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Article Annexe I AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 15 janvier 2008 portant définition et fixant les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur « assistant de manager »)

Article Annexe I AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 15 janvier 2008 portant définition et fixant les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur « assistant de manager »)

Référentiels du diplôme

Référentiel des activités professionnelles

Référentiel de certification

Unités communes

I. Appellation du diplôme

Brevet de technicien supérieur Assistant de manager.

II. Champ d'activité

II.1. Définition

L'assistant de manager(s) exerce ses fonctions auprès d'un responsable, d'un cadre ou d'une équipe (service, groupe projet...) (1). Son activité, essentiellement de nature relationnelle, organisationnelle et administrative, peut être caractérisée par :

- des activités de soutien qui contribuent à l'efficacité du responsable, du cadre ou de l'équipe. L'assistant accompagne son ou ses supérieurs hiérarchiques : il prépare, facilite, suit son (leur) travail. Ces activités, qui constituent le cœur du métier de l'assistant, peuvent être regroupées selon leurs finalités :

• soutien à la communication et aux relations internes et externes ;

• soutien à l'information ;

• aide à la décision ;

• organisation de l'action ;

- des activités déléguées, plus ou moins spécialisées selon le service dans lequel exerce l'assistant, qui participent à l'efficience de l'entité. L'assistant prend en charge les dossiers spécifiques confiés par son ou ses supérieurs hiérarchiques.

L'activité de l'assistant est fortement marquée par le contexte, souvent international, dans lequel il exerce ses fonctions : métier et culture de l'organisation, service, fonction du ou des supérieurs hiérarchiques, style de management, degré de délégation, caractéristiques des partenaires internes et externes. En effet, ce contexte a un impact sur :

- l'importance des activités déléguées, même si la fonction d'assistant se caractérise par un poids prépondérant des activités de soutien ;

- la nature des dossiers à traiter ;

- l'usage d'une terminologie spécifique liée au service dans lequel il exerce ;

- la dimension multiculturelle des relations.

En qualité de représentant du manager ou de l'entité dans laquelle il travaille, l'assistant est au cœur de relations internes et externes, souvent complexes. L'exercice de sa fonction d'interface, notamment dans des contextes d'urgence, induit de fortes exigences comportementales.

Si l'étendue de l'exercice professionnel est en partie déterminée par le contexte du poste, elle résulte également de la capacité d'anticipation, de l'initiative, de la force de proposition de l'assistant.

II.2. Contexte professionnel

II.2.1. Emplois concernés

Les emplois d'assistant de manager(s) intéressent tout type et toute taille d'organisation (entreprises, associations, administrations, autres organismes publics et privés, nationaux ou internationaux). Leurs intitulés sont extrêmement variables, en fonction des habitudes professionnelles, de l'entité dans laquelle le titulaire du diplôme exerce, et du poids relatif des activités déléguées ainsi que du degré de responsabilité.

Pour le diplôme concerné, les appellations les plus fréquentes pratiquées par les organisations sont les suivantes :

- assistant de direction, assistant d'équipe, assistant de groupe projet ;

- assistant RH, assistant commercial, assistant en communication...

Les dimensions bilingue ou trilingue de l'emploi se banalisant, les appellations les explicitent de moins en moins.

Le contenu d'emploi, dans l'énonciation des objectifs de la fonction, paraît relativement stable. Cependant, les activités de l'assistant de manager(s) ont été fortement modifiées sous la double influence des évolutions organisationnelles et technologiques qui favorisent :

- le développement du travail collaboratif dans un contexte de fonctionnement en réseau, qui a pour effet un accroissement des tâches de coordination et de la communication, en particulier dans le cadre de groupes de projets ;

- une redistribution vers les assistants de tâches incombant jusque-là à l'encadrement (recherche et synthèse de l'information, liaison, suivi de dossiers, animation d'un groupe de travail...).

Ces évolutions n'ont pas affecté les effectifs employés mais déplacent le niveau de qualification, en faveur du BTS, diplôme référent. Les tendances de l'emploi ainsi que les études prospectives permettent de prévoir un développement global des effectifs dans la décennie à venir, accompagné d'une poursuite de l'élévation des qualifications.

II.2.2. Place dans l'organisation

Le titulaire du diplôme exerce son activité auprès d'un responsable ou d'un groupe de responsables, pour lesquels il assure un rôle d'interface, voire de médiation, dans les relations internes et externes, y compris dans un contexte international.

Il peut être conduit à encadrer une équipe de secrétaires ou à coordonner un groupe de projet.

Compte tenu de son rôle spécifique de soutien auprès du responsable pour lequel il travaille, il intervient :

- seul ou dans le cadre d'une équipe ;

- en autonomie totale ou partielle.

II.2.3. Environnement technologique de l'emploi

Il se caractérise par :

- une généralisation des technologies de l'information et de la communication

Les évolutions technologiques, dans des organisations qui fonctionnement de plus en plus en réseau, favorisent le développement du travail coopératif, recourant à des ressources partagées, entre des acteurs éloignés et avec des exigences croissantes de réactivité.

- une banalisation et un enrichissement de la bureautique

La bureautique ne se limite plus aujourd'hui à la saisie et à la mise en forme de documents. Elle est partie intégrante du système d'information de l'entreprise. Ses usages s'articulent avec l'utilisation des applications métier et l'accès aux bases de données internes, facilité par les portails. Elle mobilise des fonctions de communication et de recherche d'information avancées. Enfin, les évolutions récentes des outils bureautiques offrent des possibilités de modélisation, d'échange et d'enrichissement des documents qui déplacent les compétences vers la GED (Gestion électronique des documents) bureautique.

On assiste ainsi à une élévation et à un élargissement des compétences dans le domaine de la bureautique, processus dans lequel l'assistant de manager(s) est considéré comme un expert et un vecteur de diffusion de l'innovation afin de dégager des gains de productivité dans la production et la diffusion de documents.

- l'inscription dans le système d'information de l'organisation

L'activité de l'assistant s'inscrit aussi dans l'environnement technologique mis en place par l'organisation dans laquelle il travaille, caractérisé par un système d'information de plus en plus intégré et qui structure le fonctionnement de l'organisation en processus. Les règles d'authentification, les droits d'accès aux bases de données partagées, le respect des procédures établies et les modalités de coopération influencent fortement son travail. Par son rôle dans la communication et l'information, l'assistant peut être associé aux évolutions de ce système, en tant qu'interlocuteur averti, apte à exprimer les besoins d'une équipe.

II.2.4. Évolution de l'emploi

Le parcours de l'assistant de manager(s) commence par des emplois de type " assistant junior " ou " assistant généraliste ", puis se développe soit vers l'assistanat de cadres de haut niveau, soit vers la spécialisation dans une fonction, qui exige une technicité croissante. Il peut conduire vers des emplois de cadre administratif.

Ce parcours est le résultat d'une mobilité fonctionnelle à l'intérieur d'une organisation ou passe par le changement d'organisation, en fonction des opportunités offertes.

II.2.5. Conditions générales d'exercice

L'étendue et le contenu des fonctions de l'assistant dépendent de son environnement managérial immédiat que l'on peut caractériser par le service, le nombre de responsables pour lesquels il travaille, leurs fonctions, les modes d'organisation du travail, la mobilité de l'encadrement et surtout les degrés de délégation du ou des supérieurs vers l'assistant.

Ils dépendent aussi de la possibilité offerte ou non à l'assistant de déléguer certaines de ses tâches ou attributions à du personnel qualifié : secrétaires ou employés.

Les relations de l'assistant de manager(s) avec son ou ses supérieurs hiérarchiques et avec les autres services, les communications nombreuses en provenance de l'extérieur, imposent des interruptions fréquentes de l'activité en cours et nécessitent une extrême adaptabilité de l'assistant qui est contraint d'ajuster son rythme de travail aux sollicitations des autres.

Quels que soient leur taille et leur secteur d'activité, les organisations se trouvent en situation d'échange et donc de communication avec des pays partenaires, au moins dans des relations de type client-fournisseur. La fonction d'interface de l'assistant de manager(s) l'expose donc à des relations fréquentes avec des partenaires étrangers non francophones.

Placé en position de " veille professionnelle ", l'assistant analyse en permanence l'impact des évolutions des contextes organisationnels, technologiques et managériaux sur les pratiques professionnelles et sur ses compétences. Il peut ainsi être conduit à formuler ses propres besoins de formation.

Autonomie et responsabilité

L'assistant de manager(s) agit en autonomie tout en devant rendre compte régulièrement.

Sa responsabilité s'exerce de façon variable : l'assistant participe, par ses activités de soutien, à des actions et décisions d'ordre tactique et stratégique de l'encadrement ou mène, en pleine responsabilité, les activités de nature opérationnelle qui lui ont été déléguées.

L'assistant organise son travail et éventuellement celui d'une équipe de secrétaires. Par définition, il organise ou contribue à l'organisation du travail du ou des acteurs dont il soutient l'action.

Il dispose d'une importante marge d'initiative, attendue par l'encadrement pour lequel il travaille, du fait même de la définition de la fonction d'assistant et de la capacité d'anticipation qu'elle comporte.

Les missions confiées à l'assistant supposent, par essence, une vision précise de l'activité du manager, de la dimension de sa responsabilité et de sa place dans l'organisation globale.

L'assistant doit également, dans le cadre de son poste et des délégations qui lui sont attribuées, cerner le champ et les limites de sa propre responsabilité dans l'organisation.

Maîtrise des technologies

L'assistant échange en permanence avec le supérieur hiérarchique et ses partenaires. Il mobilise donc couramment les outils les plus actuels de communication à distance : téléphone, télécopieur, ordinateur connecté à des réseaux internes et externes. Il maîtrise également les technologies de communication, de production et de gestion des documents ainsi que de recherche d'information.

Il est aussi appelé à conseiller les membres du service sur l'usage de ces outils et à contribuer au diagnostic des problèmes qu'ils peuvent rencontrer, sur les aspects techniques de leur poste de travail.

Il s'empare des opportunités offertes par les évolutions majeures des outils bureautiques afin de les mettre en œuvre ou de les faire mettre en œuvre dès lors qu'elles apportent une réponse efficiente dans le service dans lequel il travaille.

Maîtrise de compétences langagières

Dans son rôle d'interface et de concepteur et rédacteur de documents et de supports de communication, le titulaire du diplôme doit maîtriser la qualité de son expression écrite et orale. L'ouverture internationale de la plupart des organisations exige des compétences linguistiques dans au moins deux langues étrangères, en expression et compréhension écrites et orales.

Maîtrise de compétences comportementales

Motivé, réactif, l'assistant de manager(s) fait preuve de capacités relationnelles qui lui permettent d'exercer avec loyauté et dans la plus stricte confidentialité, son rôle d'interface auprès d'un cadre supérieur ou pour une équipe.

Il gère le stress inhérent à la pression exercée par la forte exigence d'un comportement professionnel attendu : rigueur, autonomie, anticipation, rapidité, disponibilité, discrétion, patience, dans des contextes de travail souvent interrompu, ce qui nécessite une grande réactivité.

Adaptable, doté d'une curiosité professionnelle et d'une bonne culture générale, notamment économique et juridique, il perçoit les enjeux de sa fonction ainsi que des activités qui lui sont confiées et les situe dans leur contexte général.

(cliché non reproduit)

Finalité 1 - soutien à la communication et aux relations internes et externes

L'assistant facilite la communication à tous les niveaux (interpersonnel, au sein des groupes de travail) et assure un rôle d'interface pour le(s) manager(s) pour le(s)quel(s) il travaille, dans des contextes multiculturels

1.1 - collaborer avec le(s) manager(s)

- Instaurer et entretenir la relation avec le(s) manager(s).

- Recueillir des consignes de travail.

- Rendre compte, informer, faire le point.

1.2 - contribuer à la cohésion des groupes

- Installer les conditions d'un climat de travail favorable.

- Animer un travail collaboratif.

- Gérer une réunion.

