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Article Annexe III AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 15 octobre 1981 concernant les modalités des vérifications et essais des conditions d'hygiène et sécurité auxquelles doivent satisfaire les sièges de tracteurs agricoles et forestiers à roues)

Article Annexe III AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Arrêté du 15 octobre 1981 concernant les modalités des vérifications et essais des conditions d'hygiène et sécurité auxquelles doivent satisfaire les sièges de tracteurs agricoles et forestiers à roues)


3.1. Essai pour la détermination des caractéristiques du système de suspension et du champ de réglage en fonction de la masse du conducteur :

Cet essai ne s'applique qu'aux sièges qui nécessitent un réglage pour s'adapter à des conducteurs de poids différents.

Les caractéristiques du système de suspension sont déterminés par un essai statique. L'essai doit être effectué avec un réglage du siège pour un conducteur d'une masse de 50 kg et pour un conducteur d'une masse de 120 kg.

Les limites du champ de réglage du siège en fonction de la masse du conducteur sont calculées d'après les caractéristiques du système de suspension.

Le siège est monté sur un banc d'essai ou sur un tracteur et une charge est appliquée soit directement, soit à l'aide d'un dispositif spécial, de telle sorte que cette charge ne s'écarte pas de plus de 5 N de la charge nominale. L'abaissement du système de suspension doit être mesuré avec une précision de plus ou moins 1 mm au minimum. La charge doit être appliquée conformément à la méthode prévue à l'appendice 1, point 3, de la présente annexe.

Une courbe caractéristique complète de la déformation du système de suspension doit être établie depuis la charge nulle jusqu'à la charge maximale et inversement de la charge maximale jusqu'à la charge nulle. Les échelons de charge pour lesquels doit être mesuré l'abaissement du système de suspension ne doivent pas être supérieurs à 100 N ; huit points de mesure au minimum doivent être relevés après des abaissements à peu près similaires de la suspension du siège. Comme charge maximale, il convient de fixer soit la limite pour laquelle aucun nouvel abaissement du système de suspension ne peut être relevé, soit la charge de 1500 N. Après la pose et l'enlèvement de la charge, l'abaissement vertical du système de suspension doit être mesuré à 200 mm en avant du point de référence du siège (S). Après la pose et l'enlèvement de la charge, il convient d'attendre que le siège atteigne sa position de repos.

Dans le cas d'un siège sans limites fixes de réglage du poids, le réglage s'effectue de telle sorte que pour les conducteurs les plus légers, le siège revienne en haut de course du système de suspension lorsque la charge est retirée et, pour les conducteurs les plus lourds, la charge de 1500 N fasse abaisser le siège exactement en fin de course du système de suspension.

Le champ de réglage de charge ainsi déterminé doit être considéré comme satisfaisant aux conditions de l'article 6 de l'arrêté.

Dans le cas d'un siège équipé d'une butée inférieure à ressort à action progressive, la position inférieure de la course du système de suspension peut être définie comme étant la position prise par le siège auquel est appliqué une charge de 1000 N, avec le réglage prévu pour le conducteur le plus léger.

La position moyenne du système de suspension est celle que prend le siège lorsqu'il s'abaisse de la moitié de la course du système de suspension.

Pour la détermination de la charge, il convient, les courbes caractéristiques du système de suspension étant généralement des boucles d'hystérésis, de tracer une ligne médiane dans la boucle d'hystérésis (voir détermination des points A et B à l'appendice 2 de l'annexe III).

Pour déterminer les limites du champ de réglage en fonction du poids du conducteur, les valeurs des points A et B établies conformément au paragraphe ci-dessus doivent être multipliées par 1,3.

3.2. Essai pour la détermination de la stabilité latérale.

Le siège doit être réglé pour le poids maximal admissible du conducteur. Il doit être fixé au banc d'essai ou sur tracteur de manière que sa plaque d'assise vienne s'appuyer contre une plaque fixe (banc d'essai) dont les dimensions ne doivent pas être inférieures à celles de la plaque d'assise.

Une charge d'essai de 1000 N est appliquée sur l'assise du siège ou sur le coussin du siège. La charge doit être appliquée en un point situé à 200 mm en avant du point de référence du siège (S) et, successivement, sur les deux côtés, à 150 mm à côté du plan de symétrie du siège.

Durant l'application de la charge, la variation de l'angle d'inclinaison latérale de l'assise du siège est mesurée dans les positions extrêmes de déplacement horizontal et vertical du siège. Une déformation permanente à proximité du point d'application de la charge n'est pas prise en considération.

