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Article AUTONOME (Arrêté du 11 décembre 2020 portant définition et fixant les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur « Management économique de la construction »)

Article AUTONOME (Arrêté du 11 décembre 2020 portant définition et fixant les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur « Management économique de la construction »)


ANNEXE II.b
RÉFÉRENTIEL DE COMPÉTENCES
1 - Activités - compétences - épreuves


Chaque activité professionnelle est associée à un bloc de compétences, ces dernières sont associées à une épreuve pour leur évaluation certificative.


ACTIVITÉS/COMPÉTENCES/BLOCS-ÉPREUVES

ACTIVITÉ

BLOC 1 - ÉPREUVE U4

Analyse du projet et de son contexte

C1

Identifier les éléments d'un dossier

C1-1

Trier et hiérarchiser les documents

C1-2

Identifier les éléments manquants d'un dossier

C1-3

Identifier les différentes phases d'un projet

C1-4

Identifier les acteurs et leurs missions

C1-5

Suivre les évolutions d'un dossier

C2

Analyser et exploiter les données techniques d'un projet

C2-1

S'approprier des documents écrits

C2-2

S'approprier des documents graphiques

C2-3

Vérifier la cohérence des données

C2-4

Identifier les performances attendues des ouvrages

C3

Analyser les risques pour la santé et la sécurité des intervenants

Analyser les risques pour la santé et la sécurité des intervenants

ACTIVITÉ

BLOC 2 - ÉPREUVE U61

Étude quantitative

C4

Établir un relevé d'ouvrages

C4-1

Relever un ouvrage

C4-2

Illustrer des observations

C4-3

Mettre en forme un état des lieux

C5

Décomposer l'ouvrage à construire

Décomposer l'ouvrage

C6

Intervenir sur une maquette numérique BIM

C6-1

Enrichir une maquette numérique BIM

C6-2

Modifier une maquette numérique BIM

C6-3

Extraire des données d'une maquette numérique BIM

C6-4

Exploiter une maquette numérique BIM vis-à-vis de la règlementation

C6-5

Créer et mettre en œuvre des outils de programmation pour intervenir sur une maquette numérique BIM

C7

Quantifier des ouvrages

C7-1

Préparer le quantitatif

C7-2

Réaliser le quantitatif

C7-3

Éditer les livrables

C8

Faire le bilan carbone d'une opération

Faire le bilan carbone d'une opération

ACTIVITÉ

BLOC 3 - ÉPREUVE U51

Études descriptive et économique

C9

Participer à un travail collaboratif

C9-1

Échanger avec les parties concernées

C9-2

Suivre un protocole de collaboration BIM

C10

Définir les ouvrages

C10-1

Choisir des solutions techniques

C10-2

Délimiter l'action des entreprises

C10-3

Rédiger un document descriptif

C11

Estimer le prix de l'ouvrage

C11-1

Estimer le coût des travaux

C11-2

Estimer le coût global

C11-3

Contrôler les coûts

C12

Établir le coût de revient des ouvrages

Établir le coût de revient des ouvrages

C13

Intégrer la dimension économique de la prévention

Intégrer la dimension économique de la prévention

C14

Finaliser une proposition commerciale

C14-1

Appliquer la stratégie commerciale

C14-2

Rédiger des documents contractuels

C15

Établir et exploiter un planning

C15-1

Ordonnancer les tâches

C15-2

Établir un planning

C15-3

Exploiter un planning

C15-4

Établir un planning 4D

ACTIVITÉ

BLOC 4 - ÉPREUVE U52

Analyse et suivi financier

C16

Analyser et exploiter des offres

C16-1

Analyser et comparer des propositions commerciales

C16-2

Déterminer un ratio économique, dimensionnel

C16-3

Actualiser une banque de données

C17

Suivre financièrement une opération

C17-1

Actualiser ou réviser un prix

C17-2

Préparer et suivre l'avancement financier d'une opération

C17-3

Analyser la rentabilité d'une opération

ACTIVITÉ

BLOC 5 - ÉPREUVE U62

Suivi technique - Communication et collaboration

C18

Suivre techniquement une opération

Suivre techniquement une opération

C19

Communiquer (émission, réception, inter action)

C19-1

Présenter l'entreprise

C19-2

Échanger avec les différents acteurs d'une opération

C19-3

Encadrer et gérer une équipe

C19-4

Rédiger un compte rendu

C19-5

Élaborer et utiliser des supports de communication


2 - Tâches professionnelles/compétences - Blocs de compétences


C1

C2

C3

C4

C5

C6

C7

C8

ACTIVITÉS


UNITÉS

Identifier les éléments d'un dossier

Analyser et exploiter les données techniques d'un projet

Analyser les risques pour la santé et la sécurité des intervenants

Établir un relevé d'ouvrages

Décomposer l'ouvrage à construire

Intervenir sur une maquette numérique BIM

Quantifier des ouvrages

Faire le bilan carbone d'une opération

ANALYSE DU PROJET ET DE SON CONTEXTE

1

Lister les données d'entrée, inventorier les documents

U4 épreuve écrite

X

X

2

Hiérarchiser et s'approprier les documents

X

X

3

Situer le contexte contractuel

X

X

4

Analyser la conformité du projet au programme

X

X

5

Analyser techniquement le projet

X

X

X

6

Analyser les cadres réglementaire et contractuel

X

X

X

7

Identifier les contraintes de réalisation

X

X

X

ÉTUDE QUANTITATIVE

8

Faire un état des lieux

U61 CCF (projet numérique)

X

X

X

X

9

Décomposer l'ouvrage à construire

X

X

X

X

X

10

Quantifier des ouvrages

X

X

X

11

Établir le bilan carbone de l'opération

X

X

X

X

C9

C10

C11

C12

C13

C14

C15

C16

C17

ACTIVITÉS


UNITÉS

Participer à un travail collaboratif

Définir les ouvrages

Estimer le prix de l'ouvrage

Établir le coût de revient des ouvrages

Intégrer la dimension économique de la prévention

Finaliser une proposition commerciale

Établir et exploiter un planning

Analyser et exploiter des offres

Suivre financièrement une opération

ÉTUDES DESCRIPTIVE ET ÉCONOMIQUE

12

Prescrire et décrire les ouvrages

U51 projet

X

X

13

Estimer le prix des ouvrages

X

X

X

14

Établir le prix des ouvrages

X

X

X

X

15

Formaliser une offre de prix

X

X

X

X

ANALYSE ET SUIVI FINANCIER

16

Analyser les offres

U52
Épreuve écrite

X

17

Suivre financièrement l'opération

X

18

Analyser financièrement l'opération et l'exploiter

X

X

C18

C19

ACTIVITÉS


UNITÉS

Suivre techniquement une opération

Communiquer (émission, réception, inter action)

SUIVI TECHNIQUE
-
COMMUNICATION et COLLABORATION

19

Préparer, suivre la réalisation et livrer les ouvrages

U62 CCF (stage)

X

20

Représenter l'entreprise

X

21

Communiquer en interne et en externe y compris en anglais

X

22

Élaborer des documents écrits, y compris en anglais

X

23

Appliquer un protocole de collaboration

X


3 - Les détails des compétences


BLOC 1 : Analyse du projet et de son contexte - Unité U4


B1

Compétences

Détails de compétences

Critères d'évaluation

C1

Identifier les éléments d'un dossier

C1-1

Trier et hiérarchiser les documents

Les documents sont triés et hiérarchisés.

C1-2

Identifier les éléments manquants d'un dossier

Les documents sont listés.

Les documents manquants sont hiérarchisés.

C1-3

Identifier les différentes phases d'un projet

Les différentes phases du projet sont identifiées.

C1-4

Identifier les acteurs et leurs missions

Les acteurs et les missions sont identifiés.

Les limites des missions sont définies selon les phases d'étude.

C1-5

Suivre les évolutions d'un dossier

Les pièces complémentaires sont classées et répertoriées.

