et expression de leur terme général. Application aux suites arithmético-géométriques ;
- limite d'une suite. Suites convergentes, suites divergentes ;
- opérations sur les limites de suites ;
- convergence par comparaison (Théorème « des gendarmes ») ;
- propriété fondamentale : « Toute suite croissante et majorée (resp. décroissante et minorée) est convergente » ;
- composition d'une suite de limite λ par une fonction ƒ continue au point λ ;
- sommes arithmétiques, sommes géométriques, passage à la limite sur le nombre de termes.


Polynômes à coefficients réels (définis comme fonctions polynomiales) :


- degré d'un polynôme ;
- opérations sur les polynômes : addition, multiplication ;
- racines d'un polynôme de degré inférieur ou égal à 3, factorisation de polynômes par la méthode d'identification (la division euclidienne n'est pas exigible).


Fonctions d'une variable réelle.
Généralités sur les fonctions :


- détermination du domaine de définition et de l'image d'une fonction ;
- composition de fonctions ;
- construction et utilisation de tableaux de variations et de tableaux de signe.


Représentation graphique :


- représenter graphiquement une fonction ;
- résolution graphique d'équation et inéquation ;
- détermination des effets d'une translation ou d'une homothétie du graphe sur l'expression d'une fonction et vice versa ;
- parité et périodicité : application à la représentation graphique.


Limite et continuité :


- limite de fonction, opération sur les limites ;
- limite à droite, limite à gauche ;
- calculs de limite par croissance comparée ;
- vérification qu'une droite est asymptote au graphe d'une fonction, interprétation graphique ;
- fonctions continues en un point, sur un intervalle, propriétés des fonctions continues ;
- théorème des valeurs intermédiaires : application à l'existence de solutions d'équations.


Dérivation :


- nombre dérivé d'une fonction en un point, dérivée à droite, dérivée à gauche ;
- fonction dérivée : diverses notations seront utilisées pour désigner la fonction dérivée
Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du JO
nº 0098 du 26/04/2024, texte nº 30


- interprétation géométrique du nombre dérivé ;
- calcul de dérivées. Règles de dérivation : somme, produit, quotient, dérivée d'une application composée ;
- étude d'une fonction : sens de variation, signe, extrémums et ses applications à la résolution d'équations et d'inéquations ;
- calcul des dérivées successives : diverses notations seront utilisées ;
- primitives : tableau primitives-dérivées des fonctions usuelles.


Fonctions usuelles :
Domaine de définition, représentation graphique, expression de la dérivée, comportement asymptotique, des fonctions suivantes :


- fonctions affine, polynômes (de degré 2 et 3), fractions rationnelles, racine carrée, valeur absolue, partie entière ;
- fonctions trigonométriques : cosinus, sinus, tangente ;
- fonctions exponentielle, logarithme et puissance.


Calcul d'intégrales :



Vous pouvez consulter l'intégralité du texte avec ses images à partir de l'extrait du Journal officiel électronique authentifié accessible en bas de page


- cas des fonctions positives : interprétation comme aire sous la courbe ;
- linéarité, positivité, comparaison, relation de Chasles ;
- calcul d'intégrale à l'aide de primitives ;
- intégration par parties.


Langage ensembliste :


- intersection, réunion, complémentaire, inclusion, appartenance, cardinal, parties, ensemble de parties ;
- produit cartésien de deux ensembles.


Probabilités :


- probabilités sur un ensemble fini ;
- probabilités conditionnelles, indépendance de deux événements, formule des probabilités totales, formule de Bayes ;
- variables aléatoires discrètes sur un ensemble fini et loi de probabilité.


Définition de l'espérance, définition de la variance, formule de Koenig-Huygens, définition d'écart-type ;


- exemples de variables aléatoires discrètes : loi uniforme (équirépartie), loi de Bernoulli, loi binomiale. Interprétation, espérance et variance de ces lois.


Géométrie dans le plan et l'espace :


- vecteurs de ℝ2 de ℝ³, distinction entre vecteurs et scalaires, combinaisons linéaires de vecteurs (la définition d'espace vectoriel n'est pas au programme). Vecteurs colinéaires, vecteurs coplanaires ;
- produit scalaire, orthogonalité de deux vecteurs ;
- distance entre deux points ;
- équation cartésienne d'une droite, d'un cercle dans ℝ2.


