Articles

Article ANNEXE II AUTONOME TRANSFERE, en vigueur du au (Arrêté du 14 février 2005 fixant les modalités d'organisation du concours de recrutement des instituteurs de la fonction publique de l'Etat recrutés à Mayotte)

Article ANNEXE II AUTONOME TRANSFERE, en vigueur du au (Arrêté du 14 février 2005 fixant les modalités d'organisation du concours de recrutement des instituteurs de la fonction publique de l'Etat recrutés à Mayotte)

ORGANISATION DES ÉPREUVES
A. - Epreuves d'admissibilité
1. Epreuve de français

La durée de l'épreuve est de trois heures trente minutes. Elle est notée sur 100 points. Toute note inférieure à 25 sur 100 obtenue à cette épreuve est éliminatoire.

La première partie de l'épreuve, d'une durée de trente minutes, notée sur 30 points, est destinée à évaluer la compréhension orale du candidat et sa capacité à prendre des notes.

Après l'audition d'un texte lu successivement par deux personnes, le candidat répond à une série de dix à quinze questions présentées sous forme de questionnaire à choix multiples.

La deuxième partie de l'épreuve, d'une durée de trois heures, notée sur 70 points, s'appuie sur un ou deux textes d'auteurs inscrits aux programmes des classes de première, distribués en début de composition.

Une première série de dix à quinze questions, notée sur 30 points, est destinée à évaluer la compréhension du ou des textes proposés.

Une deuxième série de questions, notée sur 20 points, doit évaluer la maîtrise des outils de la langue française.

Une composition écrite, notée sur 20 points, à partir d'une problématique dégagée du texte ou de l'un des textes, a pour but de contrôler les qualités d'expression et de réflexion du candidat.
2. Epreuve de mathématiques

La durée de l'épreuve est de deux heures trente minutes. Elle est notée sur 80 points. Toute note inférieure à 20 sur 80 obtenue à cette épreuve est éliminatoire.

L'épreuve doit permettre, à partir d'exercices ou de problèmes à résoudre, d'apprécier la maîtrise des contenus (le niveau n'excédant pas celui du tronc commun de l'enseignement secondaire), les capacités d'analyse et de traitement de l'information du candidat et ses aptitudes à formuler sa pensée avec rigueur, dans les domaines numérique et géométrique, à l'aide de différents modes d'expression et de représentation.

Les exercices et problèmes portent sur le programme suivant :

Connaissance des nombres naturels, décimaux, rationnels et réels.

Calcul numérique et calcul littéral :

- calculs sur les entiers, les décimaux, les fractions et les puissances ;

- réduction d'écritures algébriques, développements, factorisations, produits remarquables ;

- résolution d'équations, d'inéquations, de systèmes d'équations du premier degré.

Fonctions numériques : description, représentation graphique des fonctions usuelles (sans utilisation de la dérivation).

Résolution de problèmes, mise en équation (niveau n'excédant pas celui du programme de troisième des collèges)

Géométrie :

- vocabulaire usuel de la géométrie : sommet, face, arête, côté, segment, milieu, droite, angle ;

- description, représentation, reproduction, construction de solides et de figures planes ; connaissance des objets géométriques usuels ;

- tracés géométriques à l'aide d'instruments ;

- propriétés de parallélisme et de perpendicularité dans le plan et dans l'espace ;

- transformations planes : symétrie axiale, symétrie centrale, rotation, translation, homothétie ;

- théorèmes de Thalès et de Pythagore ;

- trigonométrie dans le triangle rectangle ;

- calculs de mesures d'aires, de volumes. Calculs de périmètres ;

- connaissance des unités du système métrique ;

- géométrie analytique : bases et repères dans le plan.

Organisation et gestion de données ; statistiques :

- proportionnalité, pourcentages, échelles, vitesses ;

- lecture et exploitation de données statistiques sous forme de tableaux ou de diagrammes : calculs d'effectifs, d'effectifs cumulés, de fréquences, de moyennes.
3. Epreuve d'histoire et de géographie

La durée de l'épreuve est de deux heures. Elle est notée sur 60 points. Toute note inférieure à 15 sur 60 obtenue à cette épreuve est éliminatoire.