C2

Analyser et exploiter les données techniques d'un projet

C2-1

S'approprier des documents écrits

Les pièces écrites sont décodées et comprises.

Les informations des documents écrits sont sélectionnées.

Les informations sont exploitées et complétées.

Les choix techniques sont identifiés.

C2-2

S'approprier des documents graphiques

Les pièces graphiques sont décodées de façon exhaustive.

Les outils numériques adaptés sont utilisés.

Les choix techniques sont identifiés.

C2-3

Vérifier la cohérence des données

Les données issues des différents documents sont synthétisées.

La cohérence des données est vérifiée.

C2-4

Identifier les performances attendues des ouvrages

Les procédés constructifs sont identifiés.

Les objectifs de performances des ouvrages sont fixés et justifiés, au regard des réglementations et du cahier des charges.

C3

Analyser les risques pour la santé et la sécurité des intervenants

Analyser les risques pour la santé et la sécurité des intervenants

Le PGCSPS est pris en compte.

Les situations à risques sont repérées.

Les modes opératoires, matériels et matériaux retenus permettent la réduction des risques.

Les solutions techniques retenues prennent en compte les interventions ultérieures sur l'ouvrage.


BLOC 2 : Étude quantitative - Unité U61


B2

Compétences

Détails de compétences

Critères d'évaluation

C4

Établir un relevé d'ouvrages

C4-1

Relever un ouvrage

Les relevés existants éventuels sont exploités / complétés.

Le matériel de relevé est adapté et est mis en œuvre correctement.

Les éléments relevés sont pertinents et exhaustifs.

Le relevé est effectué en respectant les règles de sécurité.

C4-2

Illustrer des observations

Le choix de la représentation est pertinent.

Les croquis respectent les proportions.

L'illustration est exploitable.

C4-3

Mettre en forme un état des lieux

L'identification, la localisation et l'état des différents matériaux sont précisées.

Les documents graphiques produits (maquette numérique, plans, croquis, reportage photos) sont adaptés.

Le rapport d'état des lieux est clair et complet.

C5

Décomposer l'ouvrage à construire

Décomposer l'ouvrage

La décomposition du projet est établie ou validée (ensembles fonctionnels, lots, ouvrages élémentaires).

Les interfaces et limites de prestations sont respectées.

C6

Intervenir sur une maquette numérique BIM

C6-1

Enrichir une maquette numérique BIM

Les données des objets sont enrichis (description, coût) dans le respect des contraintes et des obligations (protocole de collaboration BIM).

C6-2

Modifier une maquette numérique BIM

La modification apportée est adaptée aux besoins dans le respect des contraintes et des obligations (protocole de collaboration BIM).

C6-3

Extraire des données d'une maquette numérique BIM

Les quantités extraites sont cohérentes et vérifiées.

Les données pertinentes des objets sont extraites (données géométriques, description, coût).

C6-4

Exploiter une maquette numérique BIM vis-à-vis de la règlementation

Les performances règlementaires sont vérifiées.

C6-5

Créer et mettre en œuvre des outils de programmation pour intervenir sur une maquette numérique BIM

Le renseignement des objets concernés est automatisé.

L'extraction de données est automatisée et adaptée au besoin.

C7

Quantifier des ouvrages

C7-1

Préparer le quantitatif

La décomposition de l'ouvrage est respectée.

Les ouvrages sont repérés.

Le mode de métré est adapté à la phase d'intervention et à la situation professionnelle.

La maquette numérique BIM est vérifiée ou adaptée dans le respect des contraintes et des obligations (protocole de collaboration BIM) pour permettre l'extraction de données quantitatives.

C7-2

Réaliser le quantitatif

Les métrés sont élaborés.

La structuration du métré permet la prise en compte d'évolutions.

Les détails de calcul sont exploitables par d'autres collaborateurs.

Les résultats sont autocontrôlés, vérifiés et dans une unité conforme à la décomposition.

C7-3

Éditer les livrables

Des plans de repérage sont produits.

La forme des livrables est conforme aux attendus.

C8

Faire le bilan carbone d'une opération

Les données environnementales et sanitaires sont identifiées et prises en compte.

Les impacts environnementaux de l'ouvrage sont calculés dans le respect de la réglementation en vigueur.

Des solutions d'optimisation sont proposées.


BLOC 3 : Études descriptive et économique - Unité U51


B3

Compétences

Détails de compétences

Critères d'évaluation

C9

Participer à un travail collaboratif

C9-1

Échanger avec les parties concernées

Les formats d'échange sont adaptés.

Les interlocuteurs sont sollicités, leurs échanges sont pris en compte.

C9-2

Suivre un protocole de collaboration BIM

Les interlocuteurs du processus BIM sont identifiés.

Le niveau de collaboration BIM est précisé.

Le protocole de collaboration correspond à la phase du projet.

Les livrables issus du protocole BIM sont définis.

Le protocole de collaboration est respecté.

C10

Définir les ouvrages

C10-1

Choisir des solutions techniques

Les produits et procédés constructifs sont conformes au regard des réglementations et du cahier des charges.

C10-2

Délimiter l'action des entreprises

L'allotissement est défini.

Les interfaces et limites de prestations sont définies et rédigées.

La localisation de chaque ouvrage est précise.

C10-3

Rédiger un document descriptif

La description est formalisée de façon adaptée à l'avancement du projet.

C11

Estimer le prix de l'ouvrage

C11-1

Estimer le coût des travaux

Le choix de la méthode et la forme du livrable sont adaptés à l'avancement du projet.

Les prix sont adaptés au contexte de l'opération.

C11-2

Estimer le coût global

La date de référence et la période ont été définies.

Les coûts sont évalués tout au long du cycle de vie.

La qualité environnementale est prise en compte.

C11-3

Contrôler les coûts

L'estimation est vérifiée au regard du programme ou des évaluations antérieures.

C12

Établir le coût de revient des ouvrages

L'impact économique du mode opératoire chantier est évalué (planning, matériels, contraintes de sites).

Des choix techniques éventuellement alternatifs sont proposés et arrêtés tout en restant conformes aux exigences.

Les fournisseurs et les sous-traitants sont consultés et les offres proposées sont vérifiées et comparées.

Les sous détails sont établis.

Le planning prévisionnel est utilisé et adapté.

Les différents constituants du cout de revient sont déterminés.

Les différents constituants du cout de revient sont amortis judicieusement en fonction de l'opération.

Le cout de revient est établi.

C13

Intégrer la dimension économique de la prévention

Les coûts d'investissement d'une solution de prévention sont pris en compte et ses conséquences sur la productivité sont estimées.

L'impact sur la performance de l'entreprise est intégré au coût de revient de l'opération.

C14

Finaliser une proposition commerciale

C14-1

Appliquer la stratégie commerciale

Les conditions du marché sont analysées et le prix de vente définitif est arrêté.

C14-2

Rédiger des documents contractuels

La DPGF, le DQE ou le BPU est formalisé dans le respect du règlement de la consultation.

Le mémoire technique est rédigé et prend en compte les spécificités de l'opération pour le lot étudié.

C15

Établir et exploiter un planning

C15-1

Ordonnancer les tâches

Les tâches sont correctement décomposées en fonction de la phase du projet.

Les contraintes de planification, les interfaces entre ouvrages sont prises en compte et l'ordonnancement est cohérent.

C15-2

Établir un planning

Les durées des tâches sont définies.

La présentation du planning est claire et exploitable.

C15-3

Exploiter un planning

Les moyens matériels et humains nécessaires au respect des durées d'exécution du planning sont définis.

C15-4

Établir un planning 4D

La maquette BIM est enrichie des éléments du planning.

Le déroulement du projet est simulé.

Le planning est optimisé.


BLOC 4 : Analyse et suivi financier - Unité U52


B4

Compétences

Détails de compétences

Critères d'évaluation

C16

Analyser et exploiter des offres

C16-1

Analyser et comparer des propositions commerciales

Les critères d'évaluation des offres sont identifiés et appliqués.