Equation cartésienne d'un plan dans ℝ³.
Il est en particulier attendu que les candidats sachent :


- raisonner par l'absurde ;
- démontrer une propriété par récurrence ;
- mobiliser un contre-exemple pour montrer qu'une proposition est fausse.


Partie B. - « Mathématiques renforcées » OU « sciences du numérique »
Une seule épreuve est obligatoire pour le candidat dans cette partie : lors de la réalisation de l'épreuve, le candidat, au vu des sujets proposés pour le concours, doit choisir de réaliser, soit le sujet « mathématiques renforcées », soit, le sujet « science du numérique ».
a) Programme relatif à la matière « mathématiques renforcées » :
Equation cartésienne d'un plan dans ℝ³.
Il est en particulier attendu que les candidats sachent :


- raisonner par l'absurde ;
- démontrer une propriété par récurrence ;
- mobiliser un contre-exemple pour montrer qu'une proposition est fausse.


Nombres complexes :


- le plan complexe, affixe d'un point ;
- parties réelles et imaginaires, nombre conjugué ;
- somme, produit, quotient de nombres complexes ;



Vous pouvez consulter l'intégralité du texte avec ses images à partir de l'extrait du Journal officiel électronique authentifié accessible en bas de page


- passage de la forme cartésienne à la forme exponentielle (ou trigonométrique) ;
- racines complexes d'un polynôme du second degré à coefficients réels.


b) Programme de l'épreuve « science du numérique » :
L'enseignement du présent programme repose sur le langage de programmation Python. Les exemples de programme de l'épreuve seront inscrits dans ce langage. Les candidats pourront répondre en Python ou en « pseudo-code ».
Variables et instructions élémentaires :


- manipulation d'identificateurs de base (constante, variable, types) ;
- différencier variables globales et variables locales ;
- programmer des instructions élémentaires (affectation, lecture, écriture) et des instructions de test (égalité, différent de, supérieur à, etc.) ;
- programmer des instructions élémentaires (alternatives, instructions itératives) ;
- programmer une boucle bornée, une boucle non bornée ;
- lire, comprendre, modifier ou compléter un algorithme ou un programme.


Listes :


- générer une liste (en extension, par ajouts successifs ou en compréhension) ;
- manipuler des éléments d'une liste (ajouter, supprimer…) et leurs indices ;
- parcourir une liste ;
- itérer sur les éléments d'une liste ;
- quelques méthodes élémentaires de tri sur une liste : tris par insertion, tri par sélection ;
- les listes de listes.


Graphes :


- graphe orienté, graphe non orienté. Sommet (ou nœud) ; arc, arrête. Boucle. Degré (entrant et sortant). Chemin d'un sommet à un autre. On présente l'implémentation des graphes à l'aide d'une liste d'adjacence et de matrice d'adjacence ;
- algorithme de DIJKSRA pour la recherche d'un plus court chemin dans un graphe pondéré avec des poids positifs : mise en œuvre de l'algorithme. Compléter un programme qui s'appuie sur des listes sans faire appel à des librairies spécifiques.


L'attention des candidats doit être appelée sur l'importance d'une bonne rédaction :
Le recours à des tableaux et graphiques peut soutenir une argumentation ou présenter des résultats, dès lors qu'un commentaire en précise clairement la signification. La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements, la justification de tout résultat par un théorème, un calcul, ou un raisonnement logique, la cohérence globale des réponses sont des gages d'une bonne compréhension, et comptent pour une part non négligeable dans l'appréciation de la copie. Les objets mathématiques doivent être utilisés avec précision. Par exemple, on attend qu'il n'y ait pas de confusion entre une fonction ƒ et la valeur de cette fonction en t, notée ƒ (t).
En probabilités, on attend que les calculs soient justifiés par des formules conventionnelles préalablement citées : un arbre de probabilité ne constitue pas une preuve. Les candidats doivent faire la distinction entre une identité et une équation. On n'utilise pas de symboles mathématiques dans les phrases. Les symboles logiques =>,<=,<=> relient des propositions.
Les copies satisfaisantes sur l'ensemble de ces points seront valorisées.


2. Programme de l'épreuve de « sciences physiques » du concours « sciences »


1. Les ondes :
Les ondes mécaniques progressives :


- célérité ;
- ondes longitudinales et transversales ;
- ondes sonores (intensité sonore et niveau d'intensité sonore, atténuations géométrique et par absorption) ;
- propriétés générales des ondes (propagation, vitesse de propagation, perturbation) ;
- effet Doppler.


