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Article DENONCE, en vigueur du au (FINANCEMENT ET DEVELOPPEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Avenant n° 2 du 31 octobre 1995)

Article DENONCE, en vigueur du au (FINANCEMENT ET DEVELOPPEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE Avenant n° 2 du 31 octobre 1995)


Les parties signataires marquent leur volonté de mettre en oeuvre tous les moyens existants pour que l'ensemble des textes législatifs, réglementaires et conventionnels actuellement en vigueur, relatifs à la formation et au perfectionnement professionnels, reçoivent dans les entreprises relevant du champ d'application de la convention collective nationale des industries de la maroquinerie, articles de voyage, chasse-sellerie, gainerie, bracelets cuir et visées au code NAF 192Z une application concrète et positive. Elles soulignent l'intérêt particulier qu'elles attachent au rapprochement, sous les formes les mieux adaptées avec les organismes spécialisés dans les métiers du cuir et les organismes similaires de branches connexes.

Prenant en compte l'évolution et les mutations technologiques ainsi que la situation économique du secteur, les signataires du présent accord considèrent que le contenu, le développement et la mise en oeuvre de la formation professionnelle sont des conditions essentielles tant de l'amélioration du niveau de compétence et de qualification du personnel des industries de la maroquinerie et industries connexes que de la compétitivité des entreprises et de la défense de l'emploi.

La réalisation de cet objectif nécessitée à l'évidence des investissements matériels, mais ceux-ci ne trouveront leur pleine efficacité que s'ils s'accompagnent de la valorisation des ressources humaines indispensables à l'amélioration du potentiel d'adaptation et d'innovation des entreprises.

La formation professionnelle constitue l'un des outils privilégiés de ce développement. Elle doit permettre aux salariés d'acquérir ou d'améliorer les connaissances et les savoir-faire nécessaires à l'exercice de leur activité et elle doit développer leurs capacités d'adaptation ainsi leur évolution. La formation réalise ainsi la nécessaire convergence entre les besoins économiques et les aspirations individuelles.

Dans cette optique, priorité est donnée aux actions de formation pour tous les personnels (production, techniques, commerciaux, administratifs, etc.) dont le métier s'exerce dans les branches professionnelles couvertes par le champ d'application de la convention collective nationale des industries de la maroquinerie, actions qui devront tenir compte de l'état actuel des technologies et de leur évolution prévisible.

Par ailleurs, sachant que les jeunes recherchant une première activité professionnelle sont les plus touchés par les difficultés de la situation de l'emploi en raison, d'une part, de l'insuffisance ou de l'inadaptation de leur formation, d'autre part, de leur absence d'expérience professionnelle, les parties signataires soulignent l'urgence de rechercher et de mettre en place les moyens les plus adaptés pour leur permettre de s'insérer dans les structures d'emploi tout en complétant leur formation.

Il est rappelé que dans cet objectif les trois contrats proposés par la loi du 24 février 1984 et du 31 décembre 1991 s'appuient sur le développement de la formation en alternance qui permet d'associer l'acquisition des connaissances générales, professionnelles et technologiques dispensées pendant le temps de travail et l'exercice en entreprise d'une ou plusieurs activités professionnelles en relation avec les enseignements reçus.

Les parties signataires entendent, par le présent accord, faire en sorte que ces formations en alternance deviennent un instrument efficace de l'insertion des jeunes dans les entreprises de la maroquinerie et industries connexes.

De plus, les actions de formation doivent permettre progressivement à toutes les catégories de personnel l'actualisation de leur connaissance et contribuer à la promotion individuelle des salariés et tendre ainsi à favoriser les possibilités d'accès à la promotion de la main-d'oeuvre féminine.

Dans ce domaine, les professions de la maroquinerie et industries connexes justifient d'une expérience ancienne mise en oeuvre dans le cadre de l'apprentissage, qu'il convient de continuer à développer et à diversifier compte tenu de sa qualité et de l'efficacité des résultats. Cette expérience pourra servir de référence dans la profession pour la mise en oeuvre des nouveaux contrats de formation alternée. Car, en effet, les actions permanentes de la formation à travers des organismes professionnels de la branche ou des industries connexes pourront servir de référence.

A ce sujet et afin de permettre une adéquation aussi étroite que possible entre les formations dispensées et les besoins à satisfaire, il convient de tout mettre en oeuvre pour concourir à une meilleure appréciation des évolutions des emplois dans les différents secteurs de la maroquinerie et industries connexes. Les parties signataires estiment que la commission paritaire de l'emploi de la maroquinerie a, à cet égard, un rôle important à jouer et précisent que son activité devra trouver une nouvelle impulsion à travers la conclusion du présent accord afin de présenter des programmes concrets pour leur mise en application par des organismes spécialisés dans les métiers du cuir ou des organismes similaires de branches connexes.