La mission, en métropole et en outre-mer, débute à l'heure de départ de la résidence administrative ou familiale et se termine à l'heure de retour à l'une ou l'autre de ces résidences.
Pour les déplacements en métropole et en outre-mer, un délai forfaitaire est accordé pour tenir compte du délai nécessaire à l'agent pour se rendre sur le lieu où il emprunte le moyen de transport en commun et, inversement, pour en revenir.
En cas d'utilisation d'un moyen de transport ferroviaire, les bornes de la mission correspondent aux horaires indiqués sur les titres de transport augmentés d'un délai forfaitaire d'une heure pour l'aller et d'une heure pour le retour.
En cas d'utilisation d'un moyen de transport aérien ou maritime, ce délai est porté à deux heures pour l'aller et deux heures pour le retour.
Pour le décompte des indemnités de mission à l'étranger, le déplacement est réputé commencer à l'heure d'arrivée dans la localité, l'aéroport ou le port de destination et se termine à l'heure de départ de ce même lieu pour le retour.
Les prolongations de séjour pour convenance personnelle sont déduites de la durée de la mission pour le calcul du montant de l'indemnisation. A cet effet, l'ordre de mission précise explicitement les bornes de début et de fin de mission. Aucune prise en charge ne pourra être effectuée pendant la durée du séjour pour convenance personnelle.
La responsabilité de l'administration ne saurait être engagée pour les évènements et dommages qui interviendraient pendant la prolongation de séjour pour convenance personnelle.
Si en raison de la prolongation du séjour pour convenance personnelle, le montant des prestations de transport s'avère plus élevé que les sommes qui auraient dû être engagées dans le strict cadre de la mission, l'administration se réserve le droit de procéder à une prise en charge ou à un remboursement sur la base du tarif le plus économique.