CONNAISSANCES |
INDICATEURS D'ÉVALUATION |
UNITÉS |
Les transformations à plat |
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Corsages. Jupes. Pantalons. Manches. Cols. Tracés de poches. Eléments particuliers (capuches, basques, vêtements asymétriques, finitions, propretés, ...) Etc. |
- Découvrir des méthodes de transformations à plat. Savoir choisir la base adaptée au modèle à réaliser. Adapter une ligne par rapport : - à la morphologie du corps; - au style du modèle; - à l'effet visuel escompté. Développer un savoir-faire. |
U. 4.1 U. 5 U. 6.1 U. 6.2 UF. 2 |
Volume / Moulage |
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Principes : - prises de mesures, - identifications des morphologies, - pose des bolducs de base, - analyse du modèle, - identifications des lignes spécifiques au modèle, - sélection de la toile de moulage, - calage de la toile; - réglage; - essayage, rectifications. |
Découvrir la méthode de moulage Savoir choisir le mannequin adapté à la ligne du prototype à réaliser. Choisir la toile ou le matériau de moulage adapté(e) : - à la ligne du modèle; - au matériau définitif; - à l'ampleur, au tomber, escomptés. Développer un savoir-faire : - identifier les points défectueux d'une toile (aplomb, correspondance avec le croquis, proportions, ...) ; - régler et corriger une toile. |
U. 4.1 U. 5 U. 6.1 U. 6.2 UF. 2 |
Patronage - Découpe de la matière - Fabrication |
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Principes : - analyse du projet selon : • l'identité du projet, • l'adéquation forme / matériau(x) envisagés dans le projet, • la faisabilité en fonction : - du potentiel de l'étudiant, - des contraintes techniques, - (ouverture, fournitures, ampleur, structure, etc.) ; - tracé à plat ; - volume ; - patronage ; - fabrication (unitaire, sérielle) ; - outil de découpage |
Être capable de transférer des acquis en technologie pour le patronage, la découpe et la fabrication. Savoir analyser et rectifier le(s) croquis sélectionné(s) du projet selon : - l'identité du projet; - l'adéquation forme / matériau(x) envisagés dans le projet; - la faisabilité en fonction : - du potentiel de l'étudiant, - des contraintes techniques, - (ouverture, fournitures, ampleur, structure, etc.) Être capable de choisir la méthode de conception adaptée. |
U. 4.1 U. 5 U. 6.1 U. 6.2 UF. 2 |
Prototypage |
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Analyse du plan de collection. Sélection du produit à prototyper. Étude de la faisabilité du produit. Mise au point de la toile. Réalisation du prototype. |
Être capable de mettre au point un ou plusieurs prototypes (vêtements, accessoires, objets) élaborés en laboratoire de création / conception à partir des savoirs fondamentaux et savoir-faire acquis en "construction / volume" et "technologie appliquée aux matériaux et à la fabrication". |
U. 4.1 U. 5 U. 6.1 U. 6.2 UF. 2 |
S 35 (option textile - Matériaux - Surface) : Atelier tissage
Préliminaires
L'atelier de tissage fonctionne en complète transversalité avec le laboratoire de création et de conception et les autres ateliers.
Il peut-être assimilé à un laboratoire de recherche nécessitant apprentissage, réflexion et concertation avant même la mise en œuvre d'une réalisation.
Les recherches peuvent être élaborées en correspondance avec un projet développé dans le cadre du laboratoire de création et de conception ou inversement, les découvertes techniques peuvent constituer le point de départ d'une recherche pouvant se prolonger en laboratoire de conception.
La technique du tissage permet de tester un ensemble de matières textiles très variées en fonction de leur aspect (visuel, tactile, formel, sonore) et de leurs propriétés et de réaliser des effets de textures, de matières, des jeux de couleurs... par l'utilisation des armures de bases et armures dérivées.
Elle peut être abordée selon deux approches : l'une sensible, expérimentale, artisanale (tissage sur métiers manuels), l'autre plus technique (tissage sur métiers électroniques et éventuellement semi industriel) en fonction des possibilités des établissements.
En vue de tirer parti des procédés de façon créative, deux points s'avèrent essentiels : la découverte des fils et l'initiation technique. Ces deux apprentissages devront donc s'effectuer en parallèle.
Par ailleurs, l'enseignement du tissage devra s'orienter vers les nouvelles technologies (CAO) utilisées en industrie.
Certaines notions abordées dans le cadre de l'atelier pourront être développées de façon plus approfondie en cours de technologie (initiation théorique, visites d'usines, de salons et interventions de professionnels).
La technique du tissage étant complexe, il est indispensable de prévoir des cours lors des deux premiers semestres (initiation, approche sensible, expérimentation) et dans le cadre des deux derniers semestres (approfondissement, développement, application, détournement des techniques et manipulations) en relation avec le projet.
CONNAISSANCES |
INDICATEURS D'ÉVALUATION |
UNITÉS |
Initiation technique |
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Les différentes étapes de préparation d'un métier. Les armures fondamentales. |
Ourdir une chaîne. Monter une chaîne. Nommer les différentes pièces qui constituent un métier à tisser. Étudier et expérimenter les effets obtenus à partir des trois armures fondamentales. Expérimenter les effets chaînes et les effets trames en utilisant des fils de qualités variées. Dégager un vocabulaire sensible ou technique qualifiant les surfaces obtenues (aspect, toucher, sonorité, etc.) |
U. 4.1 U. 5 U. 6.1 U. 6.2 UF. 2 |
Approfondissement |
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Programmation des armures (de façon manuelle ou en utilisant l'outil informatique) cf. initiation à la CAO Les armures dérivées. Armures dérivées de la toile (taffetas) : - cannelés réguliers et irréguliers, - reps réguliers et irréguliers (louisine), - nattés réguliers et irréguliers... Armures dérivées du sergé : - sergés croisés, - sergés composés, sergé sur fond toile, - chevrons à pointes, - chevrons damassés, - losange, - nid d'abeille... Armures dérivées du satin : - satins à répétition, - satins à liages redoublés, - satinés, - ombrés... Armures dérivées des sergés et satins : - diagonales, - gabardines, - cannelés obliques... Les techniques du Jacquard, damas, taffetas façonnés, satins façonnés, façonnés lancés, tapisseries, broché, éponge, velours de chaîne, armurés, pékin, bayadère, double-face, piqués... Les principales appellations de tissus. |
Étudier les différentes armures, remettages, marchages. Étudier et expérimenter certaines armures dérivées. Expérimenter ces différentes armures et techniques pour les utiliser à des fins créatives et en relation à un projet développé dans le cadre du laboratoire de technologie appliquée et créative et du laboratoire de création et de conception. Collecter et répertorier des échantillons existants illustrant ces armures. Collecter et répertorier des échantillons existants illustrant ces armures. Rechercher des informations historiques. Collecter et répertorier des échantillons existants. Rechercher en tissuthèque. Comprendre et utiliser le vocabulaire spécifique. Être sensible à la "main" d'un tissu (aspect, contexture, armure, ...) |
U. 4.1 U. 5 U. 6.1 U. 6.2 UF. 2 |
Recherche de faisabilité du projet en industrie |
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Recherches et questionnements sur la faisabilité en industrie d'un développement de projet initié en Laboratoire de création et de conception. |
S 36 : Broderie
Préliminaires
L'atelier de broderie offre l'opportunité d'utiliser une technique comme un moyen d'expression supplémentaire, en relation avec un projet élaboré préalablement dans le cadre du laboratoire de création et de conception et éventuellement le cours d'expression plastique.