Les offres de prix sont comparées et classées.

Le mémoire technique est analysé, commenté et noté.

C16-2

Déterminer un ratio économique, dimensionnel

L'extraction des données est pertinente.

Les ratios de l'opération sont calculés et la note de synthèse des données utilisées pour le calcul des ratios est rédigée.

C16-3

Actualiser une banque de données

La banque de données des ratios est actualisée.

C17

Suivre financièrement une opération

C17-1

Actualiser ou réviser un prix

Les modalités de variations économiques sont calculées.

C17-2

Préparer et suivre l'avancement financier d'une opération

L'échéancier financier (dépenses - recettes) de l'opération est établi.

Les demandes de paiement sont établies à l'avancement, elles prennent en comptes les modifications éventuelles des marchés.

Les demandes de paiement sont vérifiées pour paiement.

Les comptes prorata et inter-entreprises sont analysés et suivis.

C17-3

Analyser la rentabilité d'une opération

Les écarts entre les budgets réels et prévisionnels sont calculés et analysés.


BLOC 5 : Suivi technique - communication et collaboration - Unité U62


B5

Compétences

Détails de compétences

Critères d'évaluation

C18

Suivre techniquement une opération

Le carnet des détails d'exécution et la maquette BIM sont mis à jour.

Les commandes et suivis des approvisionnements sont faits.

Les travaux modificatifs sont formalisés.

La conformité des ouvrages est contrôlée.

C19

Communiquer (émission, réception, inter action)

C19-1

Présenter l'entreprise

Le statut juridique est identifié.

L'organisation fonctionnelle est présentée.

Le rôle des acteurs est identifié.

C19-2

Échanger avec les différents acteurs d'une opération

Le rôle des acteurs est identifié.

Le contenu de l'échange est adapté à l'interlocuteur.

La reformulation de l'écoute est fidèle.

La diffusion de l'information transversale au sein de l'entreprise est effective.

Les limites de la mission sont identifiées et respectées.

Le secret professionnel est préservé.

C19-3

Encadrer et gérer une équipe

Les tâches attendues par chaque membre de l'équipe et les conditions particulières d'intervention sont expliquées.

Le travail des collaborateurs est organisé.

Le travail des collaborateurs est contrôlé.

C19-4

Rédiger un compte rendu

La mise en page est soignée.

Les consignes de structuration sont respectées.

Le fond du document est intelligible

L'expression écrite est convenable.

Le vocabulaire professionnel est pertinent.

Le compte rendu est illustré à l'aide de documents correctement sourcés.

L'analyse technique ou juridique est pertinente.

C19-5

Élaborer et utiliser des supports de communication

Les supports et outils de communication retenus sont adaptés au contexte et à l'interlocuteur.

Les supports de communication sont bien organisés et illustrés à l'aide de documents correctement sourcés.

Les informations transmises sont justes, exhaustives et valorisantes.

L'expression est claire et concise.

La présentation orale des supports de communication est structurée.

La présentation orale des supports de communication respecte un temps imparti.

Les règles déontologiques sont respectées.


4 - Savoirs associés
S1 - Culture générale et expression


L'enseignement du français dans les sections de techniciens supérieurs se réfère aux dispositions de l'arrêté du 16 novembre 2006 intitulé « objectifs, contenus de l'enseignement et référentiel du domaine de la culture générale et de l'expression pour les brevets de technicien supérieur" (publié au BO n° 47 du 21 décembre 2006).
Compétences visées :
Communiquer par écrit :


- appréhender et réaliser un message écrit ;
- respecter les contraintes de la langue écrite ;
- synthétiser des informations : fidélité à la signification des documents, exactitude et précision dans leur compréhension et leur mise en relation, pertinence des choix opérés en fonction du problème posé et de la problématique, cohérence de la production ;
- répondre de façon argumentée à une question posée en relation avec les documents proposés en lecture.


Communiquer oralement :


- s'adapter à la situation : maîtrise des contraintes de temps, de lieu, d'objectifs et d'adaptation au destinataire, choix des moyens d'expression appropriés, prise en compte de l'attitude et des questions du ou des interlocuteurs ;
- organiser un message oral : respect du sujet, structure interne du message.


S2 - Anglais
I. Objectifs


L'étude des langues vivantes étrangères contribue à la formation intellectuelle et à l'enrichissement culturel de l'individu. A ce titre, elle a plus particulièrement vocation à :


- favoriser la connaissance des patrimoines culturels des aires linguistiques étudiées,
- susciter le goût et le plaisir de la pratique de la langue,
- donner confiance pour s'exprimer,
- former les étudiantes, étudiants à identifier les situations de communication, les genres de discours auxquels ils sont exposés et qu'ils doivent apprendre à maîtriser,
- favoriser le développement d'une capacité réflexive,
- développer l'autonomie,
- préparer les étudiantes et étudiants à la mobilité professionnelle.


Cette étude contribue au développement des compétences professionnelles attendues de la personne titulaire du BTS. Par ses responsabilités au sein des organisations, la personne titulaire du diplôme est en relation avec les partenaires de l'organisation, de ce fait la communication en langue vivante étrangère peut se révéler déterminante. En effet, au sein même de l'organisation, la personne titulaire du diplôme peut échanger avec d'autres collaboratrices et collaborateurs d'origine étrangère. Que ce soit avec des partenaires internes ou externes à l'organisation, la personne titulaire du diplôme doit en outre tenir compte des pratiques sociales et culturelles de ses interlocutrices et interlocuteurs pour une communication efficace.
La consolidation de compétences de communication générale et professionnelle en anglais, est donc fondamentale pour l'exercice du métier.
Il conviendra de s'attacher à développer les compétences de compréhension et de production à l'écrit (comprendre, produire, interagir), mais également les compétences orales (comprendre, produire, dialoguer), tout en satisfaisant les besoins spécifiques à l'utilisation de la langue vivante dans l'exercice du métier par une inscription des documents supports et des tâches dans le domaine professionnel et dans l'aire culturelle et linguistique de référence.
Le niveau visé en fin de formation est celui fixé dans les programmes pour le cycle terminal du lycée (BO hors-série n°7 du 28 août 2003) en référence au Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) : le niveau B2 pour l'anglais et le niveau B1 pour la langue vivante étrangère facultative dans les activités langagières suivantes :


- compréhension de documents écrits ;
- production et interaction écrites ;
- compréhension de l'oral ;
- production et interaction orales.


Dans le cadre européen commun de référence (CECRL), le niveau B2 est défini de la façon suivante : « peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité ; peut communiquer avec un degré de spontanéité et d'aisance tel qu'une conversation avec un locuteur natif ne comporte de tension ni pour l'un ni pour l'autre ; peut s'exprimer de façon claire et détaillée sur une large gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d'actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités ».


II. Les contenus
II.1. Grammaire


Au niveau B2, un étudiant a un assez bon contrôle grammatical et ne fait pas de fautes conduisant à des malentendus.
La maîtrise opératoire des éléments morphologiques, syntaxiques et phonologiques figurant au programme des classes de première et terminale constitue un objectif raisonnable. Il conviendra d'en assurer la consolidation et l'approfondissement.


II.2. Lexique


La compétence lexicale d'un étudiant au niveau B2 est caractérisée de la façon suivante.
Étendue : possède une bonne gamme de vocabulaire pour des sujets relatifs à son domaine et les sujets les plus généraux ; peut varier sa formulation pour éviter des répétitions fréquentes, mais des lacunes lexicales peuvent encore provoquer des hésitations et l'usage de périphrases.
Maîtrise : l'exactitude du vocabulaire est généralement élevée bien que des confusions et le choix de mots incorrects se produisent sans gêner la communication.
Dans cette perspective, on réactivera le vocabulaire élémentaire de la langue de communication afin de doter les étudiants des moyens indispensables pour aborder des sujets généraux.
C'est à partir de cette base consolidée que l'on pourra diversifier les connaissances en fonction notamment des besoins spécifiques de la profession, sans que ces derniers n'occultent le travail indispensable concernant l'acquisition du lexique plus général lié à la communication courante.


