Article PERIME, en vigueur du au (REFORME DES ENSEIGNEMENTS DE L'INSTITUT TECHNIQUE DE BANQUE ANNEXE I Accord du 19 avril 1989)
Article PERIME, en vigueur du au (REFORME DES ENSEIGNEMENTS DE L'INSTITUT TECHNIQUE DE BANQUE ANNEXE I Accord du 19 avril 1989)
Economie, bancaire et financière
. Le marché des capitaux : notion de marché, objet des transactions : monnaie, épargne.
La demande de capitaux.
Les besoins et la demande de capitaux par les différents agents économiques.
L'offre de capitaux :
- l'offre des entreprises ;
- la création monétaire ;
- l'offre d'épargne.
Les intermédiaires :
- rôle des établissements de crédit et désintermédiation ;
- le système bancaire et financier français ;
- le système bancaire et financier américain ;
- le système bancaire et financier anglais ;
- le système bancaire et financier allemand ;
- les intermédiaires face à leurs clients :
- le financement de la consommation et de la partie mobile de l'actif ;
- le financement du haut de bilan.
Les compartiments du marché des capitaux :
- le marché monétaire et le marché de la liquidité ;
- le marché financier.
Le prix des capitaux :
- rémunération pour l'apporteur ;
- charge pour le demandeur ;
- élément d'équilibre de la politique économique, monétaire et financière.
Les lois du marché, fondement moderne de l'équilibre :
- la déréglementation contemporaine en France, en Europe et dans le reste du monde ;
- la conduite de la politique monétaire dans le cadre du marché implique la régulation par les taux ; - la déréglementation en matière financière :
- produits et placements ;
- activité de contrepartie ;
- la modernisation de la Bourse ;
- le décloisonnement des marchés de capitaux, condition d'un véritable marché.
L'activité bancaire dans le cadre unifié de capitaux :
- aspects nouveaux de la concurrence : les conséquences de l'acte unique européen ;
- la rentabilité des établissements.
Au cours des six journées qui seraient consacrées à cette formation, il s'agit de faire assimiler le cadre dans lequel s'exerce l'activité bancaire à la fin des années 80 marqué par :
- l'unification des marchés ;
- la déréglementation (qui signifie retour aux lois du marché, aux notions d'offre, de demande et de prix) avec le sens de l'innovation et de la concurrence qui en sont les corollaires, mais aussi la nécessité de règles prudentielles, le retour au respect de règles déontologiques, la "régulation" propre à limiter les excès, etc. ;
- la "désintermédiation" (qui signifie l'obligation pour les banques de réorienter leur activité et ses limites) : les conséquences d'un retournement du marché financier ou du freinage des crédits aux particuliers incitent à garder la tête froide et à ne pas négliger les métiers traditionnels, même si ceux-ci évoluent ;
- mais aussi de bien assimiler les principaux concepts économiques, dont la connaissance est absolument fondamentale pour profiter des principaux enseignements économiques de deuxième et troisième année.
Diagnostic économique et financier de l'entreprise
Les sources d'information disponibles :
- les données quantitatives ;
- les données qualitatives.
Le traitement des informations comptables :
- compte de résultat fonctionnel ;
- compte de résultat économique ;
- la C.A.F., l'autofinancement, l'excédent de trésorerie d'exploitation ;
- les financements auxquels recourt l'entreprise :
- fonds de roulement net global ;
- besoin en fonds de roulement ;
- trésorerie nette ;
- le tableau de financement ;
- les fiches de dépouillement et les ratios d'analyse.
L'analyse financière de l'entreprise :
- le risque du banquier ;
- les buts de l'analyse ;
- les grandes étapes des particularités de l'entreprise ;
- l'analyse détaillée :
- évaluation du risque éonomique ;
- direction, détention du capital, contexte juridique et historique ;
- produits et marchés ;
- structure de production ;
- les perspectives de croissance à long terme ;
- activité et rentabilité :
- critique du compte de résultat ;
- structure de production et structure du compte de résultat ;
- la formation du résultat économique ;
- valeur ajoutée ;
- capacité d'autofinancement ;
- l'excédent de trésorerie d'exploitation ;
- les résultats prévisionnels ;
- analyse de la structure financière :
- critique du bilan et reclassement ;
- analyse de la solvabilité et du financement.
Prise de position sur l'affaire par le banquier, dispensateur de crédit :
- l'impératif de compétitivité ;
- les critères de décision.
Cette formation d'une durée de quatre jours repose sur l'apprentissage d'une technique. Elle requiert au départ une bonne intelligence de la comptabilité pour que soient appréhendées valablement les valeurs financières essentielles.
Au terme de la première année, l'étudiant doit être en mesure de porter un jugement éclairé et motivé sur l'entreprise avec laquelle son établissement est en relation.
Il doit même aller au-delà du jugement en prenant position comme il devrait la défendre devant un comité de crédit.