La pratique de la broderie s'accompagne d'une découverte de l'histoire, des outils - tambours, métiers, machine à coudre, à broder Cornely, machine à broder assistée par ordinateur - des gestes et des règles inhérents à la technique, et encourage l'étudiant à adopter une attitude d'exploration plus vaste dans l'univers textile.
Cet atelier pourra s'organiser sous forme d'un module intensif ou d'un cours hebdomadaire.
CONNAISSANCES |
INDICATEURS D'ÉVALUATION |
UNITÉS |
Les gestes de base. Le vocabulaire technique. Le vocabulaire plastique. Les techniques de base main et machine. Cornely, Tajima, ZSK, Saurer, Lasser, Barudan, mécaniques, électroniques et informatisées. Les matières premières : Les supports. Les fils. Les perles, paillettes... |
Identifier et pratiquer. Utiliser le vocabulaire approprié. Observer, analyser, traduire. Expérimenter sur différents supports (collectes...) en traduisant une intention graphique ou plastique. Explorer une technique de broderie en dégageant et exploitant tous les potentiels (forme, couleur, matière...) Choisir un support (qualité, aspect, ...) Expérimenter à partir de fils de qualités et de coloris variés. Utiliser des perles et paillettes existantes ou "fait main" (détourner, collecter...) Observer et analyser les effets obtenus et en tirer parti en relation avec un projet développé dans le cadre du laboratoire de création et de conception. |
U. 4.1 U. 5 U. 6.1 U. 6.2 UF. 2 |
S 37 : Dentelle
Préliminaires
L'atelier de broderie offre l'opportunité d'utiliser une technique comme un moyen d'expression supplémentaire, en relation avec un projet élaboré préalablement dans le cadre du laboratoire de création et de conception et éventuellement le cours d'expression plastique.
La pratique de la dentelle (main et machine) s'accompagne d'une découverte de l'histoire, des outils (carreau pour la dentelle à la main, métiers Leavers, Jacquardtronic, textronic assistés par ordinateur, à fuseaux mécaniques), des gestes et des règles inhérentes à la technique, et encourage l'étudiant à adopter une attitude d'exploration plus vaste dans l'univers textile.
Cet atelier pourra s'organiser sous forme d'un module intensif ou d'un cours hebdomadaire.
CONNAISSANCES |
INDICATEURS D'ÉVALUATION |
UNITÉS |
Les gestes de base. Le vocabulaire technique. Le vocabulaire de base (main et machine). Les matières premières : Les genres. Les dentelles brodées. Les teintures. |
Identifier et pratiquer. Utiliser le vocabulaire approprié. Observer, analyser, traduire. Expérimenter sur différentes techniques (collectes...) en traduisant une intention graphique ou plastique. Explorer une technique de dentelle en dégageant et exploitant tous les potentiels (forme, couleur, matière...) Choisir et expérimenter à partir du fil, des qualités, titrages et coloris variés. Utiliser des perles, des paillettes, des ordonnets, des tresses, des galons, des rubans, etc. ou des produits détournés (détourner, collecter...) Observer et analyser les effets obtenus et en tirer parti en relation avec un projet développé dans le cadre du laboratoire de création et de conception. |
U. 4.1 U. 5 U. 6.1 U. 6.2 UF. 2 |
S 38 : Infographie
Préliminaires
L'infographie doit être traitée comme un outil de recherche et un moyen plastique à part entière. Cet outil doit être abordé de façon ouverte, sensible, et en transversalité avec le laboratoire de création et de conception.
Le cours d'infographie se donne comme objectif :
- d'apporter les connaissances théoriques de l'univers informatique ;
- de transmettre les connaissances pratiques de l'outil informatique ;
- de savoir maîtriser des logiciels graphiques (2D et 3D) utilisés dans la profession ;
- de savoir repérer les spécificités et les atouts de l'outil informatique par rapport à l'outil traditionnel, pour le travail de l'image et / ou du motif textile ;
- de savoir lier et associer de manière pertinente l'outil informatique et l'outil traditionnel ;
- de savoir repérer le potentiel de l'outil informatique (pour la communication par l'image, pour le motif textile, pour la création ou l'habillage de silhouettes, pour le croquis à plat), en relation avec le projet proposé en laboratoire de conception et de création.
La formation s'articule en plusieurs phases :
- l'apprentissage théorique des matériels et systèmes exploités ;
- la formation pratique des différents logiciels graphiques utilisés par la profession ;
- le travail d'exploration et de suivi du projet en transversalité avec le laboratoire de conception et de création.
CONNAISSANCES |
INDICATEURS D'ÉVALUATION |
UNITÉS |
FORMATION THEORIQUE : Les équipements informatiques ; centraux et périphériques (caractéristiques, fonctionnements et connexions) Les procédures générales d'utilisation, les modes de fonctionnement d'un ordinateur et ses caractéristiques (unités centrales, mémoire, périphériques, navigation, lecture et enregistrement des données à partir de différents supports, gestion et résolution de l'image) Internet : accès à des banques d'images, envoi et réception de fichiers. |
- Être autonome, dans la gestion du poste et de l'atelier. - Savoir sauvegarder des données sur disque dur. - Savoir enregistrer des données sur un ZIP ou un CD. - Savoir imprimer sur papier. - Avoir des notions de base de navigation sur Internet. - Savoir envoyer et recevoir un dossier et des fichiers joints sur Internet. |
U. 4.1 U. 4.2 U. 5 UF. 2 |
FORMATION PRATIQUE : La saisie d'images : transférer des images à partir d'un appareil photo numérique, scanner des images Les manipulations pratiques des logiciels graphiques les plus utilisés dans la profession. La pratique comparative sur plusieurs logiciels du travail de retouche d'image, et/ou de gestion des couleurs, et / ou de la création et de l'habillage de silhouettes, et / ou du dessin à plat, et / ou du tissage, et / ou de la maille. Le suivi du projet en relation avec le laboratoire de conception et de création dans les recherches de compositions, de graphismes, de couleurs, de supports. |
- Savoir importer des images sur écran (scanner, transférer). - Connaître des notions de base sur les logiciels les plus utilisés dans la profession (afin de retoucher une image, s'approprier un visuel, ...) - Savoir identifier, à partir d'un répertoire iconographique, les modifications en infographie qui permettront de créer des visuels en adéquation avec le projet. - Savoir créer des images sources pour la sérigraphie (pour typon) et pour l'impression numérique sur support textile (pour prototypage). - Savoir réduire le nombre de couleurs, savoir séparer les couleurs, savoir tramer un document. - Identifier les supports d'impression en relation au projet (qualité des papiers, papier transfert, tissus). |
U. 4.1 U. 4.2 U. 5 UF. 2 |
S 39 : Photographie / vidéo
Préliminaires
La photographie et la vidéo sont des outils de recherche autant que des moyens d'expression plastique. Ils sont aussi des supports de communication pour la présentation des projets. Ces techniques doivent être abordées en transversalité avec le bureau de création.
