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Article ENTIEREMENT_MODIF (Arrêté du 19 avril 2022 modifiant l'arrêté du 12 janvier 2010 relatif aux méthodes et aux critères à mettre en œuvre pour délimiter et classer les masses d'eau et dresser l'état des lieux prévu à l'article R. 212-3 du code de l'environnement)

Article ENTIEREMENT_MODIF (Arrêté du 19 avril 2022 modifiant l'arrêté du 12 janvier 2010 relatif aux méthodes et aux critères à mettre en œuvre pour délimiter et classer les masses d'eau et dresser l'état des lieux prévu à l'article R. 212-3 du code de l'environnement)


ANNEXE 3
TYPOLOGIE DES MASSES D'EAU LITTORALES
I. Eléments constitutifs du classement des masses d'eau par types
I. 1. Masses d'eau de l'Atlantique, de la Manche et de la Mer du Nord


Pour ces masses d'eau, les critères de classement concernent :


-pour les eaux de transition, la salinité, le marnage, le mélange, le pourcentage de la masse d'eau couvert par la zone intertidale, le débit, la surface du bassin versant, la surface de l'estuaire et la turbidité ;
-pour les eaux côtières, le marnage, la profondeur, la vitesse du courant, l'exposition aux vagues, le temps de résidence, le mélange, les deux principaux substrats et le pourcentage de la masse d'eau couvert par la zone intertidale.


Neuf types de masses d'eau de transition et dix-sept types de masses d'eau côtière sont ainsi définis pour les masses d'eau de l'Atlantique, de la Manche et de la Mer du Nord.


I. 2. Masses d'eau de la Méditerranée


Pour ces masses d'eau, un nombre plus faible de types sont définis : trois pour les eaux de transition et neuf pour les eaux côtières, du fait des particularités de cette mer :


-en ce qui concerne le mélange, le « critère de stratification » tel que défini par Simpson et Hunter n'est pas applicable. Tout le milieu marin est stratifiable en Méditerranée. Seules les lagunes ont une stratification variable qui peut voir alterner, en fonction de caractéristiques locales dues à la saison, aux vents et aux apports fluviaux très locaux, de longues périodes de mélange homogène avec des épisodes stratifiés durant les périodes de vents faibles.
-la limite de 25 psu (unité pratique de salinité) permet de définir les eaux de transition pour le milieu marin. En raison de l'échelle spatiale adoptée pour cette typologie, seules les eaux affectées par le panache du Rhône pourraient figurer en eaux de transition. Ce panache se déplace principalement sous les effets du vent et des préliminaires (ensemble des éléments permanents conditionnant le panache du Rhône : principalement, bathymétrie et rugosité du fond) et influence la zone comprise entre le Cap Croisette (sud de Marseille) et la pointe de l'Espiguette.
-en ce qui concerne les lagunes et les systèmes lagunaires (lagunes communiquant entre elles), la limite de 25 psu (unité pratique de salinité) n'a pas la même signification, même si le facteur salinité reste un facteur primordial, le milieu lagunaire se distinguant par de fortes variations de salinité.
-la notion de courants résiduels de marée n'a pas de sens en Méditerranée. Les courants à des échelles de temps supérieures à la marée ou à la journée sont générés par le vent local ou la circulation à l'échelle du bassin occidental marquée par le courant Ligure.
-enfin, la profondeur moyenne est très discriminante, puisque la façade méditerranéenne est caractérisée par une absence de plateau continental au large de la Côte d'Azur, ainsi que pour la partie ouest de la Corse, et la présence d'un large plateau dans le Golfe du Lion, ainsi que pour la partie est de la Corse.


II. Types et caractéristiques des masses d'eau permettant le classement par types


Les types ainsi définis et les caractéristiques des masses d'eau associées à ces types sont indiqués dans les tableaux ci-après :


II. 1. Masses d'eau de transition


Pour les masses d'eau de l'Atlantique, de la Manche et de la Mer du Nord :


Type

Caractéristiques des masses d'eau associées au type

Code du Type

Libellé du type

Salinité

Marnage

Mélange

Zone intertidale

Débit

Surface Bassin versant

Surface estuaire

Turbidité

T1

Petit estuaire à grande zone intertidale, moyennement à fortement salé, faiblement à moyennement turbide

mésohalin à polyhalin

mésotidal à macrotidal

mélangé


faible

petite

petite

faible à moyenne

T2

Grand port macrotidal

polyhalin

macrotidal

partiellement stratifié

< 50 %

faible

moyenne

petite

faible

T3

Petit estuaire à petite zone intertidale et à faible turbidité

mésohalin à polyhalin

mésotidal

mélangé

< 50 %

faible

petite

petite

faible

T4

Estuaire mésotidal, très peu salé et à débit moyen

" eau douce "

mésotidal

mélangé

< 50 %

moyen

moyenne

petite à grande

faible à fort

T5

Estuaire, petit ou moyen, macrotidal, fortement salé, à débit moyen

polyhalin

macrotidal

partiellement stratifié


moyen

petite à moyenne

petite à moyenne

faible à moyenne

T6

Grand estuaire très peu salé et à fort débit

" eau douce "