II.3. Éléments culturels


La prise en compte de la langue vivante étrangère dans le champ professionnel nécessite d'aller bien au-delà d'un apprentissage d'une communication utilitaire réduite à quelques formules stéréotypées dans le monde économique ou au seul accomplissement de tâches professionnelles. Outre les particularités culturelles liées au domaine professionnel (écriture des dates, unités monétaires, unités de mesure, sigles, abréviations, heure, code vestimentaire, modes de communication privilégiés, gestuelle, etc.), la connaissance des pratiques sociales et des contextes culturels au sein de l'organisation et de son environnement constitue un apport indispensable pour la personne titulaire du diplôme.
On s'attachera donc à développer chez les étudiantes, étudiants la connaissance des pays dont la langue est étudiée (contexte socioculturel, us et coutumes, situation économique, politique, vie des entreprises, comportement dans le monde des affaires, normes de courtoisie, etc.), connaissance indispensable à une communication efficace, qu'elle soit limitée ou non au domaine professionnel.
Les tableaux 1 à 5 en annexe mettent en parallèle des tâches de la vie professionnelle auxquelles la personne titulaire du diplôme pourra être confrontée dans l'exercice de son métier, les niveaux attendus pour la réalisation de ces tâches en langue étrangère.


II.4. Objectifs de l'enseignement professionnel en langue vivante étrangère en co-intervention


- dans le prolongement du cours d'anglais, poursuivre le travail sur les activités langagières en les appliquant au domaine professionnel spécifique à la section et aux gestes techniques en contexte ;
- assurer une veille documentaire par la fréquentation de la presse ou de sites d'informations scientifiques ou généralistes en langue anglaise et placer ainsi le domaine professionnel de la section dans une perspective complémentaire : celle de la culture professionnelle et de la démarche scientifique (parallèle ou concurrente) des pays anglophones.


Annexe


Tableau 1 : Activité langagière de production orale en continu

Exemples de tâche professionnelle

Niveaux

Exigences associées à la tâche

Exemples de situation professionnelle

Annoncer une décision prise par une ou un responsable

B1 : peut faire de très brèves annonces préparées même avec une intonation et un accent étrangers. B2 : peut faire des annonces sur la plupart des sujets avec clarté et spontanéité.

Respecter l'information à transmettre. Adapter l'annonce au contexte et à l'auditoire.

Dans le cadre d'un projet, la personne titulaire du diplôme assiste la personne pilote du projet qui a pris une décision quant à la suite à donner au projet. Dans le cadre d'un déplacement, la personne titulaire du diplôme peut s'adresser à un hôtel ou un prestataire pour indiquer des modifications voire des annulations et régler les modalités administratives qui en découlent.

Présenter oralement une information
Rendre compte d'un travail réalisé

B1 : peut faire une description directe et non compliquée en la présentant comme une succession linéaire de points.
B2 : peut faire une description claire, structurée et détaillée.

Utiliser des auxiliaires de présentation divers (diaporamas, vidéos, tutoriels, etc.) Rendre le propos clair par des synthèses partielles, la mise en évidence des parties de l'exposé, le recours à des illustrations ou graphiques Rendre l'auditoire actif en suscitant des demandes d'élucidation, d'explication complémentaire ou une discussion à des moments précis de l'exposé

Lors de l'accueil de clients étrangers, la personne titulaire du diplôme présente son entreprise, son activité et l'organisation de sa structure. Elle peut présenter les aspects techniques mais également liés à la sécurité du site, des procédures à respecter. Dans le cadre d'un projet, la personne titulaire du diplôme rend compte à un collaborateur ou une collaboratrice d'une filiale à l'étranger de l'avancement du projet (tâches finalisées, imprévus rencontrés, proposition de solutions). Dans une situation d'urgence, (intrusion, attentats, etc.), la personne titulaire du diplôme peut donner des informations de sécurité compréhensibles pour la clientèle étrangère. La personne titulaire du diplôme adapte les capsules de présentation sur des chaînes de vidéos en ligne pour la clientèle internationale.

Argumenter pour aider à la prise de décision
Expliquer à des partenaires les raisons d'une décision prise par une ou un responsable

B1 : peut développer une argumentation suffisante pour se faire comprendre, peut donner brièvement raisons et explications relatives à des opinions, projets et actions, peut faire un exposé simple, direct et préparé et sait expliciter les points importants avec précision.
B2 : peut développer une argumentation claire avec des arguments secondaires et exemples pertinents, peut enchaîner des arguments avec logique, peut expliquer un point de vue sur un problème en donnant les avantages et les inconvénients d'options diverses.

Faire une présentation organisée : mettre en évidence les avantages et les inconvénients d'une option. Savoir s'exprimer à partir de notes succinctes. Savoir rapporter des données chiffrées (proportions, dates, etc.). Savoir hiérarchiser les informations de manière à établir un plan cohérent. Savoir souligner les relations logiques dans le discours : changement d'orientation, compléments, illustrations. Connaître les formes linguistiques utiles pour argumenter : expression de l'opinion, de l'accord/désaccord, du contraste, de la cause, de la conséquence, etc.

Au sein d'un groupe de travail, la personne titulaire du diplôme assiste sa ou son responsable hiérarchique et présente un diagnostic de la situation et propose des solutions en mettant en évidence les avantages et les inconvénients de chacune d'elle de manière à aider à la prise de décision. Une fois la décision arrêtée, elle l'explique aux partenaires concernés. La personne titulaire du diplôme peut assister sa ou son responsable hiérarchique pour animer une réunion avec des participants étrangers. Elle peut introduire la réunion (objectifs, ordre du jour) et/ou conclure la réunion (synthèse des échanges, solutions retenues, etc.).

Tableau 2 : Activité langagière d'interaction orale

Exemples de tâche professionnelle

Niveaux

Exigences associées à la tâche

Exemples de situation professionnelle

Participer à un entretien

B1 : peut répondre aux questions mais peut avoir besoin de faire répéter. Peut exprimer poliment un accord ou un désaccord, donner brièvement des raisons et explications, fournir des renseignements concrets mais avec une précision limitée.
B2 : peut répondre aux questions avec aisance. Peut prendre l'initiative lors d'un entretien en résumant ce qu'il a compris et en approfondissant les réponses intéressantes.

Savoir intervenir sur des sujets appropriés de façon à entretenir une conversation informelle n'entraînant aucune tension. Savoir intervenir de manière adéquate en utilisant les moyens d'expression appropriés. Savoir commencer un discours, prendre la parole au bon moment et terminer la conversation quand on le souhaite même si c'est parfois sans élégance. Savoir varier la formulation de ce que l'on souhaite dire. Savoir expliciter une idée, un point précis, corriger une erreur d'interprétation, apporter un complément d'information. Savoir formuler une demande, donner une information, exposer un problème, intervenir avec diplomatie. Savoir utiliser des expressions toutes faites pour gagner du temps, pour formuler son propos et garder la parole. Savoir donner suite à des déclarations faites par d'autres interlocuteurs et en faisant des remarques à propos de celles-ci pour faciliter le développement de la discussion. Savoir soutenir la conversation sur un terrain connu en confirmant sa compréhension, en invitant les autres à participer etc. Savoir poser des questions pour vérifier que l'on a compris ce que le locuteur voulait dire et faire clarifier les points équivoques. Confirmer que l'on a compris et inviter les autres à participer. Savoir s'adapter aux changements de sujet, de style et de tons rencontrés normalement au cours de la formation.

