Collège - palier 1
Préambule commun aux langues vivantes
La pratique des langues vivantes
Le nouveau contexte d'apprentissage des langues vivantes, avec l'adoption par décret du 22 août 2005 du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) élaboré par le Conseil de l'Europe, met en avant l'objectif de communication dans une variété de situations aussi proches que possible de celles de la vie réelle.
C'est bien la pratique effective des langues qui est visée aujourd'hui, afin de doter chaque élève de la capacité à communiquer, tant dans le domaine personnel que professionnel le moment venu, dans un monde de plus en plus ouvert aux échanges et à la mobilité. Priorité est donnée à la pratique de la langue orale, dès les débuts de l'apprentissage, notamment pour familiariser le plus tôt possible l'oreille aux structures sonores d'une autre langue et assurer ainsi une aisance suffisante dans ce mode de communication naturellement premier.
Pour progresser dans l'apprentissage des langues vivantes au collège, il faut être régulièrement exposé à celles-ci mais aussi acquérir, y compris par l'effort de mémoire, les connaissances nécessaires à leur maîtrise.
Un apprentissage qui met l'élève en situation
Une langue est un instrument qui intervient dans la réalisation de la plupart des tâches sociales : il s'agit, par exemple, de mener à bien un projet, d'atteindre un objectif, de résoudre un problème, etc. Selon la terminologie du Conseil de l'Europe, cette approche est qualifiée d' actionnelle dans la mesure où la langue est reliée à l'action. Les tâches exigent en général la mise en œuvre de diverses compétences : générales (dont culturelles), linguistiques, socio-linguistique et pragmatique.
En terme d'apprentissage, ceci implique que les compétences linguistiques (grammaticales, lexicales, phonologiques) et culturelles soient mises en situation dans la réalisation de tâches et ne soient pas considérées comme des fins en elles-mêmes.
Les langues vivantes, composantes de la culture commune au collège
Il appartient au collège de former le sens critique des adolescents et de les éloigner des conceptions ou des représentations simplistes. L'apprentissage des langues vivantes joue un rôle crucial dans l'enrichissement intellectuel et humain de l'élève en l'ouvrant à la diversité des langues mais aussi à la complémentarité des points de vue pour l'amener à la construction de valeurs universellement reconnues.
Apprendre une langue vivante, c'est aller à la rencontre de modes d'appréhension du monde et des autres qui peuvent tout d'abord paraître déroutants. Il ne suffit pas de savoir prononcer quelques phrases pour être à l'aise dans une langue ; il est nécessaire d'en connaître non seulement les pratiques sociales, mais aussi l'arrière-plan culturel. À cet égard, si la vie courante peut servir à l'apprentissage dans une réalité quotidienne, elle ne saurait constituer l'unique point de référence. La réalité de l'aire culturelle concernée, tout autant que sa dimension imaginaire à travers littérature, arts, traditions et légendes, sont des domaines permettant d'ouvrir l'enfant et l'adolescent à des différences fécondes indispensables à la formation de citoyens responsables.
De plus, la réflexion sur les langues vivantes induit un retour sur le français et une prise de possession plus consciente des outils langagiers.
Comme les autres disciplines, l'enseignement des langues vivantes au collège intègre dans une progression globale les acquis de l'école élémentaire, étape primordiale du parcours linguistique des élèves. Il s'agit de développer, de consolider et d'enrichir les capacités des élèves selon un processus continu, que les acquis de l'école primaire soient directement réutilisés dans la même langue ou transférés dans une autre et ce dans tous les domaines de compétences. La classe de sixième constitue toutefois une classe de consolidation, accueillant des élèves issus d'écoles primaires différentes, dans lesquelles les conditions d'enseignement des langues vivantes peuvent être variables.
Une organisation en deux paliers
Le programme d'enseignement des langues vivantes est organisé en deux paliers successifs pour l'ensemble du collège. Chaque palier rend compte des compétences à acquérir pour atteindre des niveaux, tels qu'ils sont définis dans le Cadre européen commun de référence pour les langues (voir encadré).
Palier 1
Le niveau à atteindre à l'issue du palier 1 est fixé à A2.
Ce palier s'adresse aux élèves qui poursuivent au collège une langue commencée à l'école élémentaire (censés avoir acquis le niveau A1). Il s'adresse également aux élèves qui débutent une deuxième langue vivante au collège. Pour faciliter la progression et, le cas échéant, la liaison avec l'école élémentaire, les annexes par langue de ce programme font apparaître les compétences propres au niveau A1.
Palier 2
Le palier 2 fixe les niveaux attendus en fin de collège et décrit les compétences à acquérir pour y parvenir.
Les niveaux visés en fin de collège sont :
- B1 pour la langue commencée à l'école élémentaire,
- A2 pour la langue commencée au collège.
Le Cadre européen commun de référence pour les langues
Ce document a été publié en 2001 (éd. Didier pour l'édition française).
Il décrit ce que les apprenants d'une langue doivent maîtriser afin de l'utiliser dans le but de communiquer. Il définit également des niveaux de compétence qui permettent de mesurer les progrès à chaque étape de l'apprentissage. Pour la compétence langagière, six niveaux ont été identifiés (A1, A2, B1, B2, C1, C2) et constituent une série ascendante de niveaux de référence communs. Le niveau A constitue le niveau de l'utilisateur élémentaire, le niveau B celui de l'utilisateur indépendant et le niveau C celui de l'utilisateur expérimenté.