1.3 - assurer l'interface entre le (ou les) manager(s) et l'environnement de travail (interne, externe, international)

- Créer, entretenir et activer un réseau relationnel (à l'interne, à l'externe, à l'international).

- Accueillir et informer en français et en langue étrangère.

- Communiquer par écrit (à l'interne, à l'externe, en langue française et étrangère).

- Négocier en langue française et étrangère.

Moyens et ressources

Données et informations disponibles

- Informations relatives au contexte de l'organisation et à son environnement

- Documentation relative à l'histoire, à la culture, aux orientations politiques et stratégiques de l'organisation

- Supports de communication de l'organisation internes et externes

- Données relatives aux objectifs assignés à l'entité

- Organigrammes, annuaires, carnets d'adresses, bases de données du personnel, des clients, des fournisseurs, des partenaires de l'entité

- Procédures, modèles de documents et charte graphique

Équipements

- Ordinateur multimédia en réseau connecté à Internet, donnant accès à des espaces de travail collaboratif, à des plates-formes de réunion à distance et à des services de téléphonie IP

- Navigateur Web, client de messagerie, logiciels bureautiques et de communication

- Matériel de téléphonie

- Vidéoprojecteur

- Plate-forme de travail collaboratif

- Outils et logiciels de créativité : tableau blanc, de papier, logiciel de cartographie visuelle des idées

Liaisons fonctionnelles

Relations internes

- Le ou les manager(s)

- Le réseau relationnel interne du manager

- Son propre réseau relationnel interne

Relations externes (dans un contexte local, national, international)

- Clients ou usagers, visiteurs

- Fournisseurs, prestataires de services, sous-traitants de l'entité

- Organismes sociaux, administrations, organisations professionnelles

Autonomie

Une grande autonomie relationnelle

- dans le cadre de la culture de l'organisation ;

- dans le respect des procédures établies ; prenant en compte :

- les comportements professionnels attendus ;

- les autres cultures (interlocuteurs internes et externes, relations internationales).

Résultats attendus

- Qualité de la communication dans le service et avec ses interlocuteurs

- Qualité du climat de travail

- Qualité des documents produits

- Efficacité dans les situations de négociation, de filtrage, de gestion du stress ou de conflit

- Respect de la confidentialité

Finalité 2 - soutien à l'information

L'assistant est vecteur de l'information entre son (ou ses) supérieur(s) hiérarchique(s), les membres de l'entité et les acteurs internes et externes en relation avec l'entité. Il produit, organise et diffuse l'information et gère les documents de l'entité afin d'en garantir l'intégrité et d'en faciliter l'accès.

2.1 - rechercher l'information

- Évaluer les besoins d'information.

- Mobiliser les méthodes de recherche d'information.

- Assurer une veille informationnelle.

2.2 - produire une information structurée

- Créer et modéliser un document.

- Élaborer un dossier documentaire, un dossier comptable, une revue de presse.

2.3 - gérer les documents de l'entité

- Procéder à l'acquisition numérique de documents.

- Trier, classer et archiver les documents du service.

2.4 - contribuer à la qualité du système d'information

- Optimiser la circulation de l'information.

- Participer à l'évolution du système d'information.

- Participer à la sécurité du système d'information.

Moyens et ressources

Données et informations disponibles

- Besoins d'information par le supérieur hiérarchique, les autres membres, les partenaires de l'entité

- Organigramme de l'organisation et de l'entité

- Documentation de l'organisation et de l'entité

- Contraintes de coûts, de délais, de priorités, d'accessibilité

- Critères de hiérarchisation et de structuration de l'information

- Règles d'accès à l'information, de confidentialité et de sécurité

- Règles d'archivage et réglementation relative à la conservation des documents

Équipements

- Ordinateur multimédia en réseau connecté à Internet

- Navigateur Web, client de messagerie, logiciels bureautiques (en particulier SGBDR micro) et de communication, logiciel de dépouillement d'enquêtes

- Système de gestion de bases de données relationnelles (service de serveur) et requêteur SQL (logiciel client)

- Accès à des modules opérationnels de progiciels de gestion intégrés

- Scanneur et logiciels associés (reconnaissance optique de caractères, gestion électronique de documents, édition de formulaires, retouche d'images)

- Appareil photo numérique et logiciels associés

- Copieur (fonctionnalités de base et évoluées)

Liaisons fonctionnelles

Relations internes

- Le (ou les) manager(s)

- Les membres de l'entité

- Le réseau interne de l'assistant

- Le service informatique et les services associés (archives, centre de documentation interne)

- Les services en relation avec l'entité

Relations externes (dans un contexte local, national, international)

- Centres de documentation, interlocuteurs experts

- Sous-traitants des archives

- Organisations en relation avec l'entité

Autonomie

Autonomie dans l'exécution des missions dans le respect :

- des lois, des règles et des procédures, en particulier de confidentialité et de préservation de l'intégrité de l'information ;

- des règles déontologiques ;

- du degré de délégation accordé par le supérieur hiérarchique ;

- des délais légaux ou d'usage de conservation des documents de l'organisation.

Résultats attendus

- La pertinence de l'information collectée ou produite

- La diffusion ciblée de l'information

- L'accessibilité, pour l'assistant et les membres de l'entité, à tout document, vivant ou archivé

- Le respect de la confidentialité

- L'intégrité de l'information

- Le respect des urgences et des délais

Finalité 3 - aide à la décision

Dans certains domaines, l'assistant prépare et suit la prise de décision de son supérieur en effectuant un travail d'analyse, de proposition et de contrôle, dans le respect des contraintes, dans le contexte d'une entité ou d'un groupe de projet.

3.1 - identifier un problème ou un besoin

- Déceler un besoin ou un problème.

- Définir les objectifs.

- Identifier les contraintes et les opportunités.

3.2 - proposer des solutions

- Rechercher des solutions.

- Analyser les solutions.

- Présenter les solutions.

3.3 - assurer le suivi de la décision

- Définir un plan d'action.

- Élaborer un tableau de bord.

- Analyser les écarts.

- Alerter et proposer des mesures correctives.

Moyens et ressources

Données et informations disponibles

- Formulation des objectifs de l'entité

- Formulation d'un besoin, d'un dysfonctionnement

- Bases de données internes à l'entité et à l'organisation

- Informations d'origine externe relatives à l'environnement technologique, économique, juridique, social de l'organisation

Équipements

- Ordinateur multimédia en réseau connecté à Internet

- Navigateur Web, client de messagerie, logiciels bureautiques (en particulier tableur) et de communication

- Logiciels de créativité et de cartographie visuelle des idées

- Logiciel de gestion de projets

- Système de gestion de bases de données relationnelles (service de serveur) et requêteur SQL (logiciel client)

Liaisons fonctionnelles

Relations internes

- Le (ou les) manager(s) de l'entité

- Tout membre de l'entité susceptible d'être une personne ressource du point de vue du diagnostic, des propositions et du suivi de la décision.

Relations externes

- Tout interlocuteur susceptible de fournir des informations nécessaires au diagnostic, aux propositions, au suivi de la décision.

Autonomie

- Autonomie dans le recensement et l'évaluation de solutions

- Autonomie de niveau variable dans le suivi de la décision, en fonction du niveau de délégation

Résultats attendus

- Pertinence (en fonction des objectifs) et cohérence (au regard des contraintes) de la solution proposée

- Qualité de l'argumentation

- Efficacité du suivi

- Respect de la confidentialité

Finalité 4 - organisation de l'action

L'assistant contribue à l'amélioration de l'organisation et à l'efficacité des personnes, notamment celle de ses supérieurs hiérarchiques immédiats. Sa contribution à la réduction des coûts administratifs se déroule dans un contexte de travail coopératif et d'une démarche qualité.

4.1 - seconder le(les) manager(s) dans ses (leurs) activités

- Préparer et suivre l'action du manager.

- Tenir les agendas personnels et partagés.

- Organiser les déplacements.

4.2 - contribuer à l'amélioration de l'organisation de l'entité

- Participer à l'élaboration et à la mise en œuvre des processus administratifs.

- Participer à la coordination des activités des membres de l'entité.

- Fournir une assistance à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication.

Moyens et ressources

Données et informations disponibles

- Organigramme de l'organisation

- Objectifs et priorités de l'entité

- Processus existants, formalisés ou non

- Manuel des procédures, manuel qualité

- Missions et attributions des membres de l'entité

- Dossiers, projets et actions en cours dans l'entité

- Contraintes financières et de temps.

Équipements

- Ordinateur multimédia en réseau connecté à Internet

- Navigateur Web, client de messagerie, logiciels bureautiques et de communication

- Accès à un espace de travail collaboratif

- Logiciel de gestion de projets

Liaisons fonctionnelles

Relations internes

- Le(s) manager(s) et les membres de l'entité

- Les secrétaires ou employés rattachés à l'entité

- Le service informatique

Relations externes dans un contexte local, national, international

Prestataires de services

Autonomie

Autonomie dans le cadre de la délégation et dans le respect des procédures

Résultats attendus

- Mise à disposition du manager d'un dossier organisé, complet, actualisé, fiable

- Respect de la confidentialité

- Respect des urgences et priorités

- Simplification, harmonisation des procédures

- Maîtrise de la qualité, des coûts et des délais au sein de l'entité

- Efficacité de la coordination

- Fiabilité des agendas

- Pertinence du conseil en TIC

Finalité 5 - prise en charge des activités déléguées

L'assistant prend en charge des dossiers opérationnels qui lui sont confiés par le responsable.

Certains, de nature administrative, lui sont traditionnellement confiés et font partie du cœur du métier : gestion administrative des ressources humaines de l'entité, gestion des ressources matérielles, organisation de manifestations.

D'autres, plus spécialisés et correspondant à un élargissement des compétences de l'assistant, revêtent une dimension technique propre au domaine d'activité du service dans lequel l'assistant est affecté : suivi de clientèle, gestion des appels d'offres, dossier qualité, plan de communication...

5.1 - assurer la gestion administrative des ressources humaines du service

- Participer au processus de recrutement.

- Préparer et suivre les formations.

- Assurer le suivi des congés annuels.

- Gérer les absences.

- Participer à l'information sociale des membres du service.

- Mettre à jour des données administratives du personnel.

5.2 - gérer les ressources matérielles d'un service administratif

- Gérer les achats de petit matériel et de fournitures.

- Aménager l'espace de travail.

- Élaborer et suivre le budget de fonctionnement du service.

5.3 - organiser un événement

- Assurer la logistique.

- Assurer la communication.

- Prévoir et gérer les coûts.

- Évaluer les résultats.

5.5 - prendre en charge un dossier spécialisé

- Collecter les informations spécifiques au domaine de spécialité.

- Mettre en œuvre les méthodes de travail spécifiques au domaine de spécialité.

- Évaluer sa performance.

Moyens et ressources

Données et informations disponibles

- Organisation de l'entité : organigramme, annuaire interne, charte graphique, procédures, cahier des charges

- Culture, stratégie, objectifs de l'entité

- Contexte et environnement professionnel : informations sociales et juridiques, presse spécialisée, résultats d'enquêtes...

- Bases de données internes : personnel, clients, fournisseurs, produits et services

- Documentation sur les produits et les services offerts par l'entité

- Catalogues, tarifs, conditions des fournisseurs de l'entité

Équipements

- Ordinateur multimédia en réseau connecté à Internet

- Navigateur Web, client de messagerie, logiciels bureautiques (texteur, tableur, publication assistée par ordinateur et SGBDR micro) et de communication, requêteur SQL

- Matériel de communication (téléphones fixe et mobile, téléphonie IP, télécopie).

- Accès à des applications métier du domaine de gestion et/ou de spécialisation pris en charge.

Liaisons fonctionnelles

Relations internes

- Le (ou les) managers

- Les membres de l'entité (services juridiques)

Relations externes (dans un contexte local, national, international)

- Les fournisseurs, prestataires de services, sous-traitants

- Les organismes de formation

- Les partenaires institutionnels locaux (collectivités, administrations publiques et privées...)