mésotidal

mélangé

< 50 %

fort

grande

grande

forte à très forte

T7

Grand estuaire moyennement à fortement salé et à fort débit

mésohalin à polyhalin

mésotidal

partiellement stratifié

< 50 %

fort

grande

grande

forte à très forte

T8

Petit estuaire à petite zone intertidale et à turbidité moyenne à forte

mésohalin à polyhalin

mésotidal

mélangé à partiellement stratifié

< 50 %

faible

petite

petite

moyenne à forte

T9

Petit estuaire à grande zone intertidale fortement salé et peu turbide

polyhalin

mésotidal à macrotidal

mélangé


faible

petite

petite

faible


Pour les masses d'eau de la Méditerranée :


Type

Caractéristiques des masses d'eau

Code du Type

Libellé du type

Renouvellement

Profondeur

Substrat

T10

Lagunes méditerranéennes

faible

< 30 m

vaseux

T11

Delta du Rhône

moyen

< 30 m

sableux

T12

Bras du Rhône

fort

< 30 m

patchwork gravier et sable


Pour les bassins ultra-marins :
La Réunion
A La Réunion, deux étangs côtiers sont considérés comme des masses d'eau de transition entre le milieu continental et le milieu marin. Il s'agit des étangs littoraux du Gol et de Saint-Paul. Ils témoignent d'une salinité élevée issue d'intrusions salines d'origine océanique et d'une faune pouvant être d'eau douce et d'eau salée.


Nom de la masse d'eau

Code Sandre

Code du type

Etang du Gol

FRLT01

T18

Etang de Saint-Paul

FRLT02


Martinique :
Une seule masse d'eau de transition est définie. Il s'agit de l'étang des Salines, au sud de l'île sur les communes de Sainte-Anne et du Marin. Il s'agit d'une zone humide remarquable (RAMSAR) qui regroupe à la fois un étang (situé en arrière de la Grande des salines), des forêts littorales, des salines et de la mangrove. Cette lagune s'étend sur plus de 98 hectares et se caractérise par une étendue d'eau peu profonde, séparée de la mer par un cordon sableux.


Nom de la masse d'eau

Code du type

L'étang des Salines

T13


Guyane :
Dans le cadre de l'état des lieux de 2019, les masses d'eau de transition ont refait l'objet d'un découpage basé sur le degré de salinité (oligohaline, mésohaline et polyhaline). Le district guyanais compte désormais 29 masses d'eau de transition réparties en 2 typologies distinctes :


Type

Code du Type

Libellé du type

T14

Estuaire à fort débit du système amazonien

T17

Estuaire à débit plus faible du système amazonien


II. 2. Masses d'eau côtières


Pour les masses d'eau de l'Atlantique, de la Manche et de la Mer du Nord :