La formne dans laquelle doit être énoncé ce jugement et présentée cette prise de position est celle d'une synthèse tant il est vrai que le professionnel doit privilégier l'essentiel.
Pratique des techniques bancaires et financières Le professionnalisme marque les formations intéressant cette discipline dont l'étude s'étend sur la deuxième et la troisième année.
L'étudiant, appelé à connaître et à résoudre les problématiques de l'exploitation bancaire quotidienne, doit non seulement maîtriser les techniques bancaires et financières essentielles mais acquérir une bonne intelligence de celles qui sont confiées aux spécialistes afin d'orienter valablement la clientèle.
Pour ce faire, il devra posséder une culture juridique et fiscale ajustée aux besoins de "l'homme de terrain".
Sont présentés ci-après les traits les plus caractéristiques de ces formations regroupées sous les thèmes :
- la banque et les entreprises ;
- la banque et les particuliers.
La banque et les entreprises.
Les préoccupations du banquier, dispensateur de crédit :
- l'environnement économique, social et monétaire : la responsabilité du banquier ;
- l'étude du marché et l'étude industrielle.
Les crédits de fonctionnement finançant l'actif circulant :
- le poste clients ;
- les engagements par signature ;
- les opérations bancaires avec l'étranger.
Les crédits d'investissement :
- les ratios spécifiques ;
- les crédits à moyen terme ;
- les crédits à long terme (ratios financiers) ;
- le crédit-bail.
L'évolution de la relation banque-entreprise :
- la gestion de la trésorerie de l'entreprise et les techniques de marchés ;
- les financements par le haut de bilan.
En droit, seront étudiés :
Droit civil :
- les sujets de droit ;
- les rapports de droit ;
- les garanties des droits.
Droit commercial :
- l'entreprise commerciale ;
- les sociétés ;
- les procédures commerciales.
Droit bancaire :
- les comptes bancaires ;
- le droit du crédit ;
- la responsabilité bancaire.
En fiscalité :
- la création de l'entreprise et sa transformation ;
- choix de la structure juridique et conséquences fiscales, juridiques ou patrimoniales ;
- l'incidence de la T.V.A. sur la trésorerie des entreprises ;
- la formation du résultat imposable ;
- les implications juridiques et fiscales de la transmission des entreprises.
La banque et les particuliers
Le diagnostic du particulier :
- approche patrimoniale ;
- régime matrimonial et prévision de succession (risque vie et décès) ;
- capacité de placement et d'investissement ;
- propositions de couverture des risques et d'affectation.
Les crédits aux particuliers :
- étude de la demande de crédit ; - système de notation des demandes de crédit (crédit scoring).
Les financements des biens de consommation durables :
- les ventes à tempérament ;
- les prêts personnels ;
- le crédit-bail ;
- l'observation de la loi Scrivener.
Les prêts immobiliers :
- analyse du risque de non-remboursement et de la réalisation du bien à financer ;
- les formes juridiques de l'accession à la propriété ;
- le régime de l'aide au financement du logement ;
- le financement de parts de S.C.P.I..
Les produits et services bancaires :
- l'épargne liquide : le compte de chèques, la stabilisation des dépôts et la rentabilité des comptes ;
- l'épargne semi-liquide : compte sur livret, épargne logement, dépôts à terme, bons de caisse d'épargne, fonds communs de placement et S.I.C.A.V. de trésorerie ;
- l'épargne longue : portefeuille-titres, mécanismes boursiers, S.I.C.A.V. et fonds communs de placement.
La gestion de patrimoine :
- étude critique des produits de placement (trésorerie, financier, immobilier, refuge, produits divers) ;
- gestion directe ;
- gestion collective ;
- les méthodes de gestion action et de gestion obligatoire ;
- les risques de la gestion de patrimoine.
En droit, seront étudiés :
- le droit de la propriété ;
- les régimes matrimoniaux ;
- le droit des successions ;
- la responsabilité du banquier dispensateur de conseil en épargne.
En fiscalité :
- les grandes catégories de revenus imposables ;
- les charges déductibles ;
- les déductions admises ;
- le régime des professions libérales, des associations.
Economie et marchés de capitaux internationaux.
Le programme "d'Economie et marchés de capitaux internationaux" a pour objet :
- d'une part, de permettre aux étudiants d'approfondir leurs connaissances des techniques et mécanismes qui régissent les échanges commerciaux et financiers extérieurs et les règlements internationaux ;
- d'autre part, de pénétrer et maîtriser le contexte monétaire, économique et sociogéographique, dans lequel se déroulent les échanges en question et par conséquent les activités internationales des banques et des organismes financiers tant nationaux que multinationaux.
Dans ces deux domaines, l'enseignement apporte un complément indispensable à celui du d'"Economie monétaire et financière" de première année dont la substance est ainsi prolongée et replacée dans un cadre plus large à caractère universel.