Le cours se donne pour objectif :
- d'apporter des repères théoriques, plastiques et sémiologiques sur l'image photographique et vidéographique ;
- de mettre en évidence les rapports entre l'image et le son ;
- d'apporter une initiation aux questions techniques et pratiques de prise de vue : l'éclairage, le cadrage et le montage en vue de l'utilisation et de la maîtrise d'un appareil photo ou d'une caméra numérique ;
- de savoir repérer le potentiel des outils vidéo et photo tant pour la communication que pour l'expression personnelle.
La formation comprend :
- l'apprentissage théorique et pratique ;
- la réalisation de produits courts et de visuels en transversalité avec le bureau de création.
CONNAISSANCES |
INDICATEURS D'ÉVALUATION |
UNITÉS |
FORMATION THEORIQUE : Ce qui fait sens, lecture de l'image, le cadre, la profondeur d'image et la profondeur de champ, la lumière, la perspective, les mouvements de caméra, etc. |
- Être sensible à l'image (cadrage, profondeur, ...) - Savoir organiser, éclairer des objets simples. - Savoir choisir avec pertinence le meilleur média en vue de la réalisation de visuels destinés à la recherche, au développement et (ou) à la communication d'un projet. |
U. 4.1 U. 4.2 U. 5 UF. 2 |
FORMATION PRATIQUE : Apprendre à voir et à cadrer. Initiation à l'utilisation d'un appareil photo, et d'une caméra numérique. Élaboration d'un éclairage, utilisation d'un flash électronique de studio. Initiation à la prise de vue vidéo : le matériel filmique, le découpage, le filmage. Initiation au montage vidéo numérique. Réalisation de visuels. Préparation de l'image à l'impression. |
- Avoir des connaissances techniques du matériel. - Être initié à la réalisation, la prise de vue et l'exploitation des images. - Savoir réaliser des visuels cohérents avec le projet. |
U. 4.1 U. 4.2 U. 5 UF. 2 |
S 4 : Expression plastique
Préliminaires
Des manières de percevoir pour concevoir
Toucher, éprouver, voir, goûter sont des modalités de la pensée et la question devient celle des manières de percevoir pour concevoir. L'expression plastique, lieu des intensités et des singularités venues du sensible et du corps est partie prenante de l'étape de conception création. Avant de servir à la traduction et la communication d'un projet, l'expression plastique suscite, oriente, détermine, préfigure une recherche, une attitude, une trajectoire, un point de vue. Rencontrer la puissance émotionnelle d'une couleur, d'un bruit ou d'une saveur, la signification mouvante d'un geste, d'une forme ou d'un rythme sont des expériences nécessaires à réactiver. Il s'agit d'apprendre à s'attarder sur les "données immédiates" de la perception.
Implications :
Cette approche expérimentale et intuitive, qui permet le passage du concret à l'abstrait, et inversement, est une exploration des fondamentaux plastiques et une investigation du visible et du sensible.
Renouant avec l'étonnement inaugural, les stratégies incitatives seront multiples, polymorphes, incarnées et issues de champs différenciés.
Il conviendra de favoriser la mobilité des emplois du temps afin de permettre aux divers intervenants de travailler ensemble.
Construire avec le temps
Venant après la modernité qui légitime l'idée de progrès et privilégie une logique temporelle linéaire, notre époque semble sécréter un rapport au temps différent, fait d'émergences rapides et simultanées induites par des réseaux protéiformes de sollicitations. Ces nouvelles temporalités se combinent, se juxtaposent et se superposent sans s'opposer.
Implications :
Alterner l'individuel et le collectif.
Rythmer le rapide et le lent.
Métisser l'ancien et l'actuel. Cette question implique concrètement la prise en considération et en charge d'ateliers où les pratiques artisanales et technologies récentes pourront se développer et se croiser à la faveur d'un esprit d'ouverture.
Interroger les cultures anciennes s'articule étroitement avec les problématiques et procédures artistiques contemporaines.
Pratiquer des transferts
En prise directe avec des expériences singulières et vivantes, les langages plastiques mis en oeuvre en révèlent la dimension sensible et intuitive. C'est dans cette perspective que se situe l'approfondissement des disciplines du dessin et de l'expression plastique qui seront appréhendées dans leurs différentes formes (graphisme, volume, couleur) et fonctions.
Implications :
Si apprendre à dessiner c'est s'ouvrir à (et user de) toutes les formes possibles de la représentation, c'est aussi apprendre à trouver, discerner, prélever, détourner, pratiquer des transferts. Ainsi de la forme travaillée jusqu'au contact de l'informe (déconstruction et dématérialisation) ou de l'anti-forme (du matériau au geste, de l'objet à l'acte).
Situé à la jonction de plusieurs domaines, l'enseignement de l'expression plastique est un lieu privilégié de transversalité où les différentes formes artistiques ont des espaces partagés, des croisements profonds que l'étudiant sera amené à expérimenter.
Éclairer l'expérience
Conjointement aux enseignements relevant des savoirs fondamentaux et associés ayant leurs outils et méthodes d'analyse spécifiques, l'enseignement d'expression plastique engage et développe une réflexion active susceptible d'éclairer l'expérience. Le questionnement, conduit dans une visée prospective et instauratrice, doit guider l'étudiant à rentrer dans l'épaisseur des choses et la complexité du sens. Laisser parler un regard de plasticien attentif à la matérialité des éléments mis en présence doit permettre d'instaurer une circulation sémantique et plastique pertinente et personnelle conduisant à problématiser les enjeux. Repérer les constituants formels des éléments mis en présence, en particulier les matériaux, identifier les opérations qui ont présidé à leur élaboration, désigner la pratique qui les ont engendrés ouvrent la réflexion à de multiples niveaux de sens qu'il s'agit de croiser, articuler, hiérarchiser ; d'où la nécessité de confrontations avec les œuvres, les manifestations, les auteurs.
Implications :
Aider l'étudiant à développer sa culture générale et s'approprier une culture artistique.
Favoriser la capacité d'écoute au sein du groupe pour stimuler l'échange.
Les critères d'évaluation, s'ils contribuent à identifier et à évaluer le résultat d'une suite d'activités, ouvrent un questionnement et déploient la complexité des opérations plastiques et intellectuelles engagées.
L'auto-évaluation doit conduire l'étudiant à revisiter ses intentions, ses expérimentations, sa documentation, ses réponses. Elle implique le maintien d'une distance critique et réflexive et devient une procédure d'acquisition, un itinéraire dynamique pour la pensée.
Impliquer un engagement
Pour qu'une dimension créative existe, une prise en considération des interlocuteurs s'impose : les étudiants seront mis en situation de confrontation avec des matériaux, des références et des questions qui les impliquent directement en tant que plasticiens, c'est-à-dire pour lesquels la pratique soit l'occasion de faire émerger de nouvelles hypothèses de recherche. Cet enseignement doit les aider à marquer avec plus d'intensité et de singularité les choix qu'ils font dans chacune de leurs expériences et entreprises.
Implications :
Favoriser des trajets singuliers.
Risquer des pratiques divergentes.
L'engagement, qui implique autonomie et esprit d'initiative, est lié à une réflexion ouverte revenant de façon exploratoire sur des données qui n'attendent qu'à être revisitées.