Les élèves sont censés atteindre :
- un niveau voisin de A1 à la fin du cycle des approfondissements de l'école primaire
- respectivement B2 pour la LV1, B1-B2 pour la LV2 et A2-B1 pour la LV3 à la fin du lycée.
Le premier palier de compétences attendues
1. L'activité de communication langagière
L'enseignement des langues vivantes, tout comme celui du français, vise à doter les élèves d'un instrument de communication. On aura garde de ne pas oublier qu'il s'agit d'une compétence en cours de construction.
L'affichage de l'activité de communication langagière par catégorie - en réception et production (orales et/ou écrites) - permet de mieux identifier les activités langagières auxquelles il faudra entraîner les élèves en vue de la réalisation de tâches spécifiques.
Comme à l'école primaire, les activités orales de compréhension et d'expression sont prioritaires. Elles s'inscrivent dans une démarche qui rend l'élève actif et lui permet de construire son apprentissage. Il s'agit de l'impliquer dans des situations de communication motivées et motivantes. L'accumulation passive ou mécanique de connaissances n'en garantit pas la disponibilité lorsqu'il s'agit de les utiliser dans des situations où l'expression personnelle est nécessaire.
La place respective qu'on assigne à chacune des activités de communication évolue de l'école primaire au collège. L'écrit notamment acquiert une place plus importante, sans toutefois prendre le pas sur les activités orales qui restent prioritaires dans les apprentissages.
Dans la continuité de l'école primaire, on apprend à communiquer de façon active en donnant sens aux activités proposées et en prenant en compte toutes les dimensions de la communication orale, notamment le corps ou encore les éléments sociolinguistiques et culturels. Dans le même esprit, on proposera à tous les niveaux une langue authentique (en évitant, dans la mesure du possible, la tentation d'écrit oralisé) par le biais de supports et de tâches judicieusement choisis, en fonction de l'âge, du degré de maturité des élèves et de leurs acquis linguistiques.
1.1 Compréhension de l'oral
L'entraînement à la compréhension de l'oral garde au palier 1 sa place stratégique, d'autant qu'elle conditionne la prise de parole des élèves.
Cet entraînement rigoureux et progressif leur permet de développer et d'affiner leurs capacités de discrimination auditive (phonèmes, rythme, intonation) et de construire des stratégies d'accès au sens : anticiper, garder en mémoire, repérer les types d'énoncés, les mots porteurs de sens, inférer le sens à partir du contexte, etc.
On accordera une attention toute particulière à la variété des types de supports et de documents utilisés (enregistrements audio, vidéo, dialogues, comptines, chansons, etc.). Il importe que le message oral ne comporte aucune surcharge lexicale ou syntaxique et qu'il soit de courte durée.
La compréhension de l'oral - qu'elle soit globale, sélective ou détaillée - doit être régulièrement évaluée.
Compréhension de l'oral
Être capable de comprendre une intervention brève si elle est claire et simple
EXEMPLES D'INTERVENTIONS |
EXEMPLES |
STRATÉGIES |
- instructions et consignes |
- situation de classe |
L'élève aura pris l'habitude de : |
1.2 Expression orale
On dépasse, au palier 1, le stade des énoncés figés qui sont souvent ritualisés à l'école primaire, on les enrichit, on développe la capacité des élèves à construire des énoncés personnels.
Au terme du palier 1, les élèves doivent être en mesure de formuler un message simple dans une langue actuelle, telle qu'elle est pratiquée dans des situations courantes de communication et sur des sujets qui leur sont familiers (ceux de la vie quotidienne ou d'autres qui font appel à leur imaginaire). Les élèves doivent pouvoir, à ce stade, produire une suite d'énoncés modestes et ils commencent également à acquérir les moyens de nuancer leurs propos.
Il convient de distinguer et de développer au collège l'expression orale dans sa double dimension (expression orale en continu, interaction orale) chacune faisant appel à des situations d'énonciation et à des capacités qu'il convient de valoriser et d'évaluer pour elles-mêmes :
- dans le cas d'une situation de dialogue, les énoncés sont brefs et improvisés, comportent des va-et-vient au fil de la pensée, des hésitations. L'expression peut être incomplète, ponctuée d'onomatopées, d'interjections. Ce type d'énoncé est tributaire des réactions d'un ou de plusieurs interlocuteurs. Dans la réalité de la classe, on encourage les tâches qui favorisent les activités de dialogue (l'élève s'adresse au professeur et à ses camarades, on organise des jeux de rôles, etc.). L'essentiel est ici que le message soit compris, le critère d'intelligibilité prenant le pas sur la correction formelle ;
- la prise de parole en continu, même de niveau modeste, suppose que l'élève soit capable de produire des énoncés plus complets et entraîné à les rendre plus complexes.
En situation d'entraînement, il faut dédramatiser la prise de parole et encourager la prise de risque tout en développant la notion de recevabilité du discours produit. En situation d'évaluation sommative, la correction formelle acquiert un autre statut.