Lors d'une réunion de travail avec un partenaire étranger, la personne titulaire du diplôme échange pour organiser le déplacement d'une personne de son équipe. Une collaboratrice ou un collaborateur de l'équipe peut déléguer à la personne titulaire du diplôme la prise en charge d'un prestataire étranger afin de recueillir les informations nécessaires et éventuellement négocier avec ce dernier.
La ou le responsable hiérarchique peut confier à la personne titulaire du diplôme l'accueil d'une candidate étrangère ou d'un candidat étranger pour un recrutement.

Communiquer au téléphone ou en face à face

B1 : peut échanger avec une certaine assurance, un grand nombre d'informations sur des sujets courants, discuter la solution de problèmes particuliers, transmettre une information simple et directe et demander plus de renseignements et des directives détaillées. Peut prendre rendez-vous, gérer une plainte, réserver un voyage ou un hébergement et traiter avec des autorités à l'étranger. Peut exprimer la surprise, la joie, la tristesse, la curiosité et l'indifférence et exprimer ces sentiments mais éprouve encore des difficultés à formuler exactement ce qu'il veut dire
B2 : peut transmettre avec sûreté une information détaillée, décrire de façon claire une démarche et faire la synthèse d'informations et d'arguments et en rendre compte, peut esquisser clairement à grands traits une question ou un problème, faire des spéculations sur les causes et les conséquences et mesurer les avantages et les inconvénients des différentes approches, Peut mener une négociation pour trouver une solution à un problème (plainte, recours) Peut exprimer des émotions et justifier ses opinions.

La personne titulaire du diplôme accueille des partenaires étrangers et les dirige vers leurs interlocutrices et interlocuteurs. Pour gérer l'approvisionnement en fournitures de son service, la personne titulaire du diplôme s'adresse à un fournisseur étranger pour demander le tarif de produits. Lors de la réception d'un appel téléphonique, la personne titulaire du diplôme réalise un filtrage de l'appel en respectant les consignes de sa ou son responsable hiérarchique. Lors de l'accueil d'un groupe étranger dans le cadre par exemple de tourisme industriel, la personne titulaire du diplôme peut échanger avec le groupe sur l'histoire de l'entreprise et son implantation dans un lieu géographique. Lors d'un déplacement à l'étranger de responsables ou de collaboratrices ou collaborateurs, la personne titulaire du diplôme peut intervenir par téléphone auprès des autorités pour traiter une situation liée au transport de matériel auprès de services de douanes, consulat, service de police, etc.

Tableau 3 : Activité langagière de compréhension de l'oral

Exemples de tâche professionnelle

Niveaux

Exigences associées à la tâche

Exemples de situation professionnelle

Comprendre une information ou une demande d'information en face à face ou au téléphone pour être en mesure de se renseigner, s'informer ou réagir en conséquence dans le cas par exemple d'une réclamation

B1 : peut comprendre l'information si la langue est standard et clairement articulée. Peut suivre les points principaux d'une discussion conduite dans une langue simple. B2 : peut comprendre en détail les explications données au téléphone ainsi que le ton adopté par l'interlocuteur et son humeur. Peut suivre une conversation qui se déroule à vitesse normale mais doit faire des efforts.

Anticiper la teneur du message à partir d'indices situationnels ou de la connaissance préalable que l'on a de l'interlocuteur ou du sujet de la conversation à tenir de façon à orienter son écoute. Déduire des informations des éléments périphériques (bruits de fond, voix, ton, etc.).

La personne titulaire du diplôme accueille ou reçoit un appel d'un partenaire étranger et doit comprendre son besoin. La personne titulaire du diplôme contacte un prestataire ou un fournisseur pour lui faire part d'un oubli ou d'une erreur. La personne titulaire du diplôme doit pouvoir renseigner une ou un salarié sur la réservation d'un hébergement ou encore d'un moyen de transport.
Comprendre des annonces et des messages oraux dans un lieu public ou sur un répondeur pour s'orienter, obtenir des renseignements

Comprendre des consignes pour effectuer une tâche

B1 : Peut comprendre en détail des informations techniques simples.
B2 : Peut comprendre en détail des annonces et messages courants à condition que la langue soit standard et le débit normal.

Pour des annonces : - repérer les informations essentielles dans un environnement sonore bruyant (cas d'annonces dans des lieux publics), - repérer les marqueurs indiquant un ordre d'exécution (tout d'abord, ensuite, après avoir fait ceci, enfin, etc.), - repérer les données chiffrées (dates, heures, porte, quai, numéro de train ou de vol), Pour des consignes : - maîtriser les formes verbales utiles (impératifs, infinitifs).
Dans cette tâche d'interaction c'est la partie compréhension qui est traitée ici. Pour la partie expression, se reporter à la tâche correspondante dans le tableau : interaction orale.

La personne titulaire du diplôme écoute un message téléphonique laissé par un partenaire étranger et rend compte de l'appel à sa ou son responsable hiérarchique.

Comprendre des documents audio-visuels par exemple en relation avec le domaine professionnel, pour s'informer

B1 : peut comprendre les points principaux B2 : peut comprendre le contenu factuel et le point de vue adopté dans des émissions de télévision ou des vidéos relatives à son domaine d'intervention.

Déduire des informations des éléments périphériques (bruits de fond, voix, ton, images…). Repérer les différents locuteurs et leurs relations

La personne titulaire du diplôme visualise une vidéo sur le site d'un hôtel pour préparer le déplacement d'une personne de son équipe. Elle peut également travailler sur des applications d'une région, d'une ville et transmettre les informations (applications de métro ou météo, etc.). Elle peut également s'informer des travaux de clients ou concurrents à partir des présentations sur des chaines de présentation en ligne et sur les réseaux sociaux.

Tableau 4 : Activité langagière de compréhension de documents écrits

Exemples de tâche professionnelle

Niveaux

Exigences associées à la tâche

Exemples de situation professionnelle

Lire de courts écrits quotidiens, des documents d'entreprise, des instructions, la correspondance professionnelle, pour trouver une information exécuter une tâche ou réagir en conséquence

B1 : peut comprendre l'essentiel et prélever les informations pertinentes nécessaires à une réutilisation, les classer à condition que les documents soient courts et directs. Peut comprendre le mode d'emploi d'un appareil, le mode opératoire d'un logiciel s'il est direct, non complexe et clairement rédigé. B2 : peut comprendre dans le détail des instructions longues et complexes (mode d'emploi, consignes de sécurité, description d'un processus ou d'une marche à suivre). Peut exploiter des sources d'information multiples afin de sélectionner les informations pertinentes et en faire la synthèse.

Adapter la méthode de lecture au texte et à l'objectif de lecture (informations recherchées par exemple). Repérer les phrases clés afin d'accéder à l'essentiel par une lecture survol. Retrouver les phrases minimales afin d'accéder rapidement à la compréhension de l'essentiel.
Pour la correspondance : - repérer expéditeur, destinataire, - identifier le problème posé.

La personne titulaire d'un diplôme reçoit d'un partenaire étranger un courriel destiné à sa ou son responsable hiérarchique.
Elle recherche sur la toile (web) un produit pour gérer l'approvisionnement en fournitures de son service.

Lire des articles de presse et des documents divers (essais, témoignages…) en relation ou non avec l'activité de l'entreprise pour s'informer au sujet du pays étranger

B1 : reconnaître les points significatifs dans un article de journal direct et non complexe. B2 : identifier rapidement le contenu et la pertinence d'une information, obtenir des renseignements dans des articles spécialisés, comprendre des articles sur des problèmes contemporains et dans lesquels les auteurs adoptent une position ou un point de vue.

Prendre rapidement connaissance du contenu d'un article grâce au titre, au sous-titre, au paragraphe introductif et à la conclusion. Repérer les phrases clés afin d'accéder à l'essentiel par une lecture survol. Retrouver les phrases minimales afin d'accéder rapidement à la compréhension de l'essentiel. Savoir identifier les intentions de l'auteur et distinguer les faits des opinions.