3.3. Essais pour la détermination du mouvement vibratoire :

Le mouvement vibratoire du siège est déterminé à l'aide d'essais exécutés sur banc d'essai et/ou sur piste normalisée suivant que le siège est destiné à une classe (ou à des classes) donnée(s) de tracteurs de catégorie A ou à un tracteur de catégorie B.

3.3.1. Type d'essais du mouvement vibratoire appliqué aux sièges suivant leur destination :

Un siège destiné à être utilisé sur une classe (des classes) de tracteur de catégorie A doit être essayé sur un banc d'essai vibratoire en utilisant les signaux de valeurs de consigne appropriés.

Un siège destiné à être utilisé sur un type donné de tracteur de la catégorie B est essayé sur piste normalisée à l'aide d'un tracteur de ce type. Toutefois, un essai de simulation peut être également effectué en utilisant un signal de valeur de consigne correspondant à la courbe d'accélération qui a été établie lors de l'essai sur la piste normalisée à l'aide du type de tracteur auquel le siège est destiné.

3.3.2. Essai au banc :

Le banc d'essai doit simuler les vibrations verticales existant à la fixation du siège du tracteur.

Les vibrations sont produites à l'aide d'un système excitateur électro-hydraulique. Comme valeurs de consigne, on utilise soit les valeurs de déplacement fixées aux appendices 4 et 5 pour la classe de tracteurs considérée, soit les signaux d'accélération doublement intégrés, enregistrés à la fixation du siège d'un tracteur de catégorie B lors d'un trajet effectué à la vitesse de 12 plus ou moins 0,5 kilomètre à l'heure sur piste normalisée, telle qu'elle est définie au paragraphe 3.3.3. ci-après. Les vibrations doivent être transmises à une plateforme dont les dimensions correspondent approximativement à celles de la cabine du conducteur d'un tracteur. Comme générateur de vibrations, il convient d'utiliser, sans interruption, un double passage des valeurs de consigne et des signaux d'accélération doublement intégrés, enregistrés à la fixation du siège lors d'un trajet sur piste normalisée d'un tracteur de catégorie B. Les mesures ne doivent pas être faites pendant le premier passage des valeurs de consigne ou du signal d'accélération. Pour réaliser le signal de consigne, on peut éventuellement utiliser un nombre de points de consigne (PS) supérieur aux 701 points définis aux appendices 4 et 5 ; ces points sont obtenus par interpolation.

Outre un dispositif de fixation pour le siège à tester, la plateforme doit comporter un volant et un repose-pieds. Sa configuration doit être conforme aux indications figurant à l'appendice 6.

Le banc d'essai doit avoir une bonne raideur en flexion et en torsion, ses paliers et glissières ne doivent avoir que le jeu techniquement nécessaire. Au cas où la plateforme serait supportée par un bras oscillant, la mesure de R doit être de 2000 mm au minimum (voir appendice 6).

Dans la gamme des fréquences comprises entre 0,5 et 5 Hz, le module de la transmissibilité du banc d'essai avec une largeur de bande de filtre de 0,5 Hz au maximum doit être compris entre 0,95 et 1,05.

Dans cette même gamme de fréquence, l'angle de phase de la transmissibilité ne doit pas s'écarter de plus de 10 G.

3.3.3. Essai sur piste normalisée :

La piste se compose de deux bandes parallèles dont l'espacement est fonction de la voie du tracteur. Chaque bande est constituée de béton à surface homogène ou formée d'une série de blocs de bois ou de béton assujettis dans une structure de base. Le profil de chaque bande est défini par les ordonnées d'élévation, indiquées aux tableaux de l'appendice 3, par rapport à un niveau de base. Pour la piste, les élévations sont prévues à des intervalles de 16 cm tout au long de chaque bande.

La piste doit avoir une bonne assise sur le sol et, en chaque point de la longueur totale, l'écartement des bandes ne doit comporter que des écarts négligeables et chaque bande de roulement doit être suffisamment large pour supporter intégralement et en permanence les roues du tracteur. Lorsque les bandes sont formées de blocs, ceux-ci doivent avoir une épaisseur de 6 à 8 cm. La distance entre le milieu des blocs doit être de 16 cm.

La longueur de la piste normalisée est de 100 mètres.

Il convient de commencer les mesures dès que l'axe de l'essieu arrière du tracteur se trouve à la verticale du point D = 0 de la piste ; ces mesures doivent se terminer dès que l'axe de l'essieu avant du tracteur se trouve à la verticale du point D = 100 de la piste d'essai (voir tableau à l'appendice 3 de la présente annexe).