Expression orale en continu
Être capable de produire en termes simples des énoncés sur les gens et les choses
EXEMPLES D'ÉNONCÉS |
EXEMPLES |
STRATÉGIES |
- présentations (soi-même, les autres) |
- situation de classe |
L'élève aura pris l'habitude de : |
Interaction orale
Être capable d'interagir de façon simple avec un débit adapté et des reformulations
EXEMPLES D'INTERACTIONS |
EXEMPLES |
STRATÉGIES |
- communications sociales (salutations, présentations, remerciements, félicitations, vœux, souhaits, excuses, etc.) |
- situation de classe |
L'élève aura pris l'habitude de : |
1.3 Place de l'écrit
Si l'écrit est à l'école primaire surtout un point d'appui des activités de communication orales, il devient au collège une capacité à construire pour permettre aux élèves d'élaborer des stratégies de lecture et d'écriture. L'objectif est de leur fournir les éléments d'une autonomie suffisante pour les faire accéder à terme au plaisir de lire et d'écrire dans une langue.
A. Compréhension de l'écrit
Les compétences requises pour la compréhension de l'oral sont, pour la plupart d'entre elles, également pertinentes pour l'écrit bien qu'à des degrés divers selon les langues. La possibilité qu'offre le texte écrit d'opérer des lectures successives et récurrentes permet d'aller plus loin dans le domaine de l'inférence et de la reconnaissance du sens à partir des structures formelles. On propose donc aux élèves des tâches qui leur permettront d'avancer dans l'exploration du sens et de l'implicite. La diversité des supports et des approches (lecture globale, lecture ciblée, balayage du texte, etc.) les aide à constituer un réseau d'indices pertinents leur permettant de reconstruire le sens. Les acquisitions du cours de français sont mises à profit, notamment ce qui concerne le domaine de l'énonciation, pour aider les élèves à construire des stratégies de lecture des textes.
Compréhension de l'écrit
Être capable de comprendre des textes courts et simples
EXEMPLES DE TEXTES |
EXEMPLES |
STRATÉGIES |
- instructions et consignes |
- énoncés d'exercices, recettes |
L'élève aura pris l'habitude de : |
B. Expression écrite
On développe la pratique de l'écrit par des travaux courts et fréquents, tant en classe qu'en dehors de la classe.
Les élèves doivent être entraînés à construire des énoncés simples, à enchaîner des énoncés organisés en ayant recours à quelques articulations logiques du discours. On leur fournira les moyens linguistiques pour qu'ils puissent s'exprimer correctement, en veillant à ne pas inhiber la créativité par un souci trop rigide de correction formelle.
Les diverses activités langagières font l'objet d'entraînements spécifiques et il y a lieu d'en effectuer des évaluations distinctes. On ne perdra pas de vue toutefois qu'elles interagissent constamment et on habituera progressivement les élèves à aborder des tâches complexes, bien ciblées, permettant de les croiser.
EXEMPLES D'ÉNONCÉS |
EXEMPLES |
STRATÉGIES |
- correspondance |
- carte postale, message électronique, lettre |
L'élève aura pris l'habitude de : |
2. La compétence culturelle
L'entrée par le Cadre européen commun de référence pour les langues met l'accent sur la communication, sachant qu'elle ne saurait être efficace sans l'intégration de la dimension culturelle. Les programmes pour le collège s'inscrivent dans la perspective de cette synergie communication-culture, amorcée à l'école élémentaire et développée au lycée. La place centrale assignée aux éléments culturels dans les tableaux synoptiques propres à chaque langue (voir infra) dit bien l'importance de cette dimension.
Les éléments culturels découverts à l'école primaire ont permis une première sensibilisation à une autre culture.
Au collège on poursuit la construction de la compétence culturelle ainsi engagée. Il s'agit d'approfondir les éléments déjà abordés et d'en élargir le champ, de développer les moyens et de mettre en place les conditions d'une rencontre réussie. De l'environnement immédiat exploré à l'école primaire, on passe à un environnement élargi. L'objectif est autant que possible de donner accès à la réalité authentique d'un adolescent du même âge du ou des pays où la langue étudiée est en usage, afin d'offrir aux élèves la possibilité d'apprendre à connaître et à comprendre l'autre. La découverte et l'exploration de réalités principalement contemporaines s'accompagnent de l'acquisition de quelques repères spatio-temporels permettant une première mise en perspective développée ensuite au lycée.
La construction progressive de la compétence culturelle ne saurait toutefois se limiter à la transmission d'informations historiques, géographiques ou sociologiques sur le ou les pays de la langue cible. Il s'agit de sensibiliser les élèves à des spécificités culturelles, c'est-à-dire de les amener à prendre conscience des similitudes et des différences entre leur pays et les pays dont ils apprennent la langue. On encourage une démarche de réflexion, on commence à structurer et à mettre modestement en réseau quelques éléments pertinents, de façon à aider les élèves à se décentrer et à s'approprier quelques clés d'interprétation.
On prend en compte les différentes composantes de la dimension culturelle, qu'il s'agisse des domaines linguistique (sonorités, lexique), pragmatique (codes socioculturels, gestualité, adéquation entre acte de parole et contexte) ou encore des usages, modes de vie, traditions et de l'expression artistique. Les apports culturels sont puisés dans ces différents domaines avec un dénominateur commun : leur lien avec le vécu et l'imaginaire, l'environnement, le degré de maturité et les centres d'intérêt des élèves considérés. Les éléments proposés doivent leur permettre de percevoir les spécificités culturelles tout en dépassant la vision figée et schématique véhiculée par les stéréotypes et les clichés. Ils doivent aussi prendre en compte le caractère dynamique et varié de la réalité culturelle. Enfin, on veille à favoriser chaque fois que cela est possible les convergences avec les autres disciplines.
