De façon constante, les acteurs sociaux de la branche accordent une forte importance à la gestion des ressources humaines et, en particulier, à la formation.
En effet, le développement des compétences des collaborateurs constitue une des clefs de la performance des entreprises de la branche, tant par le maintien d'une adéquation par rapport aux besoins du client et des marchés, que par l'assurance du développement professionnel et personnel des salariés.
Cette importance s'est traduite par :
― la convention collective nationale du 15 décembre 1987 ;
― l'accord du 19 mai 1995 sur la CPNE ;
― l'accord constitutif de l'OPCA FAFIEC du 14 décembre 1994 et de ses avenants ;
― l'accord constitutif de l'OPIIEC du 29 mars 2000 ;
― l'accord du 18 février 1999 sur la formation des jeunes en alternance ;
― l'accord du 8 mars 2001 sur la délivrance des CQP ;
― l'accord du 13 juillet 2001 sur le capital de temps de formation ;
― la convention-cadre de coopération avec le ministère de l'éducation nationale et l'habilitation à collecter la taxe d'apprentissage du 22 décembre 2003 ;
― l'accord du 27 décembre 2004 sur la formation professionnelle ;
― l'avenant du 31 mars 2005 ;
― l'avenant du 17 mai 2005 modifiant l'accord du 14 décembre 1994 ;
― l'avenant n° 1 du 12 juillet 2005 modifiant l'accord national du 27 décembre 2004 sur la formation professionnelle, et son avenant modificatif du 20 octobre 2005 ;
― l'avenant n° 2 du 15 décembre 2005 modifiant l'accord national du 27 décembre 2004 ;
― l'élaboration des référentiels métiers dans le cadre de la CPNE, publiés notamment sur les sites internet du FAFIEC et des partenaires sociaux.
Les parties entendent, à travers cet accord sur la formation professionnelle, donner une impulsion nouvelle à ce qu'elles considèrent comme une priorité absolue : la formation professionnelle et le développement des compétences, conformément au titre VII et à l'article 9.3 du présent accord et à l'accord national du 3 juillet 2008 portant sur la GPEC.
Les parties visent ainsi à :
― attirer et intégrer dans les entreprises de la branche des jeunes, des salariés en début de carrière et des salariés plus expérimentés, des demandeurs d'emploi et privilégier l'emploi, le maintien et le développement des compétences des salariés porteurs d'un handicap ;
― concourir au maintien, au développement et à l'évolution des compétences des salariés dans la branche.
Les enjeux économiques, technologiques, financiers, démographiques et humains auxquels les entreprises de la branche ont à faire face, rendent ces objectifs vitaux pour le secteur.
Dans ce but, les accords qui les concrétisent portent sur :
― l'amélioration du pilotage de l'offre de formation, en contenu et en volume, au regard des besoins identifiés comme pertinents et prioritaires pour le développement des compétences, tant pour l'accès à l'emploi (formation initiale) que pour le maintien dans l'emploi et les évolutions professionnelles (formation continue) ;
― l'adaptation des structures et des moyens de la formation, notamment dans les entreprises de moins de 10 salariés ;
― le développement d'un dispositif de certification des compétences et des qualifications et de la mise en place progressive des pratiques de validation des acquis de l'expérience ;
― le développement de la connaissance des métiers de la branche pour mieux valoriser leur image auprès des jeunes ;
― la promotion de l'égalité d'accès des différents publics aux formations ;
― la prise en compte du droit de la formation professionnelle, issu des accords nationaux interprofessionnels du 20 septembre 2003, du 5 décembre 2003 et du 1er mars 2004 ainsi que de la loi du 4 mai 2004 et de ses décrets d'application et enfin, des réflexions en cours au niveau interprofessionnel.
A ce titre, les parties tiennent à souligner que les dispositions conventionnelles et législatives présentes, tout en rappelant les obligations pesant sur les entreprises en matière d'adaptation professionnelle des salariés aux évolutions des métiers, rendent ces salariés acteurs de leur évolution professionnelle.
Les parties affirment leur volonté de poursuivre l'incitation qui est faite auprès des entreprises et des salariés à optimiser les mesures mises en place et à les saisir comme autant d'opportunités en vue d'un développement concerté de la formation professionnelle dans les entreprises de la branche.