Type

Caractéristiques des masses d'eau

Code du Type

Libellé du type

Marnage

Profon-deur

Vitesse du courant

Exposition aux vagues

Temps de rési-dence

Mélange

Substrat

Substrat complé-mentaire

Zone
intertidale

C1

Côte rocheuse, méso-à macrotidale, peu profonde

mésotidal à macrotidal

faible

de 1 à 3 nœuds

modérément exposé à exposé

moyen à court

mélangé à partiellement stratifié

galets et rochers

sable et sédiment mixte

moins de 50 %

C2

Masse d'eau au large, rocheuse et profonde

mésotidal

moyenne à grande

< 3 nœuds

exposé

moyen à long

stratifié à partiellement stratifié

galets et rochers

moins de 50 %

C3

Côte vaseuse modérément exposée

mésotidal à macrotidal

faible

< 3 nœuds

modérément exposé

moyen à long

mélangé à partiellement stratifié

vaseux

sable et graviers

moins de 50 %

C4

Côte vaseuse exposée

mésotidal

faible

< 1 nœud

exposé

long

stratifié

vaseux

moins de 50 %

C5

Lac marin

mésotidal

faible

< 1 nœud

abrité

moyen

mélangé

vase sable et gravier

moins de 50 %

C6

Côte principalement sableuse très exposée

mésotidal

faible

< 3 nœuds

très exposé

court à moyen

mélangé à partiellement stratifié

sable et graviers

galets et rochers

moins de 50 %

C7

Côte à grande zone intertidale et à dominante vaseuse

mésotidal à macrotidal

faible

< 3 nœuds

abrité

moyen à long

partiellement stratifié

mixte avec une dominante vase

présence de rochers

plus de 50 %

C8

Côte sableuse mésotidale mélangée

mésotidal

faible

de 1 à 3 nœuds

modérément exposé

moyen

mélangé

sable et graviers

moins de 50 %

C9

Côte à dominante sableuse macrotidale mélangée

macrotidal

faible

< 3 nœuds

abrité à modérément exposé

moyen à long

mélangé

sable et graviers

moins de 50 %

C10

Côte sableuse partiellement stratifiée

mésotidal à macrotidal

faible

< 3 nœuds

modérément exposé à exposé

court à long

partiellement stratifié

sable et graviers

moins de 50 %

C11

Côte principalement sableuse macrotidale

macrotidal

faible

< 3 nœuds

abrité à modérément exposé

court à moyen

mélangé à partiellement stratifié

sable et graviers

galets, rochers et sédiment mixte

moins de 50 %

C12

Côte vaseuse abritée

mésotidal

faible

de 1 à 3 nœuds

abrité

long

mélangé à partiellement stratifié

vaseux

moins de 50 %

C13

Côte sableuse stratifiée

mésotidal à macrotidal

faible

< 1 nœud

abrité à exposé

moyen à long

stratifié

sable et graviers

moins de 50 %

C14

Côte rocheuse mésotidale peu profonde

mésotidal

faible

< 3 nœuds

exposé

moyen à long

stratifié à partiellement stratifié

galets et rochers

moins de 50 %

C15

Côte rocheuse macrotidale profonde

macrotidal

moyenne à grande


modérément exposé à exposé

court à moyen

mélangé

galets et rochers

sable et sédiment mixte

moins de 50 %

C16

Rade de Cherbourg (macrotidale, profonde, à sédiments mixtes)

macrotidal

moyenne à grande

de 1 à 3 nœuds

exposé

court

mélangé

sédiments mixtes

moins de 50 %

C17

Côte à grande zone intertidale et à mosaïque de substrat

macrotidal

faible

< 3 nœuds

abrité à modérément exposé

moyen à long

partiellement stratifié

mosaïque de substrat

sable et graviers

plus de 50 %


Pour les masses d'eau de la Méditerranée :