CONNAISSANCES |
INDICATEURS D'ÉVALUATION |
UNITÉS |
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Des manières de percevoir pour concevoir. Engager une attitude exploratoire. |
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Déclenchement et découverte d'une expérience sensible. Stimulation de la curiosité motivant un questionnement, réveillant une mémoire, des émotions, des images. La couleur comme support d'expérimentation. Développement de la perception de la couleur en tant que perception fugitive associée à la lumière : la transparence, l'opacité, la proximité, l'éloignement. Les principes de différences des couleurs, par exemple : teinte ou tonalité, les degrés de clarté (brillance) et de plénitude (saturation). La couleur comme principe ordonnateur de la mémoire et comme excitation du flux de la mémoire. La couleur comme vision, la couleur matière, la couleur - mouvement, le monochrome, l'incolore... Appréhension d'une multiplicité d'aspects, de formes, de qualités des éléments et /ou situations rencontrés, par exemple : le grain, l'épaisseur, la souplesse, la rigidité, le poids, la gravité, la structure, la résistance, la densité. Déploiement de ces qualités et de leur mise en résonance. |
Éprouver, sentir, comparer, explorer les éléments en présence, leurs propriétés et transformations. Regarder, exprimer, évoquer, écouter, réagir, suggérer, noter. Susciter des procédures "bricoleuses" par la singularité des situations et des sensibilités. Différencier les procédures et appréhender leur complexité, nuances, contrastes et résonances. Observer, classer, relever, prélever, (se) saisir, choisir, collecter, collectionner, etc. Lire, rechercher, nommer. Regrouper expérimentations et informations et approfondir le questionnement. |
U. 4.1 U. 5 UF. 2 |
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Dimension sensible et intuitive des temporalités |
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Découverte de procédures les plus diverses et des complexités de sens qu'elles engendrent. Expérimentation sur les propriétés des éléments en présence et de leur limite. Étude de leur transformation jusqu'à leur dénaturation. Prise en compte des données perceptives liées au temps : fluidité, rapidité, lenteur, décalage, etc. Le temps comme espace, instant, durée, mémoire, accident : - la dimension du hasard ; - l'utilisation affective du temps, mémoire personnelle, mémoire collective ; - la fracture du temps. |
Déployer et alterner observation, projection, anticipation, réflexion, effectuation. Appréhender les différences de qualité et d'intensité. Percevoir le caractère inachevé, ouvert, non fini des procédures plastiques engagées. Transférer et adapter les éléments, outils et méthodes d'un domaine à un autre. Se donner des limites spatiales, temporelles, techniques. Établir des règles du jeu. Anticiper le caractère reproductible ou non des opérations plastiques engagées. |
U. 4.1 U. 5 UF. 2 |
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Appréhension analytique des langages plastiques |
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Exploration par l'observation des modalités de représentation par la mémorisation, l'expression dessinée, la description. Modulation de l'idée de description ou de représentation selon qu'elle s'applique à un objet stable ou à une entité exposée à une manière de devenir, de changement. La ligne comme langage, écriture, geste, comme force, matériau. La matière comme excès et surplus, comme rythme, comme forme. Déploiement et répertoire d'un ensemble de processus analytiques à nuancer et adapter en fonction des supports d'étude (nature, usage) : - Le détail, l'objet partiel, le fragment, l'infiniment petit, la partie et le tout. - En plus, en moins : (l'inachevé, le reste, le vide) - processus de réduction, de synthèse, de simplification, de schématisation ; - processus de développement, d'approfondissement, de reprise. - L'espace : - structure, réseau, distribution, connexion, hybridation, montage, collage, déplacement, détournement ; . - champ, hors champs, intérieur / extérieur, cadre, cerne, trait, limite ; - ouvert / fermé, continu / discontinu, opposition, contraste, écart. Prise en compte des données perceptives de l'expérimentation : lumière, espace, position du corps, verticalité ou horizontalité des plans de travail et de projection. Partis pris, développement des choix de création. |
Classer, choisir, construire selon des principes d'organisation plastique bi ou tridimensionnels. Décomposer, déconstruire, défaire, délier, démonter, séparer, désarticuler, disséquer, fouiller, détruire, casser, etc. Nuancer, décliner, enrichir. Intensifier, accentuer, contraster. Concentrer, contenir, limiter. Rythmer, reprendre, prolonger, détailler, compléter. Couper, cadrer, cerner. Saisir l'implication de systèmes plastiques, artistiques, esthétiques mis en œuvre et développés ailleurs par d'autres créateurs et/ou théoriciens. Revisiter ses intentions, ses outils, ses méthodes, sa documentation, ses réponses. Mettre en question le sens des mots, verbaliser. Choisir ou détourner ou fabriquer ses documents, ses supports, ses outils, ses médiums et matériaux. Revenir de façon exploratoire sur l'ensemble des données. Argumenter et défendre ses choix de plasticien. Situer stylistiquement, esthétiquement, historiquement sa posture artistique ou dire ce qu'elle n'est pas. Expliciter oralement et visuellement la singularité de son choix de création par une communication adaptée et bien ciblée (quel type de monstration, d'exposition, d'installation, etc.) |
U. 4.1 U. 5 UF. 2 |
S 5 : Culture design
Préliminaires
L'enseignement de la Culture design approche à la fois des connaissances relevant de l'histoire du costume, du textile, des coutumes et de la mode. La mode, notion sociologique, est étroitement liée aux productions qui touchent le corps - le vêtement et ses accessoires - ou l'individu - l'environnement de ses lieux de vie. A partir de thèmes transversaux et fédérateurs, dont certains sont cités en exemple ci-dessous, il s'agit de mener à bien cinq approches.
Induire la transversalité
L'amplitude et la diversité des champs interférant dans la formation d'une culture de la mode, du textile et de l'environnement permettent d'en aborder l'enseignement avec la transversalité nécessaire à l'acquisition d'un savoir réflexif, mobile et articulé. Le fait de pratiquer des connexions, des croisements qui convoquent la diversité des activités humaines incite l'étudiant à s'interroger et à élaborer une réflexion singulière et autonome.
Formuler des problématiques
L'un des objets de cet enseignement est de tenter la mise à jour des questionnements implicites à la discipline au moyen d'un parcours didactique organisé autour de manifestations repérables et déterminantes de l'évolution d'une culture. Il s'agit de repérer, indiquer, expliquer ce qui étonne.
Mettre en place des outils conceptuels
Pour aborder les productions, les œuvres, les démarches de projet, la mise en place d'outils méthodologiques adaptés sera pratiquée de manière instrumentale. Il s'agit d'apprendre à l'étudiant à voir, percevoir, décrypter, reconnaître, choisir, relier, comparer. Il s'agit de comprendre où, quand et comment naissent et se développent les idées, les courants, les influences, les filiations ou les ruptures. Ainsi, les connaissances ne sont plus assujetties à la seule chronologie historique, ni à l'inventaire exhaustif d'éléments constitutifs.