Les ondes mécaniques progressives périodiques :


- notion de périodicité ;
- ondes sinusoïdales (période, fréquence, longueur d'onde) ;
- diffraction des ondes sinusoïdales ;
- dispersion (notion de milieu dispersif) ;
- notion d'interférence.


Les ondes électromagnétiques :


- propagation dans le vide ;
- modèle ondulatoire de la lumière (célérité, longueur d'onde, fréquence) ;
- spectre des ondes électromagnétiques (rayon gamma, rayons X, UV, visible, IR, micro-ondes, ondes radio ; longueur d'onde, fréquence et énergie) ;
- lumière mono et polychromatique ;
- propagation de la lumière (notion d'indice du milieu) ;
- dispersion de la lumière blanche par un prisme.


2. Physique nucléaire :
Décroissance radioactive :


- stabilité et instabilité des noyaux ;
- composition, isotopie, notation ;
- la radioactivité alpha, béta et gamma ;
- lois de conservation ;
- loi de décroissance, constante de temps, demi-vie ;
- activité.


Noyaux-masse-énergie :


- équivalence masse - énergie ;
- défaut de masse, énergie de liaison ;
- fission-fusion (domaines) ;
- bilan de masse et d'énergie (condition à réaliser pour obtenir l'amorçage de réaction de fission ou de fusion).


3. Electromagnétisme :
Champ électrostatique :


- loi de Coulomb ;
- champ et potentiel pour différentes distributions de charges discrètes (sans intégration) ;
- énergie potentielle électrostatique.


4. Mécanique. Mouvements et interactions :
La mécanique de Newton :


- bases, repères et référentiels ;
- positions, vitesses, accélérations linéaires et angulaires sous forme vectorielle ;
- les trois lois de Newton ;
- chute libre (équations horaires) ;
- chute avec frottement fluide (modèle F = -k V) ;
- mouvements circulaires de satellites et planètes (lois de Kepler, repère de Frenet) ;
- les systèmes oscillants (oscillations libres uniquement) ;
- mise en équation (système masse, ressort, amortisseur) ; pas de résolution des équations différentielles exigée.


5. Energétique :


- énergie cinétique ;
- travail élémentaire d'une force ;
- énergie potentielle ;
- théorème de l'énergie cinétique (écriture à partir du travail des forces) ;
- bilan d'énergie et conservation d'énergie ;
- puissance et rendement.


6. Electrocinétique - électronique :
Grandeurs électriques :


- charge électrique, intensité, tension ;
- puissance reçue (convention récepteur) et puissance fournie (convention générateur).


Modélisation des dipôles :


- dipôles passifs (conducteur ohmique, condensateur et bobine) ;
- dipôles actifs (source de tension et source de courant) ;
- associations de dipôles (série et parallèle) ;
- pont diviseur de tension et pont diviseur de courant ;
- modélisation d'un générateur réel sous forme d'un schéma de Thévenin et sous forme d'un schéma de Norton (équivalence Thévenin- Norton).


Théorèmes généraux de l'électricité :


- lois de Kirchhoff (lois des nœuds et des mailles).


Signaux :


- valeur moyenne ;
- puissance et valeur efficace ;
- signal continu, signal alternatif ;
- composante continue et composante alternative d'un signal quelconque ;
- amplitude crête à crête et amplitude ;
- signal périodique (période et fréquence).


Circuits :


- circuit RC attaqué par une tension en créneaux.


Régime sinusoïdal :


- expression mathématique d'un signal sinusoïdal (amplitude, phase, pulsation, déphasage) et représentation graphique ;
- valeur efficace d'un signal sinusoïdal ;
- déphasage entre deux signaux sinusoïdaux.


7. Mécanique des fluides :


- notion de pression ;
- principe de Pascal ;
- poussée d'Archimède ;
- théorème de Bernoulli (fluide incompressible, parfait en écoulement permanent).


8. Thermodynamique :


- loi de Boyle Mariotte ;
- loi des gaz parfaits ;
- diagramme d'Amagat ;
- principe de la thermodynamique (travail, transfert thermique) ;
- modèle simplifié d'atmosphère.


3. Programme de l'épreuve de « sciences économiques » du concours « sciences économiques et sociales »


Microéconomie.
Il s'agit de savoir appréhender des questions concrètes en termes d'équilibre de marché et de comprendre les mécanismes qui déterminent ces équilibres. L'épreuve pourra, par exemple à partir d'un article de journal, demander d'identifier les mécanismes économiques en présence et d'apporter un commentaire.
Contenu du programme de microéconomie.
Titre Ier : les mécanismes du marché : notion d'offre (théorie du producteur, production et coût), notion de demande (théorie du consommateur), prix d'équilibre, déplacements de l'équilibre.
Titre II : les marchés et la formation des prix : déterminants et conséquences de la structure des marchés :


- la concurrence pure et parfaite ;
- le monopole ;
- l'oligopole.


Macroéconomie.
Il s'agit de comprendre le sens des principales variables macroéconomiques ainsi que les mécanismes qui les relient afin de pouvoir répondre à des questions concrètes (politique de l'emploi en France et son efficacité, croissance et pouvoir d'achat, etc.).
Contenu du programme de macroéconomie :


- problèmes et données de la macroéconomie ;
- revenu, emploi et inflation dans le long terme ;
- fluctuations dans le court terme ;
- croissance ;
- politiques économiques ;
- l'économie de l'Union européenne.


4. Programme de l'épreuve de « mathématiques appliquées » du concours « sciences économiques et sociales »


Calculs numériques :


- nombres entiers, entiers relatifs, rationnels, réels, complexes. Les ensembles ℕ, ℤ, ℚ, ℝ ;
- manipulations sur les puissances fractionnaires et négatives d'un nombre réel ;
- réductions et opérations sur les fractions ;
- proportion, pourcentage et taux d'évolution ;
- calculs algébriques avec des logarithmes et des exponentielles.


Equations, inéquations, systèmes :


- résolution d'équation du premier et du second degré, ou d'équations s'y ramenant par un changement variable ;
- résolution de systèmes d'équations linéaires à 2 ou 3 inconnues ;
- résolution d'une inéquation et représentation graphique de l'ensemble des solutions ;
- résolution de systèmes de deux inéquations linéaires et représentation graphique de l'ensemble des solutions.


Suites numériques :


- notion de suite et de limites de suite ;
- suites arithmétiques et géométriques : identification de ces suites, détermination de leur composants caractéristiques (raison, premier terme), expression de leur terme général, relation de récurrence, limite de ces suites.


Fonctions d'une variable réelle :
Généralités sur les fonctions


- détermination du domaine de définition et de l'image d'une fonction ;
- composition de fonctions.


Limite et continuité


- limite de fonction, opérations sur les limites. Les calculs de limite par croissance comparée ne sont pas exigés, des indications devront être données ;
- vérification qu'une droite est asymptote au graphe d'une fonction, interprétation graphique.


Dérivation :


- nombre dérivé d'une fonction en un point, interprétation géométrique du nombre dérivé ;
- fonction dérivée ;
- calcul de dérivées : formules usuelles de dérivation ;
- dérivée d'une application composée : on se limitera aux dérivées de u x n avec n ℚ, expu x et lnu x ;


- primitive : tableau primitives-dérivées des fonctions usuelles.


Etude d'une fonction


- sens de variation, signe extrémums ;
- construction et utilisation de tableaux de variations et de tableau de signe ;
- application de la résolution d'équations et d'inéquations.


Fonctions usuelles
Domaine de définition, représentation graphique, expression de la dérivée, comportement asymptotique des fonctions suivantes :


- fonctions valeur absolue, polynômes, fractions rationnelles, racines carrées ;
- fonction exponentielle, logarithme et puissance.


Vocabulaire ensembliste :


- intersection, réunion, complémentaire, inclusion, appartenance, cardinal, parties, ensemble de parties, etc. ;
- notation de produit cartésien de deux ensembles.


Probabilités sur un ensemble fini :


- axiomes et propriétés élémentaires des probabilités ;
- probabilités conditionnelles, indépendance de deux événements, formule des probabilités totales, formule de BAYES ;
- construire et exploiter un arbre pondéré en lien avec une situation donnée ;
- exemples de variables aléatoires discrètes ;
- calcul de l'espérance et de la variance d'une variable aléatoire discrète.


Interprétation :


- loi uniforme, loi de Bernoulli et loi binomiale. Espérance et variance de ces lois.


