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Article 3 AUTONOME VIGUEUR, en vigueur depuis le (Arrêté du 16 décembre 2003 fixant les modalités d'organisation, la nature et le programme des épreuves de l'examen professionnel de contrôleur des travaux publics de l'Etat)

Article 3 AUTONOME VIGUEUR, en vigueur depuis le (Arrêté du 16 décembre 2003 fixant les modalités d'organisation, la nature et le programme des épreuves de l'examen professionnel de contrôleur des travaux publics de l'Etat)


Les épreuves d'admissibilité comprennent :
Epreuve n° 1 : compte rendu (durée : trois heures ; coefficient 5).
Pour chacun des domaines : « aménagement et infrastructures terrestres », « aménagement et infrastructures fluviales, maritimes ou portuaires », « phares et balises et sécurité maritime », rédaction d'un compte rendu à partir d'un cas pratique observé sur le terrain et en rapport avec le domaine.
Ce compte rendu est suivi de questions relatives aux fonctions de contrôleur et aux méthodes de travail. Ces questions portent sur :
- l'hygiène, la sécurité et la prévention des accidents ;
- l'organisation du travail (gestion du personnel, des moyens et du temps) ;
- l'impact sur l'environnement ;
- la connaissance du service et de ses missions ;
- la connaissance des partenaires (collectivités territoriales, autres administrations, établissements publics) et de leurs rôles ;
- la comptabilité budgétaire.
Le compte rendu est noté sur 8 et les questions sur 12.
Cette épreuve est destinée à apprécier chez les candidats :
- la qualité de l'expression écrite ;
- leur capacité à gérer des priorités, à prendre des décisions et à rendre compte ;
- leur connaissance des fonctions du contrôleur et de son environnement ;
- leur expérience professionnelle.
Epreuve n° 2 : épreuve technique par domaine (durée : quatre heures ; coefficient 8) :
L'épreuve comporte deux parties :
La première partie consiste à répondre, à partir de l'examen d'un projet technique ou de la description d'une situation en rapport avec le domaine choisi par le candidat lors de l'inscription, à des questions portant sur certains éléments techniques d'une opération dans un environnement donné.
La deuxième partie consiste à traiter deux questions au choix sur une série de six portant sur les technologies et les conditions d'exercice du domaine choisi par le candidat lors de l'inscription.
La première partie est notée sur 8 et la seconde sur 12.
Cette épreuve a pour objectif de vérifier l'acquisition par les candidats des connaissances nécessaires à l'exercice des fonctions postulées et leur aptitude à les mettre en oeuvre.
a) Pour le domaine « aménagement et infrastructures terrestres », les réponses apportées, dans la première partie, doivent prendre en compte une approche d'aménagement territorial global et apporter des propositions techniques adaptées au positionnement du service dans le type d'intervention (maîtrise d'oeuvre, assistance à la maîtrise d'ouvrage ou assistance technique de l'Etat pour la solidarité et l'aménagement du territoire...).
Les questions peuvent notamment porter sur :
- la définition de certains éléments techniques d'un aménagement d'infrastructures ;
- l'organisation de l'intervention de la direction départementale de l'équipement en tant que prestataire de services ;
- l'organisation pratique du suivi de chantier ;
- le contrôle du respect des objectifs fixés ;
- l'ingénierie d'exploitation et d'entretien d'infrastructures routières ;
- l'impact du chantier sur l'environnement ;

b) Pour le domaine « aménagement et infrastructures fluviales, maritimes ou portuaires », les questions de la première partie peuvent, en sus de celles visées au point a, porter sur :
- le repérage et la caractérisation des sources de pollution et de leur impact sur la qualité des eaux ;
- un plan de suivi de la qualité des eaux ;
- la définition des conditions de rejets à respecter en référence aux normes et à la législation ;
c) Pour le domaine « phares et balises et sécurité maritime », les questions de la première partie peuvent notamment porter sur :
- la modification ou le remplacement de certains éléments du projet ;
- l'établissement d'un schéma relatif à certaines parties du projet ;
- l'organisation pratique et le suivi de la nouvelle réalisation ;
- l'exploitation de l'installation nouvellement aménagée et ses conditions d'entretien.