S'exercer à l'archéologie du document
Le mot "archéologie" implique la volonté de retourner à la source de l'objet / document, indépendamment des interprétations, descriptions ou explications déjà émises. Cette méthode critique d'analyse aboutit à un effacement de l'historien qui se veut comme un naturaliste devant l'archive. S'interroger et identifier la nature des documents iconographiques : quel type "d'image", pour quel objet, sur quel support et à quelles visées (informatives, didactiques, promotionnelles, artistiques, etc.), citer ses sources et légender les documents, décrypter et déconstruire déterminent analyse et interprétation d'où la nécessité d'une confrontation directe avec les productions, les manifestations, les œuvres, les textes fondateurs, les auteurs. Il s'agit de laisser parler un regard attentif à la matérialité des éléments mis en présence et d'identifier les opérations qui ont présidé à leur élaboration. Ces modalités doivent ouvrir la réflexion à de multiples niveaux de sens qu'il s'agit de croiser, articuler, hiérarchiser. La recherche d'un vocabulaire précis et incarné est fondamentale puisqu'il s'agit de trouver des formulations fines et différenciées susceptibles de faire émerger la richesse polysémique de l'objet d'étude.
Déployer une culture iconographique
Actuellement, les modes d'expression et les signes se télescopent de sorte que les limites esthétiques sont souvent transgressées et les codes culturels éclatés. La recherche de réseau de références n'est pas nécessairement localisée dans une forme ou une technique particulière ni même dans un lieu ou domaine précis. Il devient donc nécessaire de déployer une culture iconographique la plus élargie possible ainsi que son appropriation par l'étudiant.
Au cours de la formation, cet enseignement s'attachera à :
- privilégier une démarche réflexive s'appuyant sur des référents culturels déterminants et associant dans une même dynamique passé et présent ;
- mettre en place des repères chronologiques fondateurs en relation avec des problématiques prospectives (sans étudier de manière exhaustive toutes les époques et civilisations périphériques associées à la diversité des productions) ;
- aider l'étudiant à prolonger ses savoirs afin de les transférer dans d'autres disciplines, d'autres contextes et situations projectives ;
- utiliser le vocabulaire relatif au contenu disciplinaire.
Les problématiques indiquées et les exemples correspondants ne sont pas exhaustifs ; il est donc possible de proposer ou de travailler également à partir d'autres thèmes et références.
CONNAISSANCES |
INDICATEURS D'ÉVALUATION |
UNITÉS |
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Fabriquer un corps |
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"Fabriquer" un corps, son apparence vestimentaire et l'environnement dans lequel il évolue, revient à fabriquer une identité sociale |
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Le temps du corps La nostalgie d'un corps disparu et sa représentation exacte (de la médecine de la Renaissance au XIXe , XXe siècle - la photographie - les rayons X - le cinéma). Corps naturels, corps fabriqués, les contraintes ostentatoires, hygiénistes et esthétiques au XIXe siècle. Le textile depuis les temps les plus anciens a rassemblé des valeurs très concrètes : gestuelles, corporelles, manuelles. Les gestes du tisserand, le toucher du fil et du tissu, l'usage corporel. Naître, devenir, grandir, vieillir. Le tissu témoin accompagnateur "des langes au linceul" (Patrice Hugues). Les matériaux et la forme comme matrice, enveloppe, moulage. Les objets concrets dans leur matérialité physique (vêtement [ou partie de], sélection ou reste d'objets). Les vêtements que l'on porte et les objets que l'on touche pour travailler, prier, dormir, séduire, mourir, soigner, voyager, combattre. La danse, la musique, le cinéma et la métamorphose du corps : corps de rêve, "corps à venir", un corps inédit, un corps futur. La modification corporelle comme jeu et inventions d'identités multiples. Le vêtement comme support privilégié de notre relation au monde animal, végétal (les mythes, les contes, la science-fiction, etc.) Photo de presse, page gravée de dictionnaire, croquis de défilé, page de tendance, article journalistique, etc. La magie de la métamorphose : changer de peau ou entrer dans la peau de ... La peau, le cuir, la fourrure, la fausse fourrure, la laine, le feutre de laine, etc. Le latex, les matières synthétiques, le silicone, l'élasthanne, etc. Architecture textile : la tente, les huttes textiles (feuilles tressées en peaux, en natte et peaux d'animaux pour le revêtement, la yourte, etc.) |
Repérer, reconnaître et analyser des problématiques, les documenter et les argumenter. Écrire, rédiger pour structurer et développer sa réflexion. Traduire par des formulations personnelles et adaptées, le résultat des recherches ou de l'approfondissement. Noter, relever, dessiner. Répertorier les données et les classer. Appréhender la multiplicité des aspects et qualités de ces objets du point de vue formel : texture, structure, forme, échelle, dimensions, matériaux, couleurs, etc. Repérer, dans les éléments en présence, le point qui touche, trouble, émeut, provoque, interroge. Échanger, confronter ses sensations et sentiments. Appréhender de manière sensible et intuitive. Prendre des notes. Questionner. |
U. 6.1 U. 6.2 |
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Fabriquer une identité |
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Le vêtement comme expression des comportements individuels et des structures de société |
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L'autre dans l'espace L'orientalisme et les expositions universelles au XIXe siècle. Les châles cachemires, le kimono japonais (motifs en relation avec les saisons), le paysage historié ou le papier peint panoramique. Essor de l'industrialisation : traditions et innovations techniques se confrontent et créent de nouveaux styles. L'anglomanie au XVIIIe , XIXe siècle : le frac comme l'habit, l'élégance masculine anglaise, "le gentleman". Création du magasin Old England à Paris (1827) voué à l'habillement (Harris tweed, lainage, ...) et aux objets du cadre de vie. Première théorie de la mode et les premiers traités d'élégance. Peace and love : l'anti mode de la rue ; les civilisations extra européennes deviennent catalogue de ressources. Une génération de motifs, oubli des cloisonnements, des échelles et des registres précédents. Motifs revisités : fleurs, écossais, pieds-de-poule et cachemires géants ; les motifs sont surtout brodés et imprimés. L'autre dans le temps La mode Antique sous le Directoire et l'Empire. Robe fine et transparente, silhouette tubulaire. Mousseline et coton, gaze de soie, petits motifs brodés et imprimés, Toile de Jouy. Les imprimés d'Arthur Liberty (1875-1917). Arthur Liberty devient un défenseur de l'Art nouveau et de la philosophie du mouvement Arts and Crafts. Les chemises Cacharel adoptent le Liberty ; 1967, Sarah Moon, la photographe, en crée l'image. Inspiration des vêtements historiques et ethniques pour créer un style actuel chez John Galliano (Dior), Vivienne Westwood, etc. |
Identifier la nature et la matérialité des documents mis en présence : photographie, pièce de vêtement, vidéo, etc. Lire des textes d'auteurs (essais, romans, articles journalistiques, etc.) Formuler des hypothèses de recherche et les explorer. Replacer l'objet à étudier dans son contexte, repérer les éléments à problématiser en vue de découvrir de nouvelles transversalités. Les images fixes et animées : - articuler légendes et images ; - repérer les auteurs (de l'élément représenté, du document), les dates, les lieux de production ou d'édition, les descriptifs de matériaux, de fabrication ou d'utilisation par rapport à d'autres contextes. Analyser les objets concrets dans leur matérialité physique (vêtement, objet) du point de vue formel (texture, structure, forme, échelle, dimensions, matériaux, couleurs, etc.) Articuler légendes et images. Repérage des auteurs des lieux de production ou d'édition, les procédés de fabrication et d'utilisation. Réaliser des documents photographiques et / ou filmiques (en relation avec l'atelier de "photographie et vidéo"). Interroger et préciser les détails. |