C'est pour atteindre ces objectifs que le contenu du programme est orienté plus spécialement vers l'analyse des tendances et développements actuels sans que soient pour autant négligés les aspects théoriques et historiques des problèmes issus des échanges internationaux. C'est essentiellement, en effet, sur les données relationnelles, institutionnelles, techniques et opérationnelles contemporaines qu'insiste l'enseignement dont l'articulation peut être présentée de la manière suivante :
1. Les données relationnelles des échanges commerciaux contemporains.
Le phénomène du sous-développement.
Le commerce international des produits de base.
Les négociations interétatiques.
La division internationale du travail.
Les stratégies commerciales internationales à vocation mondiale et régionale (l'Europe de 1993).
2. Les données spécifiques aux échanges financiers internationaux.
Motivations et novations techniques dans les échanges financiers privés (Euromarchés notamment).
. L'évolution des échanges financiers publics.
L'intensité des échanges financiers, principaux courants et implications économiques.
3. Le cadre institutionnel et technique de règlements internationaux
La balance des paiements, élaboration et interprétation.
La notion de système monétaire international et ses implications.
Le système de Bretton-Woods et la situation actuelle. Le système monétaire européen. La zone franc.
Les politiques nationales de balance des paiements.
4. Les grands problèmes monétaires internationaux contemporains
Parmi lesquels notamment :
L'ajustement international des balances des paiements.
Le problème des liquidités internationales.
Les transferts à caractère exceptionnel.
La contrainte des échanges extérieurs, l'autonomie ou l'intégration des politiques monétaires.
Mathématiques financières
Face à une profession en pleine mutation vers des produits de plus en plus sophistiqués et complexes, il est nécessaire d'en comprendre les mécanismes financiers.
L'objectif est de faire acquérir aux étudiants de l'I.T.B., après une mise à niveau technique, une méthodologie d'approche des calculs financiers et statistiques.
Pour ce faire seront abordés les points suivants :
- brefs rappels sur les notions de base, à partir d'exemples concrets, nécessaires à la bonne mise en oeuvre des mathématiques financières ;
- les différentes notions de taux, leur conversion et leur signification économique ;
- les notions de flux et leur représentation mathématique et graphique ;
- les notions d'actualisation et de capitalisation de flux financiers périodiques (ou non) ;
- comment lire et analyser un barème de crédit ;
- comment lire et analyser les caractéristiques financières d'un placement ;
- approche analytique et graphique d'un problème financier et mise en place d'une démarche logique permettant une résolution simple.
De plus, les informations sont le plus souvent données sous forme de statistiques ou de probabilités.
A ce niveau (aussi) une compréhension des mécanismes de calcul est indispensable, ainsi qu'une approche méthodologique simple et logique, permettant d'en analyser les mécanismes (et donc les limites).
Les relations professionnelles
Affecté dans un poste administratif ou au contact de la clientèle, l'agent de banque doit communiquer avec un environnement professionnel. Il doit être sensibilisé à certains concepts "normatifs" :
- les communications écrites et orales dans les équipes de travail ;
- initiative et responsabilité ;
- la délégation et son respect ;
- le secret professionnel ;
- apprendre à gagner en équipe ;
- bien gérer son temps ;
- connaître ce qui est directement utile de la législation sociale.
Le marketing bancaire appliqué
Le marketing se propose d'adapter la production de la banque aux besoins du marché. Il se caractérise par une écoute permanente des préoccupations d'une clientèle par un effort sur la qualité des produits et services à proposer à la clientèle par le lancement de nouveaux produits.
Les chargés de clientèle en agence investis du suivi de particuliers ou d'artisans-commerçants assurent une fonction marketing.
Cette fonction repose pour chaque type de chargé de clientèle sur :
- la connaissance de son marché ;
- l'offre de produits et de services ;
- les supports de relations avec la clientèle ;
- le suivi commercial ;
- l'analyse des résultats.
L'étude de chacun de ces métiers sera prolongée par la préparation d'un plan d'action commerciale.
La mesure globale de l'activité bancaire
Il importe que l'étudiant soit en mesure d'apprécier les stratégies passées, présentes, à venir de son établissement en les situant par rapport à celles de ses concurrents.
Examen du bilan publié : mise en évidence de l'activité exercée : position prêteuse ou emprunteuse sur le marché, capitaux mis en oeuvre, appréciation de la solidité financière.
Examen du compte de résultats : structures, soldes intermédiaires, coûts, rendements, marges.
Examen du hors-bilan : les informations contenues et qui font encore défaut.
L'étudiant sait déjà conduire une analyse financière. Il importe de lui montrer la spécificité de la comptabilité bancaire, de lui faire comprendre les principaux ratios en usage dans la profession pour lui permettre : à apprécier les documents publiés par les établissements de crédit.