Type

Caractéristiques des masses d'eau

Code du type

Libellé du type

Renouvellement

Profondeur

Substrat

C18

Côte rocheuse languedocienne et du Sud de la Corse

moyen

moyenne

faciès sédimentaires et grossiers

C19

Cote sableuse languedocienne

moyen

faible

faciès sableux

C20

Golfe de Fos et Rade de Marseille

moyen

moyenne

faciès envasé

C21

Côte Bleue

moyen

moyenne

faciès hétérogène sédimentaire et vaseux

C22

Des calanques de Marseille à la Baie de Cavalaire

fort

moyenne

faciès sédimentaire et sableux

C23

Littoral Nord-ouest de la Corse

fort

moyenne

faciès hétérogène sédimentaire et vaseux

C24

Du golfe de Saint-Tropez à Cannes et littoral Ouest de la Corse

fort

grande

faciès hétérogène sédimentaire et vaseux

C25

Baie des Anges et environs

fort

grande

faciès envasé

C26

Côte sableuse Est-Corse

fort

grande

faciès sédimentaire et sableux


Dans les tableaux de la présente annexe, les termes employés ont la signification suivante :
Salinité (unité utilisée : psu [unité pratique de salinité]) :
« eau douce » : < 0,5 (très peu salé)
oligohaline : de 0,5 à 5-6 (peu salé)
mésohaline : de 5-6 à 18-20 (moyennement salé)
polyhaline : de 18-20 à 30 (fortement salé)
euhaline : > 30 (totalement salé)
Marnage (Amplitude moyenne des marées de printemps [astronomique]) :
Microtidal : < 1 m
Mésotidal : de 1 à 5 m
Macrotidal : > 5 m
Exposition aux vagues :
Extrêmement exposé : côtes dégagées ouvertes sur les vents dominants et recevant la houle océanique sans protection littorale (îles, petit fond) sur plus de 1 000 km, eaux profondes proches de la côte (courbe isobathe à 50 m dans les 300 m).
Très exposé : côtes dégagées ouvertes sur les vents dominants et recevant la houle océanique sans protection littorale, du type îles ou petits fonds, sur au moins plusieurs centaines de kilomètres. Pas de bas-fonds de moins de 50 m dans les 300 m de la côte. Dans certaines zones, on pourra également trouver des sites exposés sur des pans de côte ne faisant pas face aux vents dominants mais où des vents forts avec longueur de fetch élevée sont fréquents.
Exposé : le vent dominant est côtier, mais avec un certain degré de protection dû à la présence de larges zones littorales de petit fond ou autres obstacles ou avec une ouverture réduite (< 90°) aux eaux libres. Ces pans de côte ne sont généralement pas exposés à des houles fortes ou régulières. Le site peut également ne pas être exposé aux vents dominants là où des vents forts avec longueur de fetch élevé sont fréquents.
Modérément exposé : ces sites comprennent généralement des côtes libres ne faisant pas face aux vents dominants et avec une longueur de fetch réduite, mais où les vents forts peuvent être fréquents.
Abrité : sur ces sites, la longueur de fetch et/ ou l'ouverture aux eaux libres sont réduites. Les côtes peuvent être exposées aux vents dominants, mais avec une courte longueur de fetch, par ex. 20 Km, ou avec de vastes zones de petit fond sur le littoral ; elles peuvent aussi ne pas être tournées vers les vents dominants.
Très abrité : sur ces sites, des longueurs de fetch supérieures à 20 km sont peu probables (sauf à travers un étroit) et la côte n'est pas exposée aux vents dominants, ou est protégée par des obstacles littoraux du type récifs ou battures, ou est totalement fermée.
Profondeur :
Faible : < 30 m
Moyenne : de 30 à 50 m
Grande : > 50 m
Débit moyen :
Faible : < 100 m3
Moyen : entre 100 et 500 m3
Fort : > 500 m3
Surface du bassin versant :
Petit : < 5 000 km2
Moyen : entre 5 000 et 50 000 km2
Grande : > 50 000 km2
Surface de l'estuaire :
Petit : < 50 km2
Moyenne : entre 50 et 100 km2
Grande : > 100 km2
Turbidité :
Faible : < 200 NTU
Moyenne : entre 200 et 800 NTU
Forte : > 800 NTU
Renouvellement (Méditerranée) :
Le renouvellement des eaux est déterminé directement par le courant résiduel qui caractérise le mouvement à long terme d'une particule d'eau au-delà du cycle lié au mouvement alternatif de la marée. Les trajectoires résiduelles ont été utilisées dans la mesure du possible pour séparer les différentes zones alors que le module du courant a permis d'évaluer la capacité de renouvellement de ces zones. Les trois classes correspondent aux limites du module du courant résiduel :
Faible : < 0,02 m/ s
Moyen : entre 0,02 et 0,04 m/ s
Fort : > 0,04 m/ s
Substrat (Méditerranée) :
Le faciès « envasé » correspond à des zones homogènes envasées ;
Le faciès « sableux » correspond à des zones homogènes sableuses ;
Le faciès « hétérogène sédimentaire et vaseux » correspond à des zones littorales où l'on trouve une succession de zones hétérogènes à caractère sédimentaire et des zones envasées ;
Le faciès « hétérogène sédimentaire et grossier » correspond à des zones littorales où l'on trouve une succession de zones hétérogènes à caractère sédimentaire et des zones homogènes grossières ;
Le faciès « hétérogène sédimentaire et sableux » correspond à des zones littorales où l'on trouve une succession de zones hétérogènes à caractère sédimentaire et des zones homogènes sableuses ;
Temps de résidence :
Court : quelques jours
Modéré : quelques semaines
Long : quelques mois à quelques années
Pour les bassins ultra-marins :
La Réunion :
Tous les critères définis pour les eaux métropolitaines ne pouvant s'appliquer aux eaux côtières réunionnaises, des critères spécifiques ont été définis dans le cadre des travaux de définition de la mise en œuvre de la DCE à La Réunion.
La typologie des masses d'eau côtière de La Réunion s'appuie sur 5 critères et comporte 5 types.


Code de la typologie

Typologie

Nature des fonds

Bathymétrie

Hauteur moyenne des vagues

Exposition particulière :

houles australes

houles cycloniques

C43

Type 1

Meuble, sablo-vaseux

Petit fond à moyen

Faible

Faible

Forte

C44

Type 2

Hétérogène

Fond Moyen à Grand

Moyenne

Faible

Moyenne/ Forte

C45

Type 3

Basaltique puis sablo-vaseux

Grand Fond

Très forte

Moyenne/ Forte

Moyenne

C46

Type 4

Basaltique puis sableux

Fond Moyen

Moyenne à forte

Moyenne/ Forte

Faible/ Moyenne

C42

Type 5

Récif corallien

Petit Fond

Moyenne/ Forte

Moyenne

Faible


Mayotte :
Tous les critères définis pour les eaux métropolitaines ne pouvant s'appliquer aux eaux côtières mahoraises, des critères spécifiques ont été définis dans le cadre des travaux de définition de la mise en œuvre de la DCE à Mayotte.
La typologie des masses d'eau côtière de Mayotte s'appuie sur 6 critères et comporte 8 types.


Code de la typologie

Typologie

Renouvellement eau

Courant

Houle-
Intensité

Houle-
Nature

Topographie fond

Substrat dominant

C47

1

Eaux du large

Fort

Fort

Fort

Australe et Mousson

Grand

Sable

C48

2

Eaux lagonaires

Moyen à Fort

Moyen à Fort

Moyen à Fort

Australe

Moyen

Sable

C49

3

Eaux lagonaires (Nord)

Moyen à Fort

Fort

Moyen à Fort

Mousson

Moyen

Sable et Sablo-vaseux

C50

4

Eaux côtières (sud-ouest)

Faible à Moyen

Faible à Moyen

Faible à Moyen

Australe

Moyen

Sablo-vaseux

C51

5

Eaux côtières (nord-est)

Faible à Moyen

Faible à Moyen

Faible à Moyen

Mousson

Moyen

Sablo-vaseux

C52

6

Eaux côtières Mamoudzou-Dzaoudzi

Faible à Moyen

Fort

Faible à Moyen

Mousson

Moyen

Sablo-vaseux

C53

7

Baie de Boueni

Faible à moyen

Faible à moyen

Faible

Sans objet

Moyen

Sablo-vaseux

C54

8

Vasière des Badamiers

Faible

Faible

Faible

Sans objet

Petit

Vaseux


La Martinique :
Sur la base des critères de délimitation retenus, 19 masses d'eau côtières (MEC) ont été identifiées sur le littoral martiniquais.
Ces masses d'eau définies appartiennent à 7 types de MEC présentant des types de littoraux et un niveau d'exposition différents :


