C11 |
Analyser un dossier de conception, une demande de travaux ou une non-conformité/un aléa |
Pôle 1 |
---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A1.1 Conception du processus A1.2 Gestion des non-conformités et des aléas |
||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
|
- Logiciels de gestion de ressources (type ERP) |
2 |
|
- Dessin technique suivant l'ISO 128-3 (ou équivalent en vigueur) et normes connexes |
3 |
|
- Tolérancement géométrique suivant l'ISO 1101 (ou équivalent en vigueur) et normes connexes |
2 |
|
- Schémas électriques, hydrauliques et pneumatiques à bord des aéronefs selon les normes en vigueur |
3 |
|
- Règles electrical wiring interconnection system (EWIS), fuel safety limitations (FSL), règles electro static discharge (ESD) |
3 |
|
- Schéma cinématique, représentation graphique suivant l'ISO 3952-1 |
3 |
|
- Techniques courantes en assemblage et en maintenance suivant les règlements en vigueur |
2 |
|
- Spécifications de certification |
3 |
|
- Méthodes de calcul et de vérification des intervalles de tolérance et jeux fonctionnels |
2 |
|
- Facteurs humains et système de gestion de la sécurité (SGS) |
3 |
|
- Systèmes de gestion : qualité/systèmes de surveillance de la conformité |
3 |
|
Critères d'évaluation de la compétence |
||
- La morphologie des constituants d'un assemblage est décodée - Les surfaces fonctionnelles sont identifiées - Les liaisons entre pièces sont modélisées dans le respect des normes en vigueur - Les tolérances géométriques sont localisées, définies et interprétées - Les qualifications et certifications nécessaires à la mise en œuvre des tâches de production ou de maintenance et de contrôle de conformité sont listées - Les ressources documentaires nécessaires à la mise en œuvre du processus de fabrication, d'assemblage ou de maintenance sont listées - Les incohérences et/ou manques dans la définition ou la documentation issue du bureau d'études sont identifiés - Une déclaration de non-conformité ou d'un aléa est évaluée et caractérisée, si besoin par calcul, afin de proposer une solution de remise en état - La faisabilité d'un processus est validée, si besoin par calcul, pour garantir les performances attendues |
C12 |
Définir un processus d'assemblage ou de maintenance |
Pôle 1 |
---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A1.1 Conception du processus A1.2 Gestion des non-conformités et des aléas |
||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
|
- Outils de description de l'ingénierie système |
3 |
|
- Mise et maintien en position des structures iso et hyperstatiques |
2 |
|
- Caractéristiques, désignation et traitements des matériaux |
2 |
|
- Procédés de fabrication des pièces élémentaires |
3 |
|
- Techniques courantes en assemblage et en maintenance suivant la règlementation en vigueur |
3 |
|
- Utilisation d'un modeleur 3D (extraction, mise en plan, conception d'outillage) |
3 |
|
- Prévention des risques liés à l'activité physique |
3 |
|
- Santé et sécurité au travail (approche par le risque) |
3 |
|
- Facteurs humains et système de gestion de la sécurité (SGS) |
2 |
|
- Expression fonctionnelle du besoin et cahier des charges (NF EN 16271) |
3 |
|
- Logigramme |
3 |
|
- Spécifications Internationales de documentation technique (S1000D ou équivalent) |
3 |
|
- ASD STE100 ou équivalent en vigueur (vocabulaire et règles d'écriture) |
3 |
|
- Système de management environnemental (EMAS, ISO14001 ou équivalent en vigueur) |
2 |
|
- Systèmes de gestion : qualité/systèmes de surveillance de la conformité |
3 |
|
Critères d'évaluation de la compétence |
||
- L'applicabilité des documents sources est vérifiée (données du bureau d'études, référentiels du DOA et du POA, …) ; - Une chronologie de fabrication, d'assemblage ou de maintenance est établie ; - Les référentiels de spécification de procédés associés sont listés ; - Les méthodes et moyens associés permettant de réaliser une opération d'assemblage ou de maintenance sont recensés et définis ; - Les données issues des ICA ou d'une maquette numérique sont extraites ; - Les mises en plan nécessaires à l'atelier de production ou de maintenance sont effectuées ; - Les moyens humains nécessaires ainsi que leurs qualifications sont définis ; - Les documents sont nommés en respectant les formalismes en vigueur (S1000D, système de gestion documentaire de l'entreprise) ; - Les instructions sont rédigées de manière univoque en respectant les formalismes en vigueur (ASD-STE100) ; - Dans le cas d'un processus élaboré hors standard, la proposition de solution est transmise au bureau d'études pour validation ; - Les moyens spécifiques manquants sont identifiés ; - L'expression fonctionnelle du besoin (pour un outillage spécifique) est rédigée en respectant les exigences de la norme NF-EN 16271 ou son équivalent en vigueur ; - Le coût d'une opération de fabrication, d'assemblage ou de maintenance est calculé. |
C13 |
Evaluer les performances d'un processus de fabrication ou de maintenance |
Pôle 1 |
|
---|---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A1.3 Amélioration du processus |
|||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
||
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
||
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
||
- Maison lean |
3 |
||
- Outils de modélisation de processus (cartographie des flux, value stream mapping, diagramme spaghetti, ...) |
3 |
||
- Outils de relevé (chrono-analyse, gemba walk, analyse de déroulement, ...) |
3 |
||
- Outils de définition de problème (3M, san gen shugi, Pareto, ...) |
3 |
||
- Outils d'analyse des risques systémiques y compris environnementaux |
3 |
||
- Système de management de la qualité (ISO 9001, EN 91XX ou équivalent en vigueur) |
2 |
||
- Système de management environnemental (EMAS, ISO 14001 ou équivalent en vigueur) |
2 |
||
- Outils de caractérisation des processus (capabilité, taux de rendement synthétique, ...) |
2 |
||
- Facteurs humains et système de gestion de la sécurité (SGS) |
3 |
||
Critères d'évaluation de la compétence |
|||
- Les flux physiques ainsi que les flux d'informations sont identifiés et modélisés ; - Les parties intéressées et parties prenantes sont identifiées et caractérisées ; - La communication interne préalable à l'évaluation est organisée ; - Les indicateurs de performance du processus sont définis ; - Un mode opératoire d'évaluation est défini ; - Le mode opératoire est mis en œuvre en conditions réelles ; - Les écarts entre processus attendu et processus réalisé sont identifiés et quantifiés ; - Les résultats sont traités et synthétisés ; - Les résultats et conclusions sont transmis aux parties prenantes ainsi qu'aux parties intéressées. |
C14 |
Concevoir et organiser une action d'amélioration |
Pôle 1 |
---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A1.3 Amélioration du processus |
||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
|
- Méthodologies lean de résolution de problème (Kaizen, QRQC, DMAIC, 8D, PDCA, …) |
3 |
|
- Méthodes de travail en groupe (SCRUM / agile, techniques d'animation) |
3 |
|
- Techniques de créativité (brainstorming, mind mapping, brainwriting 6-3-5, ...) |
3 |
|
- Outils de recherche de cause (5 pourquoi, diagramme d'Ishikawa, arbre des causes, …) |
3 |
|
- Outils d'amélioration de processus (poka yoke, SMED, 5S, kanban, …) |
3 |
|
- Management visuel |
3 |
|
- Système de management environnemental (EMAS, ISO 14001 ou équivalent en vigueur) |
2 |
|
- Outils technico-économiques d'évaluation (matrice efforts/gains, ROI, ...) |
3 |
|
- Contexte environnemental |
2 |
|
- Facteurs humains et système de gestion de la sécurité (SGS) |
3 |
|
- Systèmes de gestion : qualité/systèmes de surveillance de la conformité |
3 |
|
- Règles relatives à la protection des données (EASA, PART IS) |
2 |
|
Critères d'évaluation de la compétence |
||
- Les problèmes (jidoka) sont identifiés, recensés et caractérisés en respectant les concepts du lean ; - Une méthode adaptée à la problématique à résoudre (PDCA, DMAIC, QRQC, …) est choisie ; - Pour chaque phase de l'action d'amélioration, des outils qualité sont choisis et utilisés (Ishikawa, 5 pourquoi, 5S, ...) ; - L'action d'amélioration est organisée et mise en œuvre ; - Les besoins en formation sont listés ; - L'action d'amélioration est évaluée ; - L'action est validée au regard des objectifs fixés ; - Le support de communication synthétisant l'action d'amélioration est construit et diffusé. |
C21 |
Organiser le planning des travaux |
C21 |
---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A2.1 Planification des travaux A2.2 Suivi des opérations et support technique |
||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
|
- Outils et logiciel de planification et d'ordonnancement (Gantt, PERT, …) |
3 |
|
- Taux de charges, diagramme de charge |
3 |
|
- Caractérisation des productions (quantités, programmes, délais, coûts) |
3 |
|
- Architecture et applicabilité de la documentation technique de l'aéronef et de ses systèmes |
3 |
|
- Contraintes de planification (temps d'immobilisation avion, localisation avion, utilisation des systèmes avion, cadences de production) |
3 |
|
- Nature et criticité des tâches |
3 |
|
- Contraintes de disponibilité (pièces, outillages, ingrédients, …) |
3 |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Temps et ressources nécessaires (HMO disponibles, qualifications, …) |
3 |
|
- Organisation des espaces de travail |
3 |
|
- Organisation des approvisionnements et gestion des stocks (supply chain) |
3 |
|
- Gestion des flux |
2 |
|
- Exigence de début et de fin de chantier (masse et centrage, points fixes, vol de contrôle, évènements anormaux, findings, ...) |
3 |
|
- Facteurs humains et système de gestion de la sécurité (SGS) |
3 |
|
- Procédures internes de l'organisme (MOE, MOP, CAE, CAME…) |
3 |
|
Critères d'évaluation de la compétence |
||