La découverte et l'exploration des réalités culturelles ciblées sont conduites dans le cadre de tâches permettant de conjuguer objectif linguistique et culturel. Elles font l'objet d'une programmation et prennent appui sur des documents authentiques ou des situations vécues par les élèves, notamment lors de contacts pris avec des établissements du ou des pays où la langue est parlée (correspondances, échanges, projets européens, etc.) ou avec des locuteurs natifs. L'ouverture internationale contribue efficacement à faire vivre la langue et la culture qui la sous-tend.
3. Les compétences linguistiques
L'apprentissage d'une langue vivante à l'école primaire privilégie une approche dynamique de cette langue, à l'oral notamment.
La mémoire auditive est ainsi sollicitée pour permettre aux élèves de reconnaître et de reproduire les phonèmes et les schémas intonatifs et, le cas échéant, accentuels de la langue étudiée. Pour comprendre et se faire comprendre, il est indispensable de prendre de bonnes habitudes grâce à un entraînement systématique à l'écoute et à une grande exigence en matière de prononciation. Au collège, on continuera à accorder la plus grande importance à la perception et à l'articulation correcte des sons, des rythmes, de l'accentuation et des courbes intonatives propres à chaque langue, toujours en relation avec le sens.
L'apprentissage à l'école primaire intègre aussi un début de réflexion sur la langue. Au collège, si la communication reste un objectif prioritaire, l'élève est en mesure de prendre davantage conscience du fonctionnement de la langue qu'il apprend.
Il s'agit, en faisant appel notamment aux capacités d'observation et de réflexion d'élèves plus âgés, de systématiser et d'ordonner les acquis du primaire pour les uns, et d'aborder, toujours dans l'esprit d'une démarche inductive, l'étude d'une langue pour ceux qui débutent. L'utilisation en contexte des faits de langue et la prise de conscience de leur valeur et de leur fonctionnement permettront d'améliorer la maîtrise de la langue et de favoriser l'autonomie de l'élève.
La grammaire ne doit cependant jamais être une fin en soi, mais rester un moyen au service de la communication et de l'enrichissement culturel. L'enseignant veillera à ne pas compromettre par des ambitions grammaticales excessives la mise en confiance par rapport à la langue qui est certainement un des points forts de l'école primaire.
Le lexique est abordé en contexte, à l'occasion des diverses activités en classe. L'appropriation et la mémorisation du lexique, éléments essentiels de l'apprentissage d'une langue, se feront de façon régulière et méthodique, y compris par le biais de la reproduction orale et de la fixation par écrit d'énoncés variés.
Les technologies de l'information et de la communication
L'utilisation des technologies de l'information et de la communication (Tic) n'est pas une nouveauté, surtout dans l'enseignement des langues vivantes. En effet, bon nombre de ces technologies sont depuis longtemps présentes dans les établissements et utilisées par les enseignants : il s'agit du magnétophone, de la vidéo, du rétro-projecteur, de la radio ou de la télévision.
La nouveauté tient au fait que la plupart des documents sont désormais numérisés et qu'ils sont accessibles à partir d'un ordinateur (unité centrale et ses périphériques : lecteurs de CD audios, de cédéroms, de DVD, enceintes, casque, micro, écran, tableau interactif, vidéo-projecteur, imprimante, etc.). Il est désormais possible de travailler les différentes compétences linguistiques et culturelles avec cet outil, qu'il se trouve dans la classe, dans une salle multimédia, au CDI ou à l'extérieur de l'établissement scolaire. Par exemple, l'élève peut s'enregistrer et écrire dans le cadre d'activités concernant le groupe classe (salle multimédia) ou pour entrer en contact avec des élèves à distance (utilisation de la messagerie électronique, de la webcam). Le professeur peut exploiter toutes sortes de documents authentiques (son, images, vidéo) et actuels (notamment à travers internet : presse écrite, radiophonique et télévisée ; projets scolaires concernant la culture, l'environnement, etc.). Il peut proposer des activités qui favorisent l'appropriation par l'élève des différents produits multimédia (encyclopédies, dictionnaires, cédéroms culturels interactifs, jeux, etc.). L'utilisation d'internet sera également encouragée pour des recherches précises et encadrées par le professeur ou le documentaliste. Ces activités auront leur prolongement en dehors de la classe, voire de l'école. C'est pourquoi l'utilisation des Tic n'est pas seulement un moyen de diversifier les activités et de faire pratiquer la langue en classe. C'est un des moyens privilégiés pour accroître l'exposition à une langue authentique.
Par ailleurs, le maniement de l'outil informatique par les élèves en cours de langue contribue à l'acquisition de compétences validées dans le cadre du brevet informatique et internet (B2i).
Quelques éléments-clés de la continuité école-collège
La présentation des niveaux de compétence attendus à la fin du collège a régulièrement pris appui sur la situation d'apprentissage à l'école primaire. Néanmoins, il est utile de donner une vision plus globale des éléments-clés qui contribuent à bâtir cette continuité.
