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Article AUTONOME (Arrêté du 21 juillet 2021 portant création de la mention « sport automobile » du brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport, spécialité « éducateur sportif »)

Article AUTONOME (Arrêté du 21 juillet 2021 portant création de la mention « sport automobile » du brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport, spécialité « éducateur sportif »)


Test 2 : le test est réalisé sur un circuit automobile homologué par la Fédération française de sport automobile ou sur une aire d'évolution asphalte ou terre validée par un expert figurant sur la liste d'experts susmentionnée. Les limites de l'aire d'évolution ou de piste seront matérialisées par des cônes de Lübeck, si nécessaire.
Réalisation de 2 sous virages et 2 survirages :
Le véhicule utilisé est un véhicule traction de grande diffusion, ne dépassant pas 150 chevaux et dont tous les systèmes électroniques d'assistance à la conduite sont déconnectés (ABS, ESP, TC…). Les 2 évaluateurs sont positionnés en bord de piste. La communication entre l'intérieur de la voiture et l'extérieur s'effectue à l'aide de radios portatives et drapeaux réglementaires.
Le candidat dispose de deux essais pour :


- provoquer un sous-virage : la vitesse de lacet réelle devra être inférieure à la vitesse de lacet théorique. Le candidat doit provoquer un net décrochage du train avant, sans solliciter le système de freinage. Pour valider l'exercice, l'angle indiqué au volant par le candidat doit être plus fermé d'un tour au minimum, par rapport à l'angle de volant idéal. A cause du ripage et/ou patinage, la trajectoire réellement suivie par le train avant du véhicule doit décrire un rayon plus grand que celui indiqué au volant par le candidat, et être clairement visible depuis le poste d'observation des 2 évaluateurs. Le système de freinage du véhicule ne doit être sollicité qu'en cas d'urgence ; si tel est le cas, le passage ne sera pas pris en compte ;
- enrayer un sous-virage : la vitesse de lacet réelle devra être inférieure à la vitesse de lacet théorique. Le candidat doit provoquer un net décrochage du train avant, sans solliciter le système de freinage. Pour valider l'exercice, l'angle indiqué au volant par le candidat doit être plus fermé d'un tour au minimum par rapport à l'angle de volant idéal. A cause du ripage et/ou patinage, la trajectoire réellement suivie par le train avant du véhicule doit décrire un rayon plus grand que celui indiqué au volant par le candidat, et être clairement visible depuis le poste d'observation des 2 évaluateurs. Après cette démonstration de sous virage, le candidat doit faire reprendre au véhicule l'axe de la piste avant la fin de zone matérialisée par des cônes de Lübeck. Le système de freinage du véhicule peut alors être sollicité pour atténuer le sous virage mais uniquement lors de la reprise du contrôle ;
- provoquer un survirage : la vitesse de lacet réelle devra être supérieure à la vitesse de lacet théorique. Le candidat doit provoquer un net décrochage des roues arrière sans avoir recours au frein à main. La perte d'adhérence du train arrière par ripage doit être clairement visible depuis le poste d'observation des 2 évaluateurs. Pour valider le passage, le véhicule devra être immobilisé dans la zone de démonstration, la partie avant du véhicule orientée vers l'intérieur du virage, idéalement en tête à queue. La trajectoire décrite par les roues arrière du véhicule avant l'immobilisation devra dessiner un rayon plus grand que la trajectoire parcourue par les roues avant ;
- contrôler un survirage : la vitesse de lacet réelle devra être supérieure à la vitesse de lacet théorique. Le candidat doit provoquer un net décrochage des roues arrière par ripage sans avoir recours au frein à main. La perte d'adhérence du train arrière doit être clairement visible depuis le poste d'observation des 2 évaluateurs. Pour valider le passage, la trajectoire décrite par les roues arrière du véhicule devra dessiner un rayon plus grand que la trajectoire parcourue par les roues avant au moment le plus démonstratif du survirage. A ce même moment, l'angle indiqué au volant devra être plus ouvert (moins braqué), que lors de la demande initiale, à l'inscription dans le virage. Lorsque le véhicule aura atteint un angle de dérive important, juste avant la perte de contrôle, le candidat devra stabiliser le véhicule et reprendre l'axe de la piste sans louvoyer.