-type 1 : Baie. Il regroupe des masse d'eau de fond de baie de Génipa (FRJC001), du Robert (FRJC005 et 007), du Marin (FRJC010), du Trésor (FRJC013), du Galion (FRJC014) et de Fort-de-France (FRJC015 et 016). Elles sont caractérisées par des fonds de faible profondeur avec des côtes peu exposées aux houles. La nature des fonds est très majoritairement meuble, de nature sablo-vaseuse.
-type 2 : Côte abritée à plateforme corallienne. Il englobe les masses d'eau des côtes du François (FRJC006) à Saint-Anne (FRJC008), ainsi que la baie de la Trinité (FRJC012). Le substrat est plus hétérogène (sédiments fins à grossiers avec des affleurements rocheux et des zones coralliennes à la côte). Ce secteur est généralement exposé aux houles cycloniques.
-type 3 : Récif barrière atlantique. Il correspond à la masse d'eau du large, à l'est de la Martinique (FRJC011). A l'extérieur, les pentes externes descendent profondément. La houle et le renouvellement des eaux y sont généralement importants. Cela se traduit par un substrat hétérogène pouvant être constitué de sables grossiers et de coraux.
-type 4 : Nord-Atlantique, plateau insulaire. Ce type de masse d'eau est représenté sur la côte Nord de la Martinique (FRJC004), entre le Cap Saint-Martin et le nord de la baie de la Trinité. La côte de la masse d'eau correspondante est également exposée aux houles. A faible profondeur (30-40m), les fonds sont de type dur (directement issus de la fin des pentes externes) puis deviennent sableux au-delà de 30 à 40 m.
-type 5 : Côte rocheuse protégée Caraïbes. Il englobe les masses d'eau protégées des houles et vents dominants, sur la façade Nord-Ouest (FRJC002) et Sud-Ouest de la Martinique (FRJC003) en dehors de la baie de Fort-de-France. Le renouvellement des eaux à ce niveau est fort et les houles, généralement d'Est sont très réduites.
-type 6 : Récifs frangeants et lagons atlantiques. Il concerne les MEC du sud de la Martinique (FRJC009, 017 et 018) pour lesquelles le renouvellement des eaux et la houle sont fortes.
-type 7 : Eaux du large de la baies méridionale de Sainte-Luce au Diamant.