Le Cadre européen commun de référence pour les langues
Nouvellement introduit dans les programmes de langue vivante, il se place dans une perspective actionnelle.
Désormais, c'est à une échelle unique de compétences que se réfèrent les programmes de langue, de l'école au lycée, donnant ainsi à ces derniers un caractère homogène et évolutif.
Le contenu linguistique
Le niveau A2 du palier 1 reprend le contenu linguistique de l'école et l'enrichit d'éléments empruntés aux anciens programmes de sixième et, pour partie, du cycle central. La progression n'étant pas purement linéaire en langue mais plutôt en spirale, il s'agira de prendre appui sur les acquis effectifs de l'école, ce qui permettra de les consolider, pour enrichir le bagage linguistique des élèves.
Le contenu culturel
Il s'articule sur celui de l'école, essentiellement axé sur l'individu et son environnement immédiat et quotidien, et va s'élargissant dans une dynamique comparative dans l'espace et dans le temps.
Les pratiques de classe
Le document authentique (chansons, comptines, récits, etc.) est, à l'école, le support privilégié d'activités très variées où le sens passe beaucoup par le geste, l'iconographie et le faire. La classe de sixième doit relayer ces formes de travail (petits groupes, binômes, mise en autonomie). On veillera aussi à diversifier la nature des activités. L'hétérogénéité peut y être un moyen stimulant de progresser pour les élèves, qu'ils soient ou non parmi les plus avancés. Enfin, les différentes tâches proposées en classe doivent être conçues pour apprendre, s'entraîner, développer les compétences et les améliorer, et non d'abord dans un but d'évaluation. L'enseignant s'efforcera donc de donner à l'évaluation la juste place qui lui revient, dans des temps limités et bien identifiés.
L'évaluation visera à mettre en valeur ce que l'élève sait faire dans la langue étudiée plutôt que pointer ses lacunes.
L'entraînement de la mémoire
À l'école élémentaire, les élèves ont pris l'habitude d'apprendre par cœur des poèmes, des comptines, des saynètes ou des chansons. Cette pratique sera continuée et encouragée en collège car elle permet aux élèves de mémoriser du lexique et des structures disponibles pour être utilisés dans d'autres contextes.
On continuera aussi les rituels de classe (date, temps, civilités, consignes, etc.) et les activités de communication mettant en œuvre la réutilisation d'éléments déjà vus dans des cours précédents (réactivation).
La mémorisation sera également encouragée par des activités qui sollicitent une réflexion sur la langue (mots de la même famille, dérivation, etc.), sans toutefois transformer ces activités en cours de grammaire. L'utilisation rationnelle du cahier (ou classeur) de l'élève constitue également un élément important dans la fixation des acquis.
Toutes ces activités doivent engager les aspects cognitifs, affectifs et moteurs de l'élève. On gardera constamment à l'esprit qu'une langue s'acquiert par la mobilisation de tous les sens.
Un exemple de lien privilégié avec l'apprentissage du français : l'accès à la langue d'évocation
Dès les premières années de l'école primaire, les jeunes élèves sont confrontés au récit en français (histoire lue à haute voix par le maître ou racontée). Cette exposition nourrit au fil des ans la mémoire, étend l'univers de référence des élèves et développe ainsi les capacités d'interprétation. Elle favorise l'amélioration de l'expression orale, des compétences de locuteur, voire de conteur. Au cycle III, la lecture de nombreuses œuvres de littérature de jeunesse vise à la fois à constituer une culture commune et à affermir la compréhension des textes complexes. En langue vivante, le recours à la littérature de jeunesse à l'école (albums illustrés, contes etc.) permet de familiariser les élèves avec le récit en langue, tout au moins en reconnaissance, même de manière modeste.
S'appuyant sur des compétences déjà installées dans la langue de scolarisation (en l'occurrence, le français), la pédagogie des langues vivantes a beaucoup à gagner, en efficacité et motivation, à ancrer l'apprentissage dans le récit d'événements réels ou imaginaires. En entraînant l'élève à raconter, on le fera passer de la langue de communication immédiate à la langue d'évocation, qui implique une prise de distance par rapport à l'événement.
Elle peut prendre la forme de rappel, de reformulation, de récit. Ce travail de fond, qui relève de l'entraînement, n'est pas incompatible avec le niveau de maîtrise, en apparence modeste, des niveaux A1 et A2 du Cadre européen commun de référence pour les langues.
POLONAIS
Programme
L'enseignement du polonais vise l'apprentissage de la communication dans une langue authentique et actuelle. Les parcours et les tâches proposés amènent l'élève à construire des stratégies de compréhension et d'expression, et l'aident à appréhender la culture polonaise. Ils contribuent à l'acquisition progressive de la maîtrise de la langue et permettent d'entrevoir l'importance et la richesse de la culture polonaise, ainsi que ses liens présents et passés avec l'Europe.
L'exploitation de supports variés et authentiques bien choisis et le recours pertinent aux Tice sont mis au service de ces objectifs.
L'apprentissage du polonais contribue ainsi à la formation du futur citoyen et à l'émergence d'une conscience européenne.
