Les maires et adjoints, après avoir été entendus ou invités à
fournir des explications écrites sur les faits qui leur sont reprochés,
peuvent être suspendus par un arrêté du gouverneur pour un temps qui
n'excédera pas trois mois.
Ils peuvent être révoqués par décret suivant la même procédure.
Les arrêtés de suspension et décrets de révocation doivent être motivés.
La révocation emporte de plein droit l'inéligibilité aux fonctions
de maire et à celles d'adjoint pendant une année à dater de l'arrêté
de révocation, à moins qu'il ne soit procédé auparavant au renouvellement
général des conseils municipaux.