U. 6.1 U. 6.2 |
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La pratique du détournement chez Jean-Paul Gaultier dans les années 80 ; les pièces de sous-vêtements traditionnels comme le corset et la gaine pour les transformer en vêtements de dessus... Le dandysme. La construction de soi. L'excentricité du dandy, le vêtement comme signe privilégié. Le pouvoir du vêtement sur l'imaginaire d'autrui. L'autre dans sa classe, classe sociale, genre, âge La révolution française délaisse les soies raffinées au profit de simples étoffes de coton. Tendance à uniformiser le vêtement. Les "sans-culottes", la "carmagnole". L'émancipation féminine au début du XXe siècle et l'appropriation du vestiaire masculin : le tailleur et le pantalon. La garçonne et les mouvements d'avant-garde artistiques dans les années 20. Le jean, uniforme de travail, a remplacé le bleu de chauffe de l'ouvrier, la molesquine du charpentier, le lin de l'orfèvre. "La grande aventure du jean débute en France à Nîmes, dès le XVIe siècle (...). C'est cette toile magique que Levi Strauss va importer". Gilles Lhôte et Christian Audigier, Le jean des héros. Des pionniers aux rebelles, 1850-1950. Féminin, masculin Le concept d'unisexe dans l'histoire du jean, fin des années 60. La féminisation du jean à partir des années 70. Le bleu comme couleur. La bataille des marques dans le vestiaire adolescent. |
Identifier la nature des supports, leur origine, leurs caractéristiques, leur fonction. Saisir l'implication de systèmes esthétiques, artistiques et plastiques développés ailleurs par d'autres créateurs et / ou théoriciens. Identifier, classer, articuler, verbaliser les caractéristiques et l'ensemble des propriétés et transformations de ces objets. Classer, hiérarchiser les sources documentaires connues et les documents qui en sont extraits, afin d'affiner et positionner un point de vue. Appréhender le caractère pluriel des modalités et attitudes de recherche possibles. |
U. 6.1 U. 6.2 |
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Géographie du corps et espace du corps |
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Un tracé définissant le corps dans son environnement géographique et social |
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Visibilité du corps par le modelage ; la contrainte du corps ; le vêtement intervient pour retrancher, ajouter, modeler, se faisant tantôt masque, tantôt substitut, d'un corps de mode sans cesse réinventé. Le pourpoint au XIVe siècle "Une vision presque anatomique du tronc comme on ne l'avait plus vu depuis l'Antiquité" Odile Blanc, Parade et Parures (L'invention du corps de mode à la fin du Moyen Age). Le corset, objet du tracé de cette contrainte jusqu'au milieu du XXe siècle. Le corps soumis à un "design" parfois radical ne laissant rien en friche (body building, régimes alimentaires, marques corporelles, chirurgie esthétique). Les pièces de vêtements et accessoires comme gestuelle et lieu géographique du corps : fraises, cols, plastron chaussures, gants, mouchoir, ceintures, éventails. Le vêtement n'est plus l'assemblage d'un haut et d'un bas, d'un devant et d'un derrière mais d'une structure souple à trois dimensions. Madeleine Vionnet cultive le biais Claude Parent, architecte revalorise l'oblique. Coupe droite et à plat, le kimono, par sa structure ne détermine ni le corps ni la taille, ni les sexes ni les âges. Le corps caché, dissimulé : la crinoline, la tournure (XIXe siècle). Au début des années 70, les femmes s'émancipent, travaillent, font du sport et s'habillent en prêt-à-porter. La mode se démocratise et vient de plus en plus de la rue. Le corps s'exhibe, se montre, c'est une nouvelle conscience de son corps. La "mini" découvre les jambes et deviendra l'expression de cette nouvelle sensibilité (Mary Quant). 1964 robes futuristes de Pierre Cardin, motifs géométriques, matières synthétiques. Le corps dans l'art contemporain initié au départ par le body art, les performances interrogent l'identité sexuelle, les limites corporelles. Le sport véritable laboratoire des nouvelles technologies s'exprime à travers des matières se rapprochant de la sensibilité et de la qualité de l'épiderme humain. Un nouvel imaginaire du corps et de l'espace : fin des années 60, début des années 70. Un confort basé sur la souplesse du matériau ; Verner Panton, Paysage de fantaisie, présenté lors de Visiona II, exposition organisée par la firme Bayer, Cologne, 1970. 1965, entrée du mot "design" dans le vocabulaire français. Industrialisation du meuble en France. Sapac : Prisunic, Denise Fayolle engagent cette société dans la création d'une gamme économique de meubles. 1964, ouverture à Londres du premier magasin Habitat. 1979, Alchimia, le nouveau design italien Alessandro Mendini le "re-design" : réintroduire l'élément décoratif insolite sur un produit existant. Le groupe dénonce la faillite du design industriel. Fauteuil Proust, Alchimia, Milan 1978. "Redesign" d'un buffet des années quarante avec décor de Kandinsky, Milan 1978. Mode, matériaux, volume surface : les créateurs japonais (1970 -1980) entre art et technologie (vêtements troués, déchirés, effilochés, décolorés, ...) Les matières, les formes et les fonctions du vêtement sont étroitement liées. Issey Miyake : exploration du plissé. Rei Kawakubo : robes en papier dans la grande tradition japonaise, robes en polyester et mélange de papiers découpés... La grande influence du vêtement plat japonais dans les années 20 et 80. Margiela : vêtements récupérés, refaçonnés, traitement de l'usure et du rapiècement. "Rien ne définit ce qui peut ou ne peut pas être tissu" Issey Miyake. |
Les images fixes et animées, les documents textuels : - repérer les constituants formels du (des) document(s) et les opérations qui ont présidé à leur élaboration : décomposer, démonter, déconstruire, fouiller ; - mettre en question le sens des mots choisis ; - chercher les définitions de ces mots pour en découvrir la polysémie ; - élargir son vocabulaire spécifique. Écouter, se concentrer, observer, s'imprégner (expo, film, etc.) Capacité à s'émouvoir, réagir. Prospecter, se documenter, rechercher de nouvelles information (iconiques / textuelles). Réaliser des synthèses pour rendre compte de lectures de textes d'auteurs (essais, romans, article journalistique, etc.) Consulter des catalogues monographiques, thématiques et d'exposition, des revues de presse. Regarder des films documentaires et de fiction. Écouter et / ou voir des spectacles. Fréquenter les expositions artistiques ou autres, les galeries d'art et de design, les salons professionnels. Participer à des forums et débats. Croiser l'ensemble des données. Articuler des langages variés et agencer des données issues de champs différenciés (ethnologie, histoire, esthétique, sociologie, vie quotidienne, etc.) Appréhender la multiplicité des modalités et attitudes de recherche. Constituer un répertoire d'images, une banque de données autour d'une thématique ou problématique. |
U. 6.1 U. 6.2 |
S 6 : Philosophie
En plus des deux heures de philosophie en 2e année, une heure de philosophie sera dispensée en co-animation
en Laboratoire de création et de conception sur les 3 heures en classe entière.