I - L'activité de communication langagière
La compétence communicative est, à coup sûr, trop complexe pour qu'un apprentissage globalisant puisse être efficace en contexte scolaire. C'est pourquoi les cinq types d'activités présentés sous forme de tableaux (cf. infra) constituent des subdivisions de la compétence langagière utilisée à des fins de communication. Ce découpage rend possibles à la fois des objectifs d'apprentissage et la mesure des acquis (évaluation).
Les éléments constitutifs de chaque tableau
Chaque tableau présente une activité langagière (écouter, lire, prendre part à une conversation, s'exprimer oralement en continu, écrire). Chaque activité langagière est définie par une phrase indiquant le niveau de compétence attendu en fin de palier 1 (A2) (exemple de l'interaction orale : l'élève sera capable d'interagir de façon simple avec un débit adapté et des reformulations).
La colonne des exemples énumère des items qui renvoient à des interventions, des énoncés ou des interactions que l'élève est amené à recevoir ou à produire pour acquérir le niveau de compétence visé.
Ces exemples constituent une base pour que l'enseignant puisse bâtir des tâches à réaliser par les élèves.
La colonne des formulations illustre chaque exemple par des mots, des phrases ou des énoncés. Ceux-ci ne constituent pas une liste exhaustive des moyens d'expression que les élèves doivent comprendre ou auxquels ils peuvent recourir pour accomplir une tâche demandée. Cette colonne ne contient que des pistes correspondant au niveau attendu, sachant que ces fragments de langue ne prennent leur sens que dans de véritables énoncés en contexte.
Les colonnes des compétences culturelle, grammaticale et phonologique fournissent des indications des savoirs linguistiques (lexique, syntaxe, phonologie) et culturels/socioculturels qui sont au service de la compétence communicative. Ces savoirs ne sont pas des fins en eux-mêmes. Leur champ est délimité d'une part par la tâche à accomplir, d'autre part par le contexte situationnel (non fourni explicitement dans le tableau). Il convient de souligner tout particulièrement l'interdépendance des domaines linguistique et culturel. Ainsi, culture et lexique sont-ils réunis dans la même colonne. Les mots peuvent être le reflet de lieux, d'événements, de traditions et de rythmes de vie.
L'appréhension d'un fait culturel donne aussi l'occasion d'organiser un travail d'acquisition lexicale systématique et raisonnée. L'item donné dans la colonne des exemples définit également un champ lexical notamment en renvoyant à des codes socioculturels.
Toutefois, la répartition des contenus culturels et lexicaux à l'intérieur des différents tableaux n'est pas figée. Chaque domaine abordé intéresse potentiellement les cinq activités langagières. Il revient au professeur d'opérer des choix et d'organiser ces contenus en fonction de son projet pédagogique.
Il convient donc de lire chaque tableau de la façon suivante :
- l'intitulé de chaque tableau spécifie le type d'activité langagière ;
- la phrase sous l'intitulé indique le niveau de compétence langagière visé ;
- la colonne des exemples présente des items qui se déclinent dans les colonnes suivantes et qui servent de base pour bâtir des tâches que l'élève doit être capable d'accomplir au palier 1 ;
- la colonne des formulations donne des amorces d'énoncés possibles ;
- les colonnes des compétences culturelle, grammaticale et phonologique proposent les composantes linguistiques et culturelles au service de l'accomplissement des tâches.
Mise en garde
Les listes contenues dans les tableaux des activités de communication ci-dessous ne constituent pas un ensemble limitatif et l'ordre de présentation n'implique ni hiérarchie ni progression. Les exemples répertoriés sont présentés les uns après les autres par souci de clarté. Il convient, par ailleurs, de garder à l'esprit qu'un entraînement spécifique n'implique pas pour chaque élève une progression parallèle dans chaque type d'activité de communication langagière. Les élèves peuvent, en effet, progresser de façon différente, privilégiant tel ou tel type d'activité à certains moments de l'apprentissage, tirant profit du temps de latence dans tel ou tel autre. Il importe, dans tous les cas, de rechercher les occasions de combiner ceux-ci entre eux au sein de tâches plus complexes.
Voir tableaux :
http://cache.media.education.gouv.fr/file/6/57/3/polonais_palier1_168573.pdf
II - Compétences culturelle et lexicale : modernité et tradition
Lexique et faits culturels ne font pas l'objet d'un enseignement spécifique. Les élèves les découvrent et se les approprient dans le cadre d'activités conjuguant des objectifs linguistiques et culturels. L'apprentissage linguistique intègre, en effet, pleinement la dimension culturelle qui lui donne tout son sens. L'objectif est de donner accès à la réalité authentique d'un adolescent polonais du même âge et à comprendre la culture polonaise. Les parcours d'apprentissage proposés les amènent à découvrir les réalités polonaises.
Le polonais est enseigné comme langue de communication et est utilisé dans les échanges en classe. L'exploitation de supports authentiques bien choisis sert ces objectifs. Le contact avec des interlocuteurs polonais, la correspondance avec une classe polonaise, l'échange d'élèves lorsqu'il est possible, sont d'excellents moyens de faire vivre la langue.
Les faits culturels présentés ci-après permettent de construire une progression intégrant des objectifs culturels et linguistiques. Les thèmes suggérés ne font pas l'objet d'une étude exhaustive et ne sont pas abordés dans l'ordre où ils sont présentés. Les parcours proposés aux élèves doivent leur permettre de découvrir peu à peu différentes facettes culturelles. Ainsi, les éléments puisés dans le patrimoine fournissent aux élèves les moyens d'acquérir un certain nombre de repères géographiques, historiques, littéraires et artistiques du monde polonophone.