- Les données nécessaires à la réalisation des travaux sont listées de façon exhaustive ; - La vérification des données permet de supprimer les erreurs manifestes ; - L'antériorité des tâches est définie ; - Les moyens matériels sont identifiés de façon exhaustive et leur disponibilité est assurée ; - Les moyens humains nécessaires sont estimés (nombre et qualification/habilitation) ; - La planification des opérations est cohérente avec les contraintes de l'unité de production (surfaces, disponibilité du matériel, disponibilité des personnels qualifiés, charges, cadence, zoning, …) ; - La mise à jour et les modifications du planning sont réalisées ; - La sécurité des biens et des personnes est assurée ; - Les règlementations et la législation du travail sont respectées ; - Les travaux pouvant être reportés sont identifiés. |
C22 |
Assurer le lancement et le suivi des travaux |
Pôle 2 |
---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A2.2 Suivi des opérations et support technique A2.3 Animation d'une équipe d'intervenants sur une opération de production ou de maintenance |
||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
|
- ASD STE100 ou équivalent en vigueur (vocabulaire et règles d'écriture) |
3 |
|
- Architecture et applicabilité de la documentation technique de l'aéronef et de ses systèmes |
3 |
|
- Architecture fonctionnelle et structurelle des aéronefs, de ses systèmes et équipements |
2 |
|
- Systèmes de gestion : qualité/systèmes de surveillance de la conformité |
3 |
|
- Management environnemental (EMAS, ISO 14001 ou équivalent en vigueur) |
2 |
|
- Droit du travail |
2 |
|
- Prévention des risques liés à l'activité physique |
3 |
|
- Organisation et gestion entreprise (bon de commande, organisation des services, bon de lancement, traçabilité, compte rendu, ...) |
3 |
|
- Facteurs humains et système de gestion de la sécurité (SGS) |
3 |
|
- Gestion au sol de l'aéronef (configuration, environnement, outillages, servitudes) |
3 |
|
- Exigence de début et de fin de chantier (masse et centrage, points fixes, vol de contrôle, évènements anormaux, findings, ...) |
3 |
|
- Systèmes de gestion : qualité/systèmes de surveillance de la conformité |
3 |
|
Critères d'évaluation de la compétence |
||
- Le choix des documents et de leur validité permet de garantir la sécurité des vols, des biens et des personnes ; - Les conditions de faisabilité sont respectées ; - Les règles d'environnement, d'hygiène et de sécurité au travail sont respectées ; - Les temps et les délais impartis sont respectés ; - La transmission des consignes aux équipes est assurée ; - Le relevé des non-conformités et des états non-sûrs est réalisé et transmis ; - Les travaux effectués sont contrôlés et le dossier de suivi est clôturé (APRS, dossier de production aéronef, dossier de visite) ; - Les demandes d'assistance technique sont transmises ; - Le retour d'expérience est formalisé et transmis. |
C23 |
Communiquer en situation professionnelle (français/anglais) |
Pôle 2 |
---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A2.2 Suivi des opérations et support technique A2.3 Animation d'une équipe d'intervenants sur une opération de production ou de maintenance |
||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
|
- Communication interpersonnelle et interculturelle |
2 |
|
- Règles relatives à la protection des données (EASA, PART IS) |
2 |
|
- Théorie de la communication (définition, composantes, enjeux, registre de langage, discours expert, langage professionnel) |
2 |
|
- Communication écrite (cahiers des charges, dossiers de présentation, devis, notice technique, procédures, courriel, ...) |
3 |
|
- Communication orale (verbale et non verbale, écoute active, empathie, techniques de reformulation) |
3 |
|
- Règles de présentation et de typographie (standard entreprise). |
2 |
|
- Représentation technique, schématisation (organigramme, carte mentale, schémas techniques électriques, hydrauliques, …) |
2 |
|
- Moyens de communication numériques (diaporama, traitement de texte, tableur, mél, groupe de discussions, visio, …) |
3 |
|
Critères d'évaluation de la compétence |
||
- La communication auprès des différents intervenants est adaptée aux personnes et aux circonstances (règles de protection de l'information) ; - Les messages transmis ne comportent ni erreur, ni ambiguïté ; - La prise de parole (présentation orale, animation, participation active, ...) lors d'une réunion est argumentée et pertinente ; - Les outils de communication numériques (diaporama, mél, groupe de discussions, visio, …) sont maîtrisés ; - L'attitude, les comportements et le langage adoptés sont conformes aux règles de la profession ; - La réaction est adaptée au contexte ; - La représentation technique est utilisée de façon pertinente. |
C31 |
Conduire un contrôle, un essai |
Pôle 3 |
---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A3.1 Réalisation d'un contrôle ou d'un essai A3.2 Identification et traitement des non-conformités et des aléas |
||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
|
- Architecture et applicabilité de la documentation technique de l'aéronef et de ses systèmes |
3 |
|
- Architecture fonctionnelle et structurelle des aéronefs, de ses systèmes et équipements |
3 |
|
- Prévention des risques liés à l'activité physique |
3 |
|
- Gestion au sol de l'aéronef (configuration, environnement, outillages, servitudes, …) |
3 |
|
- Moyens de contrôle et d'essai (caractéristiques, technologie, limites et protocoles d'utilisation) |
3 |
|
- Grandeurs physiques, unités, conversions |
3 |
|
- Facteurs humains et système de gestion de la sécurité (SGS) |
3 |
|
- Communication de l'information |
3 |
|
- Protocoles de communication et interface homme-machine |
3 |
|
- Techniques de prise d'information (notes, croquis, photos, carte mentale, …) |
3 |
|
- Règles relatives à la protection des données (EASA, PART IS) |
3 |
|
Critères d'évaluation de la compétence |
||
- La règlementation applicable et le contexte de réalisation de l'essai sont identifiés ; - Les documents en cours de validité permettant la mise en œuvre du contrôle ou de l'essai sont sélectionnés ; - Le protocole d'essai est vérifié ; - Le choix des instruments de mesure est effectué ; - Les instruments de mesure sont correctement utilisés ; - Les conditions de réalisation en toute sécurité, les moyens humains, matériels et organisationnels sont réunis ; - Le contrôle ou l'essai est réalisé en respectant le protocole ; - Un compte rendu est rédigé au terme du contrôle ou de l'essai réalisé. |
C32 |
Diagnostiquer les causes d'une non-conformité, d'un aléa |
Pôle 3 |
---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A3.2 Identification et traitement des non-conformités et des aléas A3.3 Préparation de la mise ou remise en service |
||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
|
- Architecture et applicabilité de la documentation technique de l'aéronef et de ses systèmes |
3 |
|
- Architecture fonctionnelle et structurelle des aéronefs, de ses systèmes et équipements |
3 |
|
- Outils de description de l'ingénierie système |
3 |
|
- Identification et schématisation des composants, lecture de plans techniques |
3 |
|
- Grandeurs physiques, unités, conversion numérique |
3 |
|
- Analyse du signal et des trames |
3 |
|
- Performances des systèmes (efforts, vitesses, pression, courant, tension, …) |
3 |
|
- Outils et méthodologie de diagnostic |
3 |
|
- Communication de l'information |
3 |
|
- Règles electrical wiring interconnection system (EWIS), fuel safety limitations (FSL), règles electro static discharge (ESD) |
3 |
|
- Techniques courantes en assemblage et en maintenance suivant la règlementation en vigueur |
3 |
|
Critères d'évaluation de la compétence |
||
- Les résultats des contrôles ou essais sont analysés et exploités ; - Les écarts sont qualifiés et quantifiés ; - Le niveau de criticité est déterminé ; - Un procès-verbal est rédigé en respectant les règles relatives à la protection des données ; - Un raisonnement déductif des causes probables est mené ; - Les causes probables sont hiérarchisées afin d'optimiser le temps et le coût d'intervention ; - Une procédure d'investigation est formalisée ; - Les mesures et essais complémentaires sont mis en œuvre sur l'aéronef ; - Une solution corrective est proposée. |
C33 |
Assurer la conformité et la traçabilité des contrôles et des essais |
Pôle 3 |
---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A3.2 Identification et traitement des non-conformités et des aléas A3.3 Préparation de la mise ou remise en service |
||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
|
- Actions correctives et solutions de remise en service (processus et/ou matérielles, documents libératoires, certificat de remise en service, CDL, (M)MEL, ...) |
3 |
|
- Procédures internes de l'organisme (MOE, MOP, CAE, CAME, …) |
3 |
|
- Techniques d'archivage des travaux et traçabilité |
3 |
|
- Facteurs humains et système de gestion de la sécurité (SGS) |
3 |
|
- Systèmes de gestion : qualité/systèmes de surveillance de la conformité |
3 |
|
Critères d'évaluation de la compétence |
||
- Les documents relatifs aux essais et actions correctives sont collectés ; - La conformité des documents est vérifiée selon les procédures de l'organisme et de la règlementation ; - Les documents transmis au service habilité permettent une mise ou remise en service ; - Les retours d'expérience sont initiés (aspects techniques, facteurs humains, sécurité, …) ; - L'enregistrement et l'archivage des documents sont effectués en respectant les règles de protection des données. |
C41 |
Exploiter des données |
Pôle 4 |
---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A4.1 Gestion de navigabilité des aéronefs et des équipements A4.2 Suivi et revue de navigabilité des aéronefs |
||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
|
- Architecture fonctionnelle et structurelle des aéronefs, de ses systèmes et équipements |
3 |