Code de la typologie

Type

Code de la masse d'eau

Nom de la masse d'eau

Typologie de masse d'eau

C27

1

FRJC001

Baie de Génipa

Baies

C31

5

FRJC002

Nord Caraïbes

Côtes rocheuses protégées Caraïbes

C31

5

FRJC003

Anses d'Arlet

Côtes rocheuses protégées Caraïbes

C30

4

FRJC004

Nord Atlantique, plateau insulaire

Côtes rocheuses très exposées et plateau insulaire atlantique

C27

1

FRJC005

Fond Ouest de la baie du Robert

Baies

C33

2

FRJC006

Littoral du Vauclin à Saint-Anne

Côte abritée à plateforme corallienne

C27

1

FRJC007

Est-ce la Baie du Robert

Baies

C33

2

FRJC008

Littoral du François au Vauclin

Côte abritée à plateforme corallienne

C32

6

FRJC009

Baie de Sainte-Anne

Récifs frangeants et lagons atlantiques

C27

1

FRJC010

Baie du Marin

Baies

C29

3

FRJC011

Récif Barrière Atlantique

Récifs barrières atlantiques

C33

2

FRJC012

Baie de la Trinité

Côte abritée à plateforme corallienne

C27

1

FRJC013

Baie du Trésor

Baies

C27

1

FRJC014

Baie du Galion

Baies

C27

1

FRJC015

Nord Baie de Fort-de-France

Baies

C27

1

FRJC016

Ouest Baie de Fort-de-France

Baies

C32

6

FRJC017

Baie de Sainte-Luce

Récifs frangeants et lagons atlantiques

C32

6

FRJC018

Baie du Diamant

Récifs frangeants et lagons atlantiques

C34

7

FRJC019

Eaux côtières du Sud et Rocher du Diamant

Eaux du large de la baies méridionale de Sainte-Luce au Diamant


La Guadeloupe :
Les 11 masses d'eau de Guadeloupe appartiennent à 6 types de masses d'eau côtières présentant des types littoraux et un niveau d'exposition différents :
Type 1 : fond de baie. Il regroupe les masses d'eau de fond de baie du Petit (FRI03) et du Grand Cul de Sac Marin (FRIC07A), caractérisées par des fonds de faibles profondeur (10m en moyenne au nord et 20m au sud). Ces côtes sont très peu exposées aux houles. La nature des fonds est très majoritairement meuble, de nature sablo-vaseuse.
Type 2 : côte rocheuse peu exposée. Il englobe les masses d'eau des côtes Sud Basse-Terre (FRIC02) et Sud Grande-Terre (FRIC04), la MEC des Saintes (FRIC 11) et celle de Saint-Martin (FRIC10). Le substrat est plus hétérogène (sédiments fins à grossiers avec des affleurements rocheux et des zones coralliennes à la côte). Ce secteur est peu exposé aux houles cycloniques.
Type 3 : récif barrière. Il correspond à la masse d'eau du large du Grand Cul-de-Sac Marin (FRIC 07B), délimitée au sud par le récif-barrière. A l'extérieur, les pentes externes descendent profondément. La houle et le renouvellement des eaux y sont généralement faibles. Cela se traduit par un substrat hétérogène pouvant être constitué de vase, de sables grossiers et de coraux.
Type 4 : côte rocheuse très exposée. Ce type de masse d'eau est représenté sur la côte est de la Guadeloupe (FRIC05). La côte de la masse d'eau correspondante est fortement exposée aux houles. A faible profondeur (30-40m), les fonds sont de type dur (directement issus de la fin des pentes externes) puis deviennent sableux au-delà de 30 à 40 m.
Type 5 : côte rocheuse protégée. Il concerne la masse d'eau protégée des houles et vents dominants, sur la façade ouest de la Basse-Terre (FRIC 01). Le renouvellement des eaux à ce niveau est fort et les houles, généralement d'Est sont très réduites.
Type 6 : côte exposée à récifs frangeants. Il concerne les masses d'eau du nord Basse-Terre (FRIC06) et nord Grande-Terre (FRIC08), pour lesquelles le renouvellement des eaux est moyen à fort et l'influence de la houle modérée.


Code de la typologie

Type

Code de la masse d'eau

Nom de la masse d'eau

Typologie de masse d'eau

C60

5

FRIC01

Côte Ouest Basse-Terre

Côte rocheuse protégée

C57

2

FRIC02

Pointe du Vieux-Fort Sainte-Marie

Côte rocheuse peu exposée

C56

1

FRIC03

Petit Cul de Sac Marin

Fond de baie

C57

2

FRIC04

Pointe Canot-Pointe des Châteaux

Côte rocheuse peu exposée

C59

4

FRIC05

Pointe des Châteaux-Pointe de la Grande Vigie

Côte rocheuse très exposée

C61

6

FRIC06

Pointe de la Grande Vigie-Port-Louis

Côte exposée à récifs frangeants

C56

1

FRIC07A

Grand Cul de Sac Marin Sud

Fond de baie

C58

3

FRIC07B

Grand Cul de Sac Marin Nord

Récif barrière

C61

6

FRIC08

Pointe Madame-Pointe du Gros Morne

Côte exposée à récifs frangeants

C57

2

FRIC10

Saint-Martin (Partie française)

Côte rocheuse peu exposée

C57

2

FRIC11

Les Saintes

Côte rocheuse peu exposée


La Guyane :
Une unique masse d'eau côtière de Guyane a été définie, d'après les travaux de l'Ifremer (rapport de décembre 2014 RST/ DEL/ AO 04-20 et note technique d'avril 2018 « Analyse de la pertinence de la délimitation actuelle de la masse d'eau côtière de la Guyane »).
L'analyse des paramètres température, chlorophylle a et turbidité mesurés en surface a mis en évidence l'homogénéité de la masse d'eau côtière. La masse d'eau présente une largeur uniforme sur tout le linéaire du littoral guyanais d'environ 15 km des côtes.


Nom de la masse d'eau

Code de la masse d'eau

Code de la typologie

Masse d'eau côtière guyanaise

FRKC001

C55


ANNEXE 4
TYPOLOGIE DES MASSES D'EAU SOUTERRAINE
I. Méthode de classement des masses d'eau souterraine par types


Les masses d'eau souterraine sont classées en un nombre restreint de types suivant leur comportement hydraulique essentiellement lié à leur lithologie. Chaque type de masses d'eau souterraine présente des caractéristiques similaires en terme de règles de délimitation, de modalités de gestion et de réseaux de mesure.


I. 1. Typologie des caractéristiques principales


Ces types sont composés en premier lieu de six classes :


classes de masses d'eau souterraine

Code de classe

Libellé de classe

DS

Dominante sédimentaire non alluviale

A

Alluvial

EV

Edifice volcanique

S

Socle

IP

Système hydraulique composite propre aux zones intensément plissées de montagne

IL

Système imperméable localement aquifère


I. 1. a Dominante sédimentaire non alluviale


Les masses d'eau souterraine associées à cette classe, formées de couches sédimentaires non alluviales généralement d'extension régionale comprennent un (monocouche) ou plusieurs (multicouche) systèmes aquifères en liaison hydraulique étroite. Ces masses d'eau peuvent être libres, captives ou comporter des parties libres et des parties captives. Essentiellement à porosité d'interstice, elles comprennent aussi parfois des secteurs karstiques. Elles peuvent, dans des cas très particuliers, être redélimitées pour des questions de pression. Elles sont principalement localisées dans les grands bassins sédimentaires non ou peu tectonisés et dans certaines zones métamorphiques ayant un comportement hydraulique similaire.


