Les deux épreuves écrites d'admissibilité consistent en :
1° Une épreuve de résolution d'un cas pratique à partir d'un dossier visant à dégager des propositions et solutions argumentées.
Le dossier documentaire à caractère administratif peut comporter des graphiques ainsi que des données chiffrées. Il ne peut excéder trente pages.
Le candidat doit démontrer sa capacité à se projeter dans un cadre opérationnel, savoir analyser les éléments de contexte de la situation dans laquelle il est placé, être capable de proposer des solutions en fonction du thème posé, à l'aide de tout ou partie des documents, et être en mesure d'argumenter les choix opérationnels retenus. Ces derniers sont assortis de documents annexes opérationnels de son choix (rédaction d'un courrier, fiche de procédure, projet de courriel, rétroplanning, organigramme, outil de communication, etc.). Quelle que soit la manière dont il organise sa copie, il doit respecter des conditions de formalisme prévues par l'énoncé.
Cette épreuve, d'une durée de quatre heures, est affectée d'un coefficient 3.
2° Une épreuve constituée d'une série de six questions à réponses courtes portant, au choix du candidat, sur l'une des matières suivantes, ce choix étant exprimé au moment de l'inscription au concours :
a) Droit administratif ;
b) Droit pénal et procédure pénale ;
c) Règlementation pénitentiaire.
Chaque question peut être accompagnée d'un ou plusieurs documents en rapport avec la question posée qui n'excèdent pas une page au total. Le programme de cette épreuve figure en annexe du présent arrêté.
Cette épreuve, d'une durée de trois heures, est affectée d'un coefficient 2.