|
- Méthodes d'analyse du comportement des systèmes (thermopropulsion, mécanique des fluides et du solide, mécanique du vol et aérodynamique, avionique, électricité et électronique) |
3 |
|
- Architecture et exploitation de la documentation y compris en anglais |
3 |
|
- Critères de fiabilité |
3 |
|
- Contextes économique et environnemental |
3 |
|
- Calcul de coûts |
3 |
|
Critères d'évaluation de la compétence |
||
- Le problème technique et/ou économique est identifié et formalisé ; - Les données sont collectées dans le cadre de la navigabilité initiale ou continue de l'aéronef ; - Les données sont traitées (par calcul, par simulation, ...) ; - L'analyse comportementale de l'aéronef, du système, des équipements est réalisée ; - Les composantes de coûts (amélioration de processus, outillages, masse et centrage, main d'œuvre, …) sont identifiées et permettent un chiffrage ; - Les solutions d'amélioration, de réparation ou d'optimisation respectant la navigabilité initiale ou continue de l'aéronef sont proposées ; - L'évolution de la règlementation est identifiée ; - Les analyses sont réalisées avec les exigences de l'exploitation. |
C42 |
Rédiger de la documentation |
Pôle 4 |
---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A4.1 Gestion de navigabilité des aéronefs et des équipements |
||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
|
- Expression fonctionnelle du besoin et cahier des charges (NF-EN 16271) |
3 |
|
- Facteurs humains et système de gestion de la sécurité (SGS) |
3 |
|
- Systèmes de gestion : qualité/systèmes de surveillance de la conformité |
3 |
|
- Architecture fonctionnelle et structurelle des aéronefs, de ses systèmes et équipements |
3 |
|
- Normes de rédaction technique (ATA, iSpec2200, S1000D, DITA, ASD STE100, …) |
3 |
|
- Structuration XML |
1 |
|
- Techniques de prise d'informations (notes, croquis, photos, carte mentale, …) |
3 |
|
- Exploitation et modification de modèles numériques |
3 |
|
- Représentation et architecture des différents circuits d'énergie et d'information |
2 |
|
- Procédures internes de l'organisme (MOE, MOP, CAE, CAME, …) |
3 |
|
- Règles relatives à la protection des données (EASA, PART IS) |
3 |
|
- Cahier des charges rédactionnel règlementaire |
3 |
|
Critères d'évaluation de la compétence |
||
- L'objectif et le public visé sont identifiés ; - Les outils de communication choisis sont adaptés au message et aux interlocuteurs ; - La forme du document respecte les exigences du standard de l'entreprise ; - Le contenu du document répond aux besoins exprimés par les parties prenantes ; - Le suivi des mises à jour est mis en place ainsi que les validations nécessaires ; - Les mesures de protection mises en place par le management de la sécurité de l'information sont respectées (PART IS) ; - Les exigences normatives aéronautiques qui régissent la documentation sont respectées (normes ASD / S1000D / 2000M, langage STE ou français rationalisé) ; - Les informations sont divisées en briques autonomes standardisées et génériques ; - Les retours d'expérience sont rédigés conformément aux exigences du système de management de la sécurité. |
C43 |
Garantir la conformité avec les exigences de navigabilité |
Pôle 4 |
---|---|---|
Activités mettant en œuvre la compétence A4.1 Gestion de navigabilité des aéronefs et des équipements A4.2 Suivi et revue de navigabilité des aéronefs |
||
Connaissances associées |
Niveau taxonomique |
|
- Législation aéronautique conforme aux règlements européens des navigabilités initiale et continue |
3 |
|
- Hygiène, santé, sécurité, environnement |
3 |
|
- Architecture et applicabilité de la documentation technique de l'aéronef et de ses systèmes |
3 |
|
- Facteurs humains et système de gestion de la sécurité (SGS) |
3 |
|
- Systèmes de gestion : qualité/systèmes de surveillance de la conformité |
3 |
|
- Procédure d'entretien MRO conforme au règlement (UE) n° 1321/2014 |
3 |
|
- Données de suivi de navigabilité |
3 |
|
- Procédures de suivi et d'examen de navigabilité issues du PART CAMO ou du PART CAO |
3 |
|
- Communication d'entreprise (interne, externe, interculturelle et technique) |
3 |
|
- Règles relatives à la protection des données (EASA, PART IS) |
3 |
|
- Guides règlementaires d'examen et de suivi de navigabilité |
3 |
|
Critères d'évaluation de la compétence |
||
- La veille règlementaire est assurée conformément aux procédures ; - Les mesures de protection mises en place par le système de gestion de la sécurité (SMS, SGS) sont respectées ; - La planification des travaux est pertinente au regard des exigences de navigabilité et d'optimisation de l'exploitation ; - Le lancement des travaux est conforme aux exigences du maintien de la navigabilité ; - Les exigences de traçabilité et d'archivage sont respectées conformément aux procédures ; - Les facteurs humains sont considérés dans l'évaluation des risques en lien avec l'activité ; - Le regroupement des données documentaires nécessaires à l'examen de navigabilité est réalisé conformément aux procédures règlementaires ; - Les données de navigabilité sont vérifiées ; - La configuration de l'aéronef est vérifiée et conforme ; - Les écarts de navigabilité sont identifiés et notifiés par un compte rendu dans le cadre de l'examen de navigabilité ; - Le certificat d'examen de navigabilité préparé est conforme aux exigences règlementaires. |
III.3. Compétences et connaissances associées relevant des enseignements généraux
Culture générale et expression
L'enseignement du français dans les sections de techniciens supérieurs répond à deux objectifs essentiels : consolider les compétences langagières des étudiants, notamment leur aisance dans l'expression orale et écrite ; nourrir leur culture générale et humaniste. Ces deux objectifs apporteront des compétences utiles dans la vie professionnelle et favoriseront l'épanouissement des étudiants dans leur vie personnelle et citoyenne.
Culture générale
La culture générale est développée par la découverte et la lecture de tout type de textes et de documents (œuvres littéraires et artistiques, presse, essais, documents iconographiques, œuvres cinématographiques ou audiovisuelles) en relation avec les questions d'actualité rencontrées dans les médias, les productions artistiques, les lieux de débat. Elle peut se nourrir par la fréquentation de manifestations et de lieux culturels (notamment musées, expositions, monuments, etc.)
En première année, le choix des thèmes de réflexion, des textes et documents d'étude est laissé à l'initiative du professeur. Ce choix repose sur les principes suivants :
- créer une culture commune chez des étudiants arrivant d'horizons scolaires variés ;
- développer la curiosité des étudiants dans la perspective d'une culture humaniste ouverte sur les problèmes du monde contemporain (questions de société, de politique, d'éthique, d'esthétique) ;
- développer le sens de la réflexion (précision des informations et des arguments, respect de la pensée d'autrui, formation à l'expression d'un jugement personnel) en proposant des œuvres, textes et documents de qualité.
Chaque année, un thème est étudié en deuxième année. L'épreuve s'inscrit dans la perspective de ce thème renouvelé annuellement. Il fait l'objet d'une publication au BO. Cette publication comprend un intitulé, une problématique et des indications bibliographiques qui orientent et délimitent la problématique de chaque thème.
Le thème de deuxième année peut servir de cadre de référence pour le choix des thèmes étudiés en première année.
Expression
Une expression efficace à l'oral et à l'écrit suppose un bon niveau de maîtrise des compétences langagières. Les domaines de l'expression orale, en continu et en interaction, de l'écriture argumentative et créative, constituent les objectifs prioritaires. Ils ne peuvent toutefois être travaillés sans s'appuyer sur l'enrichissement des compétences de lecture ni la poursuite de l'étude de la langue (grammaire, orthographe et lexique).
Des exercices et situations d'apprentissage variés concourent donc aux objectifs prioritaires : productions écrites très régulières, personnelles et collaboratives, créatives ou argumentatives ; travaux réguliers d'enrichissement et de révision orthographique des productions écrites ; projets concourant à la mise en place de débats ou d'exposés à l'oral, en classe ou sur supports enregistrés ; articulation régulière entre travaux de lecture et travaux d'écriture ; recours régulier aux écrits de travail ; lectures variées, en classe et en autonomie, en favorisant les modalités collaboratives et de projet.
Compétences travaillées dans le cadre de l'enseignement de culture générale et expression
Cette annexe propose des situations permettant d'acquérir, d'exercer et d'évaluer les compétences dont la maîtrise constitue l'un des objectifs de l'enseignement du français dans les sections de techniciens supérieurs.
Ces situations ne constituent pas un catalogue exhaustif, impératif ou chronologique. Le professeur de français définit son projet pédagogique, en déterminant ses priorités et sa progression. Il prend en charge, selon les horaires dont il dispose, les exigences professionnelles propres aux sections où il enseigne et répond aux besoins recensés chez ses étudiants ou ses stagiaires.
Chaque fois que cela est possible, il veille à établir des liens entre l'enseignement qu'il dispense et les enseignements généraux et professionnels que ses étudiants reçoivent dans leur section.
S'exprimer à l'oral en interaction en s'adaptant au contexte
Dans le cadre des échanges en classe, au sein de travaux en groupe, ou à la faveur de situations spécifiquement proposées (débats préparés, débats interprétatifs), l'attention est portée sur la capacité à écouter et à prendre en considération les idées et les arguments d'autrui, à formuler son approbation, ses réserves ou son désaccord, à présenter, à étayer et à nuancer une opinion personnelle.