Dans le cadre de sa veille informationnelle, La personne titulaire d'un diplôme est abonnée à une lettre d'information (newsletter) en langue étrangère. La personne titulaire d'un diplôme suit l'actualité de l'entreprise et de ses concurrents sur les réseaux sociaux et la toile (web).

Tableau 5 : Activité langagière de production et interaction écrites

Exemples de tâche professionnelle

Niveaux

Exigences associées à la tâche

Exemples de situation professionnelle

Rédiger des documents professionnels pour communiquer avec des clients, fournisseurs ou des prestataires

B1 : peut apporter une information directe. B2 : peut rédiger des courriers de façon structurée en soulignant ce qui est important et en faisant des commentaires.

Connaître les différents types de courriers : structure, présentation, mise en page. Disposer de modèles de documents. Savoir écrire les dates. Savoir utiliser les formules d'usage. Savoir développer une argumentation claire avec arguments secondaires et exemples pertinents, savoir enchaîner des arguments avec logique, savoir-faire une contre-proposition. Contrôler sa production a posteriori.

La personne titulaire du diplôme rédige un courriel pour demander des renseignements à un prestataire. Elle joint un cahier des charges détaillant le besoin. Elle rédige un article en langue étrangère publié sur le réseau social d'entreprise. Elle répond à un message posté sur le forum de l'espace de travail collaboratif en langue étrangère. Elle assure la visibilité de l'entreprise sur les réseaux sociaux en partageant des informations en langue étrangère.

Rédiger des notes et des messages à destination d'un tiers pour transmettre des informations, donner des consignes.

B1* : peut prendre un message concernant une demande d'information, l'explication d'un problème, peut laisser des notes qui transmettent une information simple et immédiatement pertinente à des employés, des collaborateurs, des collègues, un supérieur, etc. en communiquant de manière compréhensible les points qui lui semblent importants.
* Il n'existe pas de descripteur pour le niveau B2. C'est donc le descripteur pour le niveau B1 qui est pris comme référence.

Formuler de façon concise. Mettre en évidence l'essentiel.

La personne titulaire du diplôme a reçu une consigne qu'elle doit transmettre à un partenaire étranger. La personne titulaire du diplôme doit rédiger ou traduire une courte note d'information à destination de collaboratrices et collaborateurs étrangers. Elle peut mettre un jour un document en ligne qui ne serait pas actualisé (visa, demande ESTA ou autres pour les pays hors de l'union européenne).

Préparer des supports de communication

B1 : peut écrire des descriptions détaillées et articulées. Des erreurs de langue subsistent mais ne gênent pas la lecture.
B2 : peut écrire des descriptions claires et détaillées. Les erreurs de syntaxe sont rares et corrigées à la relecture.

Analyser les consignes afin d'identifier les mots clés qui vont renseigner sur le type d'écrit à produire (décrire, argumenter, comparer, expliquer, raconter), et l'objectif de la description (présenter de façon neutre, convaincre, etc.). Mobiliser ses connaissances afin de prévoir la structure du document à produire, les idées, les moyens linguistiques pertinents. Contrôler sa production a posteriori pour corriger les erreurs, utiliser des reformulations en cas de difficulté.

La personne titulaire du diplôme prépare un support en langue étrangère (diaporama ou autre) qui sera utilisé par les membres de son équipe lors d'un déplacement ou d'une réunion avec des partenaires étrangers.

Rédiger une synthèse d'informations à partir de sources diverses

B1 : peut résumer une source d'information factuelle et donner son opinion.
B2 : peut synthétiser des informations et des arguments issus de sources diverses (orales et/ou écrites pour en rendre compte).

Prendre des notes organisées. Rédiger de façon hiérarchisée à partir de notes. Synthétiser en fonction d'axes prédéterminés. Savoir faire ressortir les articulations du discours : marques des enchaînements logiques d'une partie à une autre, d'une sous-partie à une autre, marque de la concession, du contraste. Contrôler sa production a posteriori pour corriger les erreurs, utiliser des reformulations en cas de difficulté.

La personne titulaire du diplôme est chargée de réaliser le compte-rendu d'une réunion en langue étrangère.


S3 - Mathématiques


L'enseignement des mathématiques dans les sections de techniciens supérieurs Management économique de la construction se réfère aux dispositions figurant aux annexes I et II de l'arrêté du 4 juin 2013 fixant les objectifs, contenus de l'enseignement et référentiel des capacités du domaine des mathématiques pour le brevet de technicien supérieur.
Ces dispositions sont précisées et complétées pour ce BTS de la façon suivante :


I - Lignes directrices


L'enseignement des mathématiques s'organise autour de quatre axes.


- La maîtrise des opérations algébriques et algorithmiques de base, indispensables au quotidien, qu'il s'agisse d'éditer une facture, de rédiger un cahier des charges, de sélectionner ou classer des données, de proportionner une commande et d'allouer des moyens à un besoin exprimé.
- L'aisance à se repérer, à mesurer, à configurer que la géométrie, plane ou tridimensionnelle, consolide, à l'aide quand de besoin de croquis à main levée, de maquettes, et de l'outil informatique.
- L'étude de phénomènes continus issus des sciences physiques et de la technologie. Ils sont décrits mathématiquement par des fonctions usuelles (affines, racines, polynomiales, trigonométriques, exponentielles, logarithmes), parfois obtenues comme solutions d'équations différentielles. L'emploi de logiciels de tracé, de calcul numérique et de calcul formel sera encouragé.
- La connaissance de quelques méthodes statistiques pour contrôler la qualité d'un équipement sur un chantier ou en laboratoire et, de manière plus générale, pour comprendre les notions d'aléas et de risque. Il conviendra d'utiliser le tableur pour représenter des données et simuler quelques situations simples ou le hasard intervient.


L'étude de l'algèbre et de la géométrie se prêtent volontiers à de la co-intervention avec les professeurs de STI sur des cas concrets. Il est important de tirer profit de cette nouvelle disposition.


II - Organisation des contenus


Le programme de mathématiques, conçu selon les quatre axes ci-dessus, s'articule en neuf modules, ici commentés de manière à mieux les profiler à la présente section de BTS. La répartition qui est proposée sur les deux années pourra, à la marge, être modifiée en dialogue avec les autres disciplines.
Première année :


- Calcul et numération :
- Le module est développé ci-après ;
- Il est conseillé de le traiter au premier semestre, et d'y incorporer de la co intervention avec les professeurs de STI.
- Configurations géométriques :
- On prendra soin de rétablir, élémentairement :
- Les formules de périmètres et de contours ;
- De calcul d'aires, de sections : triangle, rectangle, carré, trapèze, disque, polygones … ;
- De volumes : tétraèdre, cube, parallélépipède, tronc de cône, cônes, prismes…
- Il est conseillé de traiter ce chapitre au premier semestre, et d'y incorporer de la co intervention avec les professeurs de STI.
- Éléments d'algorithmique et de programmation :
- Le module est développé ci-après ;
- Il est conseillé de commencer ce chapitre au premier semestre, et d'y incorporer de la co intervention avec les professeurs de STI.
- Calcul vectoriel :
- On retrouvera notamment quelques aires et volumes remarquables par des méthodes plus savantes (produit vectoriel) à cette occasion.
- Fonctions d'une variable réelle.


Seconde année :


- Probabilités 1.
- Statistique descriptive.
- Équations différentielles :
- Uniquement celles du premier ordre (ce qui exclut le paragraphe consacré aux nombres complexes et celui dédié aux équations du second ordre).
- Calcul intégral :
- On étudiera quelques longueurs et aires remarquables, ainsi que quelques volumes (on expliquera l'intégration par tranches par des dessins et en situation).


MODULE CALCUL ET NUMÉRATION


Ce module vise à réactiver les savoirs calculatoires fondamentaux en mathématiques.



