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Article 4 AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 11 juillet 1990 fixant les mesures techniques relatives à la recherche de la tuberculose bovine en vue des opérations de rédhibition)

Article 4 AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 11 juillet 1990 fixant les mesures techniques relatives à la recherche de la tuberculose bovine en vue des opérations de rédhibition)


Le diagnostic de la tuberculose bovine par le procédé de l'intradermotuberculination comparative s'effectue selon les modalités suivantes :

1° Tuberculines :

Elles doivent :

- être conformes aux normes définies par l'annexe B de la directive n° 64-432 C.E.E. modifiée susvisée ;

- être pourvues d'autorisations de mise sur le marché ;

- avoir été conservées dans les conditions et délais prescrits par le fabricant.

Les doses injectées sont de :

a) 2 000 unités communautaires au minimum de tuberculine bovine, soit un volume de 0,1 ml de tuberculine bovine normale commercialisée en France ;

b) 2 000 unités internationales au minimum de tuberculine aviaire, soit un volume de 0,1 ml de tuberculine aviaire commercialisée en France.

2° Technique :

Les tuberculinations sont effectuées par injection des tuberculines dans la peau du cou. Les points d'injection sont situés :

- pour la tuberculine bovine : à la limite entre le tiers moyen et le tiers postérieur de l'encolure à mi-hauteur ;

- pour la tuberculine aviaire : en avant de la précédente à la limite entre le tiers antérieur et le tiers moyen de l'encolure, à mi-hauteur.

Chez les jeunes animaux où il n'est pas possible de séparer suffisamment les lieux d'injection sur un côté du cou, une injection est faite de chaque côté du cou à des endroits identiques au centre du tiers médian du cou.

Les zones d'injection sont tondues et nettoyées. Un pli de la peau dans chaque zone tondue est pris entre l'index et le pouce et mesuré à l'aide d'un cutimètre et noté. Une petite aiguille stérile, avec le bord biseauté à l'extérieur, reliée à une seringue contenant de la tuberculine est introduite obliquement dans les couches les plus profondes de la peau. La dose de tuberculine est ensuite injectée. L'injection bien faite doit donner, à la palpation, un léger renflement de la grosseur d'un petit pois à chaque point d'injection. L'épaisseur du pli de la peau sur chaque point d'injection est remesurée à l'aide d'un cutimètre soixante-douze heures après l'injection et notée.

3° Interprétation des réactions :

L'interprétation des réactions est fondée sur l'observation clinique et sur l'accroissement noté de l'épaisseur du pli de la peau aux points d'injection soixante-douze heures après l'injection des tuberculines :

a) Réaction positive : réaction à la tuberculine bovine supérieure de plus de 4 millimètres à la réaction aviaire, ou présence de signes cliniques ;

b) Réaction douteuse : réaction à la tuberculine bovine positive ou douteuse et supérieure de 1 à 4 millimètres à la réaction à la tuberculine aviaire, et absence de signes cliniques ;

c) Réaction négative : réaction à la tuberculine bovine égale ou inférieure à une réaction à la tuberculine aviaire positive ou douteuse, et absence de signes cliniques dans les deux cas.

Les animaux chez qui l'intradermotuberculination comparative a donné un résultat douteux doivent être soumis à une nouvelle tuberculination après un délai minimal de quarante-deux jours. Les animaux chez qui cette seconde tuberculination ne donne pas de résultat négatif sont considérés comme ayant réagi positivement à la tuberculination.