Les parties signataires définissent comme prioritaires à la période de professionnalisation les salariés :
– dont la qualification est insuffisante au regard de l'évolution des technologies et de l'organisation du travail ;
– ayant au minimum 20 années d'activité professionnelle ou âgés d'au moins 45 ans ;
– qui souhaitent consolider leur seconde partie de carrière professionnelle ou envisager une mobilité professionnelle ;
– travaillant en semi-continu ou en continu depuis 10 ans au moins, qui souhaitent occuper un poste de jour ;
– dont l'emploi paraît menacé à court ou à moyen terme, compte tenu des travaux prospectifs sur les métiers et les qualifications réalisés par l'observatoire ;
– qui envisagent la création ou la reprise d'une entreprise ;
– la femme qui reprend une activité professionnelle après un congé de maternité ou l'homme et la femme après un congé parental ;
– qui doivent changer de poste consécutivement à une incapacité professionnelle liée à une maladie ou un accident ;
– bénéficiaires de l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés, mutilés de guerre et assimilés mentionnés à l'article L. 5212-13 du code du travail et nécessitant une mesure de reclassement dans un autre poste.