S'exprimer à l'oral en continu en s'adaptant au contexte
En ayant recours à des modalités et supports variés afin que cet exercice, le plus fréquent possible, puisse permettre une progression, les étudiants présentent des projets conduits seuls ou en groupe : restitution d'une lecture, exposé d'une recherche sur un auteur, un thème culturel ou d'actualité, entraînements aux soutenances de rapports de stage, écoute critique de productions orales en vue d'identifier les points et facteurs d'amélioration.
Argumenter à l'écrit
Si l'argumentation écrite constitue une compétence prioritaire, toutes les situations d'écriture proposées en classe concourent à son développement, y compris celles laissant place à l'écriture créative. Peuvent être envisagés : des débats interprétatifs à l'écrit, selon les modalités et les attendus de l'essai (écriture personnelle, structurée, rendant compte d'une réflexion cohérente et nuancée, mais avec peu de contraintes formelles) ; un travail explicite et constant sur l'écart entre les codes de l'oral et ceux de l'écrit, avec des jeux de transposition de la formulation orale à la formulation écrite et inversement ; des travaux réguliers, parfois collaboratifs, d'amélioration et de révision de productions écrites ; des entraînements qui peuvent s'appuyer sur des situations professionnelles (rencontrées en stage, par exemple).
Recourir efficacement aux écrits de travail
La capacité à ressaisir rapidement à l'écrit l'essentiel d'un discours entendu ou d'un texte lu, à garder trace à l'écrit d'une réflexion en cours, à planifier un écrit ou une présentation orale, doit être travaillée de manière suivie et parfois par des activités spécifiques : comparaison entre des prises de notes individuelles pour élaborer une synthèse collective ; recours au carnet de lecture pour garder trace des livres lus ou des références et des idées rencontrées, au regard des thématiques du programme.
Comprendre et interpréter un texte
L'entraînement à la lecture et à la construction du sens est fréquent. Il prend des formes variées : échanges interprétatifs au sein de groupes et présentation d'une lecture collective à confronter avec d'autres, écrits de type analytique et écrits d'appropriation ou d'intervention, temps réguliers de lecture autonome en classe, attention portée à la langue des auteurs.
Tisser des liens entre des textes
La capacité à établir des liens judicieux entre des textes est travaillée à travers l'analyse, mais aussi par des activités de création de corpus par les étudiants ; des productions orales ou écrites rendent compte régulièrement de lectures comparées.
Développer une réflexion sur la langue pour améliorer et réviser ses productions écrites et orales
L'étude de la langue relève pleinement du champ de l'enseignement en culture générale et expression. Loin d'être un simple outil, la langue constitue une richesse : sa maîtrise est un atout professionnel et un facteur d'épanouissement personnel et d'insertion professionnelle. Des temps réguliers, même brefs, d'entraînement à la réflexion linguistique et grammaticale, éventuellement à partir de corpus issus de productions des étudiants, concourent à faire percevoir la langue comme un système et visent à renforcer les compétences langagières.
Mobiliser de manière personnelle une culture commune
Les lectures variées, conduites en classe et hors de la classe, les notes de visites, les conférences font l'objet de travaux individuels ou collectifs d'appropriation afin que les étudiants développent la capacité à convoquer des références pour enrichir leur réflexion personnelle.
Langues vivantes : Anglais obligatoire et langue facultative
1. Objectifs
L'étude des langues vivantes étrangères contribue à la formation intellectuelle et à l'enrichissement culturel de l'individu. A ce titre, elle a plus particulièrement vocation à :
- favoriser la connaissance des patrimoines culturels des aires linguistiques étudiées ;
- susciter le goût et le plaisir de la pratique de la langue ;
- donner confiance pour s'exprimer ;
- former les étudiantes, étudiants à identifier les situations de communication, les genres de discours auxquels ils sont exposés et qu'ils doivent apprendre à maîtriser ;
- favoriser le développement d'une capacité réflexive ;
- développer l'autonomie ;
- préparer les étudiantes et étudiants à la mobilité professionnelle.
Cette étude contribue au développement des compétences professionnelles attendues de la personne titulaire du BTS. Par ses responsabilités au sein des organisations, la personne titulaire du diplôme est en relation avec les partenaires de l'organisation, de ce fait la communication en langue vivante étrangère peut se révéler déterminante. Au sein même de l'organisation, la personne titulaire du diplôme peut échanger avec d'autres collaboratrices et collaborateurs d'origine étrangère. Que ce soit avec des partenaires internes ou externes à l'organisation, la personne titulaire du diplôme doit en outre tenir compte des pratiques sociales et culturelles de ses interlocutrices et interlocuteurs pour une communication efficace.
La consolidation de compétences de communication générale et professionnelle en anglais, et, si possible, dans une autre langue vivante, est donc fondamentale pour l'exercice du métier.
Sans négliger les activités langagières de compréhension et de production à l'écrit (comprendre, produire, interagir), on s'attachera plus particulièrement à développer les compétences orales (comprendre, produire, dialoguer) dans une langue de communication générale, tout en satisfaisant les besoins spécifiques à l'utilisation de la langue vivante dans l'exercice du métier par une inscription des documents supports et des tâches dans le domaine professionnel et dans l'aire culturelle et linguistique de référence.
Le niveau visé en fin de formation est celui fixé dans les programmes pour le cycle terminal des voies générale et technologique (Bulletin officiel spécial n° 1 du 22 janvier 2019) en référence au Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) : le niveau B2 pour l'anglais et le niveau B1 pour la langue vivante étrangère facultative dans les activités langagières suivantes :
- compréhension de documents écrits ;
- production et interaction écrites ;
- compréhension de l'oral ;
- production et interaction orales.
Dans le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL), le niveau B2 est défini de la façon suivante : l'utilisateur « peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité ; peut communiquer avec un degré de spontanéité et d'aisance tel qu'une conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension ni pour l'un ni pour l'autre ; peut s'exprimer de façon claire et détaillée sur une large gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d'actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités ».
Au niveau B1 le CECRL prévoit que l'utilisateur « peut comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé et s'il s'agit de choses familières dans le travail, à l'école, dans les loisirs, etc ; peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue cible est parlée ; peut produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers et dans ses domaines d'intérêt ; peut raconter un événement, une expérience ou un rêve, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement des raisons ou explications pour un projet ou une idée. »
2. Contenus
2.1. Grammaire
Au niveau B1, un étudiant peut se servir avec une correction suffisante d'un répertoire de tournures et expressions fréquemment utilisées et associées à des situations plutôt prévisibles.
Au niveau B2, un étudiant a un assez bon contrôle grammatical et ne fait pas de fautes conduisant à des malentendus.
La maîtrise opératoire des éléments morphologiques, syntaxiques et phonologiques figurant au programme des classes du cycle terminal des voies générale et technologique constitue un objectif raisonnable. Il conviendra d'en assurer la consolidation et l'approfondissement.
Lexique
La compétence lexicale d'un étudiant au niveau B1 est caractérisée de la façon suivante :
- Etendue : possède un vocabulaire suffisant pour s'exprimer à l'aide de périphrases sur la plupart des sujets relatifs à sa vie quotidienne tels que la famille, les loisirs et les centres d'intérêt, le travail, les voyages et l'actualité ;
- Maîtrise : montre une bonne maîtrise du vocabulaire élémentaire mais des erreurs sérieuses se produisent encore quand il s'agit d'exprimer une pensée plus complexe.
Celle d'un étudiant au niveau B2 est caractérisée de la façon suivante :
- Etendue : possède une bonne gamme de vocabulaire pour des sujets relatifs à son domaine et les sujets les plus généraux ; peut varier sa formulation pour éviter des répétitions fréquentes, mais des lacunes lexicales peuvent encore provoquer des hésitations et l'usage de périphrases ;
- Maîtrise : l'exactitude du vocabulaire est généralement élevée bien que des confusions et le choix de mots incorrects se produisent sans gêner la communication.
Dans cette perspective, on réactivera le vocabulaire élémentaire de la langue de communication afin de doter les étudiants des moyens indispensables pour aborder des sujets généraux.
C'est à partir de cette base consolidée que l'on pourra diversifier les connaissances en fonction notamment des besoins spécifiques de la profession, sans que ces derniers n'occultent le travail indispensable concernant l'acquisition du lexique plus général lié à la communication courante.
2.2. Éléments culturels
La prise en compte de la langue vivante étrangère dans le champ professionnel nécessite d'aller bien au-delà d'un apprentissage d'une communication utilitaire réduite à quelques formules stéréotypées dans le monde économique ou au seul accomplissement de tâches professionnelles. Outre les particularités culturelles liées au domaine professionnel (écriture des dates, unités monétaires, unités de mesure, sigles, abréviations, heure, code vestimentaire, modes de communication privilégiés, gestuelle, etc.), la connaissance des pratiques sociales et des contextes culturels au sein de l'organisation et de son environnement constitue un apport indispensable pour la personne titulaire du diplôme.
On s'attachera donc à développer chez les étudiantes, étudiants la connaissance des pays dont la langue est étudiée (contexte socioculturel, us et coutumes, situation économique, politique, vie des entreprises, comportement dans le monde des affaires, normes de courtoisie, etc.), connaissance indispensable à une communication efficace, qu'elle soit limitée ou non au domaine professionnel.
2.4. Objectifs et intentions pédagogiques de l'enseignement professionnel en anglais en co-enseignement
Cet enseignement est pris en charge par un enseignant de sciences et techniques industrielles et un enseignant d'anglais.
Dans le prolongement de l'enseignement d'anglais, le travail sur les activités langagières est approfondi en les appliquant au domaine spécifique de l'aéronautique dans un cadre professionnel en situation.
Les compétences langagières, plus particulièrement la compréhension orale, l'expression orale et l'interaction sont développées. On ne s'interdira pas l'usage de l'écrit, dès lors qu'il contribue à l'acquisition de ces compétences langagières, par exemple, un écrit préparatoire à l'oral ou un écrit de compréhension en anglais ou en français.
