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Article Annexe AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 4 juin 2009 relatif à l'imposition d'obligations de service public sur les services aériens réguliers entre Le Havre et Lyon (Saint-Exupéry))

Article Annexe AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 4 juin 2009 relatif à l'imposition d'obligations de service public sur les services aériens réguliers entre Le Havre et Lyon (Saint-Exupéry))

OBLIGATIONS DE SERVICE PUBLIC IMPOSÉES SUR LES SERVICES AÉRIENS RÉGULIERS
ENTRE LE HAVRE ET LYON (SAINT-EXUPÉRY)

Les obligations de service public imposées sur les services aériens réguliers entre Le Havre et Lyon (Saint-Exupéry) sont les suivantes :


En termes de fréquences


Les services doivent être exploités toute l'année, hormis les jours fériés, quatre semaines lors des vacances scolaires d'été et une semaine pendant les vacances scolaires de fin d'année, à raison de deux allers-retours par jour du lundi au vendredi, l'un le matin et l'autre le soir.

Les services doivent être exploités sans escale intermédiaire entre Le Havre et Lyon.


En termes de catégories d'appareils utilisés
et de capacité offerte


Les services doivent être assurés au moyen d'un appareil pressurisé biturbopropulseur ou biréacteur d'une capacité minimale de 19 sièges.


En termes d'horaires


Les horaires doivent permettre aux passagers voyageant pour motif d'affaires en semaine d'effectuer un aller et retour dans la journée avec une amplitude d'au moins sept heures à destination, tant au Havre qu'à Lyon.

Les horaires doivent en outre permettre d'offrir des correspondances nationales et/ ou internationales aux passagers en transit à l'aéroport de Lyon.


En termes de politique commerciale


Les vols doivent être commercialisés par au moins un système informatisé de réservation.


En termes de continuité de service public


Sauf cas de force majeure, le nombre de vols annulés pour des raisons directement imputables au transporteur ne doit pas excéder, par an, 3 % du nombre de vols prévus.

Les services ne peuvent être interrompus par le transporteur qu'après un préavis de six mois.

Les transporteurs communautaires sont informés qu'une exploitation en méconnaissance des obligations de service public peut entraîner des sanctions administratives et/ ou juridictionnelles.