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ÉLÉMENTS D'ALGORITHMIQUE ET DE PROGRAMMATION

CONTENUS

CAPACITÉS ATTENDUES

COMMENTAIRES

Algorithmique
Variables, types : scalaires, chaines de caractères, tableaux ou listes
Expressions arithmétiques
Instructions : affectation, instructions conditionnelles, boucles bornées, boucles non bornées

• Choisir ou déterminer le type d'une variable.
• Comprendre la chronologie des états mémoires durant l'exécution d'un algorithme.

Cette partie d'algorithmique ne se conçoit pas séparément de la partie programmation qui permet de mettre en œuvre et de donner du sens aux notions qui la composent.

Fonctions : arguments, valeurs renvoyées.

La récursivité n'est pas exigible.

Programmation
Utilisation d'un environnement de programmation

• Concevoir et écrire des séquences d'instructions.
• Programmer une instruction conditionnelle, une boucle bornée, une boucle non bornée.
• Programmer des fonctions simples.

On attend des étudiantes et des étudiants une capacité à concevoir des programmes simples et à comprendre ou modifier des programmes plus complexes.

Utilisation de bibliothèques

• Avoir rencontré et manipulé quelques bibliothèques, dont au moins une permettant de produire des graphiques.

L'utilisation de bibliothèques est en particulier l'occasion de développer le calcul numérique et d'étudier des problèmes en relation avec les objets d'étude de la STS.

Spécification et documentation d'un programme

• Développer des habitudes de rigueur et une pratique systématique de vérification et de contrôle.

Bases de données
Principes d'un système de gestion de base de données

Le symbolisme et le formalisme de l'algèbre relationnelle sont hors programme.

Organisation en tables, notion de clés primaires et étrangères
Utilisation d'un utilitaire de gestion de base de données

- Utiliser et manipuler une base de données dans un contexte lié à la spécialité de la STS.
- Importer un fichier tableur pour créer une table d'une base de données.

On travaillera dans des bases existantes, les instructions de création de base de données n'étant pas au programme.

Requêtes SQL: SELECT FROM, WHERE, ORDER BY, jointures symétriques

- Produire des requêtes à l'aide des opérateurs booléens.


S4 - Physique-Chimie
Préambule


L'enseignement de la physique-chimie en STS « Management économique de la construction » s'appuie sur la formation scientifique acquise dans le second degré. Il vise à renforcer la maîtrise de la démarche scientifique afin de donner à l'étudiant l'autonomie nécessaire pour réaliser les tâches professionnelles qui lui seront proposées dans son futur métier et pour agir en citoyen responsable. Cet enseignement vise l'acquisition ou le renforcement chez les futurs techniciens supérieurs des connaissances, des modèles physiques et des capacités à les mobiliser dans le cadre de leur exercice professionnel. Il doit leur permettre de faire face aux évolutions technologiques qu'il rencontrera dans sa carrière et s'inscrire dans le cadre d'une formation tout au long de la vie.
Les compétences propres à la démarche scientifique doivent permettre à l'étudiant de prendre des décisions éclairées et d'agir de manière autonome et adaptée. Ces compétences nécessitent la maîtrise de capacités qui dépassent largement le cadre de l'activité scientifique :


- confronter ses représentations avec la réalité ;
- observer en faisant preuve de curiosité ;
- mobiliser ses connaissances, rechercher, extraire et organiser l'information utile fournie par une situation, une expérience ou un document ;
- raisonner, démontrer, argumenter, exercer son esprit d'analyse.


Le programme de physique-chimie est organisé en deux parties :


- dans la première partie sont décrites les compétences que la pratique de la démarche scientifique permet de développer. Ces compétences et les capacités associées seront exercées et mises en œuvre dans des situations variées tout au long des deux années en s'appuyant sur les domaines étudiés décrits dans la deuxième partie du programme. Leur acquisition doit donc faire l'objet d'une programmation et d'un suivi dans la durée ;
- dans la deuxième partie sont décrites les connaissances et capacités qui sont organisées en deux colonnes : à la première colonne « notions et contenus » correspond une ou plusieurs « capacités exigibles » de la deuxième colonne. Celle-ci met ainsi en valeur les éléments clefs constituant le socle de connaissances et de capacités dont l'assimilation par tous les étudiants est requise.


Le programme indique les objectifs de formation à atteindre pour tous les étudiants. Il ne représente en aucun cas une progression imposée. Le professeur organise son enseignement en respectant quatre grands principes directeurs :


- la mise en activité des élèves : l'acquisition des connaissances et des capacités sera d'autant plus efficace que les étudiants auront effectivement mis en œuvre ces capacités. La démarche expérimentale et l'approche documentaire, entre autres, permettent cette mise en activité. Le professeur peut mettre en œuvre d'autres activités allant dans le même sens ;
- la mise en contexte des connaissances et des capacités : le questionnement scientifique, nécessaire à la construction des notions et concepts, se déploiera à partir d'objets technologiques, de procédés simples ou complexes, relevant du domaine professionnel de la section. Pour dispenser son enseignement, le professeur s'appuie sur la pratique professionnelle ;
- une adaptation aux besoins des étudiants : un certain nombre des capacités exigibles du programme relèvent des programmes de lycées et sont donc déjà maîtrisées par les étudiants. La progression doit donc tenir compte des acquis des étudiants ;
- une nécessaire mise en cohérence des différents enseignements scientifiques et technologiques : la progression en physique-chimie doit être articulée avec celles mises en œuvre dans les enseignements de mathématiques et de sciences et techniques industrielles.
- une utilisation régulière et concertée de la co-intervention. Le professeur de physique-chimie est amené à construire son enseignement en étroite liaison avec ses collègues professeurs des sciences industrielles, notamment dans le cadre de l'heure de co-intervention. Les contenus du programme de physique chimie en fournissent de multiples occasions.


Le professeur peut être amené à présenter des notions en relation avec des projets d'étudiants ou avec leurs stages, notions qui ne figurent pas explicitement au programme. Ces situations sont l'occasion pour les étudiants de mobiliser les capacités visées par la formation dans un contexte nouveau et d'en conforter la maîtrise. Les connaissances complémentaires ainsi acquises ne sont pas exigibles.
La démarche scientifique
Les activités expérimentales mises en œuvre dans le cadre d'une démarche scientifique mobilisent les compétences qui figurent dans le tableau ci-dessous. Des capacités associées sont explicitées afin de préciser les contours de chaque compétence : elles ne constituent pas une liste exhaustive et peuvent parfois relever de plusieurs compétences.
Les compétences doivent être acquises à l'issue de la formation en STS, le niveau d'exigence étant naturellement à mettre en perspective avec celui des autres composantes du programme de la filière concernée. Elles nécessitent d'être régulièrement mobilisées par les étudiants et sont évaluées en s'appuyant, par exemple, sur l'utilisation de grilles d'évaluation. Cela nécessite donc une programmation et un suivi dans la durée.
L'ordre de présentation de celles-ci ne préjuge pas d'un ordre de mobilisation de ces compétences lors d'une séance ou d'une séquence.


Compétence

Capacités (liste non exhaustive)

S'approprier

- Comprendre la problématique du travail à réaliser.
- Adopter une attitude critique vis-à-vis de l'information.
- Rechercher, extraire et organiser l'information en lien avec la problématique.
- Connaître le vocabulaire, les symboles et les unités mises en œuvre.

Analyser

- Choisir un protocole/dispositif expérimental.
- Représenter ou compléter un schéma de dispositif expérimental.
- Formuler une hypothèse.
- Proposer une stratégie pour répondre à la problématique.
- Mobiliser des connaissances dans le domaine disciplinaire.

Réaliser

- Organiser le poste de travail.
- Régler le matériel/ le dispositif choisi ou mis à sa disposition.
- Mettre en œuvre un protocole expérimental.
- Effectuer des relevés expérimentaux.
- Manipuler avec assurance dans le respect des règles de sécurité.
- Connaître le matériel, son fonctionnement et ses limites.

Valider

- Critiquer un résultat, un protocole ou une mesure.
- Exploiter et interpréter des observations, des mesures.
- Valider ou infirmer une information, une hypothèse, une propriété, une loi.
- Utiliser les symboles et unités adéquats.
- Analyser des résultats de façon critique.

