Après vingt ans ou après vingt-cinq ans ou après trente ans de services ayant commencé à courir comme il est dit au début de l’article précédent, tout sociétaire, même si l’administrateur d’accord avec le comité d’administration entend le retenir, est autorisé à prendre sa retraite au jour où il a accompli ses vingt, ses vingt-cinq ou ses trente ans. Il doit faire part de son intention à l’administrateur six mois à l’avance et il doit continuer à jouer dans les conditions où il le faisait antérieurement pendant les six mois qui suivent sa mise à la retraite.
Le sociétaire qui quitte ainsi la Comédie-Française après vingt ans ou vingt-cinq ans de services perd la fraction qui, dans le total de la pension de retraite à laquelle il aurait pu prétendre, proviendrait de versements de l’Etat. De plus, le sociétaire qui se retire dans les mêmes conditions après vingt ans de services doit à la Comédie une indemnité égale au montant des rémunérations de toute nature qu’il a perçues au théâtre au cours de la dernière année précédant son départ.