La décision d'autorisation n'exonère pas des autres autorisations éventuellement nécessaires pour réaliser l'opération. L'autorité compétente pour délivrer les autres autorisations recueille préalablement l'accord de la collectivité territoriale de Corse.
Lorsque  des travaux urgents indispensables à la sécurité des personnes et des  biens sont requis par l'autorité de police administrative, le président  du conseil exécutif de Corse et le gestionnaire désigné de la réserve  naturelle en sont informés sans délai par ladite autorité de police. Le  préfet, s'il n'est pas l'ordonnateur de ces travaux, en est également  informé. 
 Les travaux font l'objet d'une demande  de régularisation adressée au président du conseil exécutif de Corse  dans un délai de deux mois à compter de la fin des travaux. Cette  demande est accompagnée d'une note, à laquelle est joint un plan de  situation détaillé, précisant l'objet, les motifs, l'étendue de  l'opération et ses conséquences et impacts sur l'espace protégé et son  environnement. Cette note précise également les mesures de remise en  état ou de compensation éventuellement déjà mises en œuvre. 
Dans un délai de quatre mois à compter de la réception de la demande de régularisation, l'Assemblée de Corse, après avoir recueilli l'avis du ou des maires intéressés, se prononce sur les mesures de remise en état ou de compensation à mettre en œuvre le cas échéant, dans un délai qu'elle fixe. Les avis qui n'ont pas été formulés dans un délai de deux mois à compter de la date de la saisine par l'Assemblée de Corse sont réputés rendus. Le silence gardé pendant quatre mois à compter de la réception de la demande par la collectivité territoriale de Corse vaut décision d'acceptation.