Communiquer

- Rendre compte d'observations et des résultats des travaux réalisés.
- Présenter, formuler une conclusion.
- Expliquer, représenter, argumenter, commenter.

Être autonome, faire preuve d'initiative

- Élaborer une démarche et faire des choix.
- Organiser son travail.
- Traiter les éventuels incidents rencontrés.


Concernant la compétence « Communiquer », la rédaction d'un compte-rendu écrit constitue un objectif de la formation. Par ailleurs, les activités expérimentales sont aussi l'occasion de travailler l'expression orale lors d'un point de situation ou d'une synthèse finale. Le but est de poursuivre la préparation des étudiants de STS à la présentation des travaux et projets qu'ils auront à conduire et à exposer au cours de leur formation et, plus généralement, dans le cadre de leur métier. L'utilisation d'un cahier de laboratoire, au sens large du terme en incluant par exemple le numérique, peut constituer un outil efficace d'apprentissage.
Concernant la compétence « Être autonome, faire preuve d'initiative », elle est par nature transversale et participe à la définition du niveau de maîtrise des autres compétences. Le recours à des activités s'appuyant sur des questions ouvertes est particulièrement adapté pour former les élèves à l'autonomie et l'initiative.
Incertitudes de mesure
En classes de STS « Management économique de la construction » l'objectif principal de la formation aux incertitudes de mesure est de sensibiliser l'étudiant à la variabilité des valeurs obtenues au cours d'une opération de mesure et de lui fournir des éléments permettant de quantifier cette variabilité en ordre de grandeur. Il ne s'agit pas d'évaluer de manière précise et formalisée les incertitudes dans le cas général.
L'étudiant doit notamment être habitué à :


- identifier les différentes sources d'erreurs qui peuvent être commises lors d'une mesure (défaut de la méthode de mesure, imperfection ou utilisation incorrecte d'un appareil de mesure, …) et y remédier si possible ;
- quantifier en ordre de grandeur l'incertitude sur la mesure directe ;
- présenter le résultat d'une mesure de façon raisonnée (unités de mesure adaptées, choix pertinent du nombre de chiffres significatifs, incertitude-type associée).


Ces habitudes doivent être installées par une attention régulière à ces problématiques au cours des activités pratiques plutôt que par des séances qui leur seraient exclusivement consacrées.
L'évaluation des incertitudes composées doit s'appuyer, si besoin, sur une formule fournie ou sur l'utilisation d'un logiciel spécialisé.
Il convient également d'amener l'étudiant à s'interroger sur les enjeux associés aux incertitudes de mesure dans le cadre d'une activité professionnelle. Ceux-ci peuvent être environnementaux (contrôle de conformité à une norme), commerciaux (respect d'un cahier des charges), juridiques ou règlementaires (contrôle de conformité à une règlementation). La valeur mesurée peut alors être comparée avec une valeur de référence, en exploitant les incertitudes-types, afin de conclure qualitativement à la compatibilité ou à la non-compatibilité de ces deux valeurs.



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Notions, contenus et capacités exigibles
1. Constitution et transformations de la matière


Notions et contenus

Capacités exigibles

1.1 Sécurité et environnement

Réglementation REACH.
Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES).
Pictogrammes de sécurité, phrases H (hazardous) & P (précaution).
Fiches de données de sécurité (FDS)
Analyse des risques : règlement CLP européen (classification, labelling and packaging).
Élimination des espèces chimiques.
Impact environnemental.

Adopter une attitude responsable et adaptée au travail en laboratoire, individuel ou en équipe, en lien avec la réglementation REACH.
Exploiter une documentation relative à cette réglementation pour un exemple de produit utilisé en construction.
Reconnaître les pictogrammes, les classes de danger et appliquer les conseils de prudence et de prévention.
Exploiter une fiche de sécurité afin de tenir compte des indications sur le risque associé à l'utilisation, au prélèvement, mélange, et stockage des produits chimiques.
Exploiter une documentation pour adapter le mode d'élimination d'une espèce chimique ou d'un mélange en fonction de sa toxicité et des risques associés.
Sélectionner, parmi les matériaux et les procédés choisis ceux qui minimisent les impacts environnementaux.

1.2 Constitution de la matière

Masse volumique, densité.

Mesurer et exploiter des valeurs de masse volumique ou de densité.

Corps purs et mélanges.
Mélange homogène ou hétérogène.
Composition massique d'un mélange.
Solution, solvant, soluté.
Solvants aqueux et non aqueux
Solubilité, miscibilité.
Concentration en masse et en quantité de matière d'un soluté.
Dosages par étalonnage.
Milieux dispersés. Chaux, ciment, béton, plâtre.
Liant hydraulique.

Distinguer les différents types de mélanges (solutions aqueuses, suspensions, émulsions, alliages).
Déterminer la valeur de la composition massique d'un mélange à partir de son protocole de préparation ou de données expérimentales.
Recenser les données physicochimiques d'un solvant afin de choisir celui qui est le mieux adapté à la dissolution d'une espèce chimique.
Préciser les effets sur l'environnement des solvants utilisés en construction et adapter la nature et la quantité utilisée pour minimiser les impacts environnementaux.
Étudier l'influence du pH et de la température sur la solubilité d'une espèce chimique.
Déterminer la valeur de la concentration en masse ou en quantité de matière d'un soluté à partir de son protocole de préparation ou de données expérimentales.
Choisir les méthodes, le matériel et les produits adéquats pour préparer une solution de concentration donnée par dissolution ou dilution.
Établir une courbe d'étalonnage en masse volumique d'une solution pour déterminer une concentration inconnue ou une masse dissoute.
Déterminer la concentration en colorant d'une solution en construisant et en utilisant une courbe d'étalonnage par spectrophotométrie UV-Visible.
Préciser les constituants chimiques de la chaux, d'un ciment, d'un béton, du plâtre, à partir d'une documentation.

Métaux. Alliages métalliques.

Positionner et reconnaître les métaux dans le tableau périodique.
Exploiter des données pour comparer les propriétés physiques et chimiques d'un alliage métallique et d'un métal pur.

Conductibilité des électrolytes.
Conductance, conductivité.

Expliquer l'origine de la conductibilité d'un électrolyte.
Exprimer la conductivité d'une solution de composition donnée en fonction des concentrations des entités ioniques en présence et des conductivités ioniques molaires dans le cas d'une solution très diluée.
Effectuer une mesure de conductivité de solution aqueuse et l'exploiter.
Étudier l'influence des concentrations ioniques sur la conductivité d'une solution aqueuse.

1.3 Transformation chimique de la matière en solution aqueuse

pH en solution aqueuse.
Acide et base de Brönsted
Réactions acido-basiques en solution aqueuse.
Couple acide base, constante d'acidité Ka.
Diagramme de prédominance.
Notions d'acide fort et de base forte dans l'eau, d'acide faible et de base faible dans l'eau.

Exploiter la relation entre le pH d'une solution et la concentration en ions H3O+.
Identifier l'acide et la base dans un couple donné.
Identifier une réaction acide-base, et les couples acide-base mis en jeu, l'équation de réaction étant donnée.
Mettre en œuvre et exploiter une mesure du pH d'une solution aqueuse d'acide ou de base de concentration donnée pour en apprécier le caractère fort ou faible.
Construire et exploiter des diagrammes de prédominance à partir des couples et des valeurs de constantes d'acidité Ka associées.
Estimer la valeur de la constante d'acidité d'un couple acide-base à l'aide d'une mesure de pH.

Oxydant, réducteur.
Couple oxydant/réducteur.
Réaction d'oxydo-réduction.
Pile.
Anode, cathode, réactions aux électrodes.
Potentiel d'électrode. Électrode de référence
Classification des oxydants et des réducteurs. Sens d'évolution d'une réaction d'oxydoréