ANNEXE III
RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES ET LEURS SAVOIRS ASSOCIÉS
ANNEXE III-1
Compétences et savoirs associés professionnels
Pôles | Blocs de compétences |
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Pôle 1 Gestion opérationnelle du laboratoire |
BLOC 1 - Gestion opérationnelle du laboratoire C1.1. Exploiter des documents techniques de fournisseurs C1.2. Participer à la démarche d'analyse et de prévention du risque C1.3. Organiser les activités du laboratoire dans l'espace et dans le temps C1.4. Assurer le maintien fonctionnel des équipements C1.5. Collaborer en vue de l'amélioration du fonctionnement du laboratoire |
Pôle 2 Expertise technologique pour la recherche au laboratoire de biologie |
BLOC 2 - Expertise technologique pour la recherche au laboratoire de biologie C2.1. Maîtriser les outils numériques appliqués aux biotechnologies C2.2. Anticiper la réalisation d'une expérience de recherche C2.3. Réaliser des techniques de biotechnologie moléculaire en laboratoire de recherche C2.4. Réaliser des techniques de biotechnologie cellulaire procaryote et eucaryote en laboratoire de recherche C2.5. Assurer la traçabilité des informations utiles aux activités de recherche C2.6. Analyser les données expérimentales dans le contexte d'une problématique de recherche |
Pôle 3 Fabrication d'un produit biologique à haute valeur ajoutée par procédé biotechnologique |
BLOC 3 - Fabrication d'un produit biologique à haute valeur ajoutée par procédé biotechnologique C3.1. Exploiter des documents utiles à la bioproduction C3.2. Réaliser les procédures de bioproduction dans le respect des bonnes pratiques de fabrication C3.3. Respecter les contraintes liées aux exigences de l'environnement de travail en bioproduction C3.4. Assurer la traçabilité de la bioproduction mise en œuvre |
Pôle 4 Collaboration avec les partenaires professionnels |
BLOC 4 - Collaboration avec les partenaires professionnels C4.1. S'intégrer dans une équipe, un réseau professionnel C4.2. Rendre compte à l'oral de son activité professionnelle C4.3. Rédiger un document à visée professionnelle C4.4. Faire preuve d'intégrité scientifique et se positionner d'un point de vue éthique |
Bloc de compétences 1
BLOC 1 - Gestion opérationnelle du laboratoire |
Dans le cadre de ses activités au laboratoire de biotechnologies, le technicien supérieur de « Biotechnologie en recherche et en production » est un pivot essentiel qui fait le lien entre les différents collaborateurs. Il optimise l'organisation spatiale du laboratoire et gère les produits, matériels consommables et les équipements. Il coordonne le fonctionnement du plateau technique, permettant ainsi de mutualiser l'utilisation des équipements de haute technologie.
Les compétences permettant de réaliser de manière autonome ces activités de gestion opérationnelle du laboratoire sont développées dans le bloc de compétences 1.
C1.1. Exploiter des documents techniques de fournisseurs
C1.2. Participer à la démarche d'analyse et de prévention du risque
C1.3. Organiser les activités du laboratoire dans l'espace et dans le temps
C1.4. Assurer le maintien fonctionnel des équipements
C1.5. Collaborer en vue de l'amélioration du fonctionnement du laboratoire
C1.1. Exploiter des documents techniques de fournisseurs | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C1.1.1. Choisir un équipement au regard de ses caractéristiques techniques | Le vocabulaire technique est maîtrisé, appréhendé, compris. L'équipement choisi répond aux besoins de l'équipe. L'équipement est choisi en intégrant les contraintes budgétaires. L'équipement est choisi en intégrant les contraintes techniques. L'équipement est choisi en intégrant les problématiques environnementales. |
Système documentaire spécifique au laboratoire Documents techniques d'un équipement Documents techniques d'un coffret de réactifs Documents techniques en anglais Revues scientifiques en anglais Catalogues de fournisseurs Outils numériques Outils de traduction en langue anglaise |
- Fonctionnement des équipements - Réglementation spécifique au laboratoire - Démarche de prévention des risques, stockage et élimination des produits dangereux - Structuration d'un document utile à l'équipe - Format de communication écrite |
C1.1.2. Synthétiser les informations d'un document technique | Les informations sont sélectionnées selon des critères pertinents pour l'équipe. Les informations sont sélectionnées selon une analyse critique voire comparative des données techniques. |
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C1.1.3. Mettre en forme la notice technique élaborée | La notice est élaborée sous une forme appropriée. Les outils numériques sont mobilisés. L'expression écrite est adaptée aux utilisateurs visés. |
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C1.1.4. Utiliser l'anglais technique | Le vocabulaire technique en anglais est correctement interprété. Le vocabulaire technique en anglais est correctement remobilisé. |
C1.2. Participer à la démarche d'analyse et de prévention du risque | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C1.2.1. Analyser la situation exposant au danger | Le danger est identifié. Les étapes de la procédure exposant au danger sont clairement identifiées. |
Procédures opératoires Fiches de données de sécurité des produits chimiques Livret « Risques chimiques et biologiques » Référentiel de bonnes pratiques de laboratoire Document de BPF Plan du laboratoire avec espaces de stockage INRS, Baobab Guide DASRI édité par l'INRS |
- Fonctionnement des équipements - Préparation et conservation des réactifs, solutions et suspensions - Réglementation spécifique au laboratoire - Démarche de prévention des risques, stockage et élimination des produits dangereux - Structuration d'un document utile à l'équipe - Format de communication écrite - Organisation collective |
C1.2.2. Adopter les mesures de prévention appropriées à la situation exposant au danger | L'espace de travail est délimité. Les mesures organisationnelles et gestuelles de prévention sont anticipées. Les mesures organisationnelles et gestuelles de prévention sont respectées. Les équipements de protection individuelle (EPI) sont utilisés à bon escient. Les équipements de protection collective (EPC) sont correctement utilisés. |
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C1.2.3. Respecter les règles d'étiquetage selon la réglementation en vigueur | L'étiquetage est conforme au danger identifié et à la réglementation. Toutes les informations utiles sont présentes sur l'étiquette. |
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C1.2.4. Trier les déchets en respectant l'environnement naturel | L'élimination est adaptée au danger potentiel. Les déchets sont éliminés en respectant les procédures et l'environnement naturel. |
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C1.2.5. Adapter le lieu de stockage des agents biologiques et produits dangereux | Le lieu de stockage des agents biologiques et produits dangereux est en adéquation avec leurs caractéristiques. Le lieu de stockage des déchets dangereux est en adéquation avec leurs caractéristiques. Les conditions de stockage sont respectées. |
C1.3. Organiser les activités du laboratoire dans l'espace et dans le temps | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C1.3.1. Répertorier les besoins en consommables et réactifs | Les besoins des différentes équipes sont recensés. La liste établie de consommables et réactifs est exhaustive. Les consommables sont choisis en intégrant les problématiques environnementales. L'utilisation des consommables est réduite tout en respectant les contraintes. |
Plannings Outils de planification Agenda numérique Chronogramme Outils de gestion de bases de données Inventaire des stocks Procédures de rangement Procédures de nettoyage Procédures de désinfection Sites de fournisseurs Catalogues de fournisseurs Réglementation spécifique à la gestion des équipements et des réactifs Logiciels de gestion de stocks Logiciels de commande |
- Fonctionnement des équipements - Préparation et conservation des réactifs, solutions et suspensions - Réglementation spécifique au laboratoire, - Démarche de prévention des risques, stockage et élimination des produits dangereux - Structuration d'un document utile à l'équipe - Format de communication écrite - Gestion de stock - Organisation collective |
C1.3.2. Gérer le stock de matériels, de réactifs et d'échantillons biologiques | Les commandes sont anticipées en fonction des besoins. Les commandes sont réalisées en prenant en compte les problématiques environnementales. L'inventaire des stocks est tenu à jour. Le stockage est optimisé. La qualité et le volume des solutions préparées répond aux besoins de l'équipe. |
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C1.3.3. Coordonner les activités de l'équipe | Les informations concernant le fonctionnement du laboratoire sont transmises de façon accessible et intelligible. Les procédures de rangement, de nettoyage et de désinfection sont visées. L'utilisation et la maintenance des équipements sont organisées dans le temps. |
C1.4. Assurer le maintien fonctionnel des équipements | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C1.4.1. Maintenir en état de fonctionnement les équipements | L'équipement est régulièrement contrôlé selon ses spécifications. L'intervention de maintenance de niveau I est réalisée en référence à la fiche d'utilisation. Les interventions sont répertoriées dans la fiche de vie. Le renseignement de la fiche d'utilisation est régulièrement visé. |
Fiches de vie Fiches d'utilisation Documents réglementaires Réglementation spécifique à la gestion des équipements |
- Fonctionnement des équipements - Réglementation spécifique au laboratoire - Structuration d'un document utile à l'équipe - Format de communication écrite - Organisation collective |
C1.4.2. Organiser la maintenance de niveau II | La maintenance réglementaire de niveau II est planifiée. Les documents de conformité sont archivés. Les dysfonctionnements sont identifiés et présentés au technicien de maintenance. |
C1.5. Collaborer en vue de l'amélioration du fonctionnement du laboratoire (*) | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C1.5.1. Analyser une situation professionnelle | Les objectifs et les limites du projet sont définies. Le contexte est présenté. Les opportunités et les risques sont identifiés. Les ressources sont inventoriées. |
Équipement de laboratoire Fiches de vie Catalogues fournisseurs Fiches techniques Protocoles opératoires Procédures Fiches de données de sécurité Classification réglementaire des agents biologiques Guides de bonnes pratiques professionnelles Outils bureautiques Logiciels de gestion de stocks Logiciels de commande |
- Fonctionnement des équipements - Préparation et conservation des réactifs, solutions et suspensions - Réglementation spécifique au laboratoire - Démarche de prévention des risques, stockage et élimination des produits dangereux - Structuration d'un document utile à l'équipe - Format de communication écrite - Gestion de stock - Organisation collective |
C1.5.2. Travailler en équipe | Les activités à mettre en œuvre sont collectivement définies. Les activités sont coordonnées dans le temps. Les activités sont réparties entre les membres du groupe. L'information recueillie auprès du réseau professionnel est partagée. Les retours d'expérience sont partagés. |
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C1.5.3. Proposer des axes d'amélioration | Les axes proposés prennent en compte le contexte du laboratoire. Les axes proposés sont argumentés. Des outils opérationnels d'amélioration sont construits. |
(*) Le développement de la compétence C1.5 implique des travaux de groupes en première et en deuxième années. Il s'agit de conduire un projet d'amélioration d'un ou plusieurs aspects du fonctionnement du laboratoire, à partir d'une analyse de pratiques authentiques. Le projet est conduit par 3 ou 4 étudiants accompagnés par un professeur de BGB du pôle 1. Les étudiants travaillent également en autonomie dans le cadre d'heures dédiées à ce projet. En première année, le projet porte sur le laboratoire de formation en établissement. Il donne lieu à une appréciation dans le livret scolaire. En deuxième année, le projet vise à proposer des améliorations de fonctionnement au laboratoire d'un lieu de stage. Il constitue le support de la deuxième situation d'évaluation de l'épreuve E3.
Savoirs associés aux compétences du bloc 1 Gestion opérationnelle du laboratoire |
Activités du pôle 1 | Compétences du bloc 1 | Thèmes de savoirs associés |
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Activité 1.1. Coordination du fonctionnement d'un équipement partagé du plateau technique Activité 1.2. Approvisionnement d'un produit ou d'un matériel consommable en routine Activité 1.3. Mise en fonctionnement d'un nouvel équipement |
C1.1. Exploiter des documents techniques de fournisseurs C1.2. Participer à la démarche d'analyse et de prévention du risque C1.3. Organiser les activités du laboratoire dans l'espace et dans le temps C1.4. Assurer le maintien fonctionnel des équipements C1.5. Collaborer en vue de l'amélioration du fonctionnement du laboratoire |
T1.1. Spécificités technologiques du laboratoire T1.2. Maîtrise des risques au laboratoire T1.3. Conception de documents opérationnels pour les utilisateurs T1.4. Aspects logistiques spécifiques à l'environnement de travail |
Le technicien supérieur de « Biotechnologie en recherche et en production » assure, au service de l'équipe, l'approvisionnement en réactifs et matériels, le bon fonctionnement des équipements dont il a la charge. Il planifie les activités dans le respect des bonnes pratiques et de la réglementation pour faciliter et optimiser l'activité de l'équipe. Il communique en anglais au sein de l'équipe et avec des collaborateurs externes.
T1.1. Spécificités technologiques du laboratoire |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
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Fonctionnement des équipements | Paramétrage Etalons Calibration Principe de fonctionnement Alimentation et sortie d'effluents Nettoyage « en place » Niveaux de maintenance I et II Maintenance préventive Maintenance corrective |
Identifier les paramètres effecteurs dans une fiche technique ou dans un protocole opératoire. Distinguer étalon de calibration et étalon contrôle. Argumenter le choix d'un étalon de calibration ou de contrôle. Dégager un principe à partir de la description du fonctionnement d'un appareil. Identifier les arrivées de fluides, les effluents. Argumenter l'intérêt des différentes étapes de la procédure de nettoyage. Distinguer la maintenance de niveaux I et II. Identifier les opérations de maintenance préventives ou correctives de niveau I. |
Préparation et conservation des réactifs, solutions et suspensions | Condition de conservation Méthodes de conservation Concentration Dilution et dissolution Saturation Solution tampon Etiquetage |
Relier les propriétés des constituants à leurs conditions de conservation. A partir d'une fiche technique, dégager les conditions de conservation. Expliquer les avantages et inconvénients des différentes méthodes de conservation. Proposer un reconditionnement rationnel d'un réactif. Effectuer les calculs utiles à la préparation de solutions et suspensions à usage collectif. Evaluer les besoins des utilisateurs. Tenir compte des contraintes propres aux équipements. Respecter les règles d'étiquetage. |
T1.2. Maîtrise des risques au laboratoire |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
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Réglementation spécifique au laboratoire | Niveaux de confinement des locaux Fiches de données de sécurité FDS Guides de bonnes pratiques (BPL, BPF, BPH) Habilitation de conduite Requalification périodique Règle des 3 R Habilitation à l'expérimentation animale |
Extraire les informations utiles à la mise en œuvre d'une activité dans un environnement sécurisé à l'aide des sites des fournisseurs, du site INRS et des guides de bonnes pratiques professionnelles. Identifier d'après les textes réglementaires, les équipements du laboratoire relevant d'une habilitation de conduite. Identifier d'après les textes réglementaires, les équipements du laboratoire relevant d'une requalification périodique. Expliquer l'application de la règle des 3 R dans un contexte d'expérimentation animale. Identifier les expériences nécessitant une habilitation à l'expérimentation animale. |
Démarche de prévention des risques, stockage et élimination des produits dangereux | Danger chimique Danger biologique Danger physique Voies d'exposition Voies de transmission Risques Atteinte à la santé Bonnes pratiques de laboratoire (BPL) Démarche d'analyse des risques Mesures organisationnelles de prévention Mesures gestuelles de prévention Equipements de protection collective (EPC) Equipements de protection individuelle (EPI) |
A partir de la dangerosité des produits chimiques, de leurs voies d'exposition et de l'analyse de la situation de travail, déterminer les mesures de prévention à appliquer. A partir de la dangerosité des agents biologiques, de leurs voies de transmission et de l'analyse de la situation de travail, déterminer les mesures de prévention à appliquer. Expliquer la démarche de hiérarchisation des risques. Expliquer la démarche de prévention des risques. |
Etiquetage des produits Mention de danger Pictogramme Groupes d'agents biologiques Stockage des produits biologiques Classification des produits chimiques dangereux Stockage des produits chimiques |
A partir de la dangerosité des agents biologiques et de leurs voies de transmission, déterminer les conditions de stockage à appliquer. A partir de la dangerosité des produits chimiques et de leurs voies de transmission, déterminer les conditions de stockage à appliquer. |
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Gestion des déchets chimiques Déchets d'activité de soins infectieux et assimilés (DASRI) Gestion des déchets biologiques |
A partir d'un logigramme de tri, associer les déchets générés à la catégorie correspondante et au contenant adapté. Distinguer les DASRI des déchets biologiques non dangereux. A partir d'une ressource INRS sur les DASRI, dégager les informations utiles à la gestion des DASRI. |
T1.3. Conception de documents opérationnels pour les utilisateurs |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
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Structuration d'un document utile à l'équipe | Procédure opératoire Protocole opératoire Fiche d'utilisation Fiche de vie Fiche de poste Procédure de maintenance de premier niveau Planning d'utilisation de l'équipement collectif |
Extraire les informations pertinentes, à partir de ressources et des contraintes d'organisation de l'équipe. Classer les instructions selon la chronologie des étapes opératoires. Mener une étude comparative d'un ensemble de données techniques. |
Format de communication écrite | Logigramme Planning organisationnel Affiche |
Sélectionner un mode de communication adapté à l'information à transmettre. Argumenter les modes de communication utilisés. |
T1.4. Aspects logistiques spécifiques à l'environnement de travail |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
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Gestion du stock | Stock Inventaire Commande Devis Appel d'offre Fournisseurs Technico-commerciaux |
Relever les dates de péremption des produits. Renseigner un fichier d'inventaire. Recenser les matériels et réactifs à commander en fonction des besoins liés à l'activité. Identifier les caractéristiques du matériel à commander. Relever les informations nécessaires à l'établissement d'un devis. Expliquer le principe d'un appel d'offre. Identifier les fournisseurs à contacter. Extraire les informations relatives aux contraintes de fournisseurs à partir des devis en ligne. Estimer le coût d'une commande à partir de catalogues. Comparer le coût entre équipements ou réactifs équivalents. |
Organisation collective | Procédures liées au maintien en état de l'environnement de travail Responsabilité collective Planning Compétences psychosociales (Soft skills) |
Identifier les démarches à mettre en œuvre pour pallier aux dysfonctionnements organisationnels ou d'équipements, dans le cadre d'une mise en situation professionnelle. Recenser les compétences psychosociales à mobiliser au sein d'une équipe. |
Bloc de compétences 2
BLOC 2 - Expertise technologique pour la recherche au laboratoire de biologie |
Au laboratoire de recherche, le technicien supérieur de « Biotechnologie en recherche et en production » participe à la conduite de projets de recherche depuis la conception d'expérimentations jusqu'à l'optimisation en vue d'obtenir des résultats robustes.
La réalisation de l'ensemble des tâches de ce pôle implique l'application du Document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP) et notamment des mesures de prévention par l'usage des équipements de protection collective (EPC) et le port des équipements de protection individuelle (EPI). Le technicien supérieur de « Biotechnologie en recherche et en production » doit s'assurer de travailler en sécurité, pour lui, pour ses collègues et pour son environnement. En particulier, il doit s'assurer de la gestion des déchets.
La conduite de ces projets nécessite de s'adapter aux évolutions des techniques et de la réglementation, de maîtriser l'anglais des articles scientifiques et des documents techniques, ainsi que de respecter la réglementation issue des lois de bioéthique.
Les compétences permettant de réaliser de manière autonome ces activités d'expertise pour la recherche au laboratoire de biologie, sont développées dans le bloc de compétences 2.
C2.1. Maîtriser les outils numériques appliqués aux biotechnologies
C2.2. Anticiper la réalisation d'une expérience de recherche
C2.3. Réaliser des techniques de biotechnologie moléculaire en laboratoire de recherche
C2.4. Réaliser des techniques de biotechnologie cellulaire procaryote et eucaryote en laboratoire de recherche
C2.5. Assurer la traçabilité des informations utiles aux activités de recherche
C2.6. Analyser les données expérimentales dans le contexte d'une problématique de recherche
C2.1. Maîtriser les outils numériques appliqués aux biotechnologies | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C 2.1.1. Exploiter des logiciels de bio-informatique et des banques de molécules | Les banques de données choisies sont conformes à la nature de la séquence recherchée. Les séquences sont recherchées en sélectionnant des critères adaptés. Les séquences sont exportées dans un logiciel de bio-informatique approprié. Les séquences sont modifiées en fonction des objectifs. |
Logiciel de bio-informatique Portail de bio-informatique Banques de molécules Banques d'images Séquences de travail : Fasta et nom de la molécule Logiciel d'acquisition et de traitement d'images Notice du logiciel Image de travail Logiciel de pilotage d'un appareil Logiciel d'acquisition de données Procédures d'utilisation des appareils et logiciels Procédure opératoire |
- Analyse de biomolécules par bio-informatique - Pilotage d'équipement et traitement numérique de données expérimentales - Supports numériques de conception et de suivi d'une expérience - Supports numériques de gestion matérielle |
C 2.1.2. Exploiter des logiciels de traitement d'images et des banques d'images | Les critères d'acquisition de l'image sont sélectionnés. L'image est traitée en fonction des objectifs. Des banques d'images sont utilisées. L'image est exportée dans un format approprié. |
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C 2.1.3. Exploiter un logiciel dédié pour piloter un appareil ou acquérir des valeurs numériques | Les procédures d'utilisation des appareils sont suivies correctement. Les consignes simples sont paramétrées correctement. La navigation dans un répertoire de données est maîtrisée. Les données expérimentales sont exportées en vue d'un traitement. |
C2.2. Anticiper la réalisation d'une expérience de recherche | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C 2.2.1. Choisir un protocole opératoire adapté | Les méthodes sont choisies en fonction des caractéristiques métrologiques. Les coûts sont évalués. Les points critiques sont identifiés. Les temps d'attente sont repérés. |
Protocoles Fiches techniques Inventaire du matériel usuel et spécifique de laboratoire Inventaire des consommables Matériel biologique Solutions et réactifs Notices d'utilisation des équipements Planning d'utilisation des équipements Procédures Inventaire des consommables Fiches techniques Échantillons biologiques Solutions ou poudres commerciales Equipements du laboratoire Solutions tampon, pH mètre, balance, verrerie de mesure Notice d'utilisation des équipements et des logiciels Logiciels de pilotage et d'acquisition de données |
- Pilotage d'équipement et traitement numérique de données expérimentales - Supports numériques de conception et de suivi d'une expérience - Supports numériques de gestion matérielle - Caractéristiques des techniques utilisées en démarche de recherche - Planification d'une expérience |
C 2.2.2. Organiser ses activités dans l'espace et dans le temps | Un organigramme complet indiquant clairement les étapes importantes est réalisé. Les besoins sont identifiés et quantifiés. Le poste de travail est organisé de façon ergonomique. |
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C 2.2.3. Préparer les échantillons biologiques et les solutions de travail | La qualité de la préparation des échantillons est conforme aux attendus. La qualité de la préparation des solutions est conforme aux attendus. Les échantillons biologiques et solutions sont correctement conditionnés. Les calculs et mesures massiques et volumétriques sont corrects. |
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C 2.2.4. Préparer un équipement complexe de laboratoire | Les étapes de la préparation sont conformes aux attendus. Le montage de l'équipement complexe est opérationnel. Les réglages nécessaires sont réalisés. |
C2.3. Réaliser des techniques de biotechnologie moléculaire en laboratoire de recherche | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C.2.3.1. Réaliser des dosages de biomolécules à partir de leurs propriétés biologiques ou physicochimiques | Les points critiques de la procédure de dosage sont identifiés par la compréhension du principe. Les étalons et les essais sont traités dans les mêmes conditions opératoires. Les mesures de volume sont adaptées au niveau de précision attendu par la méthode. L'exécution de la procédure de dosage est validée par la conformité du contrôle. Les résultats de quantification des biomolécules sont conformes aux attendus. |
Notices d'utilisation du matériel Fiches techniques Aide-mémoire de métrologie Appareillage de mesure Matériels courants de laboratoire Matériels et réactifs spécifiques Échantillons Protocoles Au moins un système de chromatographie Appareillage de caractérisation Cellules hôtes Réactifs et milieux de culture Outils de biologie moléculaire |
- Analyse de biomolécules par bio-informatique - Caractéristiques des techniques utilisées en démarche de recherche - Propriétés des biomolécules - Exploitation des résultats expérimentaux - Technologies de dosage des biomolécules - Technologies de séparation et de caractérisation des biomolécules - Technologies de modification de l'ADN - Technologies d'amplification d'ADN - Technologies de production de protéines à partir d'ADN recombinant |
C.2.3.2. Réaliser des purifications de biomolécules à partir d'un milieu biologique complexe. | La mise en œuvre des étapes de la procédure de purification montre que les points clés sont compris. Le niveau de pureté de la préparation finale répond aux exigences fixées. Les propriétés biologiques des molécules purifiées sont conservées à l'issue du processus de purification. |
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C.2.3.3. Caractériser des biomolécules du point de vue structural | Les points critiques de la procédure de caractérisation sont identifiés par la compréhension du principe. Les étapes opératoires des techniques de caractérisation sont réalisées avec rigueur. Les principes utiles à l'utilisation des appareillages et matériels spécifiques sont connus. |
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C.2.3.4. Amplifier des biomolécules | Les outils de clonage moléculaire sont utilisés correctement. Les protocoles d'amplification d'ADN in vitro ou in vivo sont correctement mis en œuvre. Les micropipetages sont réalisés correctement. Les caractéristiques des produits d'amplification obtenus sont conformes aux attendus. |
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C.2.3.5. Modifier des biomolécules | Les étapes de modification génétique sont respectées. La modification obtenue est conforme aux attendus. |
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C.2.3.6. Immobiliser des biomolécules | Les étapes de l'immobilisation d'une biomolécule sont réalisées rigoureusement. Le rendement d'immobilisation est satisfaisant. La biomolécule immobilisée conserve ses propriétés fonctionnelles. |
C2.4. Réaliser des techniques de biotechnologie cellulaire procaryote et eucaryote en laboratoire de recherche | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C2.4.1. Cultiver des cellules procaryotes ou eucaryotes in vitro | Les gestes techniques spécifiques à la ZAC sont correctement réalisés. La culture de cellule n'est pas contaminée. Le choix des conditions physicochimiques est conforme aux exigences de culture des cellules considérées. Le choix du milieu de culture est conforme aux exigences nutritionnelles des cellules cultivées. Les constituants du milieu de culture sont adaptés à l'objectif de travail. Les mesures de prévention des risques biologiques sont appliquées. |
Matériels de prélèvement/ensemencement PSM Bioréacteur Cytoculteur Cytomètre de flux Étuves Centrifugeuses Lecteur de microplaques Compteurs de cellules Microscopes photoniques, à fluorescence, inversé Sonicateur, broyeur Electroporateur Réfrigérateur Congélateurs - 20°C et - 80°C Souches de cellules |
- Caractéristiques des techniques utilisées en démarche de recherche - Exploitation des résultats expérimentaux - Propriétés des cellules - Technologies de culture cellulaire - Technologies de différenciation cellulaire - Technologies de quantification cellulaire et virale - Technologies de séparation cellulaire et subcellulaire - Technologies de caractérisation cellulaire - Modifications biotechnologiques des cellules |
C2.4.2. Réaliser la conservation d'une lignée cellulaire | La technique de conservation est adaptée aux cellules. La lignée cellulaire/souche n'est pas contaminée. Les cellules décongelées sont revivifiées. Les résultats de viabilité sont conformes aux attendus. Les durées de conservation des lignées sont adaptées. |
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C2.4.3. Réaliser un dénombrement de cellules procaryotes, eucaryotes ou de phages | L'homogénéisation des suspensions cellulaires est réalisée avant le prélèvement. Les suspensions cellulaires sont diluées pour obtenir un résultat comptable. Les points critiques influençant le résultat quantitatif sont identifiés. Les résultats de dénombrement sont reproductibles à l'incertitude près. |
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C2.4.4. Observer à l'aide d'un microscope des tissus, cellules et leurs constituants | L'échantillon à observer est correctement préparé et coloré. Tous les critères de l'observation microscopique sont examinés. Les réglages du microscope sont adaptés à l'échantillon observé. Les résultats de l'observation microscopique sont conformes aux attendus macroscopiques. |
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C2.4.5. Préparer des extraits cellulaires | La dissociation cellulaire est correctement réalisée. Le choix de la technique de lyse est adapté au sujet d'étude et aux caractéristiques des cellules. Le lysat cellulaire est exploitable en vue des étapes de purification. |
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C2.4.6. Modifier des cellules | La technique de transformation/transfection est adaptée aux caractéristiques des cellules. La technique de transformation/transfection est adaptée au sujet d'étude. Le nombre de transformants est conforme au résultat attendu. La technique de criblage des recombinants est pertinente. |
C2.5. Assurer la traçabilité des informations utiles aux activités de recherche | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C 2.5.1. Identifier de façon exhaustive les informations utiles | Les indications de mesures sont relevées. Les paramètres critiques sont repérés. Les références des matériels et réactifs sont répertoriés. |
Protocoles Résultats expérimentaux Références des matériels et réactifs Cahier de laboratoire |
- Pilotage d'équipement et traitement numérique de données expérimentales - Supports numériques de conception et de suivi d'une expérience - Exploitation des résultats expérimentaux |
C 2.5.2. Rédiger le cahier de laboratoire conformément aux exigences du laboratoire | Les documents (photographie, électrophorégramme, chromatogramme) sont datés, classés et légendés. Les informations utiles répertoriées sont mises en forme : résultats ou indications de mesure sont rédigés sous forme de tableaux, paramètres critiques, références des matériels et réactifs. |
C2.6. Analyser les données expérimentales dans le contexte d'une problématique de recherche | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C 2.6.1. Exploiter les résultats bruts | Les témoins sont analysés correctement. L'analyse qualitative est menée correctement. L'exploitation mathématique est correctement menée. Les résultats sont exprimés en accord avec les règles de métrologie. |
Résultats bruts Procédures Tableur grapheur Ressources bibliographiques, techniques |
- Pilotage d'équipement et traitement numérique de données expérimentales - Supports numériques de conception et de suivi d'une expérience - Caractéristiques des techniques utilisées en démarche de recherche - Planification d'une expérience - Exploitation des résultats expérimentaux |
C2.6.2. Porter un regard critique aux résultats | La technique est validée. Les sources d'erreur sont identifiées. Les résultats obtenus sont confrontés aux objectifs de la manipulation. |
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C 2.6.3. Proposer l'adaptation d'un protocole ou d'une technique | Les propositions de modification des paramètres d'influence sont pertinentes. Une technique alternative est proposée. |
Savoirs associés aux compétences du bloc 2 Expertise technologique pour la recherche au laboratoire de biologie |
Activités du pôle 2 | Compétences du bloc 2 | Thèmes de savoirs associés |
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Activité 2.1. Contribution à la conception d'une stratégie expérimentale pour valider une hypothèse de recherche Activité 2.2. Mise en œuvre expérimentale de la procédure de recherche en biotechnologies Activité 2.3. Exploitation des données expérimentales avec un outil numérique Activité 2.4. Amélioration d'une procédure en vue de l'obtention d'un résultat publiable dans une revue scientifique |
C2.1. Maîtriser les outils numériques appliqués aux biotechnologies C2.2. Anticiper la réalisation d'une expérience de recherche C2.3. Réaliser des techniques de biotechnologie moléculaire en laboratoire de recherche C2.4. Réaliser des techniques de biotechnologie cellulaire procaryote et eucaryote en laboratoire de recherche C2.5. Assurer la traçabilité des informations utiles aux activités de recherche C2.6. Analyser les données expérimentales dans le contexte d'une problématique de recherche |
T2.1. Outils numériques au laboratoire de biotechnologie T2.2. Démarche expérimentale de recherche et de développement T2.3. Technologies d'étude des biomolécules T2.4. Technologies d'étude des cellules |
T2.1. Outils numériques au laboratoire de biotechnologie |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
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Analyse de biomolécules par bio-informatique | Portail de bio-informatique Base de données Biomolécule Séquence Monomère Nucléotide Acide aminé Format d'écriture de séquence Interaction faible / liaison covalente Structuration tridimensionnelle d'une biomolécule Séquence codante Séquence régulatrice Site de restriction Alignement de séquences Phylogénie Complémentarité de séquences d'acide nucléique Simulation in silico |
Présenter les applications contenues dans un portail de bio-informatique. Choisir une base de données adaptée au sujet de recherche. Expliquer la démarche de recherche de la séquence d'une biomolécule dans une base de données. Identifier la nature biochimique des monomères de la séquence d'une biomolécule. Indiquer le format d'écriture d'une séquence. Dégager les caractéristiques du format d'écriture à partir d'un résultat de recherche de séquence. Identifier les liaisons covalentes structurant une biomolécule. Identifier les interactions faibles impliquées dans la structure tridimensionnelle d'une biomolécule. Identifier une séquence particulière dans une séquence de biomolécule. Dégager les caractéristiques d'une séquence particulière. Choisir le logiciel adapté à l'analyse de séquence. Évaluer l'homologie entre séquences par alignement. Déduire des analyses de séquences, un arbre phylogénétique simple. Interpréter un arbre phylogénétique simple. Faire le lien entre alignement de séquences et complémentarité de séquences d'acide nucléique. Prévoir des séquences d'amorces de PCR Prévoir la séquence d'une sonde nucléotidique. Expliquer l'intérêt de la simulation in silico. Choisir le logiciel pour réaliser une simulation in silico. |
Pilotage d'équipement et traitement numérique de données expérimentales | Pilotage d'un équipement de laboratoire Chaîne de mesures Donnée brute/donnée traitée Traitement des valeurs expérimentales Modèle mathématique p-value Barre d'erreurs Traitement des images |
Identifier les paramètres de pilotage d'un équipement de laboratoire. Expliquer le rôle des paramètres de pilotage à fixer. Identifier des composants d'une chaîne de mesures. Expliquer le rôle des composants d'une chaîne de mesures. Choisir le logiciel de traitement des données brutes. Différencier une donnée brute expérimentale d'une donnée traitée. Choisir le modèle mathématique à appliquer d'après la répartition des valeurs expérimentales. Choisir le modèle mathématique à appliquer pour le traitement secondaire (final) des résultats. Expliquer la signification des barres et des « p-value » obtenues par un traitement statistique des résultats. Identifier les paramètres à régler dans un logiciel de traitement d'images. |
Supports numériques de conception et de suivi d'une expérience | Publication scientifique Cahier de laboratoire |
Identifier les mots clés pour la recherche d'une publication scientifique. A partir d'une publication scientifique, identifier les informations utiles à la mise en œuvre expérimentale. Identifier les données à référencer dans le cahier de laboratoire. |
Supports numériques de gestion matérielle | Fiche de vie d'un équipement Gestion des stocks |
Identifier les données à référencer dans la fiche de vie numérique d'un équipement. Expliquer l'intérêt de la gestion informatisée des stocks. |
T2.2. Démarche expérimentale de recherche et de développement |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
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Caractéristiques des techniques utilisées en démarche de recherche | Métrologie Sensibilité Seuil de détectabilité Bruit de fond Domaine de linéarité Spécificité Facteurs d'influence Robustesse Fiabilité Justesse Fidélité |
Extraire d'une fiche technique les différentes informations métrologiques caractérisant une technique. Distinguer sensibilité et seuil de détectabilité. Argumenter le choix d'une méthode, en fonction de sa sensibilité. Distinguer bruit de fond et seuil de détectabilité. Adapter le protocole en fonction du domaine de linéarité. Argumenter le choix d'une méthode, en fonction de sa spécificité. Expliquer l'effet d'un facteur d'influence physicochimique sur la qualité des résultats. Argumenter le choix d'une procédure selon ses caractéristiques métrologiques et le contexte d'étude. |
Planification d'une expérience |
Diagramme de planification Modèle expérimental Témoin Etalon Grandeur Equation Unité Point critique Source d'erreur Diagramme des causes et effets |
Elaborer un diagramme de planification des expériences en considérant les procédures à mettre en œuvre. Argumenter le choix du modèle expérimental en lien avec les objectifs de recherche. Proposer les témoins et leur composition. Argumenter le rôle d'un étalon. Recenser les données utiles à la réalisation d'un calcul préliminaire à la mise en œuvre expérimentale. Respecter la convention d'écrire d'une grandeur. Argumenter les points critiques à anticiper dans une procédure expérimentale. Elaborer un diagramme des causes et effets pour identifier les sources d'erreurs. |
Exploitation des résultats expérimentaux | Modèle de mesure Equation aux grandeurs Equation aux unités Equation aux valeurs numériques Etalonnage Nombre de chiffres significatifs Incertitude Témoin Etalon de contrôle Intervalle d'acceptabilité Compatibilité de résultats de mesure Ecart type Répétabilité Reproductibilité Résultat qualitatif Cinétique enzymatique Cinétique de croissance cellulaire Objectif de recherche |
Choisir le modèle de mesure adapté au traitement des résultats. Etablir l'équation aux grandeurs à partir du modèle de mesure. En déduire les équations aux unités et aux valeurs numériques. Exploiter les résultats de l'étalonnage. Tenir compte de l'incertitude pour exprimer un résultat de mesure avec un nombre de chiffres significatifs cohérent. Argumenter les résultats obtenus des témoins pour valider la procédure de mesure. Valider la procédure de mesure en vérifiant l'acceptabilité des valeurs mesurées pour l'étalon de contrôle. Valider la procédure de mesure en vérifiant la compatibilité d'au moins deux valeurs mesurées pour l'échantillon. Analyser un résultat qualitatif. Expliquer la démarche pour déterminer les paramètres vimax et KM d'une enzyme michaélienne. Expliquer comment utiliser les constantes cinétiques pour comparer l'efficacité de deux enzymes. Exploiter les valeurs d'une cinétique microbienne pour déterminer les paramètres de croissance. Interpréter les résultats obtenus pour conclure sur l'objectif de recherche. |
T2.3. Technologies d'étude des biomolécules |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
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Propriétés des biomolécules | Propriétés physicochimiques d'une biomolécule Relation structure/fonction des protéines Relation structure/fonction des acides nucléiques Propriétés biologiques d'une biomolécule |
Dégager les propriétés physicochimiques d'une biomolécule (lipide, glucide, protide, acides nucléique) permettant son dosage ou sa séparation. Analyser la relation structure / fonction d'une biomolécule à l'aide d'exemples documentés pour en dégager un intérêt technologique. Expliquer les propriétés biologiques d'une biomolécule pour dégager l'intérêt de son étude dans un contexte de recherche. |
Technologies de dosage des biomolécules | Etalonnage d'un appareil de mesure Etalon interne/étalon externe Dosage spectrophotométrique Dosage fluorimétrique Immunodosage PCR quantitative en temps réel Dosage d'une activité enzymatique Dosage enzymatique d'un substrat HPLC |
Distinguer l'intérêt d'utiliser un étalon externe et un étalon interne pour étalonner un appareil de mesure. Expliquer le lien de proportionnalité entre le signal mesuré et la concentration de la molécule à doser. Identifier le rôle des molécules et de leurs interactions lors des étapes d'un dosage. Faire le lien entre le mécanisme d'action d'un agent intercalant ou d'une sonde et le résultat quantitatif. Comparer les conditions opératoires utilisées pour le dosage enzymatique d'un substrat et pour le dosage d'une activité enzymatique. Faire le lien entre la nature des composés contenus dans les réactifs et les principes des méthodes de dosage enzymatique. Expliquer la démarche de quantification par HPLC. |
Technologies de séparation et de caractérisation des biomolécules | Centrifugation/ultracentrifugation Filtration Chromatographie Coffret de mini-colonnes analytiques ou préparatives Dialyse Electrophorèse Transfert sur membrane Séquençage Spectrométrie de masse Cristallographie |
Argumenter le choix d'une technique en fonction des caractéristiques de la biomolécule à analyser. Comparer l'efficacité des techniques séparatives dans un contexte de purification. Expliquer le principe d'une méthode de séparation, à partir des étapes opératoires. Faire le lien entre le principe d'une technique et les objectifs de caractérisation d'une biomolécule. Expliquer le rôle des étapes d'une technique de séparation/caractérisation à partir de documents techniques. Expliquer les conditions opératoires nécessaires à l'obtention d'un cristal de protéine. |
Technologies de modification de l'ADN | Digestion de l'ADN Mutagénèse dirigée/aléatoire Recombinaison homologue |
Expliquer le rôle des composants d'un milieu de digestion de l'ADN, à partir d'une documentation technique. Faire le lien entre le principe de la technique de mutagénèse et l'objectif de l'expérimentation. Dégager d'un schéma explicatif et/ou d'une vidéo, le rôle des étapes d'une modification de l'ADN par recombinaison homologue. |
Technologies d'amplification d'ADN | Amplification par PCR Acteurs moléculaires d'une PCR Paramètre d'influence d'une PCR Vecteur de clonage Clonage moléculaire Banque d'ADN |
Expliquer les conditions de réalisation d'une PCR. Expliquer le rôle des composants d'un milieu de PCR. Schématiser les étapes d'une PCR. Argumenter l'intérêt de modifier un paramètre d'influence en vue d'améliorer les résultats d'une PCR. Dégager le rôle des éléments de séquence essentiels d'un vecteur de clonage, à partir de la carte de ce vecteur. Réaliser un schéma présentant les étapes d'un clonage moléculaire. Comparer les applications technologiques d'une banque d'ADNc et d'une banque d'ADN génomique. |
Technologies de production de protéines à partir d'ADN recombinant | Protéine recombinante Cellule productrice Vecteur d'expression Vecteur navette Inducteur de l'expression d'un gène Protéine hétérologue Protéine sécrétée/protéine intracellulaire |
Dégager les caractéristiques et le rôle des étapes nécessaires à la production d'une protéine recombinante. Comparer avantages et inconvénients des différents types de cellules productrices en lien avec les exigences du contexte expérimental. A partir de la carte d'un vecteur d'expression, identifier les éléments essentiels à la production d'une protéine. Dégager le rôle des éléments de séquence essentiels d'un vecteur navette, à partir de la carte de ce vecteur. Expliquer les aspects technologiques et moléculaires de la stratégie d'induction de l'expression d'un gène. Relever dans un document, des exemples de protéines hétérologues et identifier leur intérêt technologique. Faire le lien entre la localisation intra ou extra cellulaire de la protéine produite et la technique d'extraction utilisée. |
T2.4. Technologies d'étude des cellules |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
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Propriétés des cellules | Cellule procaryote Cellule eucaryote Organisation des génomes Croissance microbienne Cycle cellulaire Apoptose Oncogenèse Voie métabolique ATP Bilan moléculaire |
Comparer l'organisation structurale d'une cellule procaryote et d'une cellule eucaryote. Présenter les différences fonctionnelles d'une cellule procaryote et eucaryote. Présenter les spécificités de chaque type de cellule eucaryote. Exploiter un schéma de l'organisation d'un génome procaryote, dans un objectif technologique. Exploiter un schéma de l'organisation d'un génome eucaryote, dans un objectif technologique. Faire le lien entre la simplicité de l'organisation du génome bactérien et la rapidité de multiplication de la cellule. Caractériser les étapes d'une cinétique de croissance microbienne, pour l'optimisation de la production d'un métabolite. Caractériser les étapes du cycle cellulaire procaryote et eucaryote, dans un contexte de recherche. Faire le lien entre les points de régulation du cycle cellulaire et l'apoptose. Faire le lien entre les points de régulation du cycle cellulaire et un mécanisme de cancérisation. Faire le lien entre les mutations de l'ADN et l'apparition de cellules cancéreuses. Représenter de façon schématique les voies métaboliques. Schématiser le mécanisme de production d'une protéine dans la cellule. Faire le lien entre une voie métabolique et la production d'un métabolite. Etablir le bilan énergétique d'une voie métabolique. Schématiser les mécanismes de production d'ATP. Dégager, à partir d'un document, le rôle énergétique de l'ATP. Etablir le bilan moléculaire d'une voie métabolique. |
Technologies de culture cellulaire | Zone de stérilité Type trophique Condition de culture Milieu de culture Repiquage de cellules |
Expliquer l'importance de travailler en zone stérile. Identifier un type trophique à l'aide des conditions de culture. Choisir les conditions de culture en fonction du type trophique. Faire le lien entre une voie métabolique et les conditions de culture de cellules. Choisir la composition d'un milieu de culture en fonction du type trophique d'une cellule étudiée. Dégager les spécificités pour la culture in vitro à différentes échelles. Identifier les gestes techniques à réaliser pour une culture conforme à l'attendu. Caractériser une culture cellulaire en utilisant le vocabulaire adapté, dans un contexte technologique donné. |
Technologies de différenciation cellulaire | Cellule souche Cellule différenciée Cellule totipotente Survie Dissémination Organoïde |
Démontrer, à partir d'un document, le caractère pluripotent d'une cellule. Mettre en évidence les caractéristiques d'une différenciation cellulaire à partir d'une cellule souche. Identifier les molécules qui peuvent induire la différenciation cellulaire. Démontrer, à partir d'un document, le caractère totipotent d'une cellule végétale, dans un contexte de culture in vitro. Extraire d'un document les conditions de culture à privilégier pour induire une forme de survie. Expliquer les caractéristiques d'une forme de dissémination. Analyser, à partir d'un exemple, les propriétés d'un organoïde. Extraire d'un article des avantages de la recherche sur un organoïde. |
Technologies de quantification cellulaire et virale | Dénombrement Titration des phages Biomasse |
Adapter le choix de la technique de quantification au modèle étudié. Expliquer l'intérêt d'un marquage pour caractériser les cellules dénombrées. Exploiter des documents pour dégager le principe de la titration des phages. Présenter les outils nécessaires pour déterminer une biomasse. |
Technologies de séparation cellulaire et subcellulaire Technologies de séparation cellulaire et subcellulaire (suite) |
Isolement cellulaire Lyse cellulaire Fractionnement cellulaire |
Extraire d'un document les caractéristiques d'une technique de séparation cellulaire. Présenter les différentes techniques de lyse cellulaire. Dégager les caractéristiques d'une centrifugation différentielle. Dégager les avantages d'une centrifugation par gradient de densité pour la séparation des constituants cellulaires. Identifier les fractions subcellulaires d'intérêt à conserver. |
Technologies de caractérisation cellulaire | Microscopie Macroscopie Coloration différentielle Viabilité cellulaire Marquage et immunomarquage in situ |
Caractériser une observation microscopique. Faire le lien entre les caractéristiques d'un microscope et son intérêt lors de l'observation d'une cellule. Dégager les caractéristiques des structures et ultrastructures cellulaires ou acellulaires à partir d'une observation microscopique. Caractériser une observation macroscopique. Expliquer le mécanisme d'action d'un colorant utilisé pour caractériser une cellule. Expliquer le mécanisme d'action d'un composé utilisé pour évaluer la viabilité cellulaire. Argumenter l'intérêt d'utiliser l'ATP comme marqueur de la viabilité cellulaire. Expliquer l'importance de chaque étape d'immunomarquage in situ. |
Modifications biotechnologiques des cellules | Protoplaste Transgénèse Introduction de matériel génétique exogène par méthodes physicochimiques Introduction de matériel génétique exogène Vecteur viral Vecteur lipidique Modification du génome Sélection des cellules ayant intégré le gène d'intérêt |
Expliquer l'intérêt de la fusion de protoplastes. Expliquer l'intérêt biotechnologique d'un OGM à partir d'un document. Dégager, à partir d'un document, les étapes conduisant à la modification des cellules. Présenter les différences entre transformation, conjugaison, transduction et transfection. Comparer les différentes méthodes d'obtention d'une cellule compétente. Identifier les outils et les réactifs utilisés pour permettre l'introduction de matériel génétique exogène dans une cellule par méthodes physicochimiques. Comprendre les étapes d'un cycle viral, pour dégager son intérêt technologique. Dégager des caractéristiques d'un type de vecteur utilisé pour introduire du matériel génétique dans une cellule. Argumenter l'intérêt d'utiliser un type de vecteur pour introduire du matériel génétique exogène dans une cellule. Dégager de l'étude d'un document les principales étapes d'une technique de modification du génome. Expliciter le potentiel mutagène d'un composé. Identifier le gène marqueur permettant la sélection d'une cellule génétiquement modifiée. |
Bloc de compétences 3
BLOC 3 - Fabrication d'un produit biologique à haute valeur ajoutée par procédé biotechnologique |
Le technicien supérieur de « Biotechnologie en recherche et en production » participe à l'élaboration et à la conduite de projets dans un souci d'amélioration continue des procédés biotechnologiques mais également dans un procédé de fabrication à l'échelle de production donnée. Certains de ces procédés sont utilisables à l'échelle du laboratoire ou dans l'industrie pour la fabrication de produits à haute valeur ajoutée.
Le technicien supérieur de « Biotechnologie en recherche et en production » peut exercer ses missions dans des unités de bioproduction en participant à la fabrication de produits biologiques à haute valeur ajoutée. Cette bioproduction, lorsqu'elle s'applique au domaine de la santé, se caractérise par la fragilité de l'agent transformant et du produit fabriqué, par la nécessité d'obtenir une préparation pure, voire stérile, et en conséquence, par un coût de développement et de production élevé. La bioproduction peut également concerner des molécules d'intérêt dans d'autres secteurs comme l'environnement, la cosmétique ou la recherche fondamentale et nécessite une adaptation de l'échelle laboratoire à l'échelle pilote, lors de la phase de développement.
Dans ce contexte professionnel, le niveau d'autonomie du technicien supérieur varie en fonction de la taille de l'entreprise et de son expérience : technicien en autonomie partielle, technicien confirmé maîtrisant parfaitement les équipements et installations de production, technicien pilote responsable de la planification spatio-temporelle de la production et de la coordination des étapes opératoires du procédé.
Le technicien supérieur de « Biotechnologie en recherche et en production » se réfère à des procédures de fabrication clairement établies en interne et dans le respect des bonnes pratiques de fabrication (BPF) et du code de la santé publique en vigueur, lorsque la spécificité de l'entreprise l'exige. Il détecte les déviations et autres dysfonctionnements apparus lors de la bioproduction, les analyse et est force de proposition dans le cadre de la démarche d'amélioration continue.
Sensibilisé à la qualité exigée par la haute technicité de ces productions biologiques de molécules à haute valeur ajoutée, il évolue dans un environnement qui tient compte de leurs spécificités, de leur fragilité, des contraintes de leur production et de leur conditionnement.
Les compétences permettant de réaliser de manière autonome ces activités de fabrication de produits à haute valeur ajoutée, sont développées dans le bloc de compétences 3.
Les savoir-faire et savoirs associés en lien avec le co-enseignement de philosophie sont repérés par la lettre
C3.1. Exploiter des documents utiles à la bioproduction
C3.2. Réaliser les procédures de bioproduction dans le respect des bonnes pratiques de fabrication
C3.3. Respecter les contraintes liées aux exigences de l'environnement de travail en bioproduction
C3.4. Assurer la traçabilité de la bioproduction mise en œuvre
C3.1. Exploiter des documents utiles à la bioproduction | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C3.1.1. Sélectionner les documents requis pour la bioproduction | La fonction de chaque document est caractérisée. La sélection du document est argumentée. |
Cahier des charges Procédures Protocoles Fiches techniques Normes Fiches de vie Dossier de lot Environnement numérique |
- Chaîne de fabrication - Système qualité - Traçabilité - Culture cellulaire - Lyse cellulaire - Techniques préparatives - Techniques d'analyse de suivi de la bioproduction - Évaluation de la bioproduction |
C3.1.2. S'approprier les documents utiles à la bioproduction | Le rôle de chaque étape est identifié dans les documents. Les points clés de la bioproduction sont identifiés dans les documents. Les informations sont transposées en réalisations techniques. Les points clés et les étapes de la bioproduction sont expliquées. |
C3.2. Réaliser les procédures de bioproduction dans le respect des bonnes pratiques de fabrication | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C3.2.1. Organiser les activités de bioproduction | Les activités de bioproduction sont planifiées et coordonnées. La gestion des entrants est intégrée. Le remise en état des postes et équipements est réalisée dans le respect de la procédure. |
Extraits des BPF Instructions de travail Procédures Normes Fiches de vie Dossier de lot Outils de planification Eléments entrants d'une installation de bioproduction Equipements Logiciels de pilotage de la chaîne de production Logiciels de traitement des données Environnement numérique |
- Organisation et hygiène des locaux - Prévention et sécurité du technicien - Chaîne de fabrication - Bioproduction - Traçabilité - Système de bioproduction - Cellule, métabolite, molécule, particule à haute valeur ajoutée - Culture cellulaire - Lyse cellulaire - Techniques préparatives - Techniques d'analyse de suivi de la bioproduction - Évaluation de la bioproduction |
- C3.2.2. Respecter les bonnes pratiques de fabrication | Les instructions sont rigoureusement respectées. La gestuelle adaptée à la bioproduction est maîtrisée. |
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C3.2.3. Faire fonctionner une bioproduction aux différentes échelles | La fonction de chaque élément est caractérisée. La gestion de chaque élément est maîtrisée. Le savoir-faire est transféré à une installation nouvelle y compris le changement d'échelle. |
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C3.2.4. Porter un regard critique sur les étapes de la bioproduction | Les points critiques de la bioproduction sont repérés a posteriori. Des solutions d'amélioration/correction sont proposées. |
C3.3. Respecter les contraintes liées aux exigences de l'environnement de travail en bioproduction | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C3.3.1. S'assurer de l'état de fonctionnement d'un équipement de bioproduction | La vérification de l'équipement est effectuée conformément à la réglementation. Les documents réglementaires sont archivés. Le contrôle métrologique de l'équipement est réalisé. |
Réglementation Cahier de vie de l'équipement Normes HSE Procédures d'utilisation de l'équipement Procédures d'habillage et de déshabillage Équipements dédiés à la marche en avant Affiches Posters Fiches de sécurité Logiciels de pilotage de la chaîne de production Logiciels de traitement des données Environnement numérique |
- Organisation et hygiène des locaux - Prévention et sécurité du technicien - Chaîne de fabrication - Système qualité - Traçabilité |
C3.3.2. Mettre en œuvre une procédure d'habillage et de déshabillage. | La tenue est adaptée en fonction de la zone de travail. Les points critiques de la procédure d'habillage et de déshabillage sont identifiés. La marche en avant est intégrée à la procédure. |
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C3.3.3. Respecter les exigences spécifiques d'une zone de travail | La zone de travail est adaptée au produit fabriqué. Les procédures d'installation de la zone de travail sont respectées. Les risques liés à l'échelle de la bioproduction sont identifiés et maitrisés. Le principe de la « marche en avant » est respecté. Les règles de stérilité et/ou d'asepsie sont respectées. Les procédures de remise en état de la zone de travail sont respectées. |
C3.4. Assurer la traçabilité de la bioproduction mise en œuvre | |||
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Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
C3.4.1. Enregistrer les entrants par leur code d'identification | Les outils de traçabilité sont maîtrisés. Les règles de traçabilité de l'entreprise de bioproduction sont respectées. La nomenclature d'identification propre à l'entreprise est respectée. Les codes d'identification enregistrés sont retrouvés. |
Procédures Documents d'enregistrement Nomenclature d'identification |
- Système qualité - Traçabilité - Techniques d'analyse de suivi de la bioproduction - Évaluation de la bioproduction |
C3.4.2. Enregistrer la valeur des paramètres de bioproduction en continu | Les règles de traçabilité de l'entreprise de bioproduction sont respectées. Les valeurs sont consignées dans le dossier de lot. Les valeurs enregistrées sont récupérées. |
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C3.4.3. Valider la réalisation des étapes de la procédure dans le dossier de lot | Les procédures de vérification spécifiques à l'entreprise de bioproduction sont respectées. Toutes les étapes de la bioproduction, à valider, sont contrôlées. |
Savoirs associés aux compétences du bloc 3 Fabrication d'un produit biologique à haute valeur ajoutée par procédé biotechnologique |
Activités du pôle 3 | Compétences du bloc 3 | Thèmes de savoirs associés |
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Activité 3.1. Développement d'un procédé à l'échelle pilote ou à l'échelle de démonstrateur industriel Activité 3.2. Préparation de la mise en œuvre des étapes de la fabrication du produit à haute valeur ajoutée Activité 3.3. Mise en œuvre de la fabrication du produit biologique Activité 3.4. Participation à la démarche d'amélioration continue du procédé de fabrication |
C3.1. Exploiter des documents utiles à la bioproduction C3.2. Réaliser les procédures de bioproduction dans le respect des bonnes pratiques de fabrication C3.3. Respecter les contraintes liées aux exigences de l'environnement de travail en bioproduction C3.4. Assurer la traçabilité de la bioproduction mise en œuvre |
T3.1. Environnement professionnel de la bioproduction T3.2. Garantie de la bioproduction T3.3. Matériel biologique entrant et sortant T3.4. Techniques et méthodes de bioproduction |
T3.1. Environnement professionnel de la bioproduction |
Savoirs associés | Concepts et notions | Attendus et limites |
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Organisation et hygiène des locaux | Zone de travail Marche en avant Niveau de confinement des laboratoires (L1, L2, L3, L4) Zone à atmosphère contrôlée de grade A, B, C, D Règles d'hygiène Tenue professionnelle Procédure d'habillage (Gowning) Ergonomie Troubles musculo-squelettiques (TMS) |
Identifier les différentes zones de travail en explicitant leurs caractéristiques. Représenter le principe de la marche en avant sur le plan de l'infrastructure. Relier le niveau réglementaire de la zone de travail avec une activité réalisée. Identifier les moyens de protection de l'environnement, adaptés au niveau de confinement du laboratoire. Identifier l'origine des contaminants potentiels du produit. Identifier les moyens de prévention de la contamination du produit, adaptés au grade de la zone à atmosphère contrôlée. Relier les règles d'hygiène aux BPF. Expliquer l'intérêt de chaque règle d'hygiène en lien avec la situation de travail. Expliquer les étapes et la logique d'une procédure d'habillage, en lien avec la protection du produit. Proposer des moyens d'amélioration de l'ergonomie du poste de travail pour prévenir les troubles musculo-squelettiques du technicien. |
Prévention et sécurité du technicien | Equipement de protection collective (EPC) Equipement de protection individuel (EPI) Tenue professionnelle Procédure d'habillage (Gowning) Risque lié à l'échelle de production Danger Risque Situation exposante Evénement dangereux Atteinte à la santé |
Argumenter le choix d'un EPC ou EPI selon la situation de travail. Expliquer les étapes et la logique d'une procédure d'habillage, en lien avec la protection du technicien. Analyser une procédure de prévention des risques en fonction du dimensionnement de la bioproduction. |
Chaîne de fabrication | Diagramme de cheminement/Logigramme Poste de travail Bonnes pratiques de fabrication (BPF) |
Elaborer un diagramme de cheminement, en identifiant les étapes clé d'une bioproduction. Identifier la place d'un poste de travail dans une chaîne de fabrication. Expliquer l'intérêt de chaque rubrique du guide de bonnes pratiques de fabrication. |
Bioproduction | Echelle pilote/échelle industrielle Automatisation/pilotage Changement d'échelle (Scale up) Développement durable Responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE) Coût de la bioproduction |
Identifier l'échelle de bioproduction par le repérage d'éléments caractéristiques. Repérer les points critiques liés au changement d'échelle. Argumenter les choix des conditions du changement d'échelle. Évaluer l'impact du changement d'échelle sur l'environnement, en lien avec la RSE. Évaluer le coût d'une bioproduction, à partir d'un exemple contextualisé. |
T3.2. Garantie de la bioproduction |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
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Système qualité | Pyramide documentaire Certification/Habilitation/Accréditation Audit interne/externe Conformité et non-conformité Amélioration continue PDCA - Planifier, Déployer, Contrôler, Agir |
Expliquer le rôle d'un document localisé à un étage de la pyramide documentaire. Distinguer certification/habilitation/accréditation. Comparer les caractéristiques des audits interne et externe. Argumenter une amélioration du protocole, notamment en prenant en compte les résultats de non conformités, mentionnés dans un rapport d'audit. Analyser des résultats expérimentaux pour identifier un dysfonctionnement. Argumenter la mise en œuvre d'une action corrective suite à un dysfonctionnement. |
Traçabilité | Outil de traçabilité Enregistrement Dossier de lot (batch record) Donnée tracée Pointage Validation du dossier de lot Transmission des informations Garantie du bioproduit envers l'utilisateur * Cahier des charges |
Identifier le rôle des outils et documents de traçabilité. Expliquer les principales règles de rigueur imposées par la traçabilité. Expliquer les étapes d'un enregistrement. Lister les types d'informations tracées dans un dossier de lot. Lister les informations à vérifier et à valider avant de libérer un lot. Expliquer l'intérêt de tracer les données inscrites dans un dossier de lot. Expliquer l'intérêt de la traçabilité pour la transmission des informations entre les collaborateurs. Expliquer l'obligation de traçabilité pour l'utilisateur. Expliquer l'enjeu de la traçabilité pour assurer la conformité au cahier des charges. |
T3.3. Matériel biologique entrant et sortant |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
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Système de bioproduction | Système de production cellulaire et acellulaire Système de bioproduction procaryote et eucaryote Système de production recombinant Vecteurs d'expression |
Argumenter le choix d'un système cellulaire de production d'après ses caractéristiques. Argumenter le choix d'un système de production recombinant par rapport à un système de production non recombinant. Argumenter le choix d'un vecteur d'expression. |
Cellule, métabolite, molécule, particule à haute valeur ajoutée |
Haute valeur ajoutée Molécule d'intérêt Cellule d'intérêt Particule d'intérêt Métabolite d'intérêt Conservation |
Argumenter le caractère « haute valeur ajoutée » d'un produit. Relier les propriétés biologiques d'une cellule ou d'une particule à haute valeur ajoutée produite, avec l'objectif de la bioproduction, à partir d'un document contextualisé. Relier la nature biochimique de la molécule d'intérêt au type de bioproduction. Faire le lien entre une voie métabolique et la production d'un métabolite d'intérêt. Argumenter les conditions de conservation en fonction des propriétés des métabolites, molécules, cellules, particules produites. |
T3.4. Techniques et méthodes de bioproduction |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
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Culture cellulaire | Conditions physicochimiques de culture Inoculum Milieu de culture Nutriment Bioréacteur Croissance cellulaire Métabolite Induction de l'expression d'un gène |
Argumenter le choix des conditions physicochimiques en fonction de la bioproduction. Expliciter les caractéristiques qualitatives et quantitatives d'un inoculum, utiles pour ensemencer un bioréacteur. Argumenter le choix d'un milieu de culture en fonction de la bioproduction. Argumenter le choix d'un équipement en fonction de la bioproduction. Identifier le rôle et l'intérêt des éléments d'un bioréacteur en lien avec la bioproduction. Identifier les différentes phases d'une croissance cellulaire. Identifier la phase de production d'un métabolite. Faire le lien entre un vecteur d'expression et une molécule inductrice de l'expression d'un gène. |
Lyse cellulaire | Localisation cellulaire de la molécule d'intérêt Lyse mécanique Lyse chimique Lyse enzymatique |
Argumenter l'intérêt de la lyse cellulaire en fonction de la localisation de la molécule d'intérêt dans la cellule. Argumenter la technique de lyse choisie en fonction de la molécule d'intérêt et du système de production cellulaire. |
Techniques préparatives | Centrifugation Filtration Dialyse Précipitation Lyophilisation Chromatographie Echange d'ions Affinité Gel filtration, Interaction Concentration |
Argumenter le choix de la technique préparative utilisée en s'appuyant sur son principe, sur les propriétés de la molécule d'intérêt et sur les caractéristiques de la bioproduction. Identifier la fraction contenant la molécule d'intérêt. Dresser un tableau comparant les principes des techniques chromatographiques. Comparer l'efficacité des techniques séparatives dans un contexte de bioproduction. Expliquer le principe d'une technique utilisée pour concentrer une molécule d'intérêt dans un process de bioproduction. |
Techniques d'analyse de suivi de la bioproduction | Quantification cellulaire Dosage de molécule Séparation Caractérisation Point critique de contrôle (CCP) |
Argumenter le choix de la technique d'analyse utilisée en s'appuyant sur son principe, sur les propriétés du produit d'intérêt et sur les caractéristiques de la bioproduction. Expliquer le rôle de chaque étape d'une technique d'analyse utilisée dans la bioproduction. Calculer les grandeurs de suivi d'une bioproduction. Analyser les résultats de suivi d'une bioproduction. Expliquer le rôle d'une étape CCP dans le suivi de la qualité du produit. |
Evaluation de la bioproduction | Productivité Rendement Viabilité Pureté |
Expliquer la différence entre suivi et évaluation d'une bioproduction. Calculer les grandeurs d'évaluation d'une bioproduction. Analyser les résultats de l'évaluation d'une bioproduction pour identifier un dysfonctionnement et une amélioration. |
Bloc de compétences n° 4
BLOC 4 - Collaboration avec les partenaires professionnels |
Le technicien supérieur titulaire du BTS « Biotechnologie en recherche et en production » travaille en équipe et participe aux différentes réunions d'une unité de recherche ou de bioproduction. Il communique pendant les réunions et de manière régulière avec les collaborateurs pour rendre compte des résultats, des dysfonctionnements, des nouveautés technologiques en utilisant un vocabulaire scientifique approprié et éventuellement en utilisant la langue anglaise, langue de communication du monde scientifique.
Le technicien supérieur est amené à communiquer à l'externe avec des acteurs du réseau professionnel pour contribuer à l'amélioration de l'environnement de travail. Il est capable d'accompagner et de former de nouveaux collaborateurs.
Le technicien supérieur peut communiquer sur les compétences qu'il a développées dans un objectif de valorisation professionnelle.
Le technicien conduit son activité professionnelle en respectant des principes éthiques et des obligations professionnelles. Il sait repérer les enjeux de ses innovations et de ses pratiques et formuler les problèmes éthiques que ces innovations soulèvent.
Les compétences permettant de réaliser de manière autonome ces activités de réflexion, de communication et de collaboration sont développées dans le bloc de compétences 4, intégrant une part de co-enseignement en philosophie et en anglais.
Les savoir-faire et savoirs associés concernés par le co-enseignement de philosophie sont repérés par la lettre
C4.1. S'intégrer dans une équipe, un réseau professionnel
C4.2. Rendre compte à l'oral de son activité professionnelle
C4.3. Rédiger un document à visée professionnelle
C4.4. Faire preuve d'intégrité scientifique et se positionner d'un point de vue éthique
C4.1. S'intégrer dans une équipe, un réseau professionnel | |||
---|---|---|---|
Savoir-faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
4.1.1. Identifier les missions de chaque acteur dans l'environnement de travail. | Chaque acteur est reconnu par son nom et sa mission. La mission d'un acteur est caractérisée par son rôle et son niveau de responsabilité. Les acteurs sont sollicités en fonction de leur position hiérarchique ou fonctionnelle. |
Organigramme de la structure Fiche de poste des acteurs Règlement intérieur de la structure Réseau social professionnel Site de réseautage social pour chercheurs et scientifiques Logiciel de gestion de données bibliographiques Sites de fournisseurs Salons de professionnels Catalogues des fournisseurs et ressources en ligne Documents à destination des nouveaux arrivants. |
- Principes éthiques et responsabilité professionnelle - Obligations professionnelles - Outils de communication professionnelle - Communication professionnelle orale en français et en anglais - Ecrits professionnels en français et en anglais - Règles d'usage de la communication via le numérique - Acteurs professionnels - Fonctionnement d'une structure professionnelle |
4.1.2. Coopérer au sein d'une organisation en mobilisant des habiletés sociales. | Les échanges entre collaborateurs sont respectueux. Les convenances sociales sont appliquées. Le contexte international de l'équipe est pris en compte par une attitude cosmopolite. |
||
4.1.3. Adopter un comportement professionnel en lien avec l'organisation de la structure | Le règlement intérieur est respecté. Les règles de fonctionnement sont explicitées à un nouveau collaborateur. La mise en application des règles de fonctionnement par le nouveau collaborateur est visée. |
||
4.1.4. Communiquer en langue anglaise | Le discours est compréhensible. L'interaction en anglais est effective. |
C4.2. Rendre compte à l'oral de son activité professionnelle | |||
---|---|---|---|
Savoir faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
4.2.1. Rendre compte d'un résultat expérimental et des conditions opératoires à un collaborateur ou à une équipe | Les résultats attendus et non attendus sont présentés de façon rigoureuse et exhaustive. Les résultats sont transmis aux personnes concernées. Les résultats sont sélectionnés au regard de la problématique. Un regard critique est porté sur les résultats obtenus. |
Cahier de laboratoire Ordre du jour de la réunion Logiciels de présentation Résultats exploitables Dossier de lot Fiche de vie |
- Principes éthiques et responsabilité professionnelle - Outils de communication professionnelle - Communication professionnelle orale en français et en anglais - Ecrits professionnels en français et en anglais - Règles d'usage de la communication via le numérique - Acteurs professionnels - Fonctionnement d'une structure professionnelle |
4.2.2. Alerter sur les points critiques et les dysfonctionnements | Les points critiques et les dysfonctionnements sont transmis de façon explicite. Les points critiques et les dysfonctionnements sont transmis de façon exhaustive. Le niveau d'alerte est adapté à la situation. |
||
4.2.3. Concevoir un support de communication orale | Le support est structuré, documenté et sourcé. Le niveau scientifique est adapté. |
||
4.2.4. Maîtriser la prise de parole en public et en face à face | Le registre de langage est adapté aux interlocuteurs. L'écoute active des participants est effective. Le temps de parole de chacun est respecté. La prise de parole démontre des qualités prosodiques. |
C4.3. Rédiger un document à visée professionnelle | |||
---|---|---|---|
Savoir faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
4.3.1. Rédiger un courriel à un professionnel identifié | Les codes propres à l'outil de communication sont respectés. La fonction de l'interlocuteur est identifiée. Les convenances sociales sont appliquées. |
Charte de communication Outil de messagerie professionnelle Suite bureautique Coordonnées des interlocuteurs Bibliographie Ressources numériques et documentaires Modèle de documents |
- Principes éthiques et responsabilité professionnelle - Outils de communication professionnelle - Ecrits professionnels en français et en anglais - Règles d'usage de la communication via le numérique - Acteurs professionnels |
4.3.2. Rédiger un document dans un format conventionnel | Le document respecte le cadre prescrit. Le document est structuré. L'expression écrite est rigoureuse et claire. Le document est rédigé en respectant les règles d'usage. |
||
4.3.3. Rédiger un document avec un contenu rigoureux | La restitution synthétise les éléments importants. Le vocabulaire utilisé est juste et adapté. Les informations sont fidèles. Les convenances sociales sont appliquées. |
C4.4. Faire preuve d'intégrité scientifique et se positionner d'un point de vue éthique | |||
---|---|---|---|
Savoir faire | Indicateurs d'évaluation | Ressources | Savoirs associés |
4.4.1. Conduire les recherches, en faisant preuve d'intégrité scientifique et en respectant les principes éthiques concernés | La démarche d'obtention d'un résultat est expliquée avec sincérité. Les écueils techniques et les erreurs sont rapportés. Les doutes et interrogations sont exprimés. Le registre de langage est adapté à la position hiérarchique du collaborateur. |
Données brutes Documents de traçabilité Dossier de lot Littérature scientifique Charte informatique Dispositions législatives et réglementaires spécifiques Ressources sur les questions socialement vives |
- Principes éthiques et responsabilité professionnelle - Obligations professionnelles - Outils de communication professionnelle - Communication professionnelle orale en français et en anglais - Ecrits professionnels en français et en anglais - Règles d'usage de la communication via le numérique - Acteurs professionnels - Fonctionnement d'une structure professionnelle |
4.4.2. Maitriser la confidentialité pour protéger les intérêts du laboratoire ou de l'entreprise | Les données relevant de la propriété intellectuelle du laboratoire ou de l'entreprise sont identifiées. Les données de l'entreprise ou du laboratoire ne sont pas divulguées. Les données sont transmises en sélectionnant les destinataires. Les données sont transmises en suivant les règles de confidentialité. Les données sont stockées dans un espace protégé. |
||
4.4.3. Respecter les enjeux bioéthiques et environnementaux attachés aux biotechnologies | La diffusion des données respecte l'anonymat des personnes. Le bien-être animal est préservé conformément à la législation. Les bienfaits et dangers des biotechnologies sont analysés au regard des enjeux éthiques. Les bienfaits et dangers des biotechnologies sont analysés au regard des enjeux environnementaux. |
Savoirs associés aux compétences du bloc 4 Collaboration avec les partenaires professionnels |
Activités du pôle 4 | Compétences du bloc 4 | Thèmes de savoirs associés |
---|---|---|
Activité 4.1. Contribution au choix d'un nouvel équipement de laboratoire Activité 4.2. Formation d'un collaborateur Activité 4.3. Participation active aux réunions d'équipes pluridisciplinaires ou d'unité de recherche Activité 4.4. Construction d'un dossier de valorisation professionnelle |
C4.1. S'intégrer dans une équipe, un réseau professionnel C4.2. Rendre compte à l'oral de son activité professionnelle C4.3. Rédiger un document à visée professionnelle C4.4. Faire preuve d'intégrité scientifique et savoir se positionner d'un point de vue éthique |
T4.1. Règles et obligations professionnelles T4.2. Communication dans le cadre de l'activité professionnelle T4.3. Appropriation de l'environnement professionnel |
T4.1. Règles et obligations professionnelles |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
---|---|---|
Principes éthiques et responsabilité professionnelle | Code de déontologie appliqué aux biotechnologies Législation/réglementation éthique en biotechnologie Enjeu éthique Conflit éthique Principe de précaution Droit de la personne soumise à l'expérimentation Obligation envers les animaux Compétence psychosociale (CPS) |
Dégager d'un contexte de situation professionnelle et d'un code, les règles de déontologie et les comportements appropriés. Repérer les dispositions législatives et/ou réglementaires en vigueur liée à une activité en biotechnologie. Argumenter l'évolution envisageable des dispositions législatives et/ou réglementaires concernant une avancée en biotechnologie. Dégager les enjeux éthiques que soulève une innovation en biotechnologie. Identifier les conflits éthiques auxquels se confronte une innovation en biotechnologie. Argumenter l'application du principe de précaution face à un conflit éthique identifié Faire le lien entre les principes fondamentaux de la réglementation et l'expérimentation humaine. Faire le lien entre les principes fondamentaux de la réglementation et l'expérimentation animale. Identifier les compétences psychosociales à développer pour s'intégrer au sein de l'équipe et de l'entreprise. |
Obligations professionnelles |
Critère de scientificité Fidélité Fiabilité Intégrité scientifique Source bibliographique Robustesse Conflit d'obligation Valeurs de l'entreprise Propriété intellectuelle Propriété industrielle Brevet Responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE) |
Expliquer en quoi la fidélité et la fiabilité sont des critères de scientificité. Évaluer la robustesse d'une source bibliographique, dans une publication scientifique. Extraire les principales valeurs de l'entreprise à partir d'un document interne. Dégager des textes réglementaires, les obligations professionnelles du technicien supérieur. Identifier les intérêts de l'entreprise pouvant entrer en conflit avec l'intégrité scientifique ou les protections humaine, animale, végétale et environnementale. Distinguer la propriété intellectuelle de la propriété industrielle. Démontrer, à partir de documents internes, la préoccupation sociétale de l'entreprise. Démontrer, à partir de documents internes, la préoccupation environnementale de l'entreprise. |
T4.2. Communication dans le cadre de l'activité professionnelle |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
---|---|---|
Outils de communication professionnelle | Infographie Plateforme de réseau social Environnement numérique de travail collaboratif Application ou logiciel de communication orale. |
Identifier les finalités des outils de communication. Identifier les potentialités des outils de communication. Relier un outil de communication à une situation professionnelle contextualisée. Expliquer les règles d'usage professionnel d'un outil de communication. |
Communication professionnelle orale en français et en anglais | Communication verbale Communication non verbale Présentiel/distanciel Synchrone/asynchrone Face à face individuel Côte à côte Ecoute active Entretien professionnel |
Argumenter le format de communication orale choisi en fonction de l'interlocuteur. Argumenter le format de communication orale retenu en fonction de la situation. Argumenter parmi plusieurs possibilités, le registre de langage adapté à l'interlocuteur. Expliquer les caractéristiques de l'écoute active. Anticiper les différentes parties d'un entretien professionnel. |
Ecrits professionnels en français et en anglais | Cahier de laboratoire, batch record Rapport/compte-rendu Document technique Curriculum vitae Lettre de motivation Portfolio de compétences Poster scientifique/affiche informative Message électronique |
Identifier la nature de l'écrit professionnel. Identifier la nature d'un document rédigé. Repérer les différentes rubriques d'un écrit professionnel individuel. Distinguer un poster scientifique d'une affiche informative. Faire le lien entre la tâche conduite et la compétence identifiée dans le portfolio. Argumenter la forme du message électronique au regard de l'interlocuteur et de la finalité du message. |
Règles d'usage de la communication via le numérique | Protection des données Ethique de communication Loyauté Confidentialité Discrétion Sérénité Source bibliographique |
Argumenter une pratique professionnelle relevant de la protection des données. Identifier dans une situation professionnelle, les éléments relevant d'une éthique de communication. Citer les sources mobilisées lors de la conception d'un document. |
T4.3. Appropriation de l'environnement professionnel |
Savoirs associés | Notions et concepts fondamentaux | Attendus et limites |
---|---|---|
Acteurs professionnels | Collaborateur/Interlocuteur Hiérarchie Service d'une entreprise |
Identifier les missions d'un collaborateur et sa position hiérarchique. Identifier les missions d'un interlocuteur. Identifier un service à solliciter au regard de ses activités et de l'objet de la demande. |
Fonctionnement d'une structure professionnelle | Culture d'entreprise Fiche de poste Laboratoires/entreprises publics/privés Unité mixte de recherche Partenariat public/privé Source de financement Budget de fonctionnement Budget d'équipement |
Dégager d'une documentation interne, les grandes lignes de la culture d'entreprise. Expliciter l'activité d'un collaborateur à partir de sa fiche de poste. Dégager les caractéristiques relevant du statut d'un établissement. Identifier l'origine des financements d'une structure. |
ANNEXE III-2
Compétences en langues et en sciences développées dans les enseignements généraux
Programme de culture générale et expression
L'arrêté du 13 juillet 2023 publié au JORF n° 0177 du 2 août 2023 a pour objet de fixer les objectifs et contenus de l'enseignement de culture générale et expression, les compétences travaillées dans le cadre de cet enseignement et de définir l'épreuve de culture générale et expression du brevet de technicien supérieur.
1. Objectifs et contenus de l'enseignement de culture générale et expression
L'enseignement du français dans les sections de techniciens supérieurs répond à deux objectifs essentiels : consolider les compétences langagières des étudiants, notamment leur aisance dans l'expression orale et écrite ; nourrir leur culture générale et humaniste. Ces deux objectifs apporteront des compétences utiles dans la vie professionnelle et favoriseront l'épanouissement des étudiants dans leur vie personnelle et citoyenne.
Culture générale
La culture générale est développée par la découverte et la lecture de tout type de textes et de documents (œuvres littéraires et artistiques, presse, essais, documents iconographiques, œuvres cinématographiques ou audiovisuelles) en relation avec les questions d'actualité rencontrées dans les médias, les productions artistiques, les lieux de débat. Elle peut se nourrir par la fréquentation de manifestations et de lieux culturels (notamment musées, expositions, monuments, etc.)
En première année, le choix des thèmes de réflexion, des textes et documents d'étude est laissé à l'initiative du professeur. Ce choix repose sur les principes suivants :
- créer une culture commune chez des étudiants arrivant d'horizons scolaires variés ;
- développer la curiosité des étudiants dans la perspective d'une culture humaniste ouverte sur les problèmes du monde contemporain (questions de société, de politique, d'éthique, d'esthétique) ;
- développer le sens de la réflexion (précision des informations et des arguments, respect de la pensée d'autrui, formation à l'expression d'un jugement personnel) en proposant des œuvres, textes et documents de qualité.
Chaque année, un thème est étudié en deuxième année. L'épreuve s'inscrit dans la perspective de ce thème renouvelé annuellement. Il fait l'objet d'une publication au BO. Cette publication comprend un intitulé, une problématique et des indications bibliographiques qui orientent et délimitent la problématique de chaque thème.
Le thème de deuxième année peut servir de cadre de référence pour le choix des thèmes étudiés en première année.
Expression
Une expression efficace à l'oral et à l'écrit suppose un bon niveau de maîtrise des compétences langagières. Les domaines de l'expression orale, en continu et en interaction, de l'écriture argumentative et créative, constituent les objectifs prioritaires. Ils ne peuvent toutefois être travaillés sans s'appuyer sur l'enrichissement des compétences de lecture ni la poursuite de l'étude de la langue (grammaire, orthographe et lexique).
Des exercices et situations d'apprentissage variés concourent donc aux objectifs prioritaires : productions écrites très régulières, personnelles et collaboratives, créatives ou argumentatives ; travaux réguliers d'enrichissement et de révision orthographique des productions écrites ; projets concourant à la mise en place de débats ou d'exposés à l'oral, en classe ou sur supports enregistrés ; articulation régulière entre travaux de lecture et travaux d'écriture ; recours régulier aux écrits de travail ; lectures variées, en classe et en autonomie, en favorisant les modalités collaboratives et de projet.
2. Compétences travaillées dans le cadre de l'enseignement de culture générale et expression
Cette section propose des situations permettant d'acquérir, d'exercer et d'évaluer les compétences dont la maîtrise constitue l'un des objectifs de l'enseignement du français dans les sections de techniciens supérieurs.
Ces situations ne constituent pas un catalogue exhaustif, impératif ou chronologique. Le professeur de français définit son projet pédagogique, en déterminant ses priorités et sa progression. Il prend en charge, selon les horaires dont il dispose, les exigences professionnelles propres aux sections où il enseigne et répond aux besoins recensés chez ses étudiants ou ses stagiaires.
Chaque fois que cela est possible, il veille à établir des liens entre l'enseignement qu'il dispense et les enseignements généraux et professionnels que ses étudiants reçoivent dans leur section.
S'exprimer à l'oral en interaction en s'adaptant au contexte
Dans le cadre des échanges en classe, au sein de travaux en groupe, ou à la faveur de situations spécifiquement proposées (débats préparés, débats interprétatifs), l'attention est portée sur la capacité à écouter et à prendre en considération les idées et les arguments d'autrui, à formuler son approbation, ses réserves ou son désaccord, à présenter, à étayer et à nuancer une opinion personnelle.
S'exprimer à l'oral en continu en s'adaptant au contexte
En ayant recours à des modalités et supports variés afin que cet exercice, le plus fréquent possible, puisse permettre une progression, les étudiants présentent des projets conduits seuls ou en groupe : restitution d'une lecture, exposé d'une recherche sur un auteur, un thème culturel ou d'actualité, entraînements aux soutenances de rapports de stage, écoute critique de productions orales en vue d'identifier les points et facteurs d'amélioration.
Argumenter à l'écrit
Si l'argumentation écrite constitue une compétence prioritaire, toutes les situations d'écriture proposées en classe concourent à son développement, y compris celles laissant place à l'écriture créative. Peuvent être envisagés : des débats interprétatifs à l'écrit, selon les modalités et les attendus de l'essai (écriture personnelle, structurée, rendant compte d'une réflexion cohérente et nuancée, mais avec peu de contraintes formelles) ; un travail explicite et constant sur l'écart entre les codes de l'oral et ceux de l'écrit, avec des jeux de transposition de la formulation orale à la formulation écrite et inversement ; des travaux réguliers, parfois collaboratifs, d'amélioration et de révision de productions écrites ; des entraînements qui peuvent s'appuyer sur des situations professionnelles (rencontrées en stage, par exemple).
Recourir efficacement aux écrits de travail
La capacité à ressaisir rapidement à l'écrit l'essentiel d'un discours entendu ou d'un texte lu, à garder trace à l'écrit d'une réflexion en cours, à planifier un écrit ou une présentation orale, doit être travaillée de manière suivie et parfois par des activités spécifiques : comparaison entre des prises de notes individuelles pour élaborer une synthèse collective ; recours au carnet de lecture pour garder trace des livres lus ou des références et des idées rencontrées, au regard des thématiques du programme.
Comprendre et interpréter un texte
L'entraînement à la lecture et à la construction du sens est fréquent. Il prend des formes variées : échanges interprétatifs au sein de groupes et présentation d'une lecture collective à confronter avec d'autres, écrits de type analytique et écrits d'appropriation ou d'intervention, temps réguliers de lecture autonome en classe, attention portée à la langue des auteurs.
Tisser des liens entre des textes
La capacité à établir des liens judicieux entre des textes est travaillée à travers l'analyse, mais aussi par des activités de création de corpus par les étudiants ; des productions orales ou écrites rendent compte régulièrement de lectures comparées.
Développer une réflexion sur la langue pour améliorer et réviser ses productions écrites et orales
L'étude de la langue relève pleinement du champ de l'enseignement en culture générale et expression. Loin d'être un simple outil, la langue constitue une richesse : sa maîtrise est un atout professionnel et un facteur d'épanouissement personnel et d'insertion professionnelle. Des temps réguliers, même brefs, d'entraînement à la réflexion linguistique et grammaticale, éventuellement à partir de corpus issus de productions des étudiants, concourent à faire percevoir la langue comme un système et visent à renforcer les compétences langagières.
Mobiliser de manière personnelle une culture commune
Les lectures variées, conduites en classe et hors de la classe, les notes de visites, les conférences font l'objet de travaux individuels ou collectifs d'appropriation afin que les étudiants développent la capacité à convoquer des références pour enrichir leur réflexion personnelle.
Programme de langues vivantes : anglais obligatoire et langue facultative
1. Objectifs
L'étude des langues vivantes étrangères contribue à la formation intellectuelle et à l'enrichissement culturel de l'individu. A ce titre, elle a plus particulièrement vocation à :
- favoriser la connaissance des patrimoines culturels des aires linguistiques étudiées ;
- susciter le goût et le plaisir de la pratique de la langue ;
- donner confiance pour s'exprimer ;
- former les étudiantes, étudiants à identifier les situations de communication, les genres de discours auxquels ils sont exposés et qu'ils doivent apprendre à maîtriser ;
- favoriser le développement d'une capacité réflexive ;
- développer l'autonomie ;
- préparer les étudiantes et étudiants à la mobilité professionnelle.
Cette étude contribue au développement des compétences professionnelles attendues de la personne titulaire du BTS. Par ses responsabilités au sein des organisations, la personne titulaire du diplôme est en relation avec les partenaires de l'organisation, de ce fait la communication en langue vivante étrangère peut se révéler déterminante. Au sein même de l'organisation, la personne titulaire du diplôme peut échanger avec d'autres collaboratrices et collaborateurs d'origine étrangère. Que ce soit avec des partenaires internes ou externes à l'organisation, la personne titulaire du diplôme doit en outre tenir compte des pratiques sociales et culturelles de ses interlocutrices et interlocuteurs pour une communication efficace.
La consolidation de compétences de communication générale et professionnelle en anglais, et, si possible, dans une autre langue vivante, est donc fondamentale pour l'exercice du métier.
Sans négliger les activités langagières de compréhension et de production à l'écrit (comprendre, produire, interagir), on s'attachera plus particulièrement à développer les compétences orales (comprendre, produire, dialoguer) dans une langue de communication générale, tout en satisfaisant les besoins spécifiques à l'utilisation de la langue vivante dans l'exercice du métier par une inscription des documents supports et des tâches dans le domaine professionnel et dans l'aire culturelle et linguistique de référence.
Le niveau visé en fin de formation est celui fixé dans les programmes pour le cycle terminal des voies générale et technologique (Bulletin officiel spécial n° 1 du 22 janvier 2019) en référence au Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) : le niveau B2 pour l'anglais et le niveau B1 pour la langue vivante étrangère facultative dans les activités langagières suivantes :
- compréhension de documents écrits ;
- production et interaction écrites ;
- compréhension de l'oral ;
- production et interaction orales.
Dans le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL), le niveau B2 est défini de la façon suivante : l'utilisateur « peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité ; peut communiquer avec un degré de spontanéité et d'aisance tel qu'une conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension ni pour l'un ni pour l'autre ; peut s'exprimer de façon claire et détaillée sur une large gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d'actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités ».
Au niveau B1 le CECRL prévoit que l'utilisateur « peut comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé et s'il s'agit de choses familières dans le travail, à l'école, dans les loisirs, etc ; peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue cible est parlée ; peut produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers et dans ses domaines d'intérêt ; peut raconter un événement, une expérience ou un rêve, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement des raisons ou explications pour un projet ou une idée. »
2. Contenus
2.1. Grammaire
Au niveau B1, un étudiant peut se servir avec une correction suffisante d'un répertoire de tournures et expressions fréquemment utilisées et associées à des situations plutôt prévisibles.
Au niveau B2, un étudiant a un assez bon contrôle grammatical et ne fait pas de fautes conduisant à des malentendus.
La maîtrise opératoire des éléments morphologiques, syntaxiques et phonologiques figurant au programme des classes du cycle terminal des voies générale et technologique constitue un objectif raisonnable. Il conviendra d'en assurer la consolidation et l'approfondissement.
2.2. Lexique
La compétence lexicale d'un étudiant au niveau B1 est caractérisée de la façon suivante :
- étendue : possède un vocabulaire suffisant pour s'exprimer à l'aide de périphrases sur la plupart des sujets relatifs à sa vie quotidienne tels que la famille, les loisirs et les centres d'intérêt, le travail, les voyages et l'actualité ;
- maîtrise : montre une bonne maîtrise du vocabulaire élémentaire mais des erreurs sérieuses se produisent encore quand il s'agit d'exprimer une pensée plus complexe.
Celle d'un étudiant au niveau B2 est caractérisée de la façon suivante.
- étendue : possède une bonne gamme de vocabulaire pour des sujets relatifs à son domaine et les sujets les plus généraux ; peut varier sa formulation pour éviter des répétitions fréquentes, mais des lacunes lexicales peuvent encore provoquer des hésitations et l'usage de périphrases ;
- maîtrise : l'exactitude du vocabulaire est généralement élevée bien que des confusions et le choix de mots incorrects se produisent sans gêner la communication.
Dans cette perspective, on réactivera le vocabulaire élémentaire de la langue de communication afin de doter les étudiants des moyens indispensables pour aborder des sujets généraux.
C'est à partir de cette base consolidée que l'on pourra diversifier les connaissances en fonction notamment des besoins spécifiques de la profession, sans que ces derniers n'occultent le travail indispensable concernant l'acquisition du lexique plus général lié à la communication courante.
2.3. Eléments culturels
La prise en compte de la langue vivante étrangère dans le champ professionnel nécessite d'aller bien au-delà d'un apprentissage d'une communication utilitaire réduite à quelques formules stéréotypées dans le monde économique ou au seul accomplissement de tâches professionnelles. Outre les particularités culturelles liées au domaine professionnel (écriture des dates, unités monétaires, unités de mesure, sigles, abréviations, heure, code vestimentaire, modes de communication privilégiés, gestuelle, etc.), la connaissance des pratiques sociales et des contextes culturels au sein de l'organisation et de son environnement constitue un apport indispensable pour la personne titulaire du diplôme.
On s'attachera donc à développer chez les étudiantes, étudiants la connaissance des pays dont la langue est étudiée (contexte socioculturel, us et coutumes, situation économique, politique, vie des entreprises, comportement dans le monde des affaires, normes de courtoisie, etc.), connaissance indispensable à une communication efficace, qu'elle soit limitée ou non au domaine professionnel.
Les tableaux 1 à 5 en annexe 1 mettent en parallèle des tâches de la vie professionnelle auxquelles la personne titulaire du diplôme pourra être confrontée dans l'exercice de son métier, les niveaux attendus pour la réalisation de ces tâches en langue étrangère.
2.4. Objectifs et intentions pédagogiques de l'enseignement professionnel en anglais en co-enseignement
Cet enseignement est pris en charge par un enseignant de biochimie génie biologique et un enseignant d'anglais.
Dans le prolongement de l'enseignement d'anglais, le travail sur les activités langagières est approfondi en les appliquant au domaine spécifique des biotechnologies dans un cadre professionnel en situation.
Les compétences langagières, plus particulièrement la compréhension orale, l'expression orale et l'interaction sont développées. On ne s'interdira pas l'usage de l'écrit, dès lors qu'il contribue à l'acquisition de ces compétences langagières, par exemple, un écrit préparatoire à l'oral ou un écrit de compréhension en anglais ou en français.
Dans le cadre de cet enseignement, l'étudiant assurera une veille documentaire par la fréquentation de la presse ou de sites d'informations scientifiques ou généralistes en langue anglaise et placera ainsi le domaine professionnel de la section dans une perspective complémentaire : celle de la culture professionnelle et de la démarche scientifique (parallèle ou concurrente) des pays anglophones.
Des pistes de situations pédagogiques dans la classe sont proposées en annexe 2.
Annexe 1 du programme de « Langues vivantes : anglais obligatoire et langue facultative »
Tableau 1. - activité langagière de production orale en continu
Exemples de tâche professionnelle |
Niveaux | Exigences associées à la tâche | Exemples de situation professionnelle |
---|---|---|---|
Annoncer une décision prise par une ou un responsable. | B1 : peut faire de très brèves annonces préparées même avec une intonation et un accent étrangers. B2 : peut faire des annonces sur la plupart des sujets avec clarté et spontanéité. |
Respecter l'information à transmettre. Adapter l'annonce au contexte et à l'auditoire. |
Dans le cadre d'un projet, la personne titulaire du diplôme assiste la personne pilote du projet qui a pris une décision quant à la suite à donner au projet. Dans le cadre d'un déplacement, la personne titulaire du diplôme peut s'adresser à un hôtel ou un prestataire pour indiquer des modifications voire des annulations et régler les modalités administratives qui en découlent. |
Présenter oralement une information. Rendre compte d'un travail réalisé. |
B1 : peut faire une description directe et non compliquée en la présentant comme une succession linéaire de points. B2 : peut faire une description claire, structurée et détaillée. |
Utiliser des auxiliaires de présentation divers (diaporamas, vidéos, tutoriels, etc.). Rendre le propos clair par des synthèses partielles, la mise en évidence des parties de l'exposé, le recours à des illustrations ou graphiques. Rendre l'auditoire actif en suscitant des demandes d'élucidation, d'explication complémentaire ou une discussion à des moments précis de l'exposé. |
Lors de l'accueil de clients étrangers, la personne titulaire du diplôme présente son entreprise, son activité et l'organisation de sa structure. Elle peut présenter les aspects techniques mais également liés à la sécurité du site, des procédures à respecter. Dans le cadre d'un projet, la personne titulaire du diplôme rend compte à un collaborateur ou une collaboratrice d'une filiale à l'étranger de l'avancement du projet (tâches finalisées, imprévus rencontrés, proposition de solutions). Dans une situation d'urgence, (intrusion, attentats, etc.), la personne titulaire du diplôme peut donner des informations de sécurité compréhensibles pour la clientèle étrangère. La personne titulaire du diplôme adapte les capsules de présentation sur des chaînes de vidéos en ligne pour la clientèle internationale. |
Argumenter pour aider à la prise de décision. Expliquer à des partenaires les raisons d'une décision prise par une ou un responsable. |
B1 : peut développer une argumentation suffisante pour se faire comprendre, peut donner brièvement raisons et explications relatives à des opinions, projets et actions, peut faire un exposé simple, direct et préparé et sait expliciter les points importants avec précision. B2 : peut développer une argumentation claire avec des arguments secondaires et exemples pertinents, peut enchaîner des arguments avec logique, peut expliquer un point de vue sur un problème en donnant les avantages et les inconvénients d'options diverses. |
Faire une présentation organisée : mettre en évidence les avantages et les inconvénients d'une option. Savoir s'exprimer à partir de notes succinctes. Savoir rapporter des données chiffrées (proportions, dates, etc.). Savoir hiérarchiser les informations de manière à établir un plan cohérent. Savoir souligner les relations logiques dans le discours : changement d'orientation, compléments, illustrations. Connaître les formes linguistiques utiles pour argumenter : expression de l'opinion, de l'accord/désaccord, du contraste, de la cause, de la conséquence, etc. |
Au sein d'un groupe de travail, la personne titulaire du diplôme assiste sa ou son responsable hiérarchique et présente un diagnostic de la situation et propose des solutions en mettant en évidence les avantages et les inconvénients de chacune d'elle de manière à aider à la prise de décision. Une fois la décision arrêtée, elle l'explique aux partenaires concernés. La personne titulaire du diplôme peut assister sa ou son responsable hiérarchique pour animer une réunion avec des participants étrangers. Elle peut introduire la réunion (objectifs, ordre du jour) et/ou conclure la réunion (synthèse des échanges, solutions retenues, etc.). |
Tableau 2. - activité langagière d'interaction orale
Exemples de tâche professionnelle |
Niveaux | Exigences associées à la tâche | Exemples de situation professionnelle |
---|---|---|---|
Participer à un entretien. | B1 : peut répondre aux questions mais peut avoir besoin de faire répéter. Peut exprimer poliment un accord ou un désaccord, donner brièvement des raisons et explications, fournir des renseignements concrets mais avec une précision limitée. B2 : peut répondre aux questions avec aisance. Peut prendre l'initiative lors d'un entretien en résumant ce qu'il a compris et en approfondissant les réponses intéressantes. |
Savoir intervenir sur des sujets appropriés de façon à entretenir une conversation informelle n'entraînant aucune tension. Savoir intervenir de manière adéquate en utilisant les moyens d'expression appropriés. Savoir commencer un discours, prendre la parole au bon moment et terminer la conversation quand on le souhaite même si c'est parfois sans élégance. Savoir varier la formulation de ce que l'on souhaite dire. Savoir expliciter une idée, un point précis, corriger une erreur d'interprétation, apporter un complément d'information. Savoir formuler une demande, donner une information, exposer un problème, intervenir avec diplomatie. Savoir utiliser des expressions toutes faites pour gagner du temps, pour formuler son propos et garder la parole. Savoir donner suite à des déclarations faites par d'autres interlocuteurs et en faisant des remarques à propos de celles-ci pour faciliter le développement de la discussion. Savoir soutenir la conversation sur un terrain connu en confirmant sa compréhension, en invitant les autres à participer, etc. Savoir poser des questions pour vérifier que l'on a compris ce que le locuteur voulait dire et faire clarifier les points équivoques. Confirmer que l'on a compris et inviter les autres à participer. Savoir s'adapter aux changements de sujet, de style et de tons rencontrés normalement au cours de la formation. |
Lors d'une réunion de travail avec un partenaire étranger, la personne titulaire du diplôme échange pour organiser le déplacement d'une personne de son équipe. Une collaboratrice ou un collaborateur de l'équipe peut déléguer à la personne titulaire du diplôme la prise en charge d'un prestataire étranger afin de recueillir les informations nécessaires et éventuellement négocier avec ce dernier. La ou le responsable hiérarchique peut confier à la personne titulaire du diplôme l'accueil d'une candidate étrangère ou d'un candidat étranger pour un recrutement. |
Communiquer au téléphone ou en face à face. | B1 : peut échanger avec une certaine assurance, un grand nombre d'informations sur des sujets courants, discuter la solution de problèmes particuliers, transmettre une information simple et directe et demander plus de renseignements et des directives détaillées. Peut prendre rendez-vous, gérer une plainte, réserver un voyage ou un hébergement et traiter avec des autorités à l'étranger. Peut exprimer la surprise, la joie, la tristesse, la curiosité et l'indifférence et exprimer ces sentiments mais éprouve encore des difficultés à formuler exactement ce qu'il veut dire. B2 : peut transmettre avec sûreté une information détaillée, décrire de façon claire une démarche et faire la synthèse d'informations et d'arguments et en rendre compte, peut esquisser clairement à grands traits une question ou un problème, faire des spéculations sur les causes et les conséquences et mesurer les avantages et les inconvénients des différentes approches, Peut mener une négociation pour trouver une solution à un problème (plainte, recours) Peut exprimer des émotions et justifier ses opinions. |
La personne titulaire du diplôme accueille des partenaires étrangers et les dirige vers leurs interlocutrices et interlocuteurs. Pour gérer l'approvisionnement en fournitures de son service, la personne titulaire du diplôme s'adresse à un fournisseur étranger pour demander le tarif de produits. Lors de la réception d'un appel téléphonique, la personne titulaire du diplôme réalise un filtrage de l'appel en respectant les consignes de sa ou son responsable hiérarchique. Lors de l'accueil d'un groupe étranger dans le cadre par exemple de tourisme industriel, la personne titulaire du diplôme peut échanger avec le groupe sur l'histoire de l'entreprise et son implantation dans un lieu géographique. Lors d'un déplacement à l'étranger de responsables ou de collaboratrices ou collaborateurs, la personne titulaire du diplôme peut intervenir par téléphone auprès des autorités pour traiter une situation liée au transport de matériel auprès de services de douanes, consulat, service de police, etc. |
Tableau 3. - activité langagière de compréhension de l'oral
Exemples de tâche professionnelle |
Niveaux | Exigences associées à la tâche | Exemples de situation professionnelle |
---|---|---|---|
Comprendre une information ou une demande d'information en face à face ou au téléphone pour être en mesure de se renseigner, s'informer ou réagir en conséquence dans le cas par exemple d'une réclamation. | B1 : peut comprendre l'information si la langue est standard et clairement articulée. Peut suivre les points principaux d'une discussion conduite dans une langue simple. B2 : peut comprendre en détail les explications données au téléphone ainsi que le ton adopté par l'interlocuteur et son humeur. Peut suivre une conversation qui se déroule à vitesse normale mais doit faire des efforts. |
Anticiper la teneur du message à partir d'indices situationnels ou de la connaissance préalable que l'on a de l'interlocuteur ou du sujet de la conversation à tenir de façon à orienter son écoute. Déduire des informations des éléments périphériques (bruits de fond, voix, ton, etc.). |
La personne titulaire du diplôme accueille ou reçoit un appel d'un partenaire étranger et doit comprendre son besoin. La personne titulaire du diplôme contacte un prestataire ou un fournisseur pour lui faire part d'un oubli ou d'une erreur. La personne titulaire du diplôme doit pouvoir renseigner une ou un salarié sur la réservation d'un hébergement ou encore d'un moyen de transport. Comprendre des annonces et des messages oraux dans un lieu public ou sur un répondeur pour s'orienter, obtenir des renseignements. |
Comprendre des consignes pour effectuer une tâche. | B1 : Peut comprendre en détail des informations techniques simples. B2 : Peut comprendre en détail des annonces et messages courants à condition que la langue soit standard et le débit normal. |
Pour des annonces : - repérer les informations essentielles dans un environnement sonore bruyant (cas d'annonces dans des lieux publics), - repérer les marqueurs indiquant un ordre d'exécution (tout d'abord, ensuite, après avoir fait ceci, enfin, etc.), - repérer les données chiffrées (dates, heures, porte, quai, numéro de train ou de vol), Pour des consignes : - maîtriser les formes verbales utiles (impératifs, infinitifs). Dans cette tâche d'interaction c'est la partie compréhension qui est traitée ici. Pour la partie expression, se reporter à la tâche correspondante dans le tableau : interaction orale. |
La personne titulaire du diplôme écoute un message téléphonique laissé par un partenaire étranger et rend compte de l'appel à sa ou son responsable hiérarchique. |
Comprendre des documents audio-visuels par exemple en relation avec le domaine professionnel, pour s'informer. | B1 : peut comprendre les points principaux B2 : peut comprendre le contenu factuel et le point de vue adopté dans des émissions de télévision ou des vidéos relatives à son domaine d'intervention. |
Déduire des informations des éléments périphériques (bruits de fond, voix, ton, images…). Repérer les différents locuteurs et leurs relations |
La personne titulaire du diplôme visualise une vidéo sur le site d'un hôtel pour préparer le déplacement d'une personne de son équipe. Elle peut également travailler sur des applications d'une région, d'une ville et transmettre les informations (applications de métro ou météo, etc.). Elle peut également s'informer des travaux de clients ou concurrents à partir des présentations sur des chaînes de présentation en ligne et sur les réseaux sociaux. |
Tableau 4. - activité langagière de compréhension de documents écrits
Exemples de tâche professionnelle |
Niveaux | Exigences associées à la tâche | Exemples de situation professionnelle |
---|---|---|---|
Lire de courts écrits quotidiens, des documents d'entreprise, des instructions, la correspondance professionnelle, pour trouver une information exécuter une tâche ou réagir en conséquence. | B1 : peut comprendre l'essentiel et prélever les informations pertinentes nécessaires à une réutilisation, les classer à condition que les documents soient courts et directs. Peut comprendre le mode d'emploi d'un appareil, le mode opératoire d'un logiciel s'il est direct, non complexe et clairement rédigé. B2 : peut comprendre dans le détail des instructions longues et complexes (mode d'emploi, consignes de sécurité, description d'un processus ou d'une marche à suivre). Peut exploiter des sources d'information multiples afin de sélectionner les informations pertinentes et en faire la synthèse. |
Adapter la méthode de lecture au texte et à l'objectif de lecture (informations recherchées par exemple). Repérer les phrases clés afin d'accéder à l'essentiel par une lecture survol. Retrouver les phrases minimales afin d'accéder rapidement à la compréhension de l'essentiel. Pour la correspondance : - repérer expéditeur, destinataire, - identifier le problème posé. |
La personne titulaire d'un diplôme reçoit d'un partenaire étranger un courriel destiné à sa ou son responsable hiérarchique. Elle recherche sur la toile (web) un produit pour gérer l'approvisionnement en fournitures de son service. |
Lire des articles de presse et des documents divers (essais, témoignages…) en relation ou non avec l'activité de l'entreprise pour s'informer au sujet du pays étranger | B1 : reconnaître les points significatifs dans un article de journal direct et non complexe. B2 : identifier rapidement le contenu et la pertinence d'une information, obtenir des renseignements dans des articles spécialisés, comprendre des articles sur des problèmes contemporains et dans lesquels les auteurs adoptent une position ou un point de vue. |
Prendre rapidement connaissance du contenu d'un article grâce au titre, au sous-titre, au paragraphe introductif et à la conclusion. Repérer les phrases clés afin d'accéder à l'essentiel par une lecture survol. Retrouver les phrases minimales afin d'accéder rapidement à la compréhension de l'essentiel. Savoir identifier les intentions de l'auteur et distinguer les faits des opinions. |
Dans le cadre de sa veille informationnelle, La personne titulaire d'un diplôme est abonnée à une lettre d'information (newsletter) en langue étrangère. La personne titulaire d'un diplôme suit l'actualité de l'entreprise et de ses concurrents sur les réseaux sociaux et la toile (web). |
Tableau 5. - activité langagière de production et interaction écrites
Exemples de tâche professionnelle |
Niveaux | Exigences associées à la tâche | Exemples de situation professionnelle |
---|---|---|---|
Rédiger des documents professionnels pour communiquer avec des clients, fournisseurs ou des prestataires. | B1 : peut apporter une information directe. B2 : peut rédiger des courriers de façon structurée en soulignant ce qui est important et en faisant des commentaires. |
Connaître les différents types de courriers : structure, présentation, mise en page. Disposer de modèles de documents. Savoir écrire les dates. Savoir utiliser les formules d'usage. Savoir développer une argumentation claire avec arguments secondaires et exemples pertinents, savoir enchaîner des arguments avec logique, savoir-faire une contre-proposition. Contrôler sa production a posteriori. |
La personne titulaire du diplôme rédige un courriel pour demander des renseignements à un prestataire. Elle joint un cahier des charges détaillant le besoin. Elle rédige un article en langue étrangère publié sur le réseau social d'entreprise. Elle répond à un message posté sur le forum de l'espace de travail collaboratif en langue étrangère. Elle assure la visibilité de l'entreprise sur les réseaux sociaux en partageant des informations en langue étrangère. |
Rédiger des notes et des messages à destination d'un tiers pour transmettre des informations, donner des consignes. | B1 (1) : peut prendre un message concernant une demande d'information, l'explication d'un problème, peut laisser des notes qui transmettent une information simple et immédiatement pertinente à des employés, des collaborateurs, des collègues, un supérieur, etc. en communiquant de manière compréhensible les points qui lui semblent importants. | Formuler de façon concise. Mettre en évidence l'essentiel. |
La personne titulaire du diplôme a reçu une consigne qu'elle doit transmettre à un partenaire étranger. La personne titulaire du diplôme doit rédiger ou traduire une courte note d'information à destination de collaboratrices et collaborateurs étrangers. Elle peut mettre un jour un document en ligne qui ne serait pas actualisé (visa, demande ESTA ou autres pour les pays hors de l'union européenne). |
Préparer des supports de communication. | B1 : peut écrire des descriptions détaillées et articulées. Des erreurs de langue subsistent mais ne gênent pas la lecture. B2 : peut écrire des descriptions claires et détaillées. Les erreurs de syntaxe sont rares et corrigées à la relecture. |
Analyser les consignes afin d'identifier les mots clés qui vont renseigner sur le type d'écrit à produire (décrire, argumenter, comparer, expliquer, raconter), et l'objectif de la description (présenter de façon neutre, convaincre, etc.). Mobiliser ses connaissances afin de prévoir la structure du document à produire, les idées, les moyens linguistiques pertinents. Contrôler sa production a posteriori pour corriger les erreurs, utiliser des reformulations en cas de difficulté. |
La personne titulaire du diplôme prépare un support en langue étrangère (diaporama ou autre) qui sera utilisé par les membres de son équipe lors d'un déplacement ou d'une réunion avec des partenaires étrangers. |
Rédiger une synthèse d'informations à partir de sources diverses | B1 : peut résumer une source d'information factuelle et donner son opinion. B2 : peut synthétiser des informations et des arguments issus de sources diverses (orales et/ou écrites pour en rendre compte). |
Prendre des notes organisées. Rédiger de façon hiérarchisée à partir de notes. Synthétiser en fonction d'axes prédéterminés. Savoir faire ressortir les articulations du discours : marques des enchaînements logiques d'une partie à une autre, d'une sous-partie à une autre, marque de la concession, du contraste. Contrôler sa production a posteriori pour corriger les erreurs, utiliser des reformulations en cas de difficulté. |
La personne titulaire du diplôme est chargée de réaliser le compte-rendu d'une réunion en langue étrangère. |
(1) Il n'existe pas de descripteur pour le niveau B2. C'est donc le descripteur pour le niveau B1 qui est pris comme référence.
Annexe 2 du programme de « Langues vivantes : anglais obligatoire et langue facultative »
Enseignement professionnel en anglais en co-enseignement : pistes de situations pédagogiques dans la classe
Si le co-enseignement implique une coordination, et non une simple juxtaposition, de l'action des deux enseignants, celui de biochimie génie biologique sera le seul garant de la validité scientifique des propos tenus par les étudiants, quand l'enseignant d'anglais s'assurera de la qualité de la communication en anglais en fonction de la situation choisie. S'il n'est pas attendu de ce dernier, enseignant généraliste, qu'il maîtrise les aspects techniques de la formation, on envisagera utilement en amont l'élaboration d'un lexique spécifique au domaine des biotechnologies utilisé dans le cadre de ce co-enseignement. Ce lexique, qui ne devra pas viser un degré de technicité excessif, sera commun aux deux enseignants et aux étudiants dans le cadre du co-enseignement.
Les pistes de situations présentées ci-dessous ne sont ni prescriptives, ni exhaustives. Certaines situations professionnelles proposées en annexe 1 sont transférables en co-enseignement. Des situations vécues par les apprenants en milieu professionnel peuvent également se prêter à une exploitation dans le cadre du co-enseignement.
- présenter, en anglais, avec ou sans support, les résultats obtenus dans le cadre des activités de technologies de laboratoire de recherche, et en discuter ;
- analyser la qualité technologique de plusieurs ressources vidéo se rapportant à la réalisation pratique d'une même technique de biotechnologies, en vue de réinvestir la vidéo comme support de formation ;
- analyser une situation de travail tournée en laboratoire de recherche ou en atelier de production pharmaceutique : la situer dans son contexte, effectuer une analyse de risques ;
- formuler des questions scientifiques et/ou technologiques précises à poser lors d'une présentation orale d'un collègue ou d'un stagiaire ;
- apporter les réponses aux questions d'un fournisseur ou d'un technicien de maintenance concernant les besoins ou les défaillances d'un équipement ;
- simuler un échange avec un étudiant non francophone en thèse sur une technique ou le fonctionnement d'un équipement ;
- reformuler à l'oral ou à l'écrit, les points importants d'un document technique écrit en français ou en anglais, d'une conférence ou d'un poster scientifique ;
- échanger, informer, former sur la santé et la sécurité au travail : règles, utilisation des équipements de protection ;
- présenter une actualité technique ou scientifique à partir d'un article ou d'une vidéo ;
- exprimer un avis sur un sujet scientifique ou technologique et exposer les avantages et les inconvénients de différentes stratégies ;
- s'approprier le champ lexical permettant de décrire son parcours, sa motivation, de poser des questions sur le laboratoire ou l'entreprise d'accueil (sujet, techniques, etc.) ou permettant de se présenter à l'équipe lors de la première réunion de laboratoire (parcours, motivation, centres d'intérêt, etc.).
Programme de Mathématiques
L'enseignement des mathématiques dans les sections de techniciens supérieurs se réfère aux dispositions figurant aux annexes I et II de l'arrêté du 4 juin 2013 fixant les objectifs, les contenus de l'enseignement et le référentiel des capacités du domaine des mathématiques pour le brevet de technicien supérieur.
Ces dispositions sont précisées pour ce BTS de la façon suivante.
I. - Objectifs spécifiques à la section de BTS « Biotechnologie en recherche et en production »
L'étude de processus et procédés issus des biotechnologies et l'étude de phénomènes continus issus des sciences physiques et chimiques constituent un des objectifs essentiels de la formation des techniciens supérieurs de « Biotechnologie en recherche et en production ». Ils sont décrits mathématiquement.
La connaissance de quelques méthodes statistiques pour contrôler la qualité d'une fabrication est également indispensable dans le cadre de ce brevet de technicien supérieur
II. - Compétences travaillées dans le cadre du programme de mathématiques
- maitriser les connaissances figurant au programme de mathématiques ;
- employer des sources d'information ;
- trouver et mettre en œuvre une stratégie adaptée à un problème donné ;
- utiliser de manière appropriée des savoir-faire figurant au programme de mathématiques, ;
- analyser la pertinence d'un résultat ;
- s'approprier une problématique, un environnement matériel ;
- analyser : proposer un modèle ou justifier sa validité́, proposer ou justifier un protocole ;
- réaliser : utiliser un modèle, mettre en œuvre un protocole expérimental en respectant les règles de sécurité ;
- valider : analyser de manière critique les résultats, identifier des sources d'erreur, estimer l'incertitude sur les mesures, proposer des améliorations de la démarche ou du modèle ;
- communiquer : expliquer des choix et rendre compte de résultats sous forme écrite et orale ;
- être autonome et faire preuve d'initiative : exercer son autonomie et prendre des initiatives avec discernement et responsabilité.
III. - Contenus de l'enseignement de mathématiques
Le programme de mathématiques est constitué des 8 modules suivants :
- calcul et numération ;
- fonction d'une variable réelle, à l'exception des paragraphes « Approximation locale d'une fonction » et « Courbes paramétrées » ;
- calcul intégral, à l'exception du paragraphe « Formule d'intégration par parties » ;
- équations différentielles, à l'exception des paragraphes « Nombres complexes » et « Équations linéaires du second ordre à coefficients réels constants » ;
- statistique descriptive ;
- probabilités 1 ;
- probabilités 2 ;
- statistique inférentielle.
IV. - Lignes directrices
Le technicien supérieur de « Biotechnologie en recherche et en production » garde un contact étroit avec les mathématiques, direct ou indirect, dès lors qu'il manipule au quotidien les données, les nombres, et les formes géométriques.
L'enseignement des mathématiques s'organise autour de trois axes.
- la maîtrise des opérations algébriques de base, indispensables au quotidien, qu'il s'agisse d'éditer une facture, de rédiger un cahier des charges, de sélectionner ou classer des données, de proportionner une commande et d'allouer des moyens à un besoin exprimé ;
- l'étude de phénomènes continus issus des sciences physiques et de la technologie. Ils sont décrits mathématiquement par des fonctions usuelles (affines, racines, polynomiales, trigonométriques, exponentielles, logarithmes), parfois obtenues comme solutions d'équations différentielles. L'emploi de logiciels de tracé, de calcul numérique et de calcul formel sera encouragé ;
- la connaissance de quelques méthodes statistiques pour contrôler la qualité d'un équipement de laboratoire ou des mesures réalisées et, de manière plus générale, pour comprendre les notions d'aléas et de risque. Il conviendra d'utiliser le tableur pour représenter des données et simuler quelques situations simples ou le hasard intervient.
V. - Organisation des contenus
C'est en fonction de ces constats que l'enseignement des mathématiques est conçu. Organisé en modules, il est primordial d'en souligner, mais aussi d'en distinguer les angles culturels, historiques et professionnalisants.
Le programme de mathématiques, conçu selon les trois axes ci-dessus, s'articule en huit modules. La répartition qui est proposée sur les deux années pourra, à la marge, être modifiée en dialogue avec les autres disciplines.
Première année :
- calcul et numération (sur le temps d'accompagnement personnalisé) ;
- fonction d'une variable réelle, à l'exception des paragraphes « Approximation locale d'une fonction » et « Courbes paramétrées » ;
- statistique descriptive ;
- probabilités 1.
Deuxième année :
- calcul intégral, à l'exception du paragraphe « Formule d'intégration par parties » ;
- équations différentielles, à l'exception des paragraphes « Nombres complexes » et « Equations linéaires du second ordre à coefficients réels constants » ;
- probabilités 2 ;
- statistique inférentielle.
CALCUL ET NUMÉRATION
(module ne figurant pas en annexe de l'arrêté du 4 juin 2013)
Ce module vise à réactiver les savoirs calculatoires fondamentaux en Mathématiques.
Vous pouvez consulter l'intégralité du texte avec ses images à partir de l'extrait du Journal officiel électronique authentifié accessible en bas de page
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Programme de Physique-Chimie
L'enseignement de la physique-chimie dans le contexte de la section de technicien supérieur « Biotechnologie en recherche et en production » s'appuie sur la formation scientifique acquise par les étudiantes et les étudiants dans le second cycle. En plus de l'acquisition des compétences et capacités purement disciplinaires, il vise à renforcer la maîtrise de la démarche scientifique afin que les étudiantes et les étudiants puissent acquérir l'autonomie nécessaire pour réaliser les activités qui leur seront proposées dans le cadre futur de leur exercice professionnel.
Par conséquent, cet enseignement vise l'acquisition des compétences suivantes :
- confronter ses représentations avec la réalité ;
- observer en faisant preuve de curiosité ;
- mobiliser ses connaissances, rechercher, extraire et organiser l'information utile fournie par une situation, une expérience ou un document ;
- raisonner, démontrer, argumenter, exercer son esprit d'analyse.
Tout d'abord, physique et chimie apportent une base fondamentale de connaissances scientifiques qui sera essentielle dans le cadre des biotechnologies. Les principes étudiés sont autant de concepts qui trouveront une application directe dans la compréhension des mécanismes biologiques et des transformations chimiques qui sont à l'origine des techniques employées couramment au laboratoire. En acquérant ces connaissances et les capacités afférentes, les étudiants seront armés pour analyser et résoudre des problèmes complexes dans le domaine industriel ou celui du laboratoire.
De plus, l'enseignement de la physique-chimie dépasse la simple transmission de connaissances. Il favorise également le développement de compétences essentielles à la pratique de la démarche scientifique. Les compétences telles que confronter ses représentations avec la réalité, observer en faisant preuve de curiosité, mobiliser ses connaissances, rechercher, extraire et organiser l'information utile fournie par une situation, une expérience ou un document, raisonner, démontrer, argumenter, et exercer son esprit d'analyse sont autant d'aptitudes qui seront cultivées au cours de ce parcours. Ces compétences ne sont pas seulement utiles dans le domaine scientifique, mais elles sont également mobilisables dans le contexte professionnel, renforçant ainsi la polyvalence des étudiantes et des étudiants.
Par ailleurs, l'enseignement de la physique-chimie est indissociable de la pratique expérimentale. La manipulation d'équipements de laboratoire, la réalisation de mesures, la conduite d'expériences et l'interprétation des résultats sont des éléments clés pour faire vivre la science et en comprendre la nature. Les étudiants auront l'opportunité de se familiariser avec les méthodes expérimentales, ce qui les préparera à une approche concrète et pragmatique des problématiques des biotechnologies. Cette dimension pratique est essentielle pour intégrer pleinement les concepts théoriques et leur donner un sens concret.
Le programme de physique-chimie est décliné en 4 grandes parties. La partie introductive relative à la mesure, est transversale et destinée à être traitée au cours de l'étude des autres parties sur les deux années.
Dans chaque partie, la colonne de gauche indique les notions à traiter et celle de droite indique les capacités. Les capacités expérimentales devant être travaillées par les étudiantes et les étudiants sont indiquées en italique. Afin de souligner le lien fort avec le futur contexte professionnel des étudiants, des pistes de contextualisation - non exigibles - sont proposées et sont précédées par le symbole .
Vous pouvez consulter l'intégralité du texte avec ses images à partir de l'extrait du Journal officiel électronique authentifié accessible en bas de page
Notions et contenus | Capacités exigibles |
---|---|
1. Chimie générale | |
1.1. Structure de la matière | |
L'atome Composition du noyau, représentation symbolique, nombre de masse, numéro atomique, isotopie. Tableau périodique. Structure du nuage électronique, électrons de valence. Ions, radicaux. Niveau d'énergie d'un atome, transition énergétique, relation de Planck-Einstein. Diagramme énergétique. La liaison covalente Électronégativité. Liaison covalente. Polarisation d'une liaison covalente, charges partielles. Entités polaires et apolaires. |
Déterminer la composition du noyau d'un atome et celle de son nuage électronique. Définir la notion d'isotope d'un élément chimique. - Marquage isotopique des protéines. - Intérêt de la spectrométrie de masse à rapport isotopique. Déterminer la configuration électronique d'un atome dans son état fondamental (Z 18). Définir et identifier un ion. Prévoir la configuration électronique attendue d'un ion monoatomique dans son état fondamental. Définir et identifier un radical. - Décrire des radicaux libres de l'oxygène. Savoir que les niveaux énergétiques d'un atome ou d'une molécule sont quantifiés. Exploiter la relation de Planck-Einstein pour déterminer l'énergie d'un photon connaissant sa fréquence et réciproquement. Relier la fréquence d'un rayonnement à sa longueur d'onde dans le vide. Exploiter un diagramme énergétique fourni pour calculer la longueur d'onde correspondant à une transition radiative (émission ou absorption de photon). Définir l'électronégativité d'un élément. Prévoir l'évolution de l'électronégativité le long d'une période et le long d'une colonne du tableau périodique. Comparer les propriétés chimiques d'éléments appartenant à une même colonne du tableau périodique. Identifier et représenter dans une entité une liaison polarisée, ainsi que les charges partielles en jeu. Identifier si une molécule est polaire ou apolaire, sa structure spatiale étant fournie. |
Les interactions faibles Interactions de Van der Walls. Liaison hydrogène. Solvant, solvatation, miscibilité. Extraction liquide/liquide. |
Définir les interactions de Van der Waals. Identifier l'influence des interactions de Van der Waals entre molécules sur les propriétés physiques ou chimiques. - Structure tertiaire et quaternaire des protéines - Interactions antigène anticorps ; enzyme-substrat Repérer une liaison hydrogène, en connaissant les conditions de sa formation. - Feuillets β parallèles ou antiparallèles. Discuter de l'influence des liaisons hydrogène intermoléculaires. - Complémentarité des bases de l'ADN. - Interaction enzyme-substrat Discuter de l'influence des liaisons hydrogène intramoléculaires sur les propriétés physiques et chimiques ou sur la structure d'une molécule. - pKa de l'acide maléique et de l'acide fumarique - Structure secondaire des protéines Comparer les ordres de grandeur des énergies mises en jeu dans les interactions entre entités et comparer à l'énergie d'une liaison covalente. Décrire qualitativement les étapes de la solvatation d'une espèce chimique lors de sa mise en solution. Justifier le rôle de l'eau dans la solvatation des espèces chimiques polaires et/ou ioniques. Mettre en œuvre une extraction liquide/liquide. |
Chromatographies Principe général : phase fixe, phase mobile, pic d'élution, colonne, détecteur. Chromatographie sur couche mince (CCM), chromatographie en phase gazeuse (CPG), chromatographie liquide haute performance (HPLC). Résine échangeuse d'ions. |
Décrire qualitativement les principes des chromatographies d'adsorption, de partage, d'affinité, d'exclusion. Décrire et exploiter le résultat d'une CCM, CPG, et HPLC. Citer les détecteurs (spectromètre UV, IR, fluorescence, spectromètre de masse) couramment utilisés en chromatographie. Mettre en œuvre une séparation d'espèces chimiques par chromatographie. Décrire qualitativement le principe de fonctionnement d'une résine échangeuse d'ion. Mettre en œuvre un protocole fourni, mettant en jeu une résine échangeuse d'ions pour déterminer une concentration en ions. |
1.2. Thermodynamique chimique et équilibre chimique | |
Système chimique, grandeur physique, grandeur intensive, grandeur extensive. Phases d'un système. Equilibre d'un système chimique. Avancement, avancement maximal et final. Quotient de réaction Qr. Constante d'équilibre K°. Loi d'action des masses. Sens d'évolution d'un système physico-chimique. Energie échangée au cours d'une transformation chimique. Déplacement d'équilibre. Loi de modération de van't Hoff. |
Définir un système chimique et ses variables intensives et extensives. Identifier les phases d'un système chimique. Définir et exploiter l'avancement d'une réaction. Évaluer l'avancement final et maximal, les conditions initiales étant fournies. Définir et exprimer le quotient de réaction Qr Exprimer la constante d'équilibre K° en utilisant la loi d'action des masses. Evaluer Qr et K° en fonction de données fournies. Comparer le quotient de réaction Qr à la constante d'équilibre K° pour prévoir le sens d'évolution spontané d'un système thermodynamique. Identifier le caractère endothermique, athermique ou exothermique d'une réaction à partir de données fournies. Prévoir le sens d'évolution d'un système chimique, initialement à l'équilibre, à la suite d'une perturbation par comparaison du quotient de réaction et de la constante thermodynamique d'équilibre. Citer et exploiter la loi de modération de van't Hoff pour prévoir l'influence de la température sur un système physico-chimique à l'équilibre. |
1.3. Solutions | |
Les solutions Quantité de matière, mole, constante d'Avogadro, masse molaire, concentration en quantité de matière, concentration en masse. Dissolution, dilution. Facteur de dilution. |
Connaître et exploiter les relations reliant nombre d'entités, quantité de matière, masse, concentration en quantité de matière, concentration en masse. Calculer et exploiter un facteur de dilution. |
Solutions acides-bases pH d'une solution aqueuse. |
Citer la relation reliant le pH et la concentration en ion oxonium de la solution et inversement. Déterminer, à partir de la valeur de la concentration en ion oxonium, la valeur du pH de la solution et inversement. |
Théorie de Brönsted : acide et base de Brönsted, couple acide/base, réaction acide-base, espèce amphotère. | Définir les termes acide et base au sens de Brönsted. Ecrire un couple acide/base et l'équation de la réaction acide-base associée. Identifier, à partir d'observations ou de données expérimentales, les couples acide/base mis en jeu dans une réaction acide-base. Etablir l'équation d'une réaction acido-basique, les couples étant connus. Identifier une réaction acide-base à partir de son équation. Identifier le caractère amphotère d'une espèce chimique et en déduire les couples acide-base correspondants dans le cas des acides -aminés |
Propriétés acido-basiques de l'eau, autoprotolyse. | Identifier les couples acide-base de l'eau. Modéliser l'équilibre d'autoprotolyse de l'eau par une équation et exprimer le produit ionique Ke. |
Réaction d'un acide ou d'une base avec l'eau, cas limite des acides forts et des bases fortes dans l'eau. | Associer le caractère fort d'un acide (d'une base) à la transformation quasi-totale de cet acide (cette base) avec l'eau. |
Constante d'acidité Ka et pKa d'un couple acide faible-base faible. | Exprimer la constante d'acidité Ka pour un couple acide-base en fonction des concentrations molaires des espèces chimiques intervenantes. Citer et exploiter la relation entre pKa et Ka. Comparer la force de différents acides ou de différentes bases dans l'eau par comparaison des valeurs de leurs constantes d'acidité. |
Diagramme de prédominance d'un couple acide/base, espèce prédominante. | Exploiter la relation entre le pH d'une solution contenant un acide faible, sa base conjuguée et le pKa du couple. Représenter et exploiter le diagramme de prédominance d'un couple acide/base. Identifier la forme prédominante d'un acide -aminé en fonction du pH. |
Constante d'équilibre K° associée à une réaction acido-basique mettant en jeu deux couples acide-base. | Ecrire l'équation d'une réaction acido-basique et exprimer la constante d'équilibre K associée, les couples et les constantes d'acidité Ka étant donnés. Définir le pH isoélectrique d'un acide α-aminé. |
Solution tampon. | Citer les propriétés d'une solution tampon. Identifier la solution tampon adaptée en fonction des besoins à partir des données fournies. - Justifier l'utilisation d'une solution tampon de Tris HCl. Préparer une solution tampon répondant à un cahier des charges fourni et vérifier ses propriétés. |
Titrage mettant en œuvre une réaction acido-basique, équivalence, suivi pH-métrique. | Schématiser le montage relatif à un titrage donné. Etablir l'équation de la réaction support d'un titrage à partir d'un protocole expérimental ou de données. Citer les conditions nécessaires à une réaction pour qu'elle puisse être considérée comme support d'un titrage. Etablir la relation entre les quantités de matière de réactifs introduites à l'équivalence. Exploiter une courbe de titrage pH-métrique pour déterminer la valeur du volume versé à l'équivalence. Exploiter la valeur du volume versé à l'équivalence pour déterminer la quantité de matière, la concentration ou la masse en espèce dosée. (Toute exploitation d'un titrage indirect devra être guidée). Mettre en œuvre un protocole expérimental de titrage acido-basique direct suivi par pH-métrie et en exploiter les résultats. |
Complexes | |
Complexe, ion ou atome central, ligand. | Définir un complexe. Identifier au sein d'un complexe, l'atome ou l'ion central, le ou les ligands. - Utilisation de l'EDTA pour complexer le magnésium. (Aucune notion de nomenclature n'est attendue). |
Solubilité d'espèces chimiques et précipitation d'espèces chimiques | |
Dissolution d'une espèce chimique (moléculaire, ioniques), équation de réaction de dissolution. | Définir la solubilité d'une espèce chimique. Modéliser la dissolution d'un solide ionique par une équation de réaction, en utilisant les notations (s) et (aq) et déterminer la concentration en soluté dans la solution obtenue. |
Solubilité, solution saturée. | Définir la solubilité d'un solide dans un solvant. Définir et identifier une solution saturée. Identifier le ou les solvants les plus adaptés pour dissoudre un solide. |
Précipitation d'un solide ionique. | Écrire l'équation d'une réaction de précipitation d'un solide ionique, en utilisant les notations (s) et (aq). - Justifier la précipitation de l'ADN en présence d'éthanoate de sodium. |
Réactions d'oxydoréduction | |
Oxydant, réducteur, couple oxydant/réducteur, demi-équation électronique, réaction d'oxydoréduction. | Définir les termes oxydant et réducteur. Identifier un couple oxydant/réducteur et écrire la demi-équation électronique correspondante. - Exemples relatifs aux systèmes biologiques (pyruvate/lactate, NAD+/NADH, FAD/FADH2, …). Identifier, à partir d'observations ou de données expérimentales, les couples oxydant/réducteur mis en jeu dans une transformation et établir l'équation de la réaction d'oxydoréduction correspondante. Etablir l'équation d'une réaction d'oxydoréduction, les couples oxydant/réducteur étant donnés. - Exemples liés à la formation d'acide gluconique, aux transporteurs redox de la chaine respiratoire Identifier une réaction d'oxydoréduction à partir de son équation. |
Potentiel d'un couple oxydant/réducteur (potentiel d'oxydoréduction), potentiel redox standard. | Définir le potentiel d'oxydoréduction d'un couple oxydant/réducteur. |
Relation de Nernst. Electrode de mesure, électrode de référence, électrode spécifique |
Exploiter la relation de Nernst pour un couple oxydant/réducteur donné. Décrire le principe de fonctionnement d'une électrode spécifique. - Electrode de Clark. |
Echelle des potentiels redox standard. | Comparer la force des oxydants ou des réducteurs de deux couples oxydant/réducteur par comparaison des valeurs de leur potentiel standard d'oxydoréduction. - Echelle de potentiels standard des transporteurs de la chaine respiratoire. Prévoir le sens d'une réaction d'oxydoréduction spontanée mettant en jeu deux couples oxydant/réducteur par comparaison de leur potentiel d'oxydoréduction. Calculer la constante d'équilibre K d'une réaction d'oxydo-réduction à partir des potentiels standard des couples en présence, la relation étant fournie. |
1.4. Cinétique chimique | |
Suivi temporel d'un système siège d'une transformation chimique | |
Vitesses volumiques de disparition et de formation d'un constituant. | Définir la vitesse volumique de formation d'un produit ou de la disparition d'un réactif. |
Temps de demi-réaction. | Définir le temps de demi-réaction d'une transformation chimique par rapport à la disparition d'un réactif. Déterminer graphiquement une vitesse volumique de disparition d'un réactif, une vitesse volumique d'apparition d'un produit, un temps de demi-réaction. |
Modification de l'évolution temporelle : facteurs cinétiques (température, concentration des réactifs). Mécanisme réactionnel : acte élémentaire, intermédiaire réactionnel. Catalyse : catalyseur, mode d'action, types de catalyse (homogène, hétérogène, enzymatique). |
Définir un facteur cinétique. Citer et identifier des facteurs cinétiques. Identifier un intermédiaire réactionnel dans un mécanisme réactionnel fourni. Interpréter l'influence des concentrations des réactifs et de la température sur la vitesse d'un acte élémentaire, en termes de fréquence et d'efficacité des chocs entre entités. Définir un catalyseur et décrire son mode de fonctionnement. Identifier l'action d'un catalyseur dans un mécanisme réactionnel fourni. - Citer quelques catalyseurs utilisés dans le vivant. |
Modèle de Michaelis-Menten. Méthode de Lineweaver-Burk. |
Distinguer les trois types de catalyse : catalyse homogène, catalyse hétérogène, catalyse enzymatique. Définir le site actif d'une enzyme et l'identifier dans le cas d'un mécanisme fourni. Décrire le modèle de Michaelis-Menten. Exploiter dans le cadre du modèle de Michaelis-Menten des mesures permettant de déterminer les paramètres du modèle (vimax, KM), la loi de vitesse étant fournie. |
2. Chimie organique | |
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Nommer une molécule organique Groupes caractéristiques. Règles de nomenclature. |
Identifier un groupe caractéristique dans une molécule et l'associer à sa fonction chimique (alcool, thiol, amine, aldéhyde, cétone, acide carboxylique, ester, amide). - Familles fonctionnelles intervenant dans la chimie du vivant : Oses, acides gras, acides -aminés, nucléotides, acides nucléiques... Déterminer le nom de molécules organiques simples et usuelles. |
Isomérie de configuration Stéréochimie : centre stéréogène, chiralité. Formules développées, semi-développées, topologiques, représentation de Cram, projection de Fisher. Diastéréoisomérie, énantiomérie Règles de Cahn, Ingold, Prelog. |
Définir un centre stéréogène et la notion de chiralité. Identifier un centre stéréogène. Identifier des entités chirales. Représenter une molécule en représentation de Cram et en projection de Fischer. Déterminer la relation de stéréoisomérie entre deux stéréoisomères de configuration. Déterminer le descripteur R ou S d'un atome de carbone stéréogène. Déterminer le descripteur L ou D d'un acide a-aminé. Déterminer le descripteur Z ou E d'une liaison C=C stéréogène. - Série D ou L des oses et des acides -aminés. |
Modifications d'une molécule organique Transformations en chimie organique. Oxydation des groupements hydroxyles et thiols. |
Identifier des réactions d'oxydo-réduction, acide-base, de substitution, d'addition, d'élimination. - Formation d'une liaison peptidique pour un acide -aminé Étudier une oxydation ménagée d'un alcool ou d'un thiol et prévoir les produits, les couples rédox étant fournis. |
3. Physique | |
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3.1. Rayonnements électromagnétiques | |
Caractéristiques d'une onde électromagnétique Période, fréquence, longueur d'onde célérité d'une onde. Spectre électromagnétique. |
Citer et exploiter les grandeurs physiques associées à une onde électromagnétique (période, fréquence, longueur d'onde, célérité) et relier ces grandeurs entre elles. Situer les rayonnements UV et IR de part et d'autre du domaine du visible sur une échelle de longueurs d'onde. |
Microscopie Notion de rayon lumineux dans le modèle de l'optique géométrique. Description des phénomènes de propagation : réflexion, réfraction, diffraction, diffusion. Lentille mince convergente. Microscopie optique, grossissement. Pouvoir de résolution, microscopie électronique. |
Définir le modèle de l'optique géométrique et en indiquer les limites. Distinguer les phénomènes de réflexion, réfraction, diffraction, diffusion de la lumière. Définir une lentille mince convergente et décrire qualitativement son effet sur la trajectoire d'un rayon lumineux. Décrire les différents constituants et le principe de fonctionnement d'un microscope optique (relation de conjugaison exclue). Exploiter la relation de grossissement, celle-ci étant fournie. Distinguer microscopie optique et microscopie électronique par la nature de l'onde utilisée et indiquer les avantages de la microscopie électronique. |
3.2. Spectrométrie | |
Rayonnement monochromatique, polychromatique. Décomposition de la lumière par un prisme et un réseau. Spectre d'émission d'une source Spectre continu, spectre de raie, spectre de bande. Principe d'un capteur. Notion de chaine de mesure. |
Distinguer une lumière ou une radiation monochromatique et une lumière ou une radiation polychromatique. Justifier l'intérêt de l'utilisation d'un prisme ou d'un réseau pour décomposer un rayonnement polychromatique. Distinguer les spectres d'émission continus obtenus à partir d'une source de lumière à incandescence et les spectres d'émission discontinus (ou spectres de raies) obtenus à partir d'une source de lumière à luminescence. Relier la discontinuité d'un spectre de raies au diagramme d'énergie de son atome. Citer le rôle du monochromateur dans un spectrophotomètre. Définir un capteur. Identifier les grandeurs d'entrée et de sortie. Identifier des photorécepteurs couramment utilisés : cellule photoélectrique (ou photoémissive), photomultiplicateur, photodiode, photorésistance. Identifier le rôle des éléments qui composent une chaîne d'acquisition et de restitution de données : capteur, conditionneur, dispositif de traitement des données. Mettre en œuvre et étudier une chaîne de mesure à l'aide d'un microcontrôleur préprogrammé. |
Absorption des rayonnements Intensité lumineuse transmise, intensité lumineuse absorbée, Transmittance, absorbance. Loi de Beer-Lambert. Spectrométrie d'absorption UV - visible. |
Définir l'absorbance d'une solution. Citer la loi de Beer-Lambert et indiquer la signification de chaque grandeur. Exploiter la loi de Beer-Lambert avec ou sans étalonnage. Exploiter une gamme d'étalonnage pour déterminer la concentration d'une espèce en solution. - Absorption dans le domaine UV de l'ADN, de l'ARN et des protéines. |
Spectroscopie infrarouge (IR). | Décrire le principe de fonctionnement de la spectroscopie IR. Exploiter un spectre IR à partir de données fournies pour identifier des groupes caractéristiques. |
Spectrofluorimétrie Espèce chimique fluorophore, fluorescence, spectres d'excitation et spectre d'émission, déplacement de Stokes, intensité de fluorescence. Quenching. |
Définir qualitativement le phénomène de fluorescence. Décrire qualitativement le principe de fonctionnement d'un spectrofluorimètre. Identifier par comparaison un spectre d'absorption et spectre d'émission d'une espèce chimique fluorophore. Interpréter la différence d'énergie entre photons absorbés et photos émis. Exploiter la relation liant l'intensité de fluorescence à la concentration d'une substance fluorescente. Interpréter le fonctionnement des désactivateurs de fluorescence (quenching). Toute exploitation de mesures spectrofluorimétriques sera guidée. |
Spectrométrie de masse Principes généraux de la spectrométrie de masse. Spectres de masse : pic de base, pic moléculaire, massif isotopique. |
Décrire qualitativement le principe de fonctionnement d'un spectromètre de masse : ionisation, séparation dans un analyseur, détection. Décrire qualitativement le phénomène de fragmentation. Définir les principaux pics : pic de base, pic moléculaire, pics isotopiques. - Intérêt du spectromètre MALDI-TOF Exploiter un spectre de masse pour évaluer la masse molaire d'une espèce ou à l'aide de données fournies. Identifier la présence d'isotopes. |
3.3. Fluides | |
Viscosité : Masse volumique. Notion de fluide visqueux. Coefficient de viscosité dynamique. |
Citer et exploiter la définition de la masse volumique. Distinguer un fluide parfait d'un fluide visqueux. Comparer la viscosité de fluides en fonction de leur coefficient de viscosité dynamique. |
Mouvement d'une particule dans un fluide visqueux : Forces appliquées à une particule en mouvement dans un fluide visqueux (poids, poussée d'Archimède, force de frottement fluide). Vitesse limite. Mesure de viscosités, viscosimètre. |
Interpréter et exploiter les expressions de forces connues. Identifier les forces appliquées sur une particule en mouvement dans un fluide. Exploiter l'expression de la vitesse limite atteinte au régime permanent par une bille sphérique en chute libre dans un fluide visqueux. Décrire le principe de fonctionnement de viscosimètres simples utilisés en laboratoire. Mettre en œuvre un protocole expérimental de mesure du coefficient de viscosité dynamique d'un fluide. |
Diffusion d'un fluide Transport diffusif et convectif d'un fluide. Décantation, sédimentation. Centrifugation, ultracentrifugation. |
Distinguer un transport de matière diffusif d'un transport convectif. Décrire qualitativement le phénomène de diffusion et connaitre l'influence de la nature de l'espèce diffusante et de sa concentration. - Diffusion à travers la membrane plasmique Décrire le principe de la sédimentation. Déterminer une vitesse de sédimentation. Décrire les méthodes de centrifugation et d'ultracentrifugation et expliquer leur intérêt en comparaison avec la décantation. - Comparaison de la centrifugation et de l'ultracentrifugation par rapport à la sédimentation. |
3.4. Electrostatique | |
Charge électrique. Force électrique subie par une particule chargée dans un champ électrique. Migration sous l'effet dans champ électrique. |
Citer et exploiter la relation donnant la force électrique subie par une particule chargée dans un champ électrique. Interpréter le sens de déplacement d'une particule chargée dans un champ électrique. Décrire le principe de l'électrophorèse. Mettre en œuvre une migration d'ions sous l'effet d'un champ électrique. - Méthode de Western Blot |