La première partie, notée sur 30 points, est destinée à évaluer les qualités de lecture de documents et de réflexion des candidats. Elle prend la forme d'un commentaire, guidé par un questionnaire, de documents historiques ou géographiques.

La deuxième partie, notée sur 30 points, est une courte dissertation d'histoire ou de géographie.

Les sujets des deux parties portent sur deux disciplines différentes, histoire ou géographie.

Le programme des épreuves est défini comme suit :

Histoire : le monde contemporain de 1914 à nos jours.

Géographie :

- la France, y compris les DOM-TOM et la collectivité départementale de Mayotte ;

- les Etats-Unis, puissance mondiale ;

- la population et le développement du sud-ouest de l'océan Indien (Maurice, Réunion, Seychelles, Madagascar, Mayotte, Comores).

4. Epreuve de sciences et vie de la Terre

La durée de l'épreuve est de deux heures. Elle est notée sur 60 points. Toute note inférieure à 15 sur 60 obtenue à cette épreuve est éliminatoire.

La première partie, notée sur 30 points, est destinée à contrôler les connaissances du candidat. Elle peut prendre la forme d'un exposé argumenté sur un thème du programme ou de réponses à une série de questions portant sur le programme.

La deuxième partie, notée sur 30 points, permet d'évaluer les qualités d'observation et d'analyse du candidat et son aptitude à développer une argumentation scientifique.

Le programme de cette épreuve de sciences et vie de la Terre est le suivant :

Unité et diversité du monde du vivant :

- recherche à différentes échelles des organismes (ADN, cellules, organes) et lors de différents phénomènes biologiques (développement embryonnaire) ;

- traces de l'évolution des êtres vivants (fossiles typiques) ;

- grandes étapes de l'histoire de la Terre.

Biologie animale : les grandes fonctions :

En plus de l'exemple de l'être humain, des exemples locaux tels que des organismes marins trouvés dans le lagon seront privilégiés pour illustrer ces notions :

- la digestion (coraux hermatypiques des récifs coralliens ou étoile de mer) ;

- la respiration (poissons) ;

- la circulation sanguine ;

- la reproduction : multiplication asexuée (coraux hermatypiques) et reproduction sexuée.

Biologie végétale : les grandes fonctions :

- la nutrition minérale ;

- la photosynthèse ;

- la reproduction : multiplication végétative (bananier) et reproduction sexuée (dont le cas particulier de la vanille).

Ecologie :

- notion d'écosystème (forêt tropicale humide ou récif corallien) ;

- relations et interactions entre espèces vivantes : parasitisme, symbiose (coraux et zooxanthelles), prédation (réseau alimentaire d'un lagon) et compétition ;

- pollution.

Géologie :

- les grands phénomènes géologiques : magmatisme (La Réunion ou Grande Comore), érosion et altération (Mayotte), sédimentation, diagénèse et métamorphisme ;

- la Terre dans le système solaire et dans l'univers.

Physique :

- la matière : ses différents états, les mélanges, l'eau et le cycle de l'eau ;

- notion de masse, de poids et de force ;

- les différentes énergies : transformations.
B. - Epreuve d'admission

La durée de l'épreuve est de quarante-cinq minutes. Elle est notée sur 100 points. Toute note inférieure à 25 sur 100 obtenue à cette épreuve est éliminatoire.

L'épreuve est destinée à évaluer les qualités d'expression et de réflexion du candidat ainsi que sa culture générale, témoignant de son aptitude à bénéficier de la formation professionnelle préparatoire au métier d'instituteur.

Le candidat tire au sort un sujet parmi cinq sujets au moins. Chaque sujet comporte un texte relatif à l'éducation, à l'actualité sociale ou économique ainsi que trois questions portant sur les idées directrices et sur la compréhension du texte.

L'épreuve se déroule comme suit :

- un temps de préparation de vingt minutes ;

- un temps devant le jury de vingt-cinq minutes, au cours duquel le candidat est invité à lire à haute voix le texte ou un extrait du texte puis à répondre aux questions associées au texte. Les membres du jury peuvent ensuite, et éventuellement, poser des questions supplémentaires sur la compréhension du texte.