Le lexique abordé est choisi en fonction des besoins de la communication. Il est présenté en contexte, dans le cadre de situations de communication. Le lexique actif, qui fait l'objet de l'apprentissage, est néanmoins à distinguer du lexique que l'élève doit avoir en reconnaissance.
Au palier 1, le lexique visé concerne principalement la vie et l'environnement quotidiens. On aborde notamment les domaines suivants :
- l'individu : le corps, les vêtements et accessoires, les sensations et les sentiments ;
- l'environnement immédiat et élargi : la famille, les animaux, les couleurs, les formes, les mesures, la maison, le mobilier, l'école, la nourriture, les objets courants, la ville, la mer, la campagne, la montagne, la société, les métiers courants ;
- la météo ;
- le calendrier : l'heure, les jours, les mois, l'année, les saisons, les fêtes ;
- les activités : les activités quotidiennes, les loisirs et le sport ;
- la vie intellectuelle, culturelle et artistique, le monde imaginaire (personnages, lieux, objets des contes) ;
- les médias, les supports numériques.
Ces domaines incluent les éléments lexicaux relevant des contenus culturels présentés ci-dessous.
1. La vie quotidienne et le cadre de vie
Les usages dans les relations interpersonnelles
Les civilités : les salutations selon les moments de la journée et leurs registres ; les formules correspondant à des échanges polis codifiés (remerciements, demande polie, invitation à parler, entrer...) ; les conventions de l'échange téléphonique.
La gestualité : les gestes correspondant à Cześć, Ale dobre/pyszne....
Les usages de classe : en classe, on ne lève pas le doigt mais la main : zgłosić się. On s'adresse au professeur par Proszę Pani/Proszę Pana ; l'enseignant s'adresse aux élèves par leur prénom.
Proszę Pani/Proszę Pana ; l'enseignant s'adresse aux élèves par leur prénom.
La famille et la maison
Les relations parents-enfants : la façon dont on s'adresse aux enfants : Skarbie, Kochanie, Adam, Adaś....
L'espace de la maison.
Les rituels du quotidien, les rythmes
Les habitudes alimentaires
Les différents repas de la journée, les composantes d'un menu polonais courant (pierwsze danie, drugie danie, deser)...
Les aliments caractéristiques (ziemniaki, bigos, pierogi, kotlet schabowy, chleb, bułki, żółty ser, serek topiony, kiełbasa, jajecznica, kluski na parze, kisiel, budyń, kompot, woda)
Quelques spécialités nationales (bigos, pierogi, kotlet schabowy, kapuśniak, sernik, makowiec ...).
L'école
L'organisation de la szkoła podstawowa et gimnazjum (classes, lieux, personnels), les rythmes, disciplines, activités.
Les jeux, sports et loisirs
Quelques jeux courants correspondant à l'âge des élèves.
Quelques sports particulièrement populaires en Pologne: Piłka nożna et quelques équipes (Wisła Kraków, Legia Warszawa, Lech Poznań, Widzew Łódź ...) Hokej na lodzie (Naprzód Janów, Wojas Podhale, Unia Oświęcim), Sporty zimowe et quelques stations (Zakopane, Karpacz, Wisła, Szczyrk...)
La ville
Son organisation : les plans de villes (Rynek, Starówka, Stary Port...)
La signalétique : les panneaux, les enseignes, le mobilier urbain
Les principaux moyens de transports et leurs caractéristiques
La toponymie
Les principaux édifices et leurs caractéristiques : urząd miasta/gminy, poste, hôpital, magasins...
2. Repères et réalités géographiques et environnement socio-économique
Repères et réalités géographiques
La Pologne en Europe.
La Pologne physique : mer, lacs, fleuves, reliefs.
Quelques paysages caractéristiques et leurs composantes.
Quelques parcs naturels et les animaux protégés.
Les régions polonaises et les principales villes.
Environnement socio-économique
Le Złoty, l'Euro.
L'économie : quelques produits représentatifs (bijoux en ambre, artisanat, cristaux)
3. Patrimoine culturel, artistique, historique et religieux
Quelques monuments, objets ou lieux symboliques
Quelques monuments représentatifs des grandes périodes de l'histoire et de l'art polonais comme ceux de Cracovie, Varsovie.
Le drapeau polonais, Wieliczka, Zakopane...
Quelques chansons, comptines, poésies et proverbes
Chansons du patrimoine de Małe Słowianki , Sto lat , Wlazł kotek...
Contes, comptines et poésies de Jan Brzechwa, Julian Tuwim, Wanda Chotomska, Danuta Wawiłow...
Proverbes pouvant être utilisés en situation dans la classe ou à l'extérieur. Le folklore polonais (danses et chants)
Contes, légendes, récits et extraits de littérature de jeunesse, bandes dessinées
Les contes de la tradition populaire polonaise : Kwiat paproci de I.Kraszewski, Waligóra i Wirwidąb de K.W. Wójcicki, O królewnie zaklętej w żabę de A.J.Gliński, Przygoda Marysi de M. Konopnicka..., contes régionaux : O Skarbku i Śpiących rycerzach, extraits M. Musierowicz, J. Porazińska...,
Quelques légendes parmi les plus populaires : légende de la Petite sirène de Varsovie, de Dragon de Wawel...