Le monde sensible
- L'espace et le lieu. Le temps
- Le corps
- Matières et formes
- L'imaginaire
- La représentation
Le langage
- Expression, communication, signification
- Le concept, le style
Art, technique, science
- L'invention
- Fabrication, création
- L'utile, le beau
La société
- La culture
- Le travail. Les échanges
- La personne
- La politique
La liberté, la vérité
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Les notions qui composent le programme ne désignent pas les champs successifs d'un cours. Il appartient au professeur d'analyser ces notions, d'en organiser l'étude et de déterminer celle-ci par des problèmes philosophiques explicitement formulés. Dans la liste présente, la plupart des notions sont accompagnées de quelques indications
L'ordre d'exposition du programme n'impose pas l'ordre de son traitement. La découverte des solidarités philosophiques qui permettent d'articuler les notions, de rassembler certaines d'entre elles et, ainsi, de ne pas les examiner de manière juxtaposée, relève du travail philosophique et pédagogique du professeur, qui veillera à son adéquation avec l'ensemble de l'enseignement dispensé.
S 7 : Économie et gestion
Préliminaires
L'objectif de l'enseignement d'économie et gestion dans les sections de techniciens supérieurs "Design de mode, textile et environnement" est triple. Il s'agit en effet de permettre au titulaire du diplôme de :
- se repérer dans l'environnement économique et juridique dans lequel il exerce son activité professionnelle ;
- mettre en œuvre des compétences organisationnelles et de gestion dans le cadre d'un groupe projet et / ou en responsabilité d'une petite structure ;
- communiquer avec les différents partenaires concernés par le projet auquel il participe. L'enseignement prendra appui sur des cas pratiques issus du domaine du Design de mode, textile et environnement et plus particulièrement, en deuxième année, sur le projet de l'étudiant.
L'enseignement est assuré par un professeur d'économie et gestion.
CONNAISSANCES |
INDICATEURS D'ÉVALUATION |
UNITÉS |
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Première partie |
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1. Caractériser la dimension juridique de l'activité professionnelle Les libertés économiques Le contrat : sa formation et ses effets La preuve : actes et faits juridiques, modes de preuve. L'action en justice et l'organisation judiciaire. La propriété littéraire et artistique : les droits d'auteur. La propriété industrielle : marques, brevets, dessins et modèles. Le statut de salarié. Le statut de travailleur indépendant. Les types d'entreprises : individuelles, sociétaires. |
Le titulaire du diplôme doit être capable de caractériser son environnement professionnel (secteur d'activité et organisation dans laquelle il exerce) tant dans sa dimension juridique qu'économique. L'objectif est d'explorer la dimension juridique de l'activité du technicien supérieur "design de mode, textile et environnement", à partir d'exemples issus de l'environnement professionnel immédiat et ainsi de permettre la compréhension des notions juridiques correspondantes. On se limitera strictement aux notions et concepts nécessaires à une bonne identification des droits et des devoirs spécifiques. Le cadre juridique de l'activité économique sera décrit dans ces grandes lignes. Le contrat de vente commerciale servira d'ancrage à l'étude du contrat. L'étude de contrats relatifs à la cession de droits sera envisagée. L'approche des différents statuts permettra la mise en évidence des conséquences sur l'activité professionnelle, en terme d'incidences fiscales et de mise en œuvre de la protection sociale. L'étude du contrat de travail mettra en valeur le lien de subordination. On évitera l'analyse détaillée des différentes formes de sociétés. On se limitera aux caractéristiques essentielles de l'EURL, la SARL, la SA et la SAS. |
U. 4.1 |
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2.Caractériser l'environnement économique de l'activité professionnelle Les activités économiques. La mesure de la richesse par les entreprises. Le cadre économique de l'activité de design de mode, textile et environnement : La notion de marché : les intervenants et leur rôle respectif Les caractéristiques des marchés. Le cadre mondial. |
La finalité est de décrire les grandes lignes du cadre économique des activités de production, de prestation de service et artistiques et de mettre en évidence la place du design de mode, textile et environnement dans le cadre économique général : aspects qualitatifs : variété des activités de design de mode, spécificités de la production artistique. aspects quantitatifs : poids du secteur, valeur ajoutée, effectifs, évolutions. La notion de valeur ajoutée sera présentée dans son principe général, sans entrer dans le détail des modalités du calcul comptable. L'objectif est d'appréhender la situation des différents marchés sur lesquels s'effectuent les échanges de produits et de services. Il s'agit de cerner les spécificités des marchés du design de mode, textile et environnement : côté de l'offre (prescripteur, producteur, fournisseur, sous-traitant) et de la demande. Place des TPE, PME-PMI et des grandes entreprises ; le degré de concentration des marchés. Les principaux groupes : leurs structures et leurs activités. Les principaux courants d'échanges relatifs au secteur seront décrits : principaux pays concernés nature des échanges principales organisations mondiales des échanges concernant ce secteur d'activité. |
U. 4.1 |
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3. Appréhender le marché et les attentes des clients La démarche mercatique : l'orientation "client" La clientèle et ses attentes : typologie de clientèle, caractéristiques des attentes et des motivations : Approche sociologique Notion de segmentation Le positionnement mercatique du produit |
On s'appuiera sur des exemples professionnels issus du domaine du design de mode, textile et environnement. À partir d'exemples, les conséquences de l'orientation client seront mises en évidence (durée de vie des produits, renouvellement rapide des séries...). On s'attachera à montrer la nécessité d'une bonne connaissance des évolutions sociologiques pour déterminer et / ou comprendre les tendances. Une bonne connaissance des segmentations possibles est nécessaire à la mise en œuvre des différents métiers. Pour chaque segment de clientèle on s'attachera à montrer la cohérence entre les variables mercatiques (produit, prix, communication, distribution). |
U. 4.1 |
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4. Intégrer les principes du pilotage de l'organisation Les principes généraux de pilotage : stratégie/tactique Les notions de projet et de groupe projet Le processus de prise de décision : information et décision Les principes d'action : les objectifs, les contraintes, l'organisation (compétences à mobiliser, définition des niveaux de responsabilité, planification, hiérarchisation, répartition des tâches) |
À partir d'exemples professionnels simples, on montrera qu'une organisation efficace, quelle que soit sa nature (entreprise, groupe projet), est nécessairement pilotée selon des principes rigoureux de gestion (but, objectifs, plans d'action, budgets, contrôles...). Le rôle de l'information dans la prise d décision sera mis en évidence grâce à des exemples issus de l'environnement professionnel des étudiants. L'objectif de cette partie est essentiellement méthodologique. Il s'agit de montrer les principes d'organisation de l'action, de la définition d'objectifs opérationnels jusqu'à l'évaluation au regard de critères pertinents. On s'attachera à mettre en évidence les divers acteurs qui collaborent au projet, qu'ils soient en interne ou en externe et leurs modalités de collaboration. |
U. 4.1 |
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5. Appréhender la dimension de gestion financière Le cycle d'exploitation de l'entreprise Notion de fonds de roulement Les indicateurs de performance : activité, rentabilité Les coûts : coûts opérationnels, coûts de structure amortissement des immobilisations Le processus commercial : devis, facture, TVA |