Les vibrations verticales transmises sont déterminées à une vitesse de 12 plus ou moins 0,5 kilomètre à l'heure.

La vitesse prescrite doit être maintenue sans recourir aux freins. Les vibrations doivent être mesurées sur le siège, ainsi qu'à l'endroit où le siège est fixé sur le tracteur, avec un conducteur léger et un conducteur lourd.

La vitesse de 12 kilomètres à l'heure doit être atteinte après passage sur une piste de lancement. Cette piste de lancement doit être plane et doit se raccorder à la piste normalisée d'essai sans dénivellation.

Le tracteur doit être équipé d'une structure de protection si cette disposition est obligatoire pour ce type de tracteur.

Il ne doit pas comporter d'appareils auxiliaires. En outre, il ne doit y avoir ni lest sur les roues ou sur le châssis, ni liquide dans les pneumatiques.

Les pneumatiques utilisés pendant l'essai doivent avoir les dimensions et le nombre de plis prescrits par le constructeur pour le tracteur considéré. La hauteur du relief ne doit pas être inférieure à 65 p. 100 de celle d'un relief neuf.

Les flans des pneumatiques ne doivent pas être endommagés. La pression du pneumatique doit correspondre à la moyenne arithmétique des pressions de référence recommandées par le fabricant des pneumatiques. La voie doit correspondre à celle utilisée dans les conditions normales de travail pour le modèle de tracteur sur lequel le siège est installé.

Les mesures prévues à la fixation du siège et sur le siège doivent être effectuées durant le même trajet.

Pour la mesure et l'enregistrement des vibrations, il convient d'utiliser un accéléromètre, un amplificateur de mesure et un enregistreur à bande magnétique ou un appareil de mesure des vibrations à lecture directe.

Tous les appareils doivent être régulièrement étalonnés.

3.3.4. Prescriptions pour les essais sur piste et sur banc :

Masse du conducteur - Les essais doivent être effectués avec deux conducteurs, l'un, d'une masse totale de 55 kg (plus ou moins 10 p. 100), avec un lest maximal de 5 kg dans la ceinture de pesée fixée autour de sa taille, l'autre, d'une masse de 98 kg (plus ou moins 10 p. 100), avec un lest maximal de 8 kg dans la ceinture de pesée.

Positions de l'accéléromètre - Pour mesurer les vibrations transmises au conducteur, un accéléromètre est fixé sur une plaque rigide et plane, d'un diamètre de 250 mm plus ou moins 50 mm dont la partie centrale doit être rigide sur un diamètre de 75 mm et doit comporter une protection rigide pour la protection de l'accéléromètre. Cette plaque doit être placée au milieu de l'assise du siège, entre le siège et le conducteur, et être recouverte d'une couche élastique de caoutchouc mousse naturel ou synthétique d'environ 20 mm d'épaisseur.

Pour mesurer les vibrations à la fixation du siège, un accéléromètre doit être fixé de la fixation du siège, en un point qui ne doit pas être éloigné de plus de 100 mm du plan médian hors de la projection verticale de l'assise du siège sur le tracteur.

Mesure de l'accélération du mouvement vibratoire - L'accéléromètre et les appareils d'amplification et de transmission dont il est équipé doivent réagir à des oscillations d'une valeur efficace de 0,05 mètre par seconde carré et pouvoir mesurer sans distorsion et avec une tolérance de plus ou moins 2,5 p. 100 dans la bande de fréquence de 1 Hz à 80 Hz, des vibrations d'une valeur efficace de 5 mètres par seconde carré, avec un facteur de crête (rapport entre la valeur de pointe et la valeur efficace) égal à 3.

Enregistreur à bande magnétique - En cas d'utilisation d'un enregistreur à bande magnétique, la tolérance de reproduction de celui-ci doit être de plus ou moins 3,5 p. 100 dans une bande de fréquence de 1 Hz à 80 Hz, y compris la variation de vitesse de la bande durant la relecture aux fins de l'analyse.

Appareil de mesure des vibrations - Les vibrations de plus de 10 Hz peuvent être négligées. Il est donc permis de raccorder, en amont de l'appareil de mesure, un filtre passe-bas ayant une fréquence de coupure d'environ 10 Hz et une atténuation de 12 dB par octave.

Cet appareil doit comporter un filtre de pondération électronique entre le capteur et le dispositif d'intégration. Ce filtre doit être conforme à la courbe reproduite à l'appendice 7 de la présente annexe et la tolérance doit être de plus ou moins 0,5 dB dans la bande de fréquence allant de 2 Hz à 4 Hz, et de plus ou moins 2 dB pour les autres fréquences.

