Article ANNEXE AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 19 avril 1968 fixant les conditions d'utilisation des dosimètres individuels destinés au contrôle des équivalents de dose reçus par les travailleurs directement affectés à des travaux sous rayonnements et exposés au risque d'irradiation externe, prescrit par le décret n° 67-228 du 15 mars 1967 relatif à la protection des travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants.)
Article ANNEXE AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 19 avril 1968 fixant les conditions d'utilisation des dosimètres individuels destinés au contrôle des équivalents de dose reçus par les travailleurs directement affectés à des travaux sous rayonnements et exposés au risque d'irradiation externe, prescrit par le décret n° 67-228 du 15 mars 1967 relatif à la protection des travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants.)
Les méthodes dosimétriques les plus courantes actuellement sont les suivantes :
1° Dosimétrie photographique individuelle
Sous les réserves formulées dans l'introduction et compte tenu de la longue expérience acquise dans des conditions d'application très diverses, cette technique est actuellement la mieux adaptée à un contrôle à l'échelle nationale. Elle est bien connue et permet :
- de fournir des renseignements comparables si l'on se conforme à une technique déterminée ;
- la centralisation et l'exploitation des résultats en vue notamment d'effectuer les intégrations de doses prévues par les textes quels que soient les emplois successifs des travailleurs exposés.
2° Chambres d'ionisation
Elles présentent l'avantage d'une lecture immédiate ; par contre, les erreurs dues aux courants de fuite et le manque de sensibilité pour de longues périodes de port s'ajoutent au fait que la centralisation et l'archivation des résultats sont difficilement réalisables.
3° Techniques nouvelles
Malgré les récents progrès des techniques de thermoluminescence et de radiophotoluminescence et l'intérêt qu'elles ont suscité sur un plan théorique, les applications en restent actuellement encore limitées à des cas particuliers.
En conclusion, les travailleurs directement affectés à des travaux sous rayonnement et exposés au risque d'irradiation externe doivent être munis de dosimètres photographiques individuels, dont les conditions de port sont précisées dans les chapitres suivants.
Les dosimètres à chambre d'ionisation type "stylo-dosimètre" ou les dosimètres thermo ou photoluminescents peuvent, bien entendu, être mis en oeuvre à titre complémentaire ; dans certains cas, l'usage de dosimètres à lecture immédiate est même recommandé. Cependant, ils ne pourront se substituer aux dosimètres photographiques que dans des cas particuliers après accord donné par le service de protection contre les rayonnements ionisants dans chaque cas.