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Article ANNEXE AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 7 octobre 1994 relatif aux substances et aux procédés mentionnés à l'article 1er de la loi no 89-432 du 28 juin 1989 relative à la prévention et à la répression de l'usage des produits dopants à l'occasion des compétitions et manifestations sportives)

Article ANNEXE AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 7 octobre 1994 relatif aux substances et aux procédés mentionnés à l'article 1er de la loi no 89-432 du 28 juin 1989 relative à la prévention et à la répression de l'usage des produits dopants à l'occasion des compétitions et manifestations sportives)

III. - Classes de substances soumises à certaines restrictions
A. - Alcool

En accord avec les fédérations internationales de sports et les autorités responsables, des tests peuvent être effectués pour l'éthanol. Les résultats peuvent entraîner des sanctions.
B. - Marijuana

En accord avec les fédérations internationales de sports et les autorités responsables, des tests peuvent être effectués pour les composants du cannabis (tels que la marijuana et le haschich). Les résultats peuvent entraîner des sanctions.
C. - Anesthésiques locaux

L'injection d'anesthésiques locaux est autorisée aux conditions suivantes :

a) La bupivacaïne, la lidocaïne, la mépivacaïne, la procaïne, etc., peuvent être utilisées mais pas la cocaïne. Des agents vasoconstricteurs (par exemple adrénaline) peuvent être utilisés en conjonction avec des anesthésiques locaux ;

b) Ne pratiquer que des injections locales ou intra-articulaires ;

c) Uniquement lorsque l'application est médicalement justiée.

En accord avec les fédérations internationales de sports et les autorités responsables, il pourra s'avérer nécessaire de notifier l'usage autorisé d'anesthésiques locaux, sauf en cas d'application dentaire. Le dossier incluant le diagnostic, la dose et la méthode d'administration doit être soumis par écrit à l'autorité médicale compétente avant la compétition ou immédiatement après l'injection si la substance a été administrée durant la compétition.
D. - Corticostéroïdes

L'usage des corticostéroïdes est interdit si ce n'est :

A. - En application locale (anale, auriculaire, dermatologique, nasale ou ophtalmologique) mais non par voie rectale ;

B. - Par inhalation ;

C. - Par injection intra-articulaire ou locale.

Une notification obligatoire des athlètes demandant, durant la compétition, des corticostéroïdes par inhalation pour le traitement de l'asthme a été introduite. Tout médecin d'équipe qui désire administrer des corticostéroïdes par injection locale ou intra-articulaire, ou par inhalation, à un concurrent doit le notifier par écrit avant la compétition à l'autorité médicale.
E. - Bêta-bloquants

Les bêta-bloquants comprennent les exemples suivants :

Acébutolol, alprénolol, aténolol, labétalol, métoprolol, nadolol, oxprénolol, propranolol, sotalol, et substances apparentées.

En accord avec le règlement des fédérations internationales de sports, des tests seront effectués dans certains sports, à la discrétion des autorités responsables. Les résultats peuvent entraîner des sanctions.
RÉSUMÉ DES RÈGLES DU CIO CONCERNANT LES SUBSTANCES
QUI NÉCESSITENT UNE NOTIFICATION ÉCRITE DE LA PART D'UN MÉDECIN


Certains bêta-agonistes (1).
Substances interdites
Par voie orale ;
Par injection systémique.
Substances autorisées avec notification
Par inhalation.

Corticostéroïdes.
Substances interdites
Par voie orale ;
Par injection systémique ;
Par voie rectale.
Substances autorisées avec notification
Par inhalation ;
Par injection locale ;
Par injection intra-articulaire.
Substances autorisées sans notification
En application locale (anale, auriculaire, dermatologique, nasale ou ophtalmique).

Anesthésiques locaux (2).
Substances interdites
Par injection systémique.
Substances autorisées sans notification
En application dentaire ;
Par injection locale (3) ;
Par injection intra-articulaire (3).

(1) Le salbutamol, le salmétérol, la terbutaline, tous les autres bêta-agonistes sont interdits.

(2) A l'exception de la cocaïne qui est interdite.

(3) En accord avec certaines fédérations internationales de sports, une notification peut s'avérer nécessaire dans certains sports.