Le dispositif électronique de mesure doit pouvoir indiquer :

- soit la valeur de l'intégrale (I) du carré de l'accélération pondérée du mouvement vibratoire (a w), pour un temps d'essai (T) :

I = intégrale de T 0 (a w) puissance 2 dt

- soit la valeur de la racine carrée de cette intégrale ;

- soit directement la valeur efficace de l'accélération pondérée du mouvement vibratoire (a weff) :

a weff = racine carrée de I/T = racine carrée de I/ racine carrée de T.
Durant chaque test, l'accélération pondérée du mouvement vibratoire doit être déterminée pour toute la durée du test, à l'aide d'un appareil de mesure des vibrations à lecture directe conforme aux prescriptions ci-dessus.

Le rapport d'essai doit indiquer la valeur arithmétique moyenne de l'accélération pondérée du mouvement vibratoire mesurée sur le siège pour le conducteur léger et également la valeur arithmétique moyenne de l'accélération pondérée du mouvement vibratoire mesurée sur le siège pour le conducteur lourd. Le rapport d'essai doit également indiquer le rapport de l'accélération pondérée du mouvement vibratoire mesurée à la fixation du siège. Ce rapport doit être indiqué avec une précision de deux chiffres après la virgule.

Les variations de température ambiante durant les essais doivent être mesurées et indiquées dans le protocole.

3.3.5. Méthode pour la détermination du mouvement vibratoire des sièges destinés aux tracteurs de la catégorie A :

Pour l'essai au banc, réalisé selon les prescriptions définies ci-dessus, la valeur a wB existant réellement à la fixation du siège durant la mesure doit être calculée. Pour des écarts par rapport à la valeur de référence :

a * wB = 2,05 mètres par seconde carré pour les tracteurs de la catégorie A de la classe I ;

a * wB = 1,7 mètre par seconde carré pour les tracteurs de la catégorie A de classe II.

L'accélération a ws mesurée sur le siège doit être corrigée en fonction de la relation suivante :

a * ws = aws (a * wB / a wb)

Pour chacun des deux conducteurs prévus, l'accélération pondérée du mouvement vibratoire doit être mesurée sur le siège durant le passage d'un cycle complet ; chaque passage d'un cycle complet devant s'effectuer en 28 plus ou moins 0,5 secondes. La mesure doit débuter au signal de valeur de consigne correspondant au premier point du cycle (voir tableau des appendices 4 et 5 de la présente annexe).

Deux trajets d'essais au minimum doivent être effectués. Les valeurs des mesures ne doivent pas s'écarter de plus ou moins 5 p. 100 de la valeur moyenne arithmétique.

3.3.6. Méthode pour la détermination du mouvement vibratoire des sièges destinés aux tracteurs de la catégorie B :

L'essai sur piste normalisée doit être effectué conformément aux prescriptions définies ci-dessus.

Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de corriger la valeur de l'accélération vibratoire mesurée sur le siège du conducteur (a ws) qui est par conséquent identique à la valeur de référence a * ws.

L'essai au banc doit être exécuté en association avec un essai sur une piste normalisée, conformément aux prescriptions ci-dessus (cf. Essai au banc et prescriptions communes à l'essai au banc et à l'essai sur piste).

Les valeurs de consigne de l'asservissement du déplacement du banc d'essai sont déterminées par double intégration du signal d'accélération du mouvement vibratoire enregistré (Essai au banc, 1er paragraphe).

Pour la détermination des valeurs de consigne obtenues conformément à l'alinéa ci-dessus, l'accélération pondérée du mouvement vibratoire (a wF) relevée sur le banc d'essai à la fixation du siège ne doit pas s'écarter au-delà de plus ou moins 10 p. 100 de la valeur (a wf) relevée sur la piste normalisée.

En cas d'écart, constaté par rapport à la valeur mesurée (a wf) à la fixation du siège, lors du trajet, l'accélération pondérée du mouvement vibratoire relevée sur le siège du conducteur, lors du contrôle au banc d'essai, doit être corrigée comme suit :

a * ws = a ws (a wf / a wp)

Chacun des essais sur banc d'essai doit être exécuté deux fois. Les valeurs de mesure ne doivent pas s'écarter au-delà de plus ou moins 5 p. 100 de la moyenne arithmétique.

Nota - Les appendices complétant les annexes II et III pourront être obtenus sur simple demande adressée au ministre de l'agriculture (direction des affaires sociales, sous-direction du travail et de l'emploi, bureau DAS/6), 78, rue de Varenne, Paris (7ème).