Autonomie

Autonomie dans l'exécution des missions ainsi que dans le respect des règles et procédures de l'organisation, des règles déontologiques et du cadre législatif et réglementaire.

Résultats attendus

En adéquation avec les contraintes financières, humaines et techniques de l'organisation, les résultats suivants sont attendus :

- Réalisation des objectifs dans le respect des contraintes (délais, coûts)

- Conformité des productions aux attentes, à la réglementation, aux normes

Référentiel de certification

Savoirs associés du domaine général

Unité U1 - culture générale et expression

Objectifs et contenus

Le but de l'enseignement du français dans les sections de techniciens supérieurs est de donner aux étudiants la culture générale dont ils auront besoin dans leur vie professionnelle et dans leur vie de citoyen, et de les rendre aptes à une communication efficace à l'oral et à l'écrit.

Culture générale

La culture générale est développée par la lecture de tout type de textes et de documents (presse, essais, œuvres littéraires, documents iconographiques, films) en relation avec les questions d'actualité rencontrées dans les médias, les productions artistiques, les lieux de débat.

En première année, le choix des thèmes de réflexion, des textes et documents d'étude est laissé à l'initiative du professeur qui s'inspire des principes suivants :

- créer une culture commune chez des étudiants arrivant d'horizons scolaires variés ;

- développer la curiosité des étudiants dans le sens d'une culture générale ouverte sur les problèmes du monde contemporain (questions de société, de politique, d'éthique, d'esthétique) ;

- développer le sens de la réflexion (précision des informations et des arguments, respect de la pensée d'autrui, formation à l'expression d'un jugement personnel) en proposant des textes et documents de qualité en accord avec les compétences de lecture du public concerné.

En deuxième année, deux thèmes sont étudiés.

Ces thèmes, dont l'un est renouvelé chaque année, font l'objet d'une publication au BO. Cette publication précise un intitulé, une problématique et des indications bibliographiques qui orientent et délimitent la problématique de chaque thème.

Expression

Une communication efficace à l'oral et à l'écrit suppose la maîtrise d'un certain nombre de capacités et de techniques d'expression. Celle-ci suppose, à son tour, une connaissance suffisante de la langue (vocabulaire et syntaxe) et une aptitude à la synthèse pour saisir avec exactitude la pensée d'autrui et exprimer la sienne avec précision.

Des exercices variés concourent à cette maîtrise : débat oral, exposé oral, analyse des interactions verbales ; analyse et résumé d'un texte, comparaison de textes plus ou moins convergents ou opposés, étude logique d'une argumentation, constitution et analyse d'une documentation, compte rendu d'un livre lu, composition d'une synthèse à partir de textes et de documents de toute nature, rédaction d'un compte rendu, d'une note, d'une réponse personnelle à une question posée, d'une argumentation personnelle.

Capacités et techniques

Cette annexe se présente sous la forme d'un répertoire des capacités et techniques dont la maîtrise constitue l'objectif de l'enseignement du français dans les sections de techniciens supérieurs. Il comprend une analyse de ces capacités et de ces techniques, un recueil de situations dans lesquelles il est possible d'acquérir, d'exercer et d'évaluer ces compétences, un recensement de critères spécifiques d'évaluation.

Les situations proposées sont des situations de formation. Certaines d'entre elles peuvent servir de supports à une évaluation (par exemple, l'exercice de synthèse). D'autres ne figurent pas en tant que telles dans les épreuves de certification, mais sont essentielles dans un parcours de formation (l'exercice de résumé, par exemple, ou encore les activités d'expression orale).

Ces situations ne constituent pas un catalogue exhaustif ou impératif, elles ne définissent pas un itinéraire obligé, mais il importe de rappeler qu'une progression bien étudiée ne suppose pas réalisables d'emblée les épreuves imposées pour la délivrance du diplôme et au niveau requis en fin de formation.

Chaque professeur de français conserve la responsabilité de définir son projet pédagogique, en déterminant ses priorités et sa progression. Il prend en charge, selon les horaires dont il dispose, les exigences professionnelles propres aux sections où il enseigne et répond aux besoins recensés chez ses étudiants ou ses stagiaires.

Chaque fois que cela est possible, il veille à établir des liens entre l'enseignement qu'il dispense et les enseignements généraux et professionnels que ses étudiants reçoivent dans leur section.

Capacité A - communiquer oralement

Compétences caractéristiques

Être capable de :

1. Connaître et respecter les conditions préalables et indispensables à toute communication orale (attention, écoute, disponibilité...).

2. Mémoriser et restituer par oral un message écrit ou oral.

3. Reformuler un message oral.

4. Se fixer un ou des objectifs (informer, expliquer, justifier, réfuter, convaincre, persuader) et le (ou les) faire connaître.

5. Choisir, ordonner, structurer les éléments de son propre message.

6. Produire un message oral :

- en fonction d'une situation de communication donnée ;

- en respectant le sujet, les données du problème, le ou les objectifs fixés ;

- en tenant compte du destinataire.

7. Recentrer le sujet de discussion ou le thème d'un débat.

Situations possibles

Auditoire familier ou non

1. Avec ou sans support présent

1.1 Formulation de consignes

1.2 Questionnement à des fins d'information

1.3 Communication téléphonique

1.4 Entretien

1.5 Réponse argumentée à une demande

1.6 Restitution d'un message, reformulation personnalisée d'un message

1.7 Prise de parole

1.8 Exposé bref, entretien, préparés en temps limité ; exposé (seul ou à plusieurs)

1.9 Débat

2. Avec support présent

2.1 Commentaire d'images isolées ou en suite

2.2 Commentaire de documents non textuels (organigramme, tableau de statistiques, schéma, graphique, diagramme...)

2.3 Revue de presse

2.4 Rapport

2.5 Présentation et soutenance d'un dossier

3. Sans support présent

3.1 Compte rendu d'un événement dans l'entreprise, d'une visite de chantier, d'une réunion, d'une lecture, d'un spectacle.

3.2 Prise de parole, discussion

3.3 Jeu de rôles, simulation d'entretien

Critères d'évaluation

1. Adaptation à la situation

1.1 Maîtrise des contraintes de temps, de lieu, d'objectif

2. Adaptation au destinataire

2.1 Choix des moyens d'expression appropriés (images, exemples, répétitions volontaires, usage du métalangage, formules de relations sociales...)

2.2 Prise en compte du discours et de l'attitude de l'interlocuteur (écouter, saisir les nuances, reformuler, s'adapter)

3. Organisation du message

3.1 Unité de sens (en rapport direct avec le sujet et la situation)

3.2 Structure interne (déroulement chronologique, articulation logique, progression appropriée à l'objectif visé)

4. Contenu du message

4.1 Intelligibilité du message

4.2 Précision des idées

4.3 Pertinence des exemples

4.4 Valeur de l'argumentation

4.5 Netteté de la conclusion.

Technique α - la langue orale

Compétences caractéristiques

Être capable de :

1. Prendre la parole, se faire entendre.

2. Adapter sa voix et son attitude aux contraintes de la situation.

3. Choisir et maîtriser le registre de langue approprié.

4. Utiliser un vocabulaire précis et varié.

5. Produire un message oral dont les éléments forment des productions achevées (en tenant compte des spécificités de la langue orale).

Situations possibles

1. Les mêmes que pour la capacité A.

2. Certains exercices spécifiques pour apprendre à :

2.1 Poser sa voix, articuler, contrôler le débit, varier l'intonation.

2.2 Maîtriser le regard, les gestes, les mimiques.

2.3 Utiliser l'espace.

2.4 Respecter les contraintes de temps.

Critères d'évaluation

1. Présence

1.1 Voix (articulation, débit, volume, intonation)

1.2 Regard

1.3 Attitude

1.4 Utilisation des documents

1.5 Spontanéité de la formulation (distance par rapport au message écrit)

2. Langue

2.1 Registre (courant, soutenu) adapté à la situation de communication et à l'auditoire

2.2 Lexique (précision, variété)

2.3 Structure syntaxique (phrases simples ou complexes, achevées ou non...)

Capacité B - s'informer, se documenter

Compétences caractéristiques

Être capable de :

1. Rechercher, c'est-à-dire :

1.1 Maîtriser les outils et les techniques documentaires usuels.

1.2 Établir une problématique de la recherche envisagée.

1.3 Réduire un axe de recherche à des notions et des mots-clés.

1.4 Fixer l'ordre des opérations documentaires.

2. Trier et traiter, c'est-à-dire :

2.1 Identifier le support de l'information et en apprécier la pertinence.

2.2 Repérer une information dans un ensemble organisé ou non.

2.3 Sélectionner, selon un ou plusieurs critères, une information, une documentation.

2.4 Analyser, classer, ordonner informations et documents en fonction d'objectifs explicités.

2.5 Relativiser les informations en fonction de leur environnement (contextes et connotations).

2.6 Préparer une conclusion.

Situations possibles

Toute situation de recherche, de tri et de traitement d'informations (écrites, orales, visuelles) sur des ensembles organisés ou non.

1. Recherche méthodique sur un ensemble de notions à coordonner (par exemple dans des dictionnaires, des encyclopédies)

2. Dépouillement et sélection d'informations en fonction d'une problématique

3. Recherche d'exemples ou d'illustrations documentaires pour argumenter un point de vue (par exemple en vue d'un exposé, d'un texte écrit)

4. Étude des effets " texte image " sur l'information

5. Élaboration d'une fiche de description analytique, critique (par exemple, sommaire d'un dossier)

6. Relevé de conclusions à partir de documents contradictoires

7. Constitution d'un dossier

8. Synthèse de documents de natures, d'époques, de points de vue différents.

Critères d'évaluation

1. Adéquation de la méthode de recherche à la situation

2. Pertinence des choix opérés

3. Cohérence de la production (classement et enchaînement des éléments)

4. Pertinence des conclusions en fonction des documents de référence.

Capacité C - appréhender un message

Compétences caractéristiques

Être capable de :

1. S'interroger pour :

1.1 Prendre en compte les caractères spécifiques du code (écrit, oral, iconique, gestuel) ou des codes employés.

1.2 Reconnaître le statut du texte (genre, registre, type de discours, destinataire).

1.3 Situer le message dans ses contextes (historique, linguistique, référentiel, idéologique...).

1.4 Discerner les marques d'énonciation.

1.5 Distinguer les idées et les mots-clés du message.

1.6 Percevoir les effets de sens dus au langage (ambiguïtés, connotations, figures de style...).

1.7 Mettre en relation les éléments d'un même document ou des éléments appartenant à des documents différents, repérer les idées convergentes et divergentes.

1.8 Découvrir le système ou les systèmes de cohérence d'un message (chronologique, logique, symbolique...).

2. Rendre compte de la signification globale d'un message.

3. Restructurer un message à partir d'éléments donnés.

Situations possibles

1. Lecture silencieuse d'un ou de plusieurs textes

2. Étude comparée de textes

3.Audition d'un message oral (revue de presse, exposé, discours argumenté, etc.)

4. Lecture d'images fixes isolées ou en séquences, lecture de films

5. Lecture de documents écrits non textuels (organigramme, tableau de statistiques, schéma, graphique, diagramme, etc.).

Critères d'évaluation

Selon les situations :

1. Pertinence dans le relevé des idées et mots-clés du message définis selon son ou ses systèmes de cohérence

2. Exactitude, précision, cohérence dans l'analyse et la mise en relation de ces éléments

3. Interprétation justifiée des moyens mis en œuvre dans le message (registre de langue, syntaxe, structure, système des connotations, figures, etc.)

4. Mise en perspective du message par rapport à son ou à ses contextes

Fidélité à la signification globale du message.

Capacité D - réaliser un message

Compétences caractéristiques

Être capable de :

1. Respecter les éléments constitutifs d'une situation de communication (destinataire, niveau de langue).

2. Recenser les données d'un problème.

3. Se fixer des objectifs avant de formuler ou de rédiger un message (informer, expliquer, justifier, réfuter, convaincre, persuader).

