Article ANNEXE AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 31 juillet 1975 fixant les conditions d'établissement, de délivrance et de validité des permis de conduire)
Article ANNEXE AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 31 juillet 1975 fixant les conditions d'établissement, de délivrance et de validité des permis de conduire)
La sortie des limites du terrain doit être appréciée comme une impossibilité technique de négocier un obstacle et évaluée en conséquence (notation C). En cas de notation B ou C, et quelle qu'en soit la cause (chute exceptée), un deuxième essai sera demandé. Le candidat restera libre de l'effectuer ou non.
Lorsque deux essais ont été utilisés, seul le meilleur résultat sera pris en considération pour l'évaluation globale (voir chapitre évaluation).
Le chronomètre n'est pas utilisé lors du premier essai. Par contre, lors du deuxième essai, en vue de démontrer, si c'est le cas, l'insuffisance manifeste de l'allure, ou de répondre à une contestation, le temps sera relevé. Le temps satisfaisant est de 22 secondes sur sol sec, 23 secondes sur sol mouillé.
L'exposé des motifs éventuels d'ajournement doit concerner essentiellement les caractéristiques techniques de l'étape de synthèse. L'allusion au temps réalisé lors du deuxième essai ne doit être utilisée qu'en cas d'allure nettement insuffisante.
2.2.1.5. Définitions.
Chute : éliminatoire dans les étapes de synthèse n°s 3 et 4/5. Est considérée comme chute toute perte de contrôle se concrétisant par la moto couchée.
Cône déplacé : un cône déplacé est un cône qui doit être remis en place. Cette faute intervient dans l'évaluation dans les conditions fixées sur les fiches d'exercices.
Obstacle non franchi : correspond à l'impossibilité technique de le négocier. L'erreur de parcours est assimilée à l'obstacle non franchi si elle est de nature à abaisser le niveau de difficulté de l'exercice ou à dénaturer ce dernier.
En cas d'erreur de parcours au niveau des exercices ES 415, il sera procédé à une nouvelle reconnaissance du parcours.
" Sortie des limites de terrain.
" Les seules sorties de terrain à prendre en considération pour l'évacuation sont celles qui se produisent à l'extrémité du slalom à l'allure normale (ES 4/5) où les limites sont dûment signalées. "
2.2.2. L'interrogation orale (4)
2.2.2.1. But et durée.
Si les épreuves pratiques réalisées sur le plateau ont eu pour but de démontrer un certain nombre de " savoir-faire ", il est des connaissances, des savoirs indispensables à la sécurité et au bon comportement du motocycliste qui ne peuvent s'exprimer pratiquement.
L'interrogation orale constitue dans ce domaine une forme d'appréciation bien connue et pratiquée dans d'autres disciplines.
Comparativement aux tests audiovisuels, forme mécanique d'évaluation des connaissances, l'interrogation orale, plus souple et plus facilement adaptable à l'évolution, doit favoriser le développement d'un dialogue confiant et s'insérer dans un processus pédagogique.
Pratiquée à l'issue des tests plateau, l'interrogation orale à une durée de 4 à 5 minutes. Néanmoins, à tout moment de l'examen, lorsque l'examinateur l'estime opportun, toute conversation susceptible de vérifier ou de confirmer un savoir-faire ou un comportement est vivement conseillée.
Il convient que le ton et la forme employés permettent au candidat de s'exprimer sans contrainte et conduisent à l'évaluation précise des connaissance, indépendante de la qualité d'expression. La présence du formateur est souhaitable.
2.2.2.2. Composition et déroulement de l'épreuve.
L'interrogation orale porte sur un certain nombre de sujets développés à partir de trois thèmes principaux :
- le motard et sa moto ;
- le motard et les autres ;
- le motard et sa formation.
Les sujets présentés sur des fiches seront tirés au sort par chaque candidat au moment de l'interrogation orale.
Chacune d'elles porte en titre l'un des trois thèmes principaux et, en sous-titre, l'objet de l'interrogation. La formulation du sujet est laissée à l'initiative de l'inspecteur qui dispose également de quelques mots ou phrases clés. Ces " perches " permettront, le cas échéant, de relancer un dialogue inexistant ou mal orienté.
Tous les candidats d'un même établissement d'enseignement peuvent être examinés successivement en interrogation orale à la suite des épreuves de sécurité. En cas de mauvais temps, elle se déroulera dans le véhicule du formateur.
Nota :
(1) Le poids à vide en ordre de marche s'entend les pleins faits.
(2) Pour mémoire :
ES 1 : phase d'assimilation des règles communes de circulation ;
ES 6 : première approche de la conduite en circulation ;
ES 7 : roulage dans des conditions normales de circulation.
(3) La longueur du terrain et la rapidité d'exécution de la prestation ne laissent qu'un temps très faible pour remettre en place un cône déplacé.
Afin de ne pas pénaliser plus ou complètement désorienter un candidat pour le trajet retour, il est admis que le formateur peut se placer en attente en bordure et aux trois quarts de slalom allure (4) L'interrogation orale, en plus des sujets développés à partir des trois thèmes principaux (le motard et sa moto, le motard et les autres, le motard et sa formation) portera également sur la réglementation et la signalisation spécifiques aux motocyclettes : à chaque fiche tirée au sort par le candidat sera systématiquement associée la question de signalisation ou de réglementation portant le même numéro que la fiche choisie. (Arrêté du 4 juin 1987.)