Dans le cadre de cet enseignement, l'étudiant assurera une veille documentaire par la fréquentation de la presse ou de sites d'informations scientifiques ou généralistes en langue anglaise et placer ainsi le domaine professionnel de la section dans une perspective complémentaire : celle de la culture professionnelle et de la démarche scientifique (parallèle ou concurrente) des pays anglophones.
Mathématiques
L'enseignement des mathématiques dans les sections de techniciens supérieurs se réfère aux dispositions figurant aux annexes I et II de l'arrêté du 4 juin 2013 fixant les objectifs, les contenus de l'enseignement et le référentiel des capacités du domaine des mathématiques pour les brevets de technicien supérieur.
Ces dispositions sont précisées pour ce BTS dans les paragraphes suivants.
I. - Objectifs spécifiques à la section de BTS Aéronautique
L'étude de processus et procédés issus des technologies de l'aéronautique et l'étude de phénomènes continus issus des sciences physiques constituent un des objectifs essentiels de la formation des techniciens supérieurs en « aéronautique ». Ils sont décrits mathématiquement.
De même dans la connaissance de quelques méthodes statistiques pour contrôler la qualité d'une fabrication est indispensable dans le cadre de ce brevet de technicien supérieur
II. - Programme
Le programme de mathématiques est constitué des 10 modules suivants :
- calcul et numération (détails pages suivantes) ;
- fonction d'une variable réelle, où pour le paragraphe « Courbes paramétrées », on privilégie les exemples d'étude de modèles géométriques utilisés dans l'industrie aéronautique pour obtenir une forme satisfaisant certaines contraintes, tel que celui des courbes de Bézier ;
- calcul intégral ;
- équations différentielles ;
- statistique descriptive ;
- probabilités 1 ;
- probabilités 2 ;
- statistique inférentielle ;
- configurations géométriques ;
- calcul vectoriel.
III. - Lignes directrices
Le technicien supérieur « aéronautique » garde un contact étroit avec les mathématiques, direct ou indirect, dès lors qu'il manipule au quotidien les données, les nombres, et les formes géométriques.
L'enseignement des mathématiques s'organise autour de quatre axes :
- la maîtrise des opérations algébriques de base, indispensables au quotidien, qu'il s'agisse d'éditer une facture, de rédiger un cahier des charges, de sélectionner ou classer des données, de proportionner une commande et d'allouer des moyens à un besoin exprimé ;
- l'aisance à se repérer, à mesurer, à configurer que la géométrie, plane ou tridimensionnelle, consolide, à l'aide quand de besoin de croquis à main levée, de maquettes, et de l'outil informatique ;
- l'étude de phénomènes continus issus des sciences physiques et de la technologie. Ils sont décrits mathématiquement par des fonctions usuelles (affines, racines, polynomiales, trigonométriques, exponentielles, logarithmes), parfois obtenues comme solutions d'équations différentielles. L'emploi de logiciels de tracé, de calcul numérique et de calcul formel sera encouragé ;
- la connaissance de quelques méthodes statistiques pour contrôler la qualité d'un équipement sur un chantier ou en atelier et, de manière plus générale, pour comprendre les notions d'aléas et de risque. Il conviendra d'utiliser le tableur pour représenter des données et simuler quelques situations simples ou le hasard intervient.
IV. - Organisation des contenus
C'est en fonction de ces constats que l'enseignement des mathématiques est conçu. Organisé en modules, il est primordial d'en souligner, mais aussi d'en distinguer les angles culturels, historiques et professionnalisants.
Le programme de mathématiques, conçu selon les quatre axes ci-dessus, s'articule en 10 modules. La répartition qui est proposée sur les deux années pourra, à la marge, être modifiée en dialogue avec les autres disciplines.
Première année :
- calcul et numération ;
- fonction d'une variable réelle, où pour le paragraphe « Courbes paramétrées », on privilégie les exemples d'étude de modèles géométriques utilisés dans l'industrie aéronautique pour obtenir une forme satisfaisant certaines contraintes, tel que celui des courbes de Bézier. On pourra par exemple partager ce module entre les deux années d'enseignement, compte-tenu de son volume ;
- statistique descriptive ;
- probabilités 1 ;
- configurations géométriques ;
- calcul vectoriel.
Seconde année :
- fonction d'une variable réelle, où pour le paragraphe « Courbes paramétrées », on privilégie les exemples d'étude de modèles géométriques utilisés dans l'industrie aéronautique pour obtenir une forme satisfaisant certaines contraintes, tel que celui des courbes de Bézier. On pourra par exemple partager ce module entre les deux années d'enseignement, compte-tenu de son volume ;
- calcul intégral ;
- équations différentielles ;
- probabilités 2 ;
- statistique inférentielle.
CALCUL ET NUMÉRATION
Ce module vise à réactiver les savoirs calculatoires fondamentaux en Mathématiques.
Vous pouvez consulter l'intégralité du texte avec ses images à partir de l'extrait du Journal officiel électronique authentifié accessible en bas de page
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Physique-chimie
Préambule
L'enseignement de la physique-chimie en STS Aéronautique s'appuie sur la formation scientifique acquise dans le second cycle. Il vise à renforcer la maîtrise de la démarche scientifique afin de donner à l'étudiant l'autonomie nécessaire pour réaliser les tâches professionnelles qui lui seront proposées dans son futur métier et pour agir en citoyen responsable. Cet enseignement vise l'acquisition ou le renforcement chez les futurs techniciens supérieurs des connaissances, des modèles physiques et des capacités à les mobiliser dans le cadre de leur exercice professionnel. Il doit leur permettre de faire face aux évolutions technologiques qu'ils rencontreront dans leur carrière et s'inscrire dans le cadre d'une formation tout au long de la vie.
Les compétences propres à la démarche scientifique doivent permettre à l'étudiant de prendre des décisions éclairées et d'agir de manière autonome et adaptée. Ces compétences nécessitent la maîtrise de capacités qui dépassent largement le cadre de l'activité scientifique :
- confronter ses représentations avec la réalité ;
- observer en faisant preuve de curiosité ;
- mobiliser ses connaissances, rechercher, extraire et organiser l'information utile fournie par une situation, une expérience ou un document ;
- raisonner, démontrer, argumenter, exercer son esprit d'analyse.
Le programme de physique-chimie est organisé en deux parties :
- dans la première partie sont décrites les compétences que la pratique de la démarche scientifique permet de développer. Ces compétences et les capacités associées seront exercées et mises en œuvre dans des situations variées tout au long des deux années en s'appuyant sur les domaines étudiés décrits dans la deuxième partie du programme. Leur acquisition doit donc faire l'objet d'une programmation et d'un suivi dans la durée ;
- dans la deuxième partie sont décrits les connaissances et capacités qui sont organisées en deux colonnes : à la première colonne « notions et contenus » correspond une ou plusieurs « capacités exigibles » de la deuxième colonne. Celle-ci met ainsi en valeur les éléments clefs constituant le socle de connaissances et de capacités dont l'assimilation par tous les étudiants est requise.
Le programme indique les objectifs de formation à atteindre pour tous les étudiants. Il ne représente en aucun cas une progression imposée. Le professeur doit organiser son enseignement en respectant les principes directeurs suivants :
- la mise en activité des étudiants : l'acquisition des connaissances et des capacités sera d'autant plus efficace que les étudiants auront effectivement mis en œuvre ces capacités. La démarche expérimentale et l'approche documentaire permettent cette mise en activité. Le professeur peut mettre en œuvre d'autres activités allant dans le même sens ;
- la mise en contexte des connaissances et des capacités : le questionnement scientifique, prélude à la construction des notions et concepts, se déploiera à partir d'objets technologiques, de procédés simples ou complexes, relevant du domaine professionnel de la section. Pour dispenser son enseignement, le professeur s'appuie sur la pratique professionnelle ;
- une adaptation aux besoins des étudiants : un certain nombre des capacités exigibles du programme relèvent des programmes de lycée et sont donc déjà maîtrisées par les étudiants. La progression doit donc tenir compte des acquis des étudiants ;
- une mise en cohérence des différents enseignements scientifiques et technologiques : la progression en physique-chimie doit être articulée avec celles mises en œuvre dans les enseignements de mathématiques et de sciences et techniques industrielles.
Le professeur peut être amené à présenter des notions en relation avec des projets d'étudiants ou avec leurs stages, notions qui ne figurent pas explicitement au programme. Ces situations sont l'occasion pour les étudiants de mobiliser les capacités visées par la formation dans un contexte nouveau et d'en conforter la maîtrise. Les connaissances complémentaires ainsi acquises ne sont pas exigibles pour l'examen.
Le programme identifie des applications liées aux métiers de l'aéronautique qui peuvent servir de support a des séances de co-enseignement entre l'équipe pédagogique de physique chimie et celle de science et technologie industrielle. Ces applications figurent dans les rubriques « applications métier » qui en proposent une liste non exhaustive.
Première partie : compétences de la démarche scientifique
La mise en œuvre de la démarche scientifique mobilise les compétences qui figurent dans le tableau ci-dessous.
Des capacités associées sont explicitées afin de préciser les contours de chaque compétence : elles ne constituent pas une liste exhaustive et peuvent parfois relever de plusieurs domaines de compétences.
Les compétences explicitées ci-dessous doivent être acquises à l'issue de la formation en STS, le niveau d'exigence étant à mettre en perspective avec celui des autres composantes du programme de la filière concernée. L'étudiant doit être capable de mobiliser ses connaissances dans un contexte professionnel. Cela nécessite une programmation et un suivi dans la durée, en lien avec les enseignements professionnels.