4. Rassembler des éléments d'information et des moyens d'argumentation.

5.

5.1 Élaborer une idée à partir d'un fait, d'un exemple, d'un document.

5.2 Développer des idées à partir d'une notion, d'une question, d'une idée donnée.

5.3 Illustrer une idée à l'aide d'exemples, de citations.

6. Organiser les données et les idées en fonction des objectifs retenus.

7. Choisir les moyens d'expression appropriés à la situation et au destinataire.

8. Nuancer, relativiser, si besoin, l'expression de sa pensée.

9. Donner, si besoin, un tour personnel à un message.

Situations possibles

Toutes les situations qui permettent la création d'un message, avec ou sans implication de l'émetteur, notamment :

1. Réponse à une demande, à une question

2. Préparation d'un questionnaire.

3. Correspondance professionnelle, administrative

4. Compte rendu d'un événement dans l'entreprise, d'une visite de chantier, d'une réunion, d'une lecture, d'un spectacle

5. Résumé

6. Rapport

7. Synthèse de documents

8. Discours argumenté :

8.1 Exposé bref, entretien, préparés en temps limité avec ou sans support présent

8.2 Exposé (seul ou à plusieurs)

8.3 Commentaire de textes, développement composé, essai...

9. Présentation et soutenance d'un dossier.

Critères d'évaluation

1. En toute situation :

1.1 Compréhension du message par le destinataire

1.2 Présentation matérielle adaptée au type de message

1.3 Présence et exactitude des informations, des données, des notions requises par le sujet traité

1.4 Organisation et cohérence du message :

1.4.1 Unité de sens (en rapport direct avec le sujet et la situation).

1.4.2 Structure interne (déroulement chronologique, articulation logique, progression adaptée à l'objectif visé)

2. Selon les situations :

2.1 Efficacité du message (densité du propos, netteté de la conclusion...).

2.2 Implication ou non de l'émetteur (attendue dans un rapport, proscrite dans un résumé, par exemple)

2.3 Exploitation opportune des références culturelles, de l'expérience personnelle.

2.4 Originalité de l'écriture, du contenu.

Capacité E - apprécier un message ou une situation

Compétences caractéristiques

Être capable de :

1. Apprécier les données d'une situation vécue (événement, conduite, débat, etc.).

2. Évaluer l'intérêt, la pertinence, la cohérence, la portée d'un message (y compris de son propre message) ou de certains de ses éléments.

3. Justifier son point de vue.

4. Établir un bilan critique.

Situations possibles

1. Formulation d'un jugement critique après lecture, étude, audition, observation (voir situations évoquées en A, B, C, D).

2. Autoévaluation.

Critères d'évaluation

1. En toute situation :

1.1 Choix motivé et utilisation judicieuse des éléments de la situation ou du message examinés :

- distinction entre l'essentiel et l'accessoire ;

- recul par rapport au message ou à la situation ;

- mise en perspective des éléments retenus ;

- jugement critique.

1.2 Pertinence des arguments logiques et hiérarchisation de ces arguments.

2. En situation d'autoévaluation : perception juste de l'effet produit sur autrui, de la valeur de sa prestation par rapport aux exigences requises.

Technique ß : la langue à l'écrit

Compétences caractéristiques

Être capable de :

1. Rédiger un message lisible (graphie, ponctuation, mise en page).

2. Respecter le code linguistique écrit (morphologie, orthographe lexicale et grammaticale, syntaxe).

3. Respecter la logique d'un texte écrit (connecteurs, marques de chronologie, reprises anaphoriques).

4. Prendre en compte la situation d'écriture (niveau de langue, précision lexicale).

Situations possibles

1. Les situations de production de message écrit évoquées en D.

2. Toutes activités spécifiques permettant de consolider la maîtrise du code écrit.

Critères d'évaluation

Ces critères sont définis par les compétences caractéristiques énumérées ci-dessus.

Unité U2 - communication en langue vivante étrangère

1. Objectifs

L'étude des langues vivantes étrangères contribue à la formation intellectuelle et à l'enrichissement culturel de l'individu. Pour l'étudiant de STS, cette étude est une composante de la formation professionnelle et la maîtrise de deux langues vivantes étrangères constitue une compétence fondamentale pour l'exercice de la profession.

On s'attachera à développer les activités langagières de compréhension et de production à l'écrit(comprendre, produire, interagir), mais également les compétences orales (comprendre, produire, dialoguer)dans une langue de communication générale, tout en satisfaisant les besoins spécifiques à l'utilisation de la langue vivante dans l'exercice du métier en inscrivant les textes et les tâches dans le domaine professionnel.

Le niveau à atteindre est celui fixé par les programmes pour le cycle terminal (BO hors série n° 7, 28 août 2003) en référence au Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) (2) : le niveau B2 pour la langue vivante A et le niveau B1 pour langue vivante B.

Le CECRL définit le niveau B1 de la façon suivante : " Un élève devient capable de comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé à propos de choses familières dans le travail, à l'école, dans la vie quotidienne. Il est en mesure dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue est parlée, de produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers. Il peut relater un événement, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement un raisonnement. "

Le niveau B2 est défini de la façon suivante : " Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Il peut communiquer avec un degré de spontanéité et d'aisance tel qu'une conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension ni pour l'un ni pour l'autre. Il peut s'exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d'actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités. "

2. Contenus

2.1. Grammaire

Au niveau B1, un élève peut se servir avec une correction suffisante d'un répertoire de tournures et expressions fréquemment utilisées et associées à des situations plutôt prévisibles.

Au niveau B2, un élève a un assez bon contrôle grammatical et ne fait pas de fautes conduisant à des malentendus.

La maîtrise opératoire des éléments morphologiques, syntaxiques et phonologiques figurant au programme des classes de première et terminale constitue un objectif raisonnable. Il conviendra d'en assurer la consolidation et l'approfondissement.

2.2. Lexique

La compétence lexicale d'un élève au niveau B1 est caractérisée de la façon suivante :

- Étendue : possède un vocabulaire suffisant pour s'exprimer à l'aide de périphrases sur la plupart des sujets relatifs à sa vie quotidienne tels que la famille, les loisirs et les centres d'intérêt, le travail, les voyages et l'actualité.

- Maîtrise : montre une bonne maîtrise du vocabulaire élémentaire mais des erreurs sérieuses se produisent encore quand il s'agit d'exprimer une pensée plus complexe.

Celle d'un élève au niveau B2 est caractérisée de la façon suivante :

- Étendue : possède une bonne gamme de vocabulaire pour les sujets relatifs à son domaine et les sujets les plus généraux. Peut varier sa formulation pour éviter des répétitions fréquentes, mais des lacunes lexicales peuvent encore provoquer des hésitations et l'usage de périphrases.

- Maîtrise : l'exactitude du vocabulaire est généralement élevée bien que des confusions et le choix de mots incorrects se produisent sans gêner la communication. Dans cette perspective, on réactivera le vocabulaire élémentaire de la langue de communication afin de doter les étudiants des moyens indispensables pour aborder les sujets généraux.

C'est à partir de cette base consolidée que l'on pourra diversifier les connaissances en fonction notamment des besoins spécifiques de la profession, sans que ces besoins prennent le pas sur la poursuite du travail indispensable à l'acquisition et à l'enrichissement du lexique plus général lié à la communication courante.

2.3. Éléments culturels

Outre les particularités culturelles liées au domaine professionnel dans les différentes langues étudiées (écriture des dates, unités monétaires, unités de mesure, sigles, abréviations, heure), on s'attachera à développer chez le futur technicien supérieur la connaissance des pays dont il étudie la langue (contexte socioculturel, normes de courtoisie, us et coutumes, comportement dans le monde des affaires, situation économique, vie des entreprises, etc.), connaissance indispensable à une communication efficace, qu'elle soit limitée ou non au domaine professionnel.

3. Niveaux à atteindre dans les activités langagières et tâches conduisant à cette atteinte

Les domaines pertinents pour l'enseignement/apprentissage des langues sont au nombre de quatre : personnel, public, éducationnel et professionnel. Afin d'éviter des redondances avec le programme de terminale et de risquer ainsi de démotiver les futurs techniciens supérieurs, on s'attachera à développer les différentes activités langagières en relation avec le domaine professionnel. " Le choix des domaines pour lesquels on rend l'étudiant opérationnel a des conséquences qui vont loin dans la sélection des situations, des buts, des tâches, des thèmes et des textes " (CECRL, p. 41).

3.1. Production orale générale

Niveau à atteindre pour la LVB

B1 : peut assez aisément mener à bien une description directe et non compliquée de sujets variés dans son domaine en la présentant comme une succession linéaire de points.

Niveau à atteindre pour la LVA

B2 : peut méthodiquement développer une présentation, une description ou un récit soulignant les points importants et les détails pertinents à l'aide d'exemples significatifs.

Peut s'exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets relatifs à ses centres d'intérêt.

Peut utiliser un nombre limité d'articulateurs pour lier ses phrases en un discours clair et cohérent, bien qu'il puisse y avoir quelques sauts dans une longue intervention.

Compétence phonologique

B1 : la prononciation est clairement intelligible, même si un accent étranger est quelquefois perceptible et si des erreurs de prononciation se produisent occasionnellement.

B2 : a acquis une prononciation et une intonation claires et naturelles.

Pour atteindre cet objectif, l'étudiant aura pris l'habitude :

- de planifier ce qu'il veut dire et les moyens de le dire en tenant compte de l'effet à produire sur les destinataires ;

- d'utiliser des périphrases et des paraphrases pour compenser des lacunes lexicales et structurales ;

- de corriger lapsus et erreurs après en avoir pris conscience ou s'ils ont débouché sur un malentendu, de relever ses erreurs habituelles et surveiller consciemment son discours afin de les corriger.

Exemples de tâches de niveau B1 et B2 adaptées au contexte professionnel pour de futurs TS dans le secteur tertiaire

- Reproduction et/ou reformulation de messages reçus afin d'en faciliter la compréhension pour un

interlocuteur

· B1 (3)

- Production et transmission de messages en rapport avec l'activité professionnelle

- Description d'une activité, d'un règlement, d'un agenda, d'un organigramme, compte rendu d'un stage ou d'un travail, présentation d'un produit, d'une entreprise, d'un poste de travail

· B1 : peut faire une description directe et non compliquée en la présentant comme une succession linéaire de points.

· B2 : peut faire une description claire et détaillée.

- Exposé fait devant des collègues pour expliquer les raisons d'une prise de décision ou les raisons pour laquelle une proposition a été acceptée ou rejetée, justifier une façon de faire ; exposé des avantages et/ou des inconvénients d'un produit, d'une option.

· B1 : peut faire un exposé simple, direct et préparé et sait expliciter les points importants avec précision.

· B2 : peut faire un exposé clair et préparé avançant des raisons pour ou contre, un point de vue et en présentant les avantages et les inconvénients d'options diverses.

- Explication d'un problème

· B1 : donner brièvement raisons et explications relatives à des opinions, projets et actions.

· B2 : expliquer un point de vue sur un problème en donnant les avantages et les inconvénients d'options diverses.

- Annonce d'une décision

· B1 : peut faire de très brèves annonces préparées, même avec une intonation et un accent étranger.

· B2 : peut faire des annonces sur la plupart des sujets avec clarté et spontanéité.

- Argumenter une décision

· B1 : peut développer une argumentation suffisamment pour être compris.

· B2 : peut développer une argumentation claire avec arguments secondaires et exemples pertinents, enchaîner des arguments avec logique.

3.2. Interaction orale générale

Niveau à atteindre pour la LVB

B1 : peut exploiter avec souplesse une gamme étendue de langue simple pour faire face à la plupart des situations susceptibles de se produire au cours d'un voyage. Peut aborder sans préparation une conversation sur un sujet familier, exprimer des opinions personnelles et échanger de l'information sur des sujets familiers, d'intérêt personnel ou pertinents pour la vie quotidienne (par exemple, la famille, les loisirs, le travail, les voyages et les faits divers).

Niveau à atteindre pour la LVA

B2 : peut communiquer avec un niveau d'aisance et de spontanéité tel qu'une interaction soutenue avec des locuteurs natifs soit tout à fait possible sans entraîner de tension d'aucune part. Peut mettre en valeur la signification personnelle de faits et d'expériences, exposer ses opinions et les défendre avec pertinence en fournissant explications et arguments.

Pour atteindre cet objectif, l'étudiant aura pris l'habitude :

- d'intervenir de manière adéquate dans une discussion en utilisant des moyens d'expression appropriés ;

- de commencer un discours, prendre la parole au bon moment et terminer la conversation quand il/elle le souhaite, bien que parfois sans élégance ;

- d'utiliser des expressions toutes faites pour gagner du temps, pour formuler son propos et garder la parole ;

- de faciliter le développement de la discussion en donnant suite à des déclarations faites par d'autres interlocuteurs et en faisant des remarques à propos de celles-ci ;

- de soutenir la conversation sur un terrain connu en confirmant sa compréhension, en invitant les autres à participer, etc. ;

- de poser des questions pour vérifier qu'il/elle a compris ce que le locuteur voulait dire et faire clarifier les points équivoques ;

- de varier la formulation de ce qu'il/elle souhaite dire ;

- de s'adapter aux changements de sujet, de style et de tons rencontrés normalement dans une conversation.

Exemples de tâches de niveau B1 et B2 adaptées au contexte professionnel pour de futurs TS dans le secteur tertiaire

- Répondre aux questions qui suivent un exposé ou une annonce (demande d'explication par exemple)

· B1 : peut gérer les questions qui suivent mais peut avoir besoin de faire répéter.

· B2 : peut répondre aux questions qui suivent avec aisance.

- Participer à un entretien, une interview

· B1 : peut exprimer poliment accord ou désaccord, donner brièvement raisons et explications, fournir des renseignements concrets mais avec une précision limitée.

· B2 : peut prendre l'initiative lors d'un entretien en résumant ce qu'il a compris et en approfondissant les réponses intéressantes.

- Échanger des informations pour réaliser une tâche, organiser une activité, résoudre un problème concret et collecter des informations pour en rendre compte

· B1 : peut échanger avec assurance un grand nombre d'informations sur des sujets courants, peut discuter la solution de problèmes, transmettre une information simple et directe et demander plus de renseignements et des directives détaillées.

· B2 : peut transmettre avec sûreté une information détaillée, décrire de façon claire une démarche et faire la synthèse d'informations et d'arguments et en rendre compte.

- Obtenir des biens et des services, négocier avec des clients, des fournisseurs ou des prestataires

· B1 : peut prendre rendez-vous, gérer une plainte, réserver un voyage ou un hébergement et traiter avec des autorités à l'étranger.

· B2 : peut gérer une négociation pour trouver une solution à un problème (plainte, recours).

- Participer à une réunion de travail en langue étrangère

· B1 : peut échanger des informations factuelles et exprimer clairement son point de vue, mais a du mal à engager un débat.

· B2 : peut participer activement pour exprimer, justifier et défendre son opinion, répondre à des suggestions et en faire, évaluer des propositions.

3.3. Compréhension générale de l'oral

Niveau à atteindre pour la LV B

B1 : peut comprendre les points principaux d'une intervention sur des sujets familiers rencontrés régulièrement au travail, à l'école, pendant les loisirs, y compris des récits courts.

Niveau à atteindre pour la LV A

B2 :

- peut comprendre les idées principales d'interventions complexes du point de vue du fond et de la forme, sur un sujet concret ou abstrait et dans une langue standard, y compris des discussions techniques dans son domaine de spécialisation.

- peut suivre une intervention d'une certaine longueur et une argumentation complexe, à condition que le sujet soit assez familier et que le plan général de l'exposé soit indiqué par des marqueurs explicites.

Pour atteindre cet objectif, l'étudiant aura pris l'habitude :

- d'anticiper la teneur du message à partir d'indices situationnels de façon à en identifier la fonction et à orienter son écoute ;

- d'émettre des hypothèses et prédire sur ce qui va suivre à partir des données de la situation afin de libérer sa mémoire à court terme ;

- de stocker en mémoire les éléments perçus sous une forme résumée et les utiliser pour comprendre la suite ;

- de repérer les éléments porteurs de sens pour segmenter la chaîne sonore et faire des hypothèses de sens ;

- de repérer les éléments spatio-temporels pour reconstruire la géographie ou la chronologie des événements ;

- de repérer les liens logiques pour comprendre les tenants et les aboutissants d'une situation ;

- de repérer les différents protagonistes et leurs relations ;

- de repérer et interpréter les données relevant du domaine culturel pour mettre la situation en perspective ;

- d'interpréter les éléments rhétoriques du discours pour percevoir le ton et le point de vue ;

- d'émettre des hypothèses de sens à partir des éléments repérés et les confirmer ou les infirmer si nécessaire ;

- d'inférer le sens des mots inconnus ou mal perçus d'après le contexte ou en se référant à son expérience.

Ce qui est attendu des étudiants au niveau B1 ou B2 variera selon le type de texte (4) :

- Entretiens d'embauche

· B1 : peut suivre les points principaux d'une discussion conduite dans une langue simple.

· B2 : peut suivre, même avec des efforts, une conversation qui se déroule à vitesse normale.

- Conversations téléphoniques : demande d'informations, commande, prise de rendez-vous, plaintes diverses

· B1 : peut comprendre l'information si la langue est standard et clairement articulée.

· B2 : peut comprendre en détail les explications données au téléphone ainsi que le ton adopté par l'interlocuteur et son humeur.

- Émissions de radio ou de télévision en relation avec le domaine professionnel : table ronde, documentaire, conférence, témoignage d'experts, journal télévisé ou radiodiffusé

· B1 : peut comprendre les points principaux.

· B2 : peut comprendre le contenu factuel et le point de vue adopté dans des émissions de télévision ou des vidéos relatives à son domaine d'intervention.

- Communication en langue étrangère dans son domaine de spécialité lors d'un séminaire ou d'un stage dans un pays étranger ou dans le cadre d'un colloque, d'une conférence, d'un discours, d'un exposé

· B1 : peut suivre le plan général d'un exposé court et simple, peut suivre une conférence à condition qu'elle soit clairement articulée et que la présentation soit simple et directe.

· B2 : peut suivre l'essentiel d'un exposé, d'une conférence, d'un discours assez longs et complexes.

- Annonces et messages courants : ordres, consignes pour exécuter une tâche, règlement, mode d'emploi, procédure à suivre

· B1 : peut comprendre en détail des informations techniques simples.

· B2 : peut comprendre en détail annonces et messages courants si la langue est standard et le débit normal.

3.4. Compréhension générale de l'écrit

Niveau à atteindre pour la LVB

B1 : peut lire des textes factuels directs sur des sujets relatifs à son domaine et à ses intérêts avec un niveau satisfaisant de compréhension.

Niveau à atteindre pour la LVA

B2 : peut lire avec un grand degré d'autonomie en adaptant le mode et la rapidité de lecture à différents textes et objectifs et en utilisant les références convenables de manière sélective. Possède un vocabulaire de lecture large et actif mais pourra avoir des difficultés avec des expressions peu fréquentes.

Pour atteindre cet objectif, l'étudiant aura pris l'habitude :

- d'identifier le type d'écrit ;

- d'adapter sa méthode de lecture au texte et à l'objectif de lecture (informations recherchées par exemple) ;

- d'anticiper la teneur du texte à partir de la connaissance préalable qu'il/elle a du sujet et des éléments périphériques (iconographie, type de texte, titre, présentation, etc.) ;

- d'adopter une attitude active afin de développer les attentes adéquates (se poser des questions, explorer des champs lexicaux) ;

- de lire par unité de sens ;

- de repérer la structure du texte ;

- de repérer tous les mots connus et les mots transparents ;

- d'émettre des hypothèses à partir des éléments repérés et des données de la situation ;

- de modifier une hypothèse lorsqu'elle est erronée ;

- de retrouver les phrases minimales afin d'accéder rapidement à la compréhension de l'essentiel ;

- de repérer les phrases-clés afin d'accéder à l'essentiel par une lecture de survol ;

- de repérer les éléments spatio-temporels pour reconstruire la géographie ou la chronologie des événements ;

- de repérer les liens logiques pour comprendre les tenants et les aboutissants d'une situation ;

- de repérer les différents protagonistes et leurs relations ;

- de reconstruire le sens à partir des éléments repérés ;

- de savoir identifier les intentions et le point de vue de l'auteur, savoir distinguer les faits des opinions ;

- d'inférer le sens des mots inconnus d'après le contexte ou en se référant à son expérience.

Ce qui est attendu des étudiants au niveau B1 ou B2 variera selon le type de texte :

- courts écrits quotidiens, prospectus et courts documents officiels : questionnaire, notice, règlement, matériel publicitaire, dépliants pour des voyages, produits, services, petites annonces du type offres d'emploi ciblées, pages Web, sites d'entreprises, enquêtes de satisfaction, plaquettes d'entreprises, conditions générales de vente, tarifs, factures, contrats de vente et d'achat, documentation commerciale, etc.

· B1 : comprendre l'information pertinente.

· B2 : comprendre dans le détail.

- correspondance : courriels, lettres d'affaires (commande, demande de rendez-vous)

· B1 : saisir l'essentiel du sens.

· B2 : comprendre dans le détail.

- articles de journaux : courts articles de presse traitant du marketing ou de la distribution, d'entreprises ou de l'ouverture de nouveaux marchés, articles de presse de vulgarisation présentant un service, un produit, etc.

· B1 : reconnaître les points significatifs dans un article de journal direct et non complexe.

· B2 : identifier rapidement le contenu et la pertinence d'une information, obtenir des renseignements dans des articles spécialisés, comprendre des articles sur des problèmes contemporains et dans lesquels les auteurs adoptent une position ou un point de vue.

- rapports, articles longs de la presse spécialisée

· B1 : identifier les principales conclusions et reconnaître le schéma argumentatif sans en comprendre nécessairement le détail si le texte est clairement articulé

· B2 : relever les points pertinents dans un texte long et complexe, prélever les informations nécessaires à une réutilisation, les classer, les synthétiser.

- instructions

· B1 : comprendre le mode d'emploi d'un appareil s'il est direct, non complexe et clairement rédigé.

· B2 : comprendre en détail les instructions longues et complexes : mode d'emploi, consignes de sécurité, description d'un processus ou d'une marche à suivre.

- dossiers

· B1 : prélever les informations nécessaires à une réutilisation, les classer à condition que les documents soient courts et directs.

· B2 : exploiter des sources d'information multiples afin de sélectionner les informations pertinentes et en faire la synthèse.

3.5. Production écrite générale

Niveau à atteindre pour la LVB

B1 : peut écrire des textes articulés simplement sur une gamme de sujets variés dans son domaine en liant une série d'éléments discrets en une séquence linéaire.

Niveau à atteindre pour la LVA

B2 :

- peut écrire des textes clairs et détaillés sur une gamme étendue de sujets relatifs à son domaine d'intérêt en faisant la synthèse et l'évaluation d'informations et d'arguments empruntés à des sources diverses ;

- peut utiliser avec efficacité une grande variété de mots de liaison pour marquer clairement les relations entre les idées.

Pour atteindre cet objectif, l'étudiant aura pris l'habitude :

- d'analyser les consignes afin d'identifier les mots-clés qui vont le renseigner sur le type d'écrit à produire (convaincre, décrire, définir, argumenter, comparer, expliquer, raconter) ;

- de mobiliser ses connaissances afin de prévoir la structure du texte à produire, les idées, les moyens linguistiques pertinents ;

- de contrôler sa production a posteriori pour corriger les erreurs, utiliser des reformulations en cas de difficulté.

Exemples de tâches de niveau B1 et B2 adaptées au contexte professionnel pour de futurs TS dans le secteur tertiaire

- Rédiger un CV

· B1

- Rédiger des descriptions sur des sujets relatifs à son domaine professionnel (processus de fabrication, mode d'emploi d'un appareil, produit ou service) ; préparer des supports de vente (plaquette, fiche produit)

· B1 : descriptions détaillées et articulées. Des erreurs de langue subsistent mais ne gênent pas la lecture.

· B2 : descriptions claires et détaillées. Les erreurs de syntaxe sont rares et corrigées à la relecture.

- Rédiger un rapport

· B1 : brefs rapports informatifs avec justifications.

· B2 : en apportant des détails pertinents, des justifications pour ou contre un point de vue particulier et en expliquant les avantages et les inconvénients de différentes options.

- Rendre compte de documents ou d'éléments prélevés à l'écrit et/ou à l'oral

· B1 : peut résumer une source d'informations factuelle et donner son opinion.

· B2 : peut synthétiser des informations et des arguments issus de sources diverses (orales et/ou écrites) pour en rendre compte.

3.6. Interaction écrite

Niveau à atteindre pour la LVB

B1 : peut écrire des notes et lettres personnelles pour demander ou transmettre des informations d'intérêt immédiat et faire comprendre les points qu'il/elle considère importants.

Niveau à atteindre pour la LVA

B2 : peut relater des informations et exprimer des points de vue par écrit et s'adapter à ceux des autres.

Pour atteindre cet objectif, l'étudiant aura pris l'habitude :

- de repérer le destinataire ;

- d'adapter son discours au destinataire.

Exemples de tâches de niveau B1 et B2 adaptées au contexte professionnel pour de futurs TS dans le secteur tertiaire

- Répondre à un courrier électronique

· B1

- Remplir un questionnaire personnel ou concernant un poste de travail ou l'entreprise

· B1

- Prendre un message concernant une demande d'information ou l'explication d'un problème et répondre à ce message

· B1

- Écrire des lettres à des fournisseurs, des clients pour donner des informations, passer une commande, lancer des invitations, régler un conflit, faire une réclamation

· B1 : pour apporter une information directe.

· B2 : de façon structurée en soulignant ce qui est important et en faisant des commentaires ; peut également rédiger une lettre de motivation.

- Rédiger une note à destination d'un collègue ou d'un service ou d'un supérieur

· B1 : peut rédiger un message pour rendre compte d'une conversation téléphonique et une note qui communique efficacement en faisant comprendre les points qu'il/elle juge importants.

· B2 : peut rédiger une note efficace en soulignant ce qui est important et en faisant des commentaires.

Unité U3 - économie et droit

Le programme de formation comprend à la fois un contenu à caractère méthodologique et un contenu notionnel

Les compétences d'ordre méthodologique visées par la formation et évaluées au BTS seront développées tout au long des deux années ; leur acquisition est étroitement imbriquée dans celle des savoirs et suppose une démarche pédagogique valorisant la mise en situation de l'étudiant.

Le programme dans son champ notionnel prévoit des thèmes d'études obligatoires. Ceux-ci se situent àl'issue d'une ou de plusieurs parties de programme. Ils visent deux objectifs :

- organiser les notions préalablement étudiées autour d'une problématique ;

- amener l'étudiant (seul ou en équipe) à un travail autonome mobilisant ses compétences méthodologiques.

L'étude de ces thèmes n'est pas exclusive d'activités de formation portant sur tel ou tel point particulier du programme.

L'enseignement de l'économie, de l'économie d'entreprise et du droit est assuré en cohérence avec les

enseignements de spécialité.

1. Économie général

1. Approche méthodologique

Contenus

Compétences

Les langages économiques

- Maîtriser le vocabulaire économique, éclairer les concepts par référence aux théories.

La documentation économique

- Rechercher et exploiter une documentation économique (textes, graphiques, tableaux).

- Repérer les idées principales d'un texte, retrouver les enchaînements d'idées et les argumentations.

- Rédiger une synthèse.

L'analyse d'une situation économique

- Poser une problématique.

- Construire une argumentation structurée.

2. Champ notionnel

Contenus

Compétences

Les fondements de la connaissance économique (de l'ordre de 6 heures)

L'économie et son domaine

- Présenter l'objet de la science économique.

- Montrer la diversité des courants de pensée en se limitant aux principes de base des courants classiques et néo-classiques, keynésien et marxiste.

- Caractériser le système capitaliste et le système socialiste (à titre de comparaison) en se limitant à leurs principaux éléments constitutifs.

Le circuit économique comme méthode d'analyse

- Distinguer les méthodes d'analyse macroéconomique et microéconomique.

- Présenter les agents économiques et leurs opérations (en s'appuyant sur le vocabulaire de la comptabilité nationale) et souligner les grandes fonctions économiques : production, répartition, consommation.

- Situer ces opérations sur les marchés et présenter l'équilibre emplois/ressources.

- Mettre en évidence l'ouverture du circuit et la mondialisation de l'économie.

I. Les fonctions économiques (de l'ordre de 22 heures)

1.1. La production

La production marchande et non marchande

- Distinguer les notions de production marchande et non marchande.

- Mettre en évidence l'importance de la production non marchande réalisée par l'État.

- Définir la valeur ajoutée et les principaux agrégats de la comptabilité nationale.

- Repérer les limites de la mesure de la production.

Le travail

- Caractériser les aspects quantitatifs et qualitatifs du travail.

- Définir la productivité du travail.

- Expliquer la notion de capital humain.

Le capital et le progrès technique

- Définir les notions de capital et d'investissement.

- Définir la productivité du capital.

- Mettre en évidence le poids de l'investissement immatériel.

- Analyser les déterminants de l'investissement.

- Analyser le rôle du progrès technique sur la production et sur l'utilisation des facteurs de production.

Le système productif

- Définir les notions de secteur et de branche d'activité.

- Caractériser l'évolution des trois grands secteurs (primaire, secondaire, tertiaire) de l'économie, apprécier la pertinence de cette typologie.

- Situer le rôle du secteur public productif.

- Situer le niveau de concentration des branches et la structure des marchés (concurrence oligopole et monopole).

- Mettre en évidence l'internationalisation de la, production.

1.2. La répartition

Les revenus primaires

- Montrer que cette répartition correspond au partage de la valeur ajoutée.

- Analyser les notions de salaire et de profit.

- Souligner les inégalités de cette répartition.

La redistribution

- Définir les fondements de la redistribution.

- Décrire les différents instruments et analyser le rôle de l'État.

- Apprécier l'efficacité de la redistribution.

1.3. La consommation et l'épargne

Les déterminants de la consommation et de l'épargne

- Analyser le comportement du consommateur et de l'épargnant.

- Définir les différentes formes de consommation.

- Identifier les déterminants sociologiques de la consommation.

La fonction de consommation

- Présenter la fonction de consommation keynésienne et les autres théories explicatives sur le plan macroéconomique.

- Analyser l'évolution de la consommation finale et de l'épargne.

Les consommations collectives

- Identifier les différentes formes de consommation collective.

- Justifier l'intervention de l'État dans ce domaine et en apprécier les résultats.

- Indiquer le poids des collectivités locales.

L'évolution du mode de consommation

- Présenter les lois d'Engel.

- Analyser la structure de la consommation et son évolution.

THÈME : les transformations des modes de vie

II. Le financement de l'économie (de l'ordre de 14 heures)

Les fonctions et les formes de la monnaie

- Identifier les fonctions et les formes de la monnaie en limitant l'approche historique.

- Mettre en évidence le processus de dématérialisation de la monnaie et des instruments de paiement.

Les mécanismes de création monétaire

- Présenter les différentes opérations et les agents à l'origine de la création monétaire.

- Présenter le principe du multiplicateur de créafit.

La masse monétaire et ses contreparties

- Présenter la composition de la masse monétaire.

- Mettre en évidence les contreparties de la masse monétaire.

Les circuits de financement et le système monétaire et financier

- Caractériser les formes de financement de l'économie : finance directe et finance indirecte.

- Déterminer le rôle du marché monétaire et celui du marché financier.

THÈME : le développement des marchés des capitaux

III. La régulation (de l'ordre de 12 heures)

La régulation par le marché

- Décrire le mécanisme de formation du prix d'équilibre sur un marché concurrentiel.

- Montrer le rôle du prix comme information économique pour les entreprises et les ménages.

- Montrer les limites de la régulation par le marché.

La régulation par l'État et les politiques économiques

- Présenter les objectifs de l'intervention de l'État.

- Distinguer les politiques conjoncturelles des politiques structurelles.

- Présenter les politiques budgétaires, monétaires et de l'emploi.

- Apprécier les limites de la régulation par l'État.

THÈME : les enjeux de politiques de l'emploi

IV. Les relations économiques internationales (de l'ordre de 20 heures)

4.1. Les échanges internationaux de biens et de services

Les fondements des échanges internationaux

- Présenter les principales théories du commerce international en distinguant les théories du libre-échange et du protectionnisme.

Les principaux courants d'échange de biens et services

- Identifier les éléments constitutifs de la balance des transactions courantes et situer celles-ci dans la balance des paiements.

- Identifier les principaux courants d'échange.

- Mettre en évidence les principes essentiels de l'organisation des échanges internationaux.

4.2. Les mouvements de capitaux

Les paiements internationaux

- Définir les fonctions d'un SMI.

- Présenter le marché des changes et la fixation des taux de change (en excluant la notion de change à terme).

- Définir les notions de taux de change fixe et de taux de change flottant.

- Expliciter les principes définis lors des accords de la Jamaïque en 1976, poser le problème de la gestion concertée des taux de change.

Les flux et les marchés internationaux de capitaux

- Situer l'importance des mouvements de capitaux.

- Présenter le contenu de la balance des capitaux (en se limitant aux grandes masses), situer celle-ci dans la balance des paiements.

- Mettre en évidence l'internationalisation des systèmes financiers.

THÈME : les forces et les faiblesses du commerce extérieur français

V. L'économie mondiale (de l'ordre de 24 heures)

L'hétérogénéité de l'économie mondiale

- Montrer les inégalités de développement entre les pays.

- Présenter les situations spécifiques des PMA, des NPI et des pays en transition vers le capitalisme.

Les efforts d'intégration : l'exemple de l'Union européenne

L'unification du marché européen

- Situer la place de l'Union européenne dans l'économie mondiale.

- Rappeler les grandes étapes de la construction européenne depuis le traité de Rome.

- Décrire le processus de constitution du marché unique, en dégager les conséquences.

Du SME à l'UEM

- Définir les grands principes du SME, présenter les différents rôles de l'écu.

- Présenter les différentes étapes et les objectifs de l'UEM.

Croissance et déséquilibres dans les pays développés depuis les années 1980

- Mettre en évidence les mouvements de l'activité économique (croissance et fluctuations).

- Montrer la diversité des évolutions conjoncturelles selon les économies.

- Montrer que ces nouvelles formes de croissances s'accompagnent de profonds déséquilibres différents selon les pays : inflation/ désinflation, chômage, inégalités sociales, exclusion et marginalisation, crise de la protection sociale, déséquilibres extérieurs.

THÈME :l'interdépendance des économies et le problème de la coordination des politiques économiques

2. Économie d'entreprise

1. Approche méthodologique

Contenus

Compétences

Le vocabulaire économique

- Maîtriser le vocabulaire économique spécifique et l'utiliser à bon escient.

La documentation économique

- Consulter et exploiter une documentation économique spécialisée sur l'entreprise.

- Rechercher des informations sur les entreprises.

- Analyser et traiter des informations relatives aux entreprises.

- Rédiger une synthèse.

L'analyse d'une situation économique

- Analyser une situation d'entreprise au travers de diverses grilles de lecture (financière, commerciale, organisationnelle, industrielle, etc.).

- Construire une argumentation structurée.

L'analyse d'un problème de gestion

- Mettre en évidence un problème de gestion, repérer toutes ses dimensions, mettre en perspective les outils et techniques et des éléments de solution.

- Utiliser une approche systématique et montrer les interdépendances des décisions d'entreprises et des variables d'action.

