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Article DENONCE, en vigueur du au (FORMATION A LA SECURITE Accord du 28 juillet 1983)

Article DENONCE, en vigueur du au (FORMATION A LA SECURITE Accord du 28 juillet 1983)


La sécurité des personnes exige, sur le plan national, de ne rien faire dans la profession bancaire qui incite ou favorise l'action des malfaiteurs. La prévention ne s'improvise pas : elle se prépare ; c'est l'objet d'un programme de formation.

1. Objet

Le but de la formation à la sécurité est de préparer par avance le personnel oeuvrant sur les lieux d'exploitation ou destiné à y être affecté à l'éventualité de l'agression. Il faut faire prendre conscience ou rappeler périodiquement au personnel concerné que le risque est permanent et général. On cherche, en quelque sorte, à créer un système de référence qui évite, le moment venu, les comportements erratiques.

Pour y parvenir :

- on rappellera les consignes ;

- on réfléchira sur scénarios ;

- on étudiera des situations réelles.

2. Programme

Le programme pourra prendre des formes différentes suivant la nature des tâches exercées.

a) Etudes de statistiques concernant le banditisme envers les établissements bancaires :

- évolution dans le temps, mois par mois, jour par jour, heure par heure ;

- répartition géographique ;

- méthode de reconnaissance et d'identification des agresseurs (hommes, femmes, âges, etc.).

Cette première partie démontre, chiffres à l'appui, qu'il n'existe pas de règle statistique prouvant qu'un hold-up se produit un jour plutôt qu'un autre, ou à certaines époques privilégiées. C'est l'occasion de rappeler les consignes de vigilance permanente et de fractionnement du risque.

Même s'il apparaît qu'il existe des zones " chaudes ", toutes les agences sont concernées. De plus, les agences importantes sont à présent plus visées que par le passé.

Le risque existe donc partout et à tout moment ;

b) Présentation sur scénarios, si possible à l'aide de moyens audiovisuels :

- ce qu'il faut faire et ne pas faire avant, pendant et après une agression ;

- les attitudes génératrices de panique à éviter à tout prix ; attitudes à adopter en cas de prise d'otage(s), etc. ;

c) Etude et critique de cas réels :

- examiner et remémorer les attitudes à éviter, à prendre ou à corriger, si possible, à partir de documents ;

d) Etude et fonctionnement des dispositifs de sécurité :

- informations sur le fonctionnement des appareils que les agents ne connaissent pas encore (guichet anti-hold-up, sas, caméra, etc.) ;

- communications sur les caractéristiques de ces différents équipements ;

- participation à la vérification régulière du fonctionnement des équipements installés sur le site d'exploitation.

3. Organisation

Compte tenu de la nature très affective du sujet traité, il convient d'adopter un style de formation qui soit le plus participatif possible.

Lorsque le personnel ne pourra pas se déplacer, la formation sera assurée par le correspondant local de la sécurité, à qui seront fournis des supports éducatifs (transparents, vidéo, etc.).

Les établissements s'efforceront naturellement de prolonger leurs actions de formation tant en fonction du cadre légal et contractuel qu'en considération de leur structure prticulière.