Le candidat qui effectue une sortie de piste est éliminé. Est considéré comme tel un véhicule ayant une ou plusieurs roues en dehors de la piste à un moment quelconque de son évolution.
Option B : « karting » :
Test 1 : réalisation de 5 tours techniques : le test est réalisé sur un circuit constitué par une piste extérieure homologuée pour les karts catégorie B.
Le kart utilisé est un kart type 4 temps d'une cylindrée de 270 ou 390 cm3.
Les deux évaluateurs sont positionnés en bord de piste. Le chronométrage est réalisé par cellules optiques ou à l'aide de transpondeur.
Le candidat doit réaliser 5 tours techniques suivi d'un tour de décélération durant lesquels il doit démontrer sa capacité à enchainer freinages efficaces, freinages en appui et trajectoires idéales.
Test 2 : réalisation de 3 tours chronométrés sur circuit : le circuit est constitué par une piste extérieure homologuée pour les karts de catégorie A.
Le kart utilisé est un kart type 2 temps d'une cylindrée de 125 cm3 sans vitesse.
En cas d'impossibilité constatée par les experts, pour un candidat de s'installer dans une position sécurisante permettant de viser la performance au commande d'un kart type 2 temps, le test est réalisé au volant d'un kart type 4 temps d'une cylindrée de 270 ou 390 cm3.
La position de pilotage est considérée comme sécurisante et permettant de viser la performance dès lors que les experts peuvent constater que les trois indicateurs ci-dessous sont mis en œuvre par le candidat installé au commande d'un kart type 2 temps :


- le bas du dos ainsi que les lombaires sont en contact avec le dossier du siège baquet ;
- le fessier est en appui complet sur l'assise du siège baquet ;
- les genoux ne limitent pas l'amplitude maximale possible pour le maniement du volant.


Les deux évaluateurs sont positionnés en bord de piste. Le chronométrage est réalisé par cellules optiques ou à l'aide de transpondeurs.
Après un temps de prise en main du kart pendant 5 tours minimum, le candidat effectue 1 tour de lancement avant d'effectuer 3 tours chronométrés et de terminer par 1 tour de décélération.
Le temps retenu pour chaque candidat correspond à la moyenne des temps effectués lors des 3 tours chronométrés, auquel vient s'ajouter le tiers de l'écart, entre le tour le plus lent et le plus rapide.
Le candidat qui réalise un temps supérieur à 105 % du temps de base (1) sur un kart 4 temps, qui heurte plus de trois cônes de Lübeck matérialisant les limites de piste ou qui effectue une sortie de piste (2) est éliminé.
Le candidat qui, lorsqu'il utilise un kart type 2 temps, effectue un temps supérieur à 103 % du temps de base (1) ou qui heurte plus de trois cônes de Lübeck matérialisant les limites de piste ou qui effectue une sortie de piste (2) est éliminé.


(1) Temps de base : un temps de base par kart utilisé est préalablement réalisé à tour de rôle par deux experts figurant sur la liste d'experts susmentionnée. Chaque expert s'élance pour une série de 5 tours dont 1 tour de lancement, 3 tours chronométrés et 1 tour de décélération. Le temps retenu correspond à la moyenne des 3 temps effectués lors des 3 tours chronométrés, auquel vient s'ajouter le tiers de l'écart entre le tour le plus lent et le plus rapide. Le temps de base retenu pour chacun des karts sur le parcours chronométré, correspond à la moyenne des temps réalisés par chacun des 2 experts.
(2) Sortie de piste : est considérée comme telle un kart ayant une ou plusieurs roues en dehors de la piste à un moment quelconque de son évolution.