Statistique exploratoire :


- étude d'une série statistique quantitative à une variable : mode, moyenne, médiane, étendue, quartiles, écart interquartile, variance, écart-type ;
- calcul de ces paramètres à l'aide d'une calculatrice à partir d'une liste ;
- interprétation d'une représentation graphique : histogramme, diagramme en bâtons, diagramme en boîte (boîte à moustache).


L'attention des candidats doit être attirée sur l'importance d'une bonne rédaction :
Le recours à des tableaux et graphiques peut soutenir une argumentation ou présenter des résultats, dès lors qu'un commentaire en précise clairement la signification. La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements, la justification de tout résultat par un théorème, un calcul, ou un raisonnement logique, la cohérence globale des réponses sont des gages d'une bonne compréhension, et comptent pour une part non négligeable dans l'appréciation de la copie. Les objets mathématiques doivent être utilisés avec précision. Par exemple, on attend qu'il n'y ait pas de confusion entre une fonction f et la valeur de cette fonction en t, notée f(t). En probabilités, on attend que les calculs soient justifiés par des formules conventionnelles préalablement citées : un arbre de probabilité ne constitue pas une preuve. Les candidats doivent faire la distinction entre une identité et une équation. On n'utilise pas de symboles mathématiques dans les phrases. Les symboles logiques ,, relient des propositions.
Les copies satisfaisantes sur l'ensemble de ces points seront valorisées.


5. Programme de l'épreuve de langue vivante 2 du concours « lettres »


Allemand.
Les candidats devront être en mesure de lire, de comprendre et de commenter un texte d'actualité portant sur les thèmes suivants :


- relations internationales ;
- problèmes de société ;
- géopolitique.


Pour se familiariser avec l'épreuve, le candidat devra s'entraîner à :


- la lecture de la presse ;
- la traduction (version) ;
- la compréhension et la recherche d'informations dans un texte ;
- l'analyse et le commentaire structuré ;
- la rédaction dans une langue correcte.


La maîtrise du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la géopolitique et des problèmes de société sera demandée.
Compétences grammaticales indispensables en langue allemande.
Déclinaisons, conjugaisons, syntaxe.
Espagnol.
Les candidats devront être en mesure de lire, de comprendre et de commenter un texte d'actualité portant sur les thèmes suivants :


- relations internationales ;
- problèmes de société ;
- géopolitique.


Pour se familiariser avec l'épreuve, le candidat devra s'entraîner à :


- la lecture de la presse ;
- la traduction (version) ;
- la compréhension et la recherche d'informations dans un texte ;
- l'analyse et le commentaire structuré ;
- la rédaction dans une langue correcte.


Compétences grammaticales indispensables en langue espagnole :


- conjugaison régulière et irrégulière ;
- syntaxe ;
- les prépositions ;
- traduction de « on » ;
- traduction de « dont » ;
- l'obligation personnelle et impersonnelle ;
- emploi et valeur du subjonctif ;
- concordance des temps ;
- emploi de ser et estar ;
- emploi de haber et tener ;
- les démonstratifs ;
- la tournure emphatique ;
- l'apocope ;
- la numération.


La maîtrise du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la géopolitique et des problèmes de société sera demandée.
Italien.
Les candidats devront être en mesure de lire, de comprendre et de commenter un texte d'actualité portant sur les thèmes suivants :


- relations internationales ;
- problèmes de société ;
- géopolitique.


Pour se familiariser avec l'épreuve, le candidat devra s'entraîner à :


- la lecture de la presse ;
- la traduction (version) ;
- la compréhension et la recherche d'informations dans un texte ;
- l'analyse et le commentaire structuré ;
- la rédaction dans une langue correcte.


Compétences grammaticales indispensables en langue italienne :


- conjugaisons des verbes réguliers et irréguliers aux temps suivants : présent, passé composé, imparfait, futur et conditionnel ;
- sensibilisation à l'emploi du subjonctif présent et imparfait ;
- concordance futur-futur ;
- les prépositions et leurs contractions avec les articles définis ;
- les tournures impersonnelles et en particulier la traduction de on ;
- les pronoms COD/COI ;
- les pluriels particuliers de noms et adjectifs (crisi/problemi/economiche, etc.) ;
- les comparatifs et superlatifs ;
- les démonstratifs ;
- l'emploi de piacere ;
- les adjectifs possessifs ;
- la politesse et le tutoiement ;
- les adverbes ou conjonctions et locutions permettant d'introduire, de développer et de conclure un discours ;
- la syntaxe de la phrase.