En cours de formation, les compétences doivent être régulièrement mises en œuvre par les étudiants et sont évaluées en s'appuyant, par exemple, sur l'utilisation de grilles d'évaluation. L'ordre de présentation de celles-ci ne préjuge pas d'un ordre de mobilisation de ces compétences lors d'une séance ou d'une séquence.
Compétence |
Capacités (liste non exhaustive) |
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S'approprier |
- Comprendre la problématique du travail à réaliser ; - Adopter une attitude critique vis-à-vis de l'information ; - Rechercher, extraire et organiser l'information en lien avec la problématique ; - Énoncer la ou les questions scientifiques permettant de répondre à la problématique ; - Connaître le vocabulaire, les symboles et les unités mises en œuvre. |
Analyser |
- Formuler une hypothèse ; - Proposer une stratégie de résolution pour répondre à la problématique ; - Choisir, concevoir ou justifier un protocole ou un dispositif expérimental. |
Réaliser |
- Organiser le poste de travail ; - Mobiliser les outils mathématiques ou numériques nécessaires ; - Mettre en œuvre un protocole expérimental ; - Effectuer des relevés expérimentaux ; - Réaliser des mesures et des calculs et évaluer les incertitudes associées ; - Manipuler avec assurance dans le respect des règles de sécurité. |
Valider |
- Analyser de façon critique un résultat, un protocole ou une mesure ; - Exploiter et interpréter de manière critique des observations, des mesures ; - Valider ou infirmer une information, une hypothèse, une propriété, une loi… ; - Critiquer la stratégie mise en œuvre et proposer des améliorations. |
Communiquer |
- Présenter la stratégie mise en œuvre ; - Présenter les mesures de manière adaptée (courbe, tableau, etc.) ; - Utiliser les notions et le vocabulaire scientifique et technologique adaptés ; - Utiliser les symboles et unités adéquats ; - Présenter, formuler une proposition, une argumentation, une synthèse ou une conclusion de manière cohérente, complète et compréhensible, à l'écrit et à l'oral. |
Être autonome, faire preuve d'initiative |
- Élaborer une démarche et faire des choix ; - Organiser son travail ; - Traiter les éventuels incidents rencontrés ; - Demander une aide de manière pertinente ; - Prendre des initiatives. |
Concernant la compétence « Communiquer », la rédaction d'un compte rendu écrit constitue un objectif de la formation. Les activités support de formation, notamment expérimentales, sont l'occasion de travailler l'expression orale lors d'un point de situation ou d'une synthèse finale. Le but est de contribuer à la préparation des étudiants de STS Aéronautique à la présentation des travaux et projets qu'ils auront à conduire et à exposer au cours de leur formation et, plus généralement, dans le cadre de leur métier.
Pour pratiquer une démarche scientifique autonome et raisonnée, les étudiants doivent posséder des connaissances et capacités dans le domaine des mesures et des incertitudes : celles-ci interviennent de façon transversale dans l'ensemble des thèmes abordés, aussi bien en amont au moment de l'analyse du protocole, du choix des instruments de mesure…, qu'en aval lors de la validation et de l'analyse critique des résultats obtenus.
Mesures et incertitudes |
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Notions et contenus |
Capacités exigibles |
Variabilité de la mesure d'une grandeur physique Incertitude Incertitude-type |
Exploiter une série de mesures indépendantes d'une grandeur physique : histogramme, moyenne et écart-type. Discuter de l'influence de l'instrument de mesure et du protocole. Evaluer qualitativement la dispersion d'une série de mesures indépendantes. Définir l'incertitude-type. Procéder à l'évaluation d'une incertitude-type par une approche statistique (évaluation de type A). Procéder à l'évaluation d'une incertitude-type par une autre approche que statistique (évaluation de type B). |
Incertitudes-types composées |
Identifier les sources d'incertitudes associées à une mesure. Evaluer l'incertitude-type d'une grandeur s'exprimant en fonction d'autres grandeurs, dont les incertitudes-types sont connues, à l'aide d'une formule fournie ou d'une simulation numérique. Comparer le poids de différentes sources d'incertitudes. Faire des propositions pour diminuer l'incertitude de mesure. |
Ecriture du résultat d'une mesure |
Ecrire, avec un nombre adapté de chiffres significatifs, le résultat d'une mesure. |
Comparaison de deux valeurs : écart normalisé |
Comparer deux valeurs dont les incertitudes-types sont connues à l'aide de leur écart normalisé. Identifier une mesure potentiellement aberrante. |
Deuxième Partie : Contenus disciplinaires
I. - Structure et transformations de la matière
Vous pouvez consulter l'intégralité du texte avec ses images à partir de l'extrait du Journal officiel électronique authentifié accessible en bas de page
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Applications métiers :
Conditions d'apparition du givre.
Caractérisation d'un vernis ou d'un enduit ou d'une résine thermodurcissable.
Stockages de gaz (H2, O2, …).
Transformations chimiques |
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Notions et contenus |
Capacités exigibles |
1. Combustion |
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Combustion, combustible, comburant Combustion complète et incomplète |
Écrire l'équation chimique de la réaction de combustion d'un hydrocarbure et réaliser un bilan de matière. |
Pouvoir calorifique massique d'un combustible |
Calculer la valeur de l'énergie transférée sous forme thermique à partir du bilan de matière d'une réaction de combustion. Calculer la masse de CO2 produite par une réaction de combustion libérant une énergie donnée. |
2. Oxydoréduction |
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Oxydant, réducteur Couple oxydant/réducteur Réaction d'oxydo-réduction Potentiel standard d'oxydoréduction et classification électrochimique des métaux |
Écrire l'équation chimique d'une réaction d'oxydoréduction, les couples oxydant/réducteur et les demi-équations électroniques étant donnés. Établir expérimentalement une classification électrochimique des métaux. Prévoir qualitativement les transformations possibles en exploitant les potentiels standard d'oxydoréduction. |
Cellule électrochimique Piles, accumulateurs Électrolyse |
Réaliser expérimentalement une pile électrochimique et interpréter son fonctionnement. Identifier les transformations chimiques se produisant aux électrodes connaissant les couples redox impliqués (demi-équations électroniques fournies) et le sens du courant électrique traversant la cellule. Écrire la réaction chimique modélisant le fonctionnement de la cellule. Réaliser expérimentalement et interpréter des électrolyses dont celle de l'eau. |
Corrosion des métaux Passivation, protection |
Décrire le phénomène de passivation dans certains métaux, dont l'aluminium. Extraire et exploiter des informations sur la corrosion des métaux et les méthodes de protection utilisées dans le domaine professionnel (peinture, chromage, anodisation, …). |
Risque chimique dans un aéronef Écotoxicité Impacts environnementaux liés à l'exploitation et à la fabrication des aéronefs |
Citer les risques chimiques principaux rencontrés dans un aéronef et les méthodes de protection correspondantes. Analyser l'écotoxicité d'un composé chimique à partir d'une documentation. Commenter et exploiter des documents traitant des impacts environnementaux de l'exploitation et du recyclage des aéronefs. |
Applications métier :
Combustion du kérozène, bilan carbone.
Piles à combustible.
Production de dihydrogène à partir d'électrolyse de l'eau.
Types de corrosion et méthodes de protection sur les aéronefs.
Traitements de surface des matériaux aéronautiques.
Génération chimique de dioxygène.
Gestion du risque chimique.
Système d'inertage pour la réduction du risque d'incendie.
Stockage de produit gazeux en atelier.
II. - Energie : conversion et transferts
Energie et conversion d'énergie |
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Notions et contenus |
Capacités exigibles |
1. Energie d'un point matériel |
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Énergie cinétique d'un point matériel Travail et puissance d'une force Théorème de l'énergie cinétique Énergie potentielle, énergie mécanique |
Identifier les situations où le travail de la force est nul, résistant ou moteur. Exploiter le théorème de l'énergie cinétique. Utiliser l'énergie potentielle associée au poids dans des cas simples. |
2. Energie : Stocks, flux et transformations |
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Stock d'énergie d'un système macroscopique : Énergie interne, énergie mécanique |
À partir d'exemples, citer des paramètres physiques dont le stock d'énergie d'un système peut dépendre (composition chimique, température, état électrique, altitude, vitesse…). |
Modes de transfert de l'énergie entre deux systèmes Puissance (ou flux d'énergie) associée à un transfert d'énergie |
Citer des modes de transfert de l'énergie. Identifier une situation où : - l'énergie est transférée par transfert thermique ; - l'énergie est transférée sous forme électrique ; - l'énergie est transférée sous forme mécanique. Connaitre et exploiter la relation entre la puissance fournie à (ou fournie par) un système et l'énergie que ce système reçoit (fournit) durant un temps donné. |
Bilan d'énergie pour un système matériel Conservation de l'énergie Cas d'un système dont le stock d'énergie est indépendant du temps |
Réaliser un bilan d'énergie sur un système pendant une durée donnée connaissant les puissances reçues et fournies par le système. Exploiter l'identité des puissances reçues et fournies par un système dont le stock d'énergie est constant. |
Calorimétrie Capacité thermique Énergie associée à un changements d'état |
Calculer l'énergie algébriquement reçue par un système de capacité thermique connue lors d'un transfert thermique sans changement d'état. Calculer l'énergie algébriquement reçue lors d'un transfert thermique entraînant un changement d'état physique du système. |
Conversion d'énergie Rendement |
Identifier les conversions d'énergies mises en jeu dans un dispositif technologique. Définir et calculer le rendement de conversion à l'aide d'un bilan énergétique. |
Production de flux d'énergie à partir de ressources naturelles |
Citer des ressources naturelles dont la transformation permet d'obtenir des flux d'énergie utilisables. Préciser si ces ressources peuvent être qualifiées de renouvelables. Citer des flux d'énergie naturels pouvant être exploités technologiquement. |
3. Transferts thermiques |
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Modes de transferts thermiques |
Décrire qualitativement les trois modes de transfert thermique. |
Transfert thermique par rayonnement Applications |
Citer des exemples de transfert d'énergie par rayonnement. Citer une application du rayonnement thermique. |
Résistance thermique Conductivité thermique |
Exploiter la relation liant la puissance thermique échangée entre deux systèmes à la différence de température de ces systèmes et à la résistance thermique. Citer des isolants thermiques utilisés dans les aéronefs. Exploiter une documentation technique précisant les caractéristiques de la paroi d'un aéronef vis-à-vis des transferts thermiques. |
Applications métiers :
Rendement des moteurs.