2. Champ notionnel

Contenus

Compétences

I. L'entreprise, des approches complémentaires (de l'ordre de 12 heures)

1.1. La diversité des conceptions de l'entreprise

L'entreprise : une structure productive

- Caractériser la production des entreprises (biens et services marchands).

- Identifier son rôle de répartition.

- Mettre en évidence la nécessité d'une structuration des activités.

- Relier cette approche à la théorie classique des organisations.

L'entreprise : un groupement humain

- Mettre en évidence le rôle des hommes dans l'entreprise.

- Relier cette approche à la théorie des relations humaines.

L'entreprise : une organisations au sein de l'environnement

- Identifier les étapes de la vie de l'entreprise : création, croissance, disparition.

- Identifier les différentes composantes de l'environnement (économique, social, technologique, écologique, politique).

- Mettre en évidence les interactions entreprise-environnement.

- Relier cette approche à la théorie de la contingence.

L'entreprise : une culture

- Définir l'identité et l'image de l'entreprise.

- Identifier les éléments de la culture d'entreprise à travers des exemples concrets.

- Mettre en évidence le rôle de la culture dans la gestion.

- Caractériser le projet d'entreprise, en montrer l'intérêt et les limites.

- Relier cette approche aux analyses récentes.

1.2 .l'entreprise dans le système productif

Les types d'entreprises

- Identifier les différents critères de classification des entreprises (taille, forme juridique, secteur, branche...).

- Percevoir la diversité des entreprises.

L'insertion de l'entreprise dans le système productif

- Replacer l'entreprise dans son environnement industriel.

- Montrer la variété des liaisons et des relations possibles entre firmes (filiales, groupes, filières).

THÈME : l'entreprise, un système complexe

II. L'entreprise, centre de décision (de l'ordre de 14 heures)

2.1 Décision et pouvoir

Définition et types de décision

- Définir la notion de décision.

- Repérer les différents niveaux de décision.

L'exercice du pouvoir

- Décrire les formes d'exercice du pouvoir dans l'entreprise.

- Définir les notions de centralisation, décentralisation et délégation des pouvoirs.

- Caractériser le comportement des dirigeants et son évolution.

2.2. Information et prise de décision

L'information

- Définir l'information et étudier sa diversité.

- Mettre en évidence la nécessité et le rôle de l'information pour la prise de décision.

- Identifier les qualités que doit posséder l'information pour être utile.

- Rechercher les sources d'information internes et externes.

- Définir la notion de veille.

- Repérer l'organisation de l'information dans l'entreprise.

La prise de décision

- Identifier les étapes du processus de décision : il sera possible de faire référence aux modèles de prise de décision (sans approfondir les fondements théoriques).

- Mettre en évidence les obstacles à une prise de décision rationnelle : identifier les contraintes de temps, de ressources, de pouvoir et les facteurs psychologiques.

L'aide à la décision

- Présenter quelques outils d'aide à la décision en se limitant aux principes et aux domaines d'utilisation (on n'abordera pas les aspects techniques).

THÈME : la pratique de la décision

III. L'entreprise et la gestion des activités (de l'ordre de 30 heures)

3.1. Les différentes activités

3.1.1. L'activité commerciale

L'esprit mercatique

- Caractériser l'esprit mercatique.

- Identifier les objectifs de la mercatique.

La démarche mercatique

- Analyser les composantes d'un marché en termes d'offre et de demande.

- Repérer les acteurs, préciser leur rôle et analyser leur comportement.

- Identifier les techniques d'études de marché, et apprécier leurs utilités et limites.

- Caractériser le positionnement, la segmentation et mettre en valeur l'intérêt de ces outils d'analyse.

Les actions mercatiques

- Énumérer les composantes du plan de marchéage :

le produit (éléments d'identité du produit et services connexes),

le prix (méthodes de fixation, pratique et enjeux),

la distribution (modes de distribution, critères de sélection et enjeux),

la communication (par les médias et hors médias).

- Mettre en évidence la nécessité d'une cohérence du plan de marchéage.

- Préciser les missions de la force de vente et apprécier l'évolution de son rôle.

3.1.2. l'activité productive

Les systèmes de production

- Définir les systèmes de production.

- Identifier les critères de choix d'un système de production.

La gestion de la production

- Délimiter le champ d'action de la gestion de la production.

- Analyser les principaux modes de gestion de la production (par l'amont, par l'aval, etc.) et repérer leurs intérêts et leurs limites.

- Repérer quelques outils et méthodes de gestion de la production.

L'évolution de la production

- Mettre en évidence les facteurs d'évolution de la logique productive (environnement technologique, économique, géographique, etc.).

- Décrire les conséquences de ces évolutions en termes de qualité, de flexibilité, de productivité.

- Constater les évolutions sur l'emploi et dans l'organisation du travail au regard des changements économiques, technologiques, sociaux.

3.1.3. Les activités de logistique et d'approvisionnement

La logistique

- Définir la logistique et caractériser ses différentes composantes.

- Apprécier le rôle et l'importance de la logistique.

L'approvisionnement

- Mettre en évidence la problématique de l'approvisionnement en caractérisant :

· les objectifs de la politique d'approvisionnement ;

· le processus d'achat et l'importance du rôle de l'acheteur ;

· les choix possibles pour la gestion des stocks et des flux (l'étude des modèles théoriques ne sera pas abordée).

3.1.4. L'activité financière

L'équilibre financier

- Montrer la nécessité des équilibres financiers.

- Préciser les notions de rentabilité, de solvabilité.

Les choix financiers

- Caractériser le besoin de financement d'investissement et le besoin de financement du cycle d'exploitation.

- Repérer les moyens de financement adaptés aux besoins de financement.

- Repérer les critères déterminants dans la décision financière.

(On ne se livrera pas à une étude systématique des documents comptables.)

3.1.5. La gestion des ressources humaines

Les fondements de la GRH

- Définir la GRH et préciser l'évolution de ses objectifs.

- Montrer les enjeux de la GRH pour l'entreprise et les salariés.

La gestion prévisionnelle des emplois

- Caractériser le contenu, les méthodes d'analyse et les enjeux de la gestion prévisionnelle des emplois.

La pratique de la GRH

- Caractériser l'évolution et les modalités de mise en œuvre de la GRH concernant : le recrutement, la formation, la rémunération, la promotion, la motivation, l'animation, les conditions de travail.

- Analyser le dialogue social dans l'entreprise (communication interne, concertation, participation, conflits et négociations).

3.2. L'organisation des activités

Les différentes structures

- Caractériser les principales structures d'entreprise en mettant en évidence les critères de structuration, les moyens de coordination, le degré de centralisation.

L'évolution des structures

- Identifier les principaux facteurs d'évolution des structures d'entreprise (système technique, environnement, âge, taille, stratégie).

- Mettre en évidence l'émergence des structures par projet.

THÈME : l'adaptation de l'entreprise aux impératifs de la qualité

IV. L'entreprise et sa démarche stratégique (de l'ordre de 38 heures)

4.1. La stratégie

La détermination des objectifs

- Identifier les finalités de l'entreprise.

- Établir un lien entre finalités et objectifs.

- Montrer la diversité des objectifs et leur hiérarchie éventuelle.

- Mettre en évidence les facteurs subjectifs qui influencent les objectifs.

Les décisions stratégiques

- Définir la stratégie.

- Apprécier la nécessité des choix stratégiques à la création et au cours de l'existence de l'entreprise.

4.2. Le diagnostic stratégique

La connaissance de l'environnement

- Montrer que les choix opérés doivent prendre en compte les données de l'environnement économique, social, démographique, juridique et technologique.

Analyse concurrentielle

- Définir les notions de domaine d'activité, de métier, de segmentation stratégique, de facteurs-clés de succès.

- Apprécier la position concurrentielle de l'entreprise à travers les concepts de cycle de vie du produit, d'effet d'expérience, de portefeuille d'activités (pour illustrer ce dernier point, on pourra utiliser un modèle d'analyse).

- Identifier les forces qui agissent sur la position concurrentielle de l'entreprise. - Apprécier les rapports de force entre l'entreprise, ses fournisseurs, ses clients au travers de la notion de pouvoir de négociation.

Analyse technologique

- Préciser les notions de domaine de compétence, de potentiel d'innovation, de potentiel de recherche-développement.

- Identifier les notions de couple produit/processus de production et de cycle de vie du processus de production.

Analyse organisationnelle

- Apprécier la capacité de l'entreprise à s'adapter aux besoins et aux contraintes.

- En conséquence, évaluer le degré de flexibilité des équipements, le degré de flexibilité de la main-d'œuvre.

- Évaluer le potentiel humain.

- Évaluer le potentiel financier.

4.3. Les choix stratégiques

Les orientations stratégiques

- Identifier les différents axes stratégiques possibles pour l'entreprise : croissance, diversification, spécialisation, recentrage, désengagement, survie, internationalisation.

- Mettre en évidence leurs intérêts et leurs limites.

Les options stratégiques

- Caractériser les différentes options stratégiques

· Stratégie de croissance interne et externe

· Stratégie de domination par les coûts

· Stratégie de différenciation du produit

· Stratégie de focalisation

· Stratégie de niche

· Stratégie d'impartition

· Stratégie d'intégration.

- Montrer les possibilités de combinaison de ces options stratégiques.

- Savoir les identifier sur des cas concrets.

4.4. La mise en œuvre et le contrôle des stratégies

Les différents aspects de la planification

- Définir le concept de planification.

- Retracer sur des cas concrets les étapes de la planification.

- Définir et différencier les notions de plans stratégique, opérationnel, de programme et de budget.

Le contrôle des réalisations

- Mettre en évidence la nécessité d'une confrontation entre prévisions et réalisations.

- Identifier les différentes formes de contrôle.

THÈME :les PME et la démarche stratégique

V. L'entreprise, la société et l'éthique (de l'ordre de 6 heures)

L'entreprise citoyenne

- Caractériser le rôle de l'entreprise dans la société.

- Mettre en évidence ce rôle dans les différentes activités de l'entreprise.

L'entreprise et l'éthique

- Définir l'éthique.

- Analyser les problèmes d'éthique posés à l'entreprise dans le monde contemporain.

THÈME : l'entreprise et l'intérêt général

3. Droit

1. Approche méthodologique

Contenus

Compétences

Le langage juridique

- Maîtriser le vocabulaire juridique spécifique et le registre de langue caractéristique du droit.

La documentation juridique et ses spécificités

- Consulter et exploiter une documentation juridique spécialisée, recourir avec aisance à un code, lire un jugement, etc.

L'analyse d'une situation juridique

- Analyser une situation juridique.

- Construire une argumentation structurée.

La position d'un problème juridique

- Poser un problème de droit, construire une argumentation juridique dans un cas pratique donné, dans le cadre notionnel défini par le référentiel.

2. Champ notionnel

Contenus

Compétences

Le droit et l'activité économique (de l'ordre de 4 heures)

Principes juridiques qui sous-tendent l'activité économique

- Mettre en évidence la nécessité d'un cadre juridique pour organiser et préciser les droits et obligations des acteurs économiques.

Les libertés publiques : les libertés sociales et économiques

- Repérer parmi les libertés publiques celles qui ont le caractère de libertés économiques et sociales (droits de propriété, liberté contractuelle, liberté du travail, droit syndical, etc.).

Notion d'ordre public économique et social

- Justifier les enjeux de cet ordre public.

L'interdépendance du droit et de l'économie

- Mettre en évidence ce phénomène à travers quelques exemples.

I. Le cadre juridique de l'activité économique (de l'ordre de 14 heures)

1. Le cadre institutionnel

Les pouvoirs publics économiques : rôles respectifs du Parlement, du gouvernement et de l'administration (centrale et territoriale)

- Replacer l'existence et les fonctions de ces pouvoirs dans leur cadre juridique (Constitution, loi de décentralisation, etc.).

- Distinguer la spécificité des missions attribuées aux différents pouvoirs en fonction de l'étendue de leur domaine de compétences, mettre en évidence l'évolution du rôle des collectivités locales en matière économique et sociale.