Les personnages imaginaires : krasnoludki, skrzaty leśne...
Quelques planches ou extraits de bandes dessinées appréciées des jeunes polonais du même âge : Jeż Jerzy.
Oeuvres picturales et musicales, sculptures, films
Peintures et sculptures figurant sur les pièces polonaises
Quelques huiles de Jan Matejko (tableaux historiques), Wspiański, Makowski
Quelques extraits de films ou dessins animés, selon l'âge et les centres d'intérêts des élèves : Akademia Pana Kleksa, Plastusiowy pamiętnik, Wielka wyprawa Bolka i Lolka, Tytus, Romek i Atomek, Miś Koralgol...
Personnages célèbres
Quelques personnages choisis en relation avec les autres disciplines ou découverts lors de l'exploration de documents authentiques (toponymie...) : Kazimierz Wielki, Mikołaj Kopernik, Adam Mickiewicz, Jan Matejko, Maria Skłodowska-Curie, Karol Wojtyła, Lech Wałęsa...
Quelques célébrités du moment (acteurs, chanteurs, sportifs, mannequins...)
Culture et langue
Onomatopées (Ajajaj!, Och!, Ej!, Uff!!) et interjections (Acha, No tak)
Expressions idiomatiques
Expressions utilisant des noms d'animaux (głupi jak baran, uparty jak osioł)
Expressions utilisant certaines parties du corps (mieć coś z głowy, buzia na kłódkę, pal sześć)
Les couleurs (biały jak śnieg, czerwony jak burak)
Les fêtes et traditions
Les fêtes privées : urodziny, imieniny, ślub, wesele
Les fêtes traditionnelles : Boże Narodzenie, Wielkanoc, Sylwester, Mikołajki, et selon l'âge des élèves: Dzień Babci, Prima Aprilis, Dzień Matki, Noc świętojańska, Andrzejki
Une ou deux fêtes locales: Jarmark Dominikański, Pierniki Toruńskie
Quelques exemples de variétés régionales; sękacz dans la Nord, mazurek dans le Centre, Święty Mikołaj dans le Nord, Aniołek dans le Sud, Gwiazdor dans l'Ouest, différents repas de Noël
III. Compétences phonologique et grammaticale
Phonologie, intonation, phonétique, orthographe
L'acquisition d'une capacité à discriminer auditivement les sons et à prononcer correctement est poursuivie et approfondie.
Les élèves doivent être en mesure de percevoir les schémas rythmiques et intonatifs du polonais ainsi que les phonèmes afin de reproduire puis de produire des énoncés fidèles à la musique de la langue.
Intonation
Les schémas intonatifs expressifs caractéristiques des différents types d'énoncés : interrogatif, exclamatif, injonctif ou déclaratif font l'objet d'un entraînement.
Phonétique
La priorité accordée au collège à la langue orale permet de mettre en évidence les particularités du système phonétique polonais :
- opposition entre consonnes sonores et sourdes, dures et molles, et consonnes durcies
- règles d'assourdissement et de dénasalisation
- l'accentuation spécifique en polonais : chcieliśmy, chcielibyśmy, muzyka
Orthographe
- existence de deux graphèmes vocaliques correspondant à un même phonème : u/ó, ch/h, ż/rz
- double orthographe des consonnes prépalatales
Grammaire
Les éléments présentés ci-dessous sont mis au service de la communication. Ils sont abordés en contexte. Les élèves les découvrent et se les approprient dans le cadre d'activités qui leur donnent toute leur dimension fonctionnelle.
La phrase
- types de phrases et notions sommaires sur l'ordre des mots
- forme affirmative et forme négative
Le groupe nominal et les pronoms
Le nom
- le nombre et le genre
- la notion de déclinaison
- animés et inanimés au singulier
- masculins-personnels et non masculins-personnels au pluriel
- les formes irrégulières les plus fréquentes
Le pronom personnel et le pronom interrogatif (kto, co) et leur déclinaison
Les déterminants et les adjectifs épithètes
- place de l'adjectif
- accord en nombre, genre et cas
- le possessif
- le démonstratif
Le cardinal + nom
- se limiter au nominatif
Le complément de détermination (complément du nom)
- au génitif
- introduit par une préposition
La proposition relative (notions)
Le groupe verbal
Le verbe être et l'attribut du sujet
- le présentatif (to jest, to są)
- forme zéro (to)
- le verbe être au présent, au passé, au futur, à l'impératif
L'attribut
- le nom et l'adjectif au nominatif et à l'instrumental
Les verbes et leurs compléments d'objet
Le verbe
- présent, passé, futur des verbes courants
- les verbes de déplacement simples (iść jechać) et ces mêmes verbes avec les préverbes les plus courants
Les compléments d'objet
- au génitif, à l'accusatif, à l'instrument + datif dans les expressions lexicalisées
- quelques prépositions courantes
- les verbes pronominaux
Les compléments circonstantiels
- avec et sans prépositions
La coordination et la subordination
- la coordination: a, i, ale
- la subordination: les propositions circonstancielles de temps, de cause, de manière
- l'emploi de la virgule