I. 1. b Alluvial


Les masses d'eau souterraine associées à cette classe, identifiées par une lithologie spécifique différente de celle de l'encaissant, sont caractérisées par une connexion globalement forte avec un cours d'eau. Cependant, cette connexion peut être variable dans le temps et dans l'espace. Ces masses d'eau présentent :


-en général un fort contraste de perméabilité avec l'encaissant ;
-ou, parfois, un contraste dans les caractéristiques chimiques des eaux avec l'encaissant ;
-ou encore, parfois, des zones où existent des prélèvements importants (captages pour l'alimentation en eau potable mais aussi pour l'irrigation et l'industrie) susceptibles d'influer significativement sur les niveaux et les débits actuels ou prévisionnels des cours d'eau (et donc sur les écosystèmes d'eau de surface liés).


Les masses d'eau alluviales sont généralement libres mais peuvent être localement captives. Elles sont généralement monocouches mais peuvent comprendre plusieurs entités aquifères superposées en liaisons hydrauliques étroites.


I. 1. c Edifice volcanique


Un édifice volcanique tertiaire ou quaternaire, généralement de plus de 100 km ², ayant conservé une géométrie, une morphologie ou une structure volcanique identifiables constitue une masse d'eau de la classe « Edifice volcanique ». Les écoulements souterrains y sont considérés comme libres même si localement il existe des niveaux captifs dans les alluvions sous-jacentes aux laves. Les édifices volcaniques autres que ceux répondant aux conditions de la première phrase sont associées à la classe des masses d'eau souterraine sur lesquelles ils reposent.


I. 1. d Socle


Les masses d'eau souterraine associées à cette classe sont identifiées par une lithologie spécifique caractérisée en surface par un horizon altéré (altérites : réservoir de stockage) discontinu reposant sur un substratum fracturé de lithologie indifférenciée constituant un horizon perméable en grand mais à perméabilité fortement variable. Les écoulements superficiels sont prépondérants par rapport aux écoulements souterrains. Certaines masses d'eau ayant une lithologie différente de celle du socle mais ayant un comportement de milieu fissuré peuvent être associées à la classe « Socle » : il s'agit par exemple des masses d'eau comprenant des formations très anciennes comme les formations du Carbonifère du nord et de l'est de la France.


I. 1. e Système hydraulique composite propre aux zones intensément plissées de montagne


Les masses d'eau souterraine associées à cette classe correspondent aux domaines intensément plissés des zones de montagne récemment tectonisées (principalement les Alpes et les Pyrénées). Elles sont composées d'une alternance d'entités aquifères et imperméables de lithologie de taille et d'extension très variables. Elles sont caractérisées par des variations rapides de lithologie et d'épaisseur en liaison avec les accidents tectoniques propres à ces zones montagneuses. Les masses d'eau de ce type sont généralement de grande taille.
Les massifs de socle et les principaux domaines sédimentaires inclus dans ces masses d'eau sont délimités en tant que masses d'eau spécifiques, respectivement dans les classes « Socle » et « Dominante sédimentaire non alluviale », lorsqu'ils sont le siège d'enjeux ou de pressions importantes.


I. 1. f Système imperméable localement aquifère


Les masses d'eau souterraine associées à cette classe correspondent à des formations sédimentaires peu ou pas aquifères en grand, renfermant de petits aquifères disjoints, disséminés.


I. 2. La typologie se décline ensuite selon la nature des écoulements


Un système aquifère peut être soit entièrement libre, soit entièrement captif (alimenté uniquement par drainance), soit, et c'est le cas le plus général, avoir une ou des partie (s) libre (s) et une ou des partie (s) captive (s).
Dans ce dernier cas, le système peut être considéré comme constituant une seule masse d'eau avec « parties libres et captives associées » ou, et c'est le cas le plus fréquent, le système peut être découpé en deux ou plusieurs masses d'eau distinctes, les unes libres et l'autre ou les autres captives.


Nature des écoulements

Code

Libellé

EL

Entièrement libre

EC

Entièrement captif

ML

Une ou des partie (s) libre (s) et une ou des partie (s) captive (s), les écoulements sont majoritairement libres

MC

Une ou des partie (s) libre (s) et une ou des partie (s) captive (s), les écoulements sont majoritairement captifs


Dans tous les cas, la distinction entre les parties libres et captives est essentielle pour appréhender le mode d'alimentation de la masse d'eau : infiltration efficace dans la zone d'affleurement ou drainance majoritaire pour les nappes captives. Ces modalités de recharge impliquent des durées de renouvellement des réserves souterraines très différentes : quelques mois à moins de cent ans pour les nappes libres, quelques milliers à dizaines de milliers d'années pour les nappes captives. Ces différences impliquent des modalités de gestion très différentes.
Le type d'une masse d'eau souterraine correspond au final à l'association de la classe et de la nature des écoulements relatives à la masse d'eau considérée.