La maîtrise du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la géopolitique et des problèmes de société sera demandée.
Arabe.
Liste des points à maîtriser :
A. - Morphologie
1. Le verbe : conjugaison des verbes simples et augmentés, à racines saines et malades, trilitères et quadrilatères, à l'actif et au passif, au singulier, pluriel et duel :


- à l'accompli ;
- à l'inaccompli indicatif, subjonctif et apocopé ;
- à l'impératif.


2. Le nom :


- schèmes nominaux, noms de nombres en dialecte, noms de couleurs et de difformité, élatif ;
- le genre et le nombre (singulier, pluriel, duel) des noms ;
- formation des participes et des noms verbaux (masdar) des formes simples et augmentées de racine saines ou malades ;
- adjectifs et intensifs ;
- pronoms personnels, affixes et isolés ;
- démonstratifs ;
- relatifs.


3. La déclinaison :


- le tanwin ;
- la déclinaison des diptotes ;
- la déclinaison des pluriels externes, du duel.


B. - Syntaxe
1. Définition du nom par l'article ou l'annexion.
2. L'adjectif épithète : l'accord nom-adjectif.
3. La proposition relative.
4. Comparatif et superlatif.
5. La phrase nominale :


- notions de mubtada' et khabar ;
- ordre des mots et accords ;
- fonctionnement avec inna, la'alla, anna, ka'anna, etc. ;
- l'expression du temps dans la phrase nominale : kâna et les accords dans la phrase ;
- la négation de la phrase nominale : emploi de laysa.


6. La phrase verbale :


- temps et aspect, valeurs de l'accompli et de l'inaccompli ;
- ordre et défense ;
- négation de la phrase verbale ;
- l'ordre des mots et les règles d'accord verbe-sujet ;
- les compléments directs et indirects des verbes.


7. Les subordonnées complétives :


- avec an ;
- avec anna ;
- le discours rapporté ;
- l'interrogation indirecte.


8. Les subordonnées circonstancielles de temps, de but, de conséquence.
9. Expression de la condition, de l'hypothèse.
La maîtrise du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la géopolitique et des problèmes de société sera demandée.
Russe.
Les candidats devront être en mesure de lire et de comprendre de manière ciblée un texte d'actualité portant sur les thèmes suivants :


- relations internationales ;
- problèmes de société ;
- géopolitique.


Pour se familiariser avec l'épreuve, le candidat devra s'entraîner à :


- la lecture de la presse ;
- la traduction (version) ;
- la compréhension et la recherche d'informations dans un texte ;
- la maîtrise des fondamentaux de la grammaire russe.


Compétences grammaticales indispensables en langue russe :
Savoir identifier :


- les noms ;
- les adjectifs ;
- les pronoms ;
- les verbes ;
- les adverbes ;
- les numéraux.


Connaître :


- les conjugaisons ;
- les bases de la déclinaison ;
- l'emploi des prépositions.


La maîtrise du vocabulaire de base pour parler des relations internationales, de la géopolitique et des problèmes de société sera demandée.


6. Programme de l'épreuve « histoire des relations internationales et géopolitique » du concours « lettres »


HRI : les relations internationales en Europe de 1645 à nos jours.
Il sera demandé aux candidats de maîtriser les notions importantes qu'implique cette thématique :


- connaissance des institutions politiques nationales et supranationales ;
- mondialisation : genèse, évolution et enjeux ;
- équilibre des puissances, construction européenne et évolution des enjeux européens, conflits modernes (seconde guerre mondiale et guerre froide) ;
- éléments chronologiques essentiels à cette période.


Géopolitique :
1° L'eau.


- exploitation commerciale ;
- accès à l'eau potable ;
- routes maritimes et enjeux de défense (nouvelle route de la soie, passage de l'atlantique nord…).


2° Les flux.


- échanges commerciaux, circulation des biens et des valeurs, mondialisation ;
- flux migratoires récents et leurs causes (notion de migrant, immigré, réfugié…) ;
- notion de trafic (maritime mais aussi mafieux, terroriste…).


3° Les Energies.


- fossiles et renouvelables ;
- enjeux environnementaux ;
- nouvelles énergies (terres rares…).