La période d'essai a pour objet de permettre à l'employeur d'apprécier les aptitudes professionnelles du salarié et à celuici les conditions de travail et le contenu de sa fonction.
A cet effet, une lettre d'engagement est remise au salarié au plus tard au début de sa période d'essai, fixant les principaux éléments des droits et obligations réciproques.
La durée de la période d'essai est d'un mois. Au cours de cette période, le salarié peut recevoir ou donner congé à tout moment, sans préavis ni indemnité.
La période d'essai se trouve prolongée du temps des congés annuels du salarié, de la durée de la fermeture annuelle de l'entreprise, de congés éventuels pour événements familiaux, des congés sans solde accordés par l'entreprise, des absences pour maladie et accidents du travail, et des jours fériés. La prolongation doit correspondre au nombre de jours ouvrés de la période d'absence.
La période d'essai pourra être renouvelée une seule fois, pour une période au plus égale à sa durée initiale, après notification écrite au salarié et l'accord exprès de ce dernier.
En cas de renouvellement, la partie qui prend l'initiative de ne pas poursuivre la période d'essai ainsi reconduite doit à l'autre, à l'exclusion de toute autre indemnité, un préavis d'une semaine.
Le congé ou la démission pouvant être donnés jusqu'au dernier jour de la période d'essai, la partie du préavis qui excéderait la durée de la période d'essai restant à courir donnera lieu au versement de l'indemnité compensatrice de préavis correspondante.
Aucune clause contractuelle de non-concurrence n'est applicable si la rupture intervient pendant la période d'essai initiale ou son renouvellement.