- Montrer en quoi certaines administrations particulières (Conseil de la concurrence, etc.) contribuent à l'existence de l'ordre public économique et social.

Les pouvoirs privés économiques : organisations syndicales, quelques organismes professionnels, quelques associations de défense (consommateurs, environnement)

- Distinguer et comparer ces pouvoirs en fonction des textes qui légitiment leur existence, de leur rôle précis (notamment des intérêts qu'ils sont chargés de défendre) et des moyens d'action dont ils disposent.

- Montrer la spécificité de ces pouvoirs par rapport aux pouvoirs publics économiques.

On exclura tout développement relatif au fonctionnement interne des institutions.

L'organisation judiciaire

- Dégager les principes qui régissent le système judiciaire français.

- Présenter les éléments essentiels (compétences) des juridictions civiles, pénales, administratives.

- Décrire les principes-clés de la procédure suivie devant les juridictions (intérêt à agir des parties, preuve, rôle des juges).

2. Les sources du droit

La diversité des sources

Les sources écrites : sources communautaires, sources internes légales et conventionnelles

- Présenter les sources en fonction de divers critères :

- Institution émettrice : pouvoir exécutif ou législatif

- Domaine de compétence et fonction de l'objet et de l'étendue géographique

- Place dans la hiérarchie des sources

- Conditions particulières d'application.

On exclura les développements relatifs à la technique de négociation en matière de convention et d'accords collectifs.

Les sources non écrites (usages commerciaux et pratiques)

- Montrer les raisons juridiques et économiques de leur développement et mettre en relief la facilité d'adaptation de ces sources aux besoins de l'activité économique.

La jurisprudence

- Dégager l'importance de son rôle par rapport aux autres sources de droit.

- Montrer son caractère évolutif.

La hiérarchie et la complémentarité des sources

- Mettre en évidence l'évolution de l'importance relative des sources de droit en fonction de l'évolution du cadre de l'activité économique (notamment Union européenne) et de l'évolution des modes d'organisation et de régulation des relations entre les acteurs économiques (notamment le droit négocié).

THÈME : l'impact du droit européen sur le droit interne

II. L'activité économique et les mécanismes juridiques fondamentaux (de l'ordre de 20 heures)

1. Les actes et les faits juridiques, leur preuve

- Distinguer acte et fait juridique en tant que source d'obligations.

- Dégager le rôle de la preuve dans une situation donnée.

- Repérer à qui incombe la charge de la preuve.

- Identifier le mode de preuve adapté.

- Repérer des conséquences des évolutions technologiques sur les modes de preuve.

On évitera les développements sur les modes de preuve peu usités dans le domaine économique (l'aveu judiciaire, le serment décisoire, le serment supplétoire, les présomptions de fait).

2. Les contrats

L'accord de volonté

- Dégager les conséquences du principe de l'autonomie de la volonté.

- Identifier des limites à la liberté contractuelle et leur raison d'être.

Le contrat, source d'obligations

- Dans une situation donnée, reconnaître l'existence et la validité d'un contrat, le situer dans une classification et en tirer des conséquences.

- Analyser quelques contrats d'usage courant pour repérer les obligations des parties, la portée de clauses particulières.

Le contrat, force obligatoire et effet relatif

Nullité, résolution, résiliation

- Repérer l'influence du droit communautaire sur le contenu des contrats à partir de quelques exemples.

- Repérer l'influence de l'activité économique sur les contrats, existence, développement et conséquences des contrats innomés.

On rappellera en tant que de besoin les notions relatives à la capacité sans se livrer à l'étude systématique de la protection des incapables.

3. La responsabilité

La nature de la responsabilité

- Identifier la notion de responsabilité, en repérer les fondements et leur évolution (faute, risque).

Le fondement

- Dans une situation donnée, distinguer la ou les responsabilités mises en jeu : responsabilité civile contractuelle, quasi délictuelle, délictuelle, responsabilité pénale.

La mise en œuvre

- Vérifier si les conditions de mise en œuvre sont réunies en matière civile (fait générateur, dommage, lien de causalité) et en matière pénale (élément légal, matériel, moral) ; en dégager les conséquences (répartition, sanction).

THÈME : l'évolution de la responsabilité du producteur

III. L'entreprise et l'activité commerciale (de l'ordre de 16 heures)

1. Approche juridique de la notion d'entreprise

- Identifier les conséquences de l'absence de personnalité morale de l'entreprise.

- Différencier les notions d'établissement, d'entreprise, d'unité économique et sociale, de groupe.

- Repérer l'émergence d'un statut juridique de l'entreprise dans les diverses branches du droit.

2. L'entreprise commerciale

Les critères de commercialité

- Identifier les conditions à remplir pour acquérir la qualité de commerçant.

- Caractériser l'activité commerciale.

- Distinguer le commerçant de l'artisan.

On présentera les grandes lignes de l'article 632 du Code de commerce en évitant les développements excessifs.

Le régime juridique applicable à l'entreprise commerciale

- Dégager les conséquences de la qualité de commerçant : compétence, preuve, obligations comptables, solidarité, etc.

3. Les structures juridiques des entreprises commerciales

L'entreprise individuelle

- Repérer des dispositions en faveur des entreprises individuelles.

L'entreprise sociétaire - Le contrat de société - La personnalité morale - Les critères de choix d'une forme de société (responsabilité des associés)

- Identifier les conditions particulières du contrat de société à partir d'exemples de statuts.

- Repérer l'existence de la personnalité morale de la société et en dégager les conséquences.

- Distinguer les sociétés de personnes des sociétés de capitaux au travers de la responsabilité des associés et en dégager les conséquences.

- Comparer la SARL et la SA du point de vue :

- des modalités d'exercice du pouvoir et de son contrôle ;

- des conditions d'entrée et de sortie des associés et des actionnaires (cessions et négociation des parts sociales et actions).

Avantages et inconvénients de l'entreprise individuelle et sociétaire

- Distinguer l'entreprise individuelle de l'entreprise sociétaire.

THÈME : les critères de choix pertinents d'une structure juridique d'entreprise

IV. Relations de travail dans l'entreprise (de l'ordre de 26 heures)

1. Les relations individuelles de travail

Le contrat de travail

- Spécificité

- Reconnaître l'existence d'un contrat de travail, le qualifier et en tirer les conséquences pour les parties.

- Diversité des formes de contrat : contrat à durée indéterminée, contrat à durée déterminée, contrats particuliers

- Dégager les principales caractéristiques du contrat de travail.

- Clauses contractuelles essentielles

- Repérer à partir de la lecture de différents contrats de travail les droits et obligations des parties, la validité de clauses contractuelles.

Le statut du salarié

- Les pouvoirs de l'employeur (pouvoir normatif et disciplinaire)

- Appréhender la nature juridique et le rôle du règlement intérieur. - Dans une situation donnée, exploiter un règlement intérieur, apprécier la validité et la portée des clauses. On exclura la procédure d'élaboration du règlement intérieur.

- Les principales conditions de travail (durée et aménagement du temps de travail, repos et congés)

- Repérer les différents aménagements de la durée du travail.

- La rémunération

- Identifier les composantes de la rémunération, mettre en évidence les évolutions en matière de fixation de la rémunération.

- Les événements qui affectent l'exécution du contrat de travail

- Identifier les principaux événements de la vie de l'entreprise, de la vie du salarié ayant une incidence sur les contrats de travail et repérer leurs conséquences.

La rupture du contrat de travail

- Les licenciements et ses conséquences

- Distinguer le licenciement pour motif personnel du licenciement pour motif économique (individuel ou collectif).

- Qualifier un licenciement et en dégager les conséquences (formalités à opérer, droits des salariés licenciés).

- Mettre en évidence le souci de protection de l'emploi dans la législation sur le licenciement.

- Les autres modes de rupture

- Distinguer les différentes fins des contrats de travail et en tirer des conséquences.

Le Conseil de prud'hommes

- Caractériser le rôle et le fonctionnement du Conseil de prud'hommes.

2. Les relations collectives de travail

La représentation des salariés

- Distinguer les rôles respectifs de divers organes de représentation (comité d'entreprise, délégué du personnel, délégué syndical et de la section syndicale).

- Analyser les conditions et domaines d'intervention des représentants du personnel.

- Repérer les évolutions en matière de représentation et expression des salariés.

La négociation collective

- Définir l'objet, les modalités et l'intérêt de la négociation collective.

- Mettre en évidence le rôle de l'extension et de l'élargissement des accords collectifs.

Les conflits collectifs et leur résolution

- Repérer les diverses formes de conflits collectifs, distinguer les notions de grève licite et illicite et apprécier leurs conséquences.

- Analyser à partir de situations concrètes les modes de résolution des conflits.

THÈME : les réponses du droit du travail aux problèmes de l'emploi

V. Les relations juridiques de l'entreprise avec les consommateurs (de l'ordre de 10 heures)

1. La protection du consommateur lors de la formation du contrat

L'obligation d'informer

- Mettre en évidence les règles relatives à l'obligation de renseigner.

- Dégager les principes relatifs à l'obligation de ne pas tromper, caractériser la publicité trompeuse et repérer ses conséquences.

L'obligation de ne pas forcer

- Dégager de la réglementation du démarchage à domicile, son domaine d'application, le mécanisme de la protection, les sanctions.

L'obligation de vendre

- Caractériser et justifier le refus de vente ou prestation de service au consommateur.

2. La protection du consommateur lors de l'exécution du contrat

Les clauses abusives

- Détecter la présence de clauses abusives dans un contrat et en tirer les conséquences.

Les garanties légales et conventionnelles

- Délimiter l'étendue respective de la garantie légale et de la garantie conventionnelle.

- Déterminer les droits du consommateur en matière de garantie.

- Mettre en œuvre le droit à la garantie.

- Mettre en évidence l'évolution de la responsabilité du distributeur.

3. La protection de l'acheteur à crédit

L'information de l'emprunteur

- Analyser une offre préalable de crédit.

Les mesures de protection

- Repérer le lien entre le contrat de vente et l'opération de crédit, en tirer les conséquences.

Le surendettement

- Cerner la notion de surendettement.

- Repérer la raison d'être d'un dispositif spécifique.

- Identifier les dispositions essentielles de protection du surendetté.

On exclura tout développement sur la procédure judiciaire civile ou sur le règlement amiable

THÈME : nécessité et efficacité du droit de la consommation

VI. Les relations inter-entreprises (de l'ordre de 10 heures)

1. Les techniques juridiques de coopération

Les accords de coopération dans le domaine industriel, dans le domaine commercial

- Repérer les caractéristiques spécifiques des accords de coopération au travers de l'étude d'un contrat de sous-traitance et d'un contrat de distribution (franchise, concession, etc.).

Les structures de coopération : le GIE, le GEIE

- Identifier les principales caractéristiques du GIE (constitution, fonctionnement, dissolution).

- Mettre en évidence l'intérêt du GEIE.

2. La concurrence

Notions de concurrence loyale et de concurrence déloyale

- Dans une situation donnée, repérer les éléments constitutifs de l'action en concurrence déloyale.

Restrictions ou libre exercice de la concurrence et sanctions

- Caractériser et qualifier des pratiques anticoncurrentielles.

- Pratiques concurrentielles

- Différencier entente et abus de domination.

- Entente et position dominante

- Dégager l'influence du droit communautaire.

- Analyser les règles relatives au contrôle des concentrations du point de vue national et communautaire.

- Pratiques discriminatoires

- Repérer dans des situations données des pratiques discriminatoires et leur sanction (notamment le refus de vente).

3. La propriété industrielle

Les monopoles d'exploitation et leur protection

- Replacer la propriété industrielle parmi les propriétés incorporelles. - Identifier le brevet et la marque parmi les monopoles d'exploitation. - Définir les conditions et l'étendue de la protection. - Distinguer l'action en contrefaçon de l'action en concurrence déloyale.

THÈME : les enjeux de la réglementation de la concurrence