Articles

Article 7 AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Accord du 10 février 2015 relatif à la pénibilité)

Article 7 AUTONOME ABROGE, en vigueur du au (Accord du 10 février 2015 relatif à la pénibilité)


Un diagnostic préalable des situations de pénibilité doit être mis en œuvre, avant tout plan de prévention.
Ce diagnostic doit reposer sur une analyse des situations de travail, au regard des facteurs de risques.
La mise en œuvre du diagnostic de pénibilité est une réelle opportunité d'alimenter ou de ré-impulser la dynamique pluridisciplinaire qui doit présider à la politique de prévention de l'entreprise, notamment au regard de la détermination d'une exposition susceptible, pour un ou plusieurs facteurs donnés (notion de polyexpositions), de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé des salariés.
L'objectif est de dépister les situations de travail pénalisantes puisque la clé de la réussite d'une étude de situation de travail réside dans la prise en compte des liens entre les facteurs de risques (biomécaniques et psychosociaux) et l'organisation du travail. Cela nécessite notamment de connaître le ressenti des opérateurs au moyen d'entretiens, d'analyser leur travail, d'étudier leur poste et leur environnement physique.
En effet, dans chaque entreprise, la combinaison des facteurs de risques est différente, ce qui exige donc une approche particulière des situations de travail. Pour pouvoir réduire le risque d'apparition de TMS, il est indispensable d'identifier les liens entre l'ensemble des facteurs de risques (efforts, répétitivité, stress…) et leurs déterminants ou causes (conception des équipements, pannes fréquentes, organisation du travail, ambiance collective…) qui caractérisent la situation de travail.