I. - Description du dispositif expérimental
L'expérimentation déroge aux dispositions de l'article 6-1 de l'arrêté du 24 novembre 1967 susvisé et des articles 9-2 et 113-3 de l'instruction du 22 octobre 1963 susvisée, eu égard :
- à l'implantation de balises lumineuses hors agglomération ;
- à l'implantation de balises non rétroréfléchissantes pour améliorer le guidage des usagers ;
- à l'absence de certification du produit.
Le dispositif est composé de plots comportant des leds unidirectionnels (réf : ECO 845 cf. schéma ci-dessous).
Vous pouvez consulter l'intégralité du texte avec ses images à partir de l'extrait du Journal officiel électronique authentifié accessible à l'adresse suivante : Légifrance - Publications officielles - Journal officiel - JORF n° 0198 du 13/08/2020 (legifrance.gouv.fr)
Ils sont assimilables à la catégorie H1 selon la norme NF EN 1463-1 (norme dédiée normalement aux plots rétroréfléchissants) et à la catégorie HD1 pour les dimensions horizontales selon la même norme.
Aucune autre dérogation de signalisation n'est prévue pour cette expérimentation.
Le dispositif est complété par un enrobé à haute adhérence.
II. - Conditions de mises en œuvre
Le dispositif expérimental est implanté sur la route nationale 88, dans le sens 1 (Firminy - Le-Puy), sur la commune de Saint-Etienne Lardeyrol (43).
La longueur totale du site expérimental est de 400 mètres environ du PR 48+950 au PR 49+350, selon la configuration suivante :
- implantation des plots lumineux (spot à LED blanc) hors voie circulée, après marquage au sol, en rive droite et gauche ; selon la disposition suivante : 16 plots par rives en vis-à-vis - avec une interdistance de 26 m et 15 cm derrière le marquage de rive ;
- implantation d'un radar Doppler de type "radar pédagogique", 200 m en amont de la section expérimentée.
Le dispositif sera testé que ce soit en continu 24 h/24 h ou à la détection de véhicule en approche, selon les trois modes d'activation suivants :
- éclairage fixe ;
- éclairage clignotant ;
- éclairage dynamique selon la vitesse du véhicule en entrée de courbe.
En cas de fonctionnement en mode dégradé, le dispositif sera mis à l'arrêt.
III. - Modalités d'évaluation de l'expérimentation
Cette expérimentation donne lieu à l'établissement de rapports intermédiaires et d'un rapport final d'évaluation commandé et financé par le gestionnaire de voirie auprès d'un organisme tiers de son choix.
Le cahier des charges de l'évaluation est mis au point avec le Centre d'études et d'expertise des risques, de l'environnement, de la mobilité et de l'aménagement (CEREMA).
Un rapport intermédiaire est remis à la déléguée à la sécurité routière et à la directrice des infrastructures de transport à chaque changement de scénario de modes d'activation du dispositif.
L'évaluation finale du dispositif expérimental comporte notamment les éléments suivants :
- impact du procédé sur l'accidentalité (étude avant/après) ainsi que sur le comportement des usagers (trajectoire, vitesse…) et la réduction potentielle des "sorties de route" ou de trajectoire ;
- évaluation de l'efficacité globale du dispositif en fonction de différentes conditions météorologiques (temps sec, pluie, brouillard…) avec évaluation des performances photométriques des plots notamment selon ces différentes conditions et selon les scénarios testés ;
- évaluation technique du dispositif en termes de robustesse (recensement des pannes, fiabilité, résistance aux conditions extérieures, interventions de maintenance…) ;
- évaluation du dispositif au regard des contraintes liées à la maintenance et à l'exploitation de l'infrastructure (ex. : viabilité hivernale) ;
- évaluation qualitative auprès des usagers.
IV. - Sécurité de la circulation
En cas d'incident ou d'accident en lien avec la signalisation expérimentale, la déléguée à la sécurité routière et la directrice des infrastructures de transport doivent en être informées.