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Article Annexe AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 22 septembre 1993 PORTANT HOMOLOGATION DU REGLEMENT DE L'AGENCE FRANCAISE DU SANG RELATIF AUX BONNES PRATIQUES DE PRELEVEMENT ET PRIS EN APPLICATION DE L'ART. L668-3 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE)

Article Annexe AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 22 septembre 1993 PORTANT HOMOLOGATION DU REGLEMENT DE L'AGENCE FRANCAISE DU SANG RELATIF AUX BONNES PRATIQUES DE PRELEVEMENT ET PRIS EN APPLICATION DE L'ART. L668-3 DU CODE DE LA SANTE PUBLIQUE)


Chaque prélèvement est obligatoirement précédé d'un examen médical du donneur comportant un entretien et un examen clinique.

Cet examen effectué par un médecin est orienté plus spécialement sur le dépistage des maladies transmissibles, dans un souci de protection du receveur, ainsi que sur la recherche des affections contre-indiquant le prélèvement, dans l'intérêt du donneur.

A cette fin, les conditions dans lesquelles se déroule l'examen médical doivent assurer la confidentialité propice à la confiance et au respect du secret médical.
IV. 2.1. Entretien médical

L'entretien médical est une étape essentielle en termes de sécurité transfusionnelle.

Outre la détection des donneurs pour lesquels le don présente un risque personnel, il doit permettre d'écarter du don les personnes exposées ou ayant des comportements à risque lorsque les tests de dépistage sont inopérants ou inexistants : l'entretien médical constitue alors le seul moyen de réduire le risque de transmission d'agents pathogènes par la transfusion sanguine.

En début d'entretien, le médecin s'assure de la bonne compréhension du document d'information remis au donneur lors de l'accueil.

Au cours de cet entretien approfondi, le médecin rappelle la responsabilité du donneur face à la nature des enjeux en termes de sécurité transfusionnelle.

Il précise les contre-indications au don du sang, les comportements à risque et l'importance de la sincérité du donneur, sachant que cet entretien est couvert par le secret médical.

Le médecin, dans la formulation des questions relatives à la vie sexuelle du donneur, doit prêter une attention particulière au respect de sa dignité.

Le médecin doit également veiller à écarter les personnes plus motivées par les tests de dépistage, dont celui du VIH, que par le don.

A titre indicatif et en attendant la parution de textes établis par l'Agence française du sang, il est recommandé de se référer aux recommandations de la Société française de transfusion sanguine :

- entretien médical type destiné à guider le médecin ;

- monographie des contre-indications médicales au don du sang.

L'entretien peut être précédé de la lecture par le donneur d'un questionnaire écrit pré-établi.

Lorsque le prélèvement impose la modification des caractéristiques du sang, avant le prélèvement en vue d'une utilisation thérapeutique pour autrui, le médecin informe préalablement le donneur, à l'aide d'un document explicatif, des risques qu'il encourt et des conséquences éventuelles du prélèvement, en vue de recueillir son consentement écrit.

Le médecin informe le donneur de la possibilité de compléter ou modifier ses réponses au-delà de l'examen médical et du prélèvement.
IV. 2.2. Examen clinique

L'examen clinique du donneur comporte notamment l'appréciation de l'état général, la mesure de la tension artérielle et de la masse corporelle du donneur.

Le médecin doit attacher une importance particulière à une modification du pouls, à une sudation anormale et à l'aspect de la peau lors de l'examen médical.

Pour les prélèvements de cellules par aphérèse, un électro-cardiogramme est effectué avant le premier don puis une fois par an au minimum. Le médecin doit rechercher particulièrement toute contre-indication à l'aphérèse, notamment dans les domaines cardio-vasculaires, digestifs et hématologiques.

Dans le cas de prélèvements nécessitant l'administration préalable de stéroïdes, une radiographie pulmonaire doit avoir été effectuée.

Dans tous les cas, le médecin responsable du prélèvement reste seul juge de l'opportunité du don.