II. Typologie par caractéristiques secondaires


La qualification des masses d'eau souterraine se décline enfin selon des caractéristiques secondaires s'appliquant à tout ou partie d'une masse d'eau. Elles n'impliquent pas de redélimitation systématique de la masse d'eau. Ces caractéristiques sont :


-la présence d'une karstification active ;
-la présence d'une frange littorale (en relation avec le risque d'intrusion saline) ;
-la nécessité de regrouper des aquifères disjoints.


II. 1. La présence de karstification


Le caractère karstique est attribué aux masses d'eau souterraine qui comportent des karsts actifs, fonctionnels (fonctionnement hydraulique particulier avec une organisation spécifique du drainage). Les masses d'eau de ce type sont caractérisées par la présence de zones de surface d'une extrême vulnérabilité et des écoulements souterrains particulièrement rapides.


II. 2. La présence d'une frange littorale


Les masses d'eau côtière et insulaire en relation avec l'eau de mer peuvent, en raison d'une surexploitation chronique ou temporaire (forte augmentation estivale des captages AEP), induire un risque d'intrusion saline des aquifères.


II. 3. La nécessité de regrouper des aquifères disjoints


Le regroupement d'entités hydrogéologiques disjointes dans l'espace mais appartenant au même type de masses d'eau et soumises aux mêmes sollicitations en terme de pression peut être utilisé pour constituer une masse d'eau dite regroupée. Par exemple, des entités disjointes horizontalement à l'image des plaines alluviales des côtiers méditerranéens ou des entités disjointes verticalement peuvent, lorsqu'elles renferment des aquifères de faible extension sans enjeu ou captage AEP ne former qu'une seule masse d'eau que l'on distinguera par le caractère regroupé.
En revanche, le caractère « regroupé » ne sera pas utilisé pour les masses d'eau de type socle dans le cas de regroupement de bassins versants contigus et pour les masses d'eau de type imperméable localement aquifère (qui regroupent de fait des petits aquifères) pour lesquelles ce caractère est implicite.


III. Définitions applicables à la présente annexe


Monocouche/ multicouche :
Une masse d'eau souterraine est dite monocouche lorsqu'elle comprend un seul système aquifère. Une masse d'eau souterraine est dite multicouche lorsqu'elle comprend plusieurs systèmes aquifères en liaisons hydrauliques étroites.
Système aquifère :
Un système aquifère est une entité hydrogéologique dont toutes les parties sont en liaison hydraulique et qui est circonscrit par des limites faisant obstacle à toute propagation d'influence appréciable vers l'extérieur.
Aquifère :
Formation géologique, continue ou discontinue, contenant de façon temporaire ou permanente de l'eau mobilisable, constituée de roches perméables (formation poreuses ou fissurées) et capable de la restituer naturellement ou par exploitation (drainage, pompage,...).
Lithologie : Nature des roches formant une couche géologique.
Karstification :
La karstification est le phénomène résultant de la dissolution de roches carbonatées (calcaires, dolomies) par l'eau rendue acide par le dioxyde de carbone.
Encaissant :
Ce sont les limites externes de la formation aquifère. Au-delà, on quitte l'aquifère pour d'autres formations géologique. Il est composé d'un mur (la base de l'aquifère également appelé substratum) qui est en règle générale imperméable et d'un toit (au dessus de l'aquifère) qui peut être absent, (l'aquifère affleure la surface des terrains naturels), perméable ou imperméable (cf. captif, libre).
Horizon ou couche aquifère :
Constitué par une couche sédimentaire de roches perméables : son extension horizontale est généralement grande par rapport à son extension verticale et l'écoulement de la nappe souterraine qu'il comporte peut être considéré comme bidimensionnel.
Substratum :
Les aquifères sont limités à leur partie supérieure par un toit et à leur partie inférieure par un mur que l'on nomme substratum. Le substratum est toujours une formation imperméable
Perméable en grand :
Une formation géologique peut être imperméable à l'échelle de l'échantillon mais être perméable à l'échelle régionale grâce aux fissures ou diaclases qui parcourent le massif ; c'est par exemple le cas des calcaires, des formations de socle...
Nappe libre :
Nappe à surface libre, comprise dans un aquifère qui comporte une zone non saturée de caractéristiques semblables à celles de la zone saturée et une zone de fluctuation.
Nappe captive :
Nappe ou partie de nappe, sans surface libre, donc soumise en tous points à une pression supérieure à la pression atmosphérique, et dont la surface piézométrique est supérieure au toit de l'aquifère, à couverture moins perméable, qui la contient.
Un système aquifère peut être soit entièrement libre, soit entièrement captif (alimenté uniquement par drainance), soit, et c'est le cas le plus général, avoir une ou des partie (s) libre (s) et une ou des partie (s) captive (s). Dans ce dernier cas, le système peut être considéré comme constituant une seule masse d'eau avec « parties libres et captives associées » ou, et c'est le cas le plus fréquent, le système peut être découpé en deux ou plusieurs masses d'eau distinctes, les unes libres et l'autre ou les autres captives.