L'objectif est de repérer les exigences de gestion en s'appuyant sur des situations de micro-entreprise. Le titulaire du diplôme devra être capable de prendre en compte les contraintes de temps du cycle d'exploitation et ses conséquences financières. On s'attachera à mettre en évidence les notions de chiffre d'affaires, valeur ajoutée, marge, trésorerie, résultat, bénéfice. On fera apparaître les conséquences fiscales de l'existence d'un résultat. La compréhension des indicateurs sera prioritaire par rapport aux techniques comptables. Les notions devront être installées sans entrer dans les modalités de calcul comptable. On exigera une capacité à traiter les données concernant les documents commerciaux et éventuellement à réaliser une déclaration de TVA. On mettra en évidence le caractère contractuel du devis. On s'en tiendra au principe de la TVA et à son impact sur le coût pour le client. |
U. 4.1 |
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Deuxième partie Construire le projet |
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1. Caractériser le projet La nature du service et / ou du produit. La création intellectuelle et la valeur ajoutée associée Le prix 2. Organiser le projet La répartition des tâches La planification des activités L'organisation de l'information La définition des critères d'efficacité 3. Prévoir le budget du projet L'identification des moyens nécessaires à mobiliser : matériels, humains, informationnels Le budget prévisionnel et le suivi des écarts. |
On s'appuiera sur des situations concrètes de fonctionnement de groupes projets pour mettre en œuvre des méthodes d'organisation. On insistera particulièrement sur l'importance du partage et de l'échange d'informations entre les membres de ce groupe et les apports des T.I.C dans ce domaine. Il s'agit de mettre en relation les caractéristiques techniques et artistiques propres à la prestation offerte au client et leur valorisation à travers le prix proposé. Le suivi de la réalisation du projet dans sa dimension d'avancement des tâches et dans sa dimension financière devra permettre d'acquérir les compétences organisationnelles nécessaires. Les savoirs présentés dans la partie relative aux coûts et au processus commercial seront mobilisés. Des exemples simples de projets permettront de construire une prévision sous la forme d'un budget. |
U. 4.1 |
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Troisième partie Communiquer |
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1. Promouvoir et soutenir le projet Les types de communication : interpersonnelle, de groupe, de masse. Les composantes de la communication : acteurs, message, canal, contexte, sens, enjeux. La communication orale : signes verbaux, registre de langage, signes non verbaux, normes sociales, rituels, écoute. La communication écrite : qualités rédactionnelles et formelles, les apports des T.I.C. La négociation du projet : préparation de la négociation, choix et mise en œuvre d'une démarche, conduite des entretiens, suivi de la relation. 2. Communiquer dans le groupe projet Les objectifs du groupe : échanges, travail partagé, partage de l'information, créativité. Le fonctionnement du groupe : dynamique, conflits et régulation. Les caractéristiques des groupes : taille, composition, groupe formel, informel, permanent, temporaire, activité, structuration. La communication dans le groupe : communication formelle, informelle, système de communication. Les attitudes des participants : rôles et influences. |
L'apprentissage des notions de base de la communication vise à développer l'aptitude à analyser et à mener une communication professionnelle. Elle s'exercera dans un contexte de relations internes ou externes. La maîtrise de la communication orale permettra notamment de rendre pertinente la présentation et la soutenance du projet. On évitera donc tout développement théorique excessif qui s'effectuerait au détriment de la formation à la négociation. On favorisera les mises en situation permettant le repérage des conditions d'efficacité de la communication au sein d'un groupe et la mise en œuvre des actions favorables à cette efficacité. La compréhension des exigences des divers acteurs du projet est un élément clé de la réussite. Ces notions s'illustreront autour d'exemples (statut du technicien, du créateur et du commercial). |
U. 4.1 |
S 8 : Sciences physiques
L'enseignement doit être assuré par un professeur unique, de sciences physiques
L'enseignement des sciences physiques et chimiques dans ce BTS est destiné à développer, chez les étudiants, la compréhension et la connaissance des phénomènes et lois physiques mis en œuvre dans le domaine professionnel. Le professeur donnera à son enseignement, une orientation résolument expérimentale et concrète. Il recherchera des exemples et applications en liaison avec les enseignements technologiques.
Le programme de sciences physiques est élaboré pour apporter une réponse aux besoins réels des étudiants de cette filière professionnelle : il est en cohérence avec le Référentiel des Activités Professionnelles établi par les membres de la profession.
Aux objectifs de connaissances s'ajoutent des objectifs méthodologiques : la poursuite de la pratique de la méthode et du raisonnement scientifiques, notamment au cours des séances de travaux de laboratoire, doit contribuer à développer chez le futur technicien l'esprit critique et l'autonomie nécessaires à l'analyse des situations qu'il rencontrera.
A ce niveau, l'enseignement de sciences physiques prolonge la formation scientifique acquise dans le second cycle afin de renforcer chez les étudiants leur aptitude à élaborer et maîtriser les capacités générales de communication, de conceptualisation et d'action, ce qui leur permettra de s'adapter à l'évolution des techniques et d'accéder à des niveaux supérieurs de qualification.
En sciences, la logique de construction des compétences chez les étudiants se fonde d'abord sur l'acquisition de connaissances et de savoir-faire résultant d'un enseignement privilégiant la démarche expérimentale. Grâce aux travaux pratiques, de nombreux points du programme offrent la possibilité d'une approche concrète et accessible aux étudiants permettant ensuite au professeur d'introduire les concepts en évitant toute mathématisation excessive.
Le professeur ne perdra pas de vue que son public est constitué d'étudiants ayant des origines scolaires parfois très différentes. Il est possible d'apporter à tous un niveau d'information équivalent c'est-à-dire une connaissance ciblée de ces champs disciplinaires au travers d'une approche spécifique adaptée aux besoins de la filière et mettant en jeu une stratégie pédagogique différente, qui paraîtra nouvelle à tous : il serait donc particulièrement maladroit de donner des compléments d'information sous la forme de monographies, ce qui apparaîtrait comme des redites de programmes des classes antérieures aux yeux des étudiants.
Le programme de sciences physiques met l'accent sur l'utilisation professionnelle qui peut être faite d'un enseignement scientifique : il en résulte que, pour dispenser un enseignement scientifique, le professeur devra s'appuyer sur la pratique professionnelle propre à la filière, en choisissant des exemples et des supports d'exercices provenant de la spécialité.
Sommaire
1- Mécanique |
1.1- Action mécanique 1.2- Équilibre d'un solide 1.3- Mécanique des fluides |
1.1.a- Notion de force. 1.1.b- Poids et masse. 1.2.a- Équilibre d'un solide soumis à 2 forces et plus. 1.2.b- Moment d'une force 1.3.a- Tension superficielle 1.3.b- Pression exercée par un fluide |
2- Matériaux |
2.1- Polymères 2.2- Autres |
2.1.a- les fibres textiles 2.1.b- polymères utilisés 2.1.c- mise en œuvre des polymères |
3- Comportement des matériaux |
3.1- Résistance des matériaux 3.2- Entretien des tissus |
3.1.a- Résistance des tissus et textiles 3.1.b- Sollicitations simples 3.2.a- Lessives, adoucissants et détachants 3.2.b- Altération des colorants textiles |
4- Couleur |
4.1- Origines et mesure 4.2- Les matériaux de la couleur |
4.1.a- Perception de la couleur 4.1.b- Mesure de la couleur 4.2.a- Colorants naturels et synthétiques 4.2.b- Pigments naturels et synthétiques 4.2.c- La teinture |
5- Toucher |
5.1- Perception des textures 5.2 - Sens du toucher |
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6- Image |
6.1- Résolution de l'image 6.2- Gestion des couleurs de l'image 6.3- Formats de fichier 6.4- Hardware. |
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