Bilan thermique d'un aéronef à différentes altitudes.
Systèmes de climatisation des aéronefs.
Revêtement et isolation thermique des aéronefs.
Energie électrique : obtention et distribution |
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Notions et contenus |
Capacités exigibles |
1. Circuits électriques |
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Intensité, tension Lois des circuits Dipôles électriques Puissance électrique reçue par un dipôle électrique en régime indépendant du temps |
Calculer et mesurer les différentes grandeurs électriques dans un circuit limité à deux mailles : intensités-tensions-puissances. Obtenir expérimentalement la caractéristique statique d'un dipôle. Mesurer expérimentalement la puissance électrique reçue ou fournie par un dipôle électrique en régime indépendant du temps. |
Résistance électrique - Loi d'Ohm Effet Joule Pont diviseur de tension |
Décrire la conversion d'énergie réalisée par une résistance électrique. Exprimer la puissance électrique reçue par une résistance en fonction de la valeur de la résistance, de l'intensité ou de la tension. Dimensionner un pont diviseur de tension en fonction de l'application cherchée. |
Intensité, tension en régime sinusoïdal Amplitude, phase Impédance d'un dipôle linéaire Déphasage courant-tension Cas d'une résistance, d'un condensateur, d'une bobine |
Caractériser expérimentalement un signal sinusoïdal. Mesurer expérimentalement le déphasage entre deux signaux. En régime sinusoïdal, relier l'amplitude et la phase de la tension aux bornes d'un dipôle à celles de l'intensité, connaissant l'impédance du dipôle et le déphasage courant-tension. |
Puissance moyenne reçue par un dipôle électrique en régime sinusoïdal Tension et intensité efficaces Facteur de puissance |
Mesurer la puissance moyenne reçue par un dipôle à l'aide d'un wattmètre. Calculer la puissance moyenne reçue en régime sinusoïdal en fonction de la tension efficace, de l'intensité efficace et du facteur de puissance. |
Tensions et courants triphasés équilibrés |
Caractériser une distribution triphasée équilibrée : phase, neutre, tensions simples, tensions composées. |
Puissances et facteur de puissance pour une distribution triphasée |
Mesurer la puissance active consommée par une installation triphasée avec ou sans neutre. Déterminer le facteur de puissance d'un équipement ou d'une partie de réseau et préciser son influence sur les intensités du réseau. Mesurer la puissance active consommée par un équipement ou une partie de réseau. |
2. Obtention et distribution d'énergie électrique |
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Modes d'obtention d'un flux d'énergie sous forme électrique Alternateur Piles électrochimiques Cellule photovoltaïque |
Décrire la conversion d'énergie réalisée par un alternateur, une pile électrochimique, une cellule photovoltaïque. Décrire les transformations d'énergie permettant d'obtenir un flux d'énergie électrique à partir de différentes ressources naturelles (hydrocarbures, matériaux nucléaires fissiles, vent, lumière solaire). Identifier les modes d'obtention d'énergie électrique décarbonée. |
Réseau de distribution |
Décrire le réseau de distribution de l'énergie électrique dans un aéronef. Préciser le rôle des convertisseurs (transformateur, redresseur, hacheur, onduleur) dans un réseau de distribution. |
Sécurité électrique |
Identifier les situations de risque d'électrocution. Faire la distinction entre terre et masse. |
Applications métier :
Distribution d'énergie électrique dans un aéronef.
Contrôle de la conformité d'un équipement électrique.
Bilan énergétique d'un équipement électrique.
Thermopropulsion (hélice, poussée).
Éolienne de secours dans un aéronef.
Mise à la terre des aéronefs au sol.
Energie électrique : conversion |
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Notions et contenus |
Capacités exigibles |
1. Convertisseurs statiques |
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Transformateur |
Décrire la conversion de puissance réalisée par un transformateur en précisant les relations entre les grandeurs d'entrée et de sortie pour un transformateur parfait. Mettre en œuvre et caractériser un transformateur. |
Redresseur |
Décrire la conversion de puissance réalisée par un redresseur en précisant les relations entre les grandeurs d'entrée et de sortie. Relever, interpréter et exploiter des grandeurs d'entrée et de sortie d'un redresseur. Déterminer le rendement énergétique d'un redresseur. |
Hacheur série |
Décrire la conversion de puissance réalisée par un hacheur en précisant les relations entre les grandeurs d'entrée et de sortie. Exploiter et interpréter les chronogrammes d'un hacheur. |
Onduleur |
Décrire la conversion de puissance réalisée par un onduleur en précisant les relations entre les grandeurs d'entrée et de sortie. Exploiter et interpréter les chronogrammes d'un onduleur. |
2. Convertisseurs électromécaniques |
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Couple et vitesse angulaire de rotation Puissance mécanique |
Utiliser la relation entre la puissance mécanique fournie, le couple exercé et la vitesse angulaire de rotation. |
Machines à courant continu Réversibilité |
Décrire le principe de fonctionnement d'une machine à courant continu. Décrire la conversion de puissance réalisée par une machine à courant continu en précisant les relations entre les grandeurs d'entrée et de sortie. Exploiter le modèle électrique équivalent de l'induit en régime permanent. Exploiter la plaque signalétique d'une machine à courant continu. Exploiter la caractéristique mécanique d'une machine à courant continu. Etablir le bilan des puissances et calculer le rendement. Mettre en œuvre un dispositif expérimental pour régler la vitesse de rotation d'une machine à courant continu. |
Machines alternatives (asynchrone, Synchrone) Réversibilité |
Décrire en utilisant le vocabulaire approprié le principe de fonctionnement d'une machine alternative. Décrire la conversion de puissance réalisée par une machine alternative en précisant les relations entre les grandeurs d'entrée et de sortie. Exploiter la plaque signalétique et la caractéristique mécanique d'une machine alternative. Etablir le bilan des puissances et calculer le rendement. Mettre en œuvre un dispositif expérimental pour régler la vitesse de rotation d'une machine asynchrone. |
Applications métier :
Distribution de l'énergie électrique dans un aéronef.
Utilisation de convertisseurs électromécaniques dans un aéronef.
Alimentation de la planche de bord.
III. - Mouvements et interactions
Mécanique des fluides |
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Notions et contenus |
Capacités exigibles |
1. Statique des fluides |
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Pression dans un fluide Force de pression |
Relier la force de pression s'exerçant sur une surface donnée à la pression du fluide. |
Principe fondamental de l'hydrostatique dans un champ de gravitation uniforme |
Appliquer le principe de transmission de la pression par un fluide incompressible (théorème de Pascal). Appliquer le principe fondamental de l'hydrostatique pour calculer une différence de pression en fonction d'une hauteur de fluide incompressible. |
2. Dynamique des fluides incompressibles |
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Débit en masse et débit en volume |
Utiliser la relation entre le débit en volume d'un fluide en écoulement considéré comme unidimensionnel, la vitesse et la section de conduite. Utiliser la relation entre le débit en masse et le débit en volume d'un fluide de masse volumique connue. |
Conservation du débit en volume pour un fluide incompressible |
Exploiter la conservation du débit en volume pour déterminer la vitesse d'un fluide incompressible à différentes positions d'un écoulement. |
Fluide parfait Théorème de Bernoulli |
Appliquer le théorème de Bernoulli, d'expression fournie, à un écoulement permanent dans le modèle d'un fluide parfait incompressible s'écoulant dans un champ de pesanteur uniforme. |
Phénomène de viscosité Coefficient de viscosité Nombre de Reynolds associé à un écoulement Écoulements laminaires et turbulents |
Interpréter le phénomène de viscosité comme l'apparition d'une force surfacique tangentielle dans l'action qu'un fluide en mouvement exerce sur un solide. Calculer le nombre de Reynolds associé à un écoulement à partir d'une relation fournie. Citer, sur un exemple, l'influence du nombre de Reynolds sur le régime d'écoulement d'un fluide. Citer, sur un exemple, un ordre de grandeur de nombre de Reynolds critique relativement au régime d'écoulement. |
Forces de portance et de trainée exercées sur un solide placé dans un fluide en écoulement |
Préciser les directions des forces de portance et de traînée relativement à la vitesse d'écoulement du fluide par rapport au solide. Justifier l'importance de la force de traînée sur les performances énergétiques d'un aéronef. Interpréter qualitativement la force de portance à partir du théorème de Bernoulli. Interpréter qualitativement et exploiter une documentation technique permettant de déterminer la portance et/ou la traînée s'exerçant sur un solide en fonction d'un nombre de Reynolds. |
Applications métier :
Capteurs barométriques : anémomètre-altimètre- capteurs de pression.
Capteur d'angle d'incidence.
Tube de Pitot et applications.
Conditions de décrochage d'un aéronef.
Propriétés aérodynamiques d'un aéronef.
Systèmes hydrauliques (vérin, débit, pompes).
Altimètre barométrique.
Organes déprimogènes par effet Venturi.
Electromagnétisme |
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Notions et contenus |
Capacités exigibles |
1. Champs électrique, champ magnétique |
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Charge électrique Interaction électrostatique Loi de Coulomb Force électrostatique et champ électrostatique Effet de pointe |
Interpréter des expériences mettant en jeu l'interaction électrostatique. Utiliser la loi de Coulomb. Caractériser localement une ligne de champ électrostatique. Cartographier un champ électrostatique. Décrire qualitativement l'effet de pointe et citer une conséquence. |
Comportement capacitif Phénomène de claquage |
Citer des situations où il y a accumulation de charges de signes opposés sur des surfaces en regard. Décrire le mécanisme de formation d'une décharge dans un gaz. Reconnaitre un phénomène de claquage capacitif dans un phénomène météorologique ou technologique. |
Champ magnétique Le courant électrique, source de champ magnétique Cas du solénoïde |
Donner des exemples de sources de champ magnétique et citer quelques ordres de grandeurs. Exploiter la cartographie d'un champ magnétique pour en donner ses caractéristiques en un point. Caractériser la direction et le sens du champ magnétique produit dans l'air sur l'axe d'une bobine plate ou d'un solénoïde traversés par un courant. Etudier expérimentalement sur un exemple l'influence de l'intensité du courant électrique dans un circuit sur la valeur d'un champ magnétique en un point. |
Force de Laplace |
Caractériser en valeur et en direction l'action mécanique subie par un conducteur rectiligne traversé par un courant et soumis à un champ magnétique uniforme. |
2. Induction électromagnétique |
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Cas d'un circuit mobile dans un champ magnétique indépendant du temps Force électromotrice induite Loi de Lenz |
Mettre en évidence expérimentalement la force électromotrice d'induction apparaissant dans un circuit mobile ou déformable dans un champ magnétique indépendant du temps. Caractériser, dans une situation simple, la force électromotrice induite, la relation permettant de calculer sa valeur étant fournie. Utiliser la loi de Lenz pour prévoir, dans une géométrie simple, le sens du courant induit dans un circuit fermé mobile dans un champ magnétique indépendant du temps. |
Cas d'un circuit immobile dans un champ magnétique dépendant du temps Courants de Foucault |
Mettre en évidence expérimentalement le phénomène de couplage par induction entre deux circuits. Citer des applications du phénomène de couplage par induction dans un aéronef. Expliquer qualitativement le principe d'un contrôle non destructif par courant de Foucault. |
Applications métier :
Courant de Foucault dans une machine.
Blindage des câbles électriques et avionique.
Instruments de navigation (compas) et de radionavigation.
Magnétoscopie et contrôle non destructif par courants de Foucault.
Perturbation électromagnétique par couplage inductif entre deux circuits.
IV. - Ondes et signaux
Ondes |
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Notions et contenus |
Capacités exigibles |
1. Ondes acoustiques et applications |
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Nature et propagation des ondes acoustiques Période, longueur d'onde Relation entre période, longueur d'onde et célérité́ Domaines sonores et ultrasonore Intensité, niveau sonore d'une onde acoustique Protection acoustique |
Citer et caractériser des grandeurs physiques associées à une onde acoustique : pression acoustique, amplitude, période, fréquence, célérité. Donner l'ordre de grandeur de la célérité d'une onde acoustique dans quelques milieux : air, liquide, matériaux du domaine professionnel. Préciser l'ordre de grandeur des domaines fréquentiels des ondes sonores (audibles par l'espèce humaine) et ultrasonores. Définir et mesurer le niveau sonore d'une onde acoustique(dB). Exploiter les normes relatives aux nuisances sonores pour choisir une protection adaptée. |
Réflexion, transmission et absorption d'une onde acoustique Échographie |
Mettre en évidence expérimentalement les phénomènes de réflexion, de transmission ou d'absorption d'une onde acoustique dans le domaine ultrasonore. Exploiter les coefficients énergétiques de réflexion et transmission en incidence normale d'une onde acoustique. Exploiter le coefficient d'absorption d'une onde acoustique dans un milieu. Décrire le principe de l'échographie. |
2. Ondes électromagnétiques |
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Ondes électromagnétiques dans le vide et dans les milieux transparents Propagation, célérité Ondes électromagnétiques monochromatiques Fréquence, longueur d'onde Spectre des ondes électromagnétiques |
Citer la valeur approximative de la célérité des ondes électromagnétiques dans le vide. Citer des exemples de systèmes émetteurs d'ondes électromagnétiques. Placer sur une échelle les principaux domaines du spectre électromagnétique. Citer l'ordre de grandeur des fréquences ou des longueurs d'onde dans le vide des ondes électromagnétiques utilisées dans divers domaines, notamment dans le domaine visible. |
Perturbation électromagnétique |
Citer des sources de perturbations électromagnétiques produites par rayonnement, par conduction ou décharge électrostatique. Citer les conséquences possibles des perturbations électromagnétiques sur des systèmes électroniques embarqués ou non. Citer quelques techniques de protection contre les perturbations électromagnétiques. |
3. Transmission d'un signal par fibre optique |
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Réflexion et réfraction de la lumière à l'interface entre deux milieux, réflexion totale Fibres optiques |
Utiliser les lois de Snell-Descartes pour déterminer l'angle de réflexion totale à l'interface entre deux milieux. Décrire la structure des fibres optiques à saut d'indice et à gradient d'indice. Mettre en œuvre un système de transmission d'information utilisant une fibre optique et en analyser les caractéristiques. Comparer les avantages et inconvénients d'une transmission par fibre optique et d'une transmission électromagnétique libre. |
Applications métier :
Contrôle non destructif par ultrasons.
Détection de givre par ultrasons.
Isolation phonique d'un aéronef. Protection des agents travaillant au voisinage des aéronefs.
Transmissions par fibre optique dans un aéronef.
Thermographie infrarouge.
Radar d'altitude.
Analyse et Traitement du signal |
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Notions et contenus |
Capacités exigibles |
1. Analyse spectrale d'un signal |
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Signaux sinusoïdaux Fréquence, période, pulsation, phase |
Caractériser expérimentalement un signal sinusoïdal à partir de son chronogramme. |
Analyse spectrale d'un signal périodique |
Interpréter et exploiter le spectre d'amplitude d'un signal périodique : déterminer les fréquences et les amplitudes de son fondamental et de ses harmoniques. |
Valeur moyenne - valeur efficace |
Définir la valeur moyenne et la valeur efficace d'un signal périodique. Évaluer expérimentalement la valeur moyenne et la valeur efficace d'un signal périodique. |
2. Traitement analogique des signaux |
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Opérateurs linéaires Principe de superposition Réponse indicielle Réponse en régime sinusoïdal établi Représentation de Bode |
Caractériser la linéarité d'un opérateur par analyse spectrale de la réponse à un signal d'entrée sinusoïdal. Analyser la réponse indicielle d'un opérateur et identifier les régimes transitoires et permanent. Caractériser la durée du régime transitoire. Proposer une stratégie expérimentale et mettre en œuvre le protocole associé pour relever la réponse indicielle d'un opérateur. Exploiter le diagramme de Bode en amplitude, fourni, d'un opérateur linéaire. |
Amplification d'une grandeur électrique |
Exploiter la caractéristique de transfert d'un amplificateur pour identifier ses caractéristiques : coefficient d'amplification, domaine d'utilisation. Exploiter la caractéristique de transfert, fournie, d'un amplificateur. |
Filtres idéaux Gabarit d'un filtre |
Reconnaitre le type (passe haut, passe bas, passe bande, coupe bande) et les caractéristiques (fréquences de coupure, bande passante) d'un filtre idéal de gabarit fourni. Déterminer le spectre du signal de sortie d'un filtre idéal de gabarit donné, le spectre du signal d'entrée étant connu. Déterminer le gabarit d'un filtre nécessaire pour obtenir un signal de sortie de spectre d'amplitude déterminé à partir d'un signal d'entrée de spectre d'amplitude du signal d'entrée étant connu. |
3. Signaux numérisés |
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Caractéristiques d'un signal numérisé (fréquence d'échantillonnage, quantum de quantification) |
Déterminer le nombre de bits de codage d'un signal numérisé à partir d'un relevé et connaissant la plage de travail. Déterminer expérimentalement les caractéristiques d'un signal numérisé. |
Applications métier :
Gestion de l'information : traitement et transfert.
Contrôle et maintenance dans un aéronef.
Tests de composants ou sous système.
Capteurs et chaîne de mesures |
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Notions et contenus |
Capacités exigibles |
Capteurs Classification des capteurs Caractéristiques statique et dynamique d'un capteur. |
Préciser les grandeurs d'entrée (mesurande) et de sortie d'un capteur. A partir d'une documentation technique, préciser si un capteur est passif ou actif, s'il est numérique ou analogique, et s'il s'agit d'un détecteur. Expliquer le principe physique mis en œuvre dans un capteur à partir d'une documentation technique ou en exploitant les lois de la physique. Exploiter les caractéristiques d'un capteur à partir d'une documentation technique. Choisir un capteur adapté à un cahier des charges. |
Chaîne de mesure |
Identifier et indiquer le rôle des éléments constitutifs d'une chaîne de traitement du signal de mesure. |
Applications métier :
Analyse de précision de mesures.
Acquisitions de données de mesures.
Capteurs utilisés en avionique.
Utilisations d'instruments de mesure et d'acquisition de données.
Essais dans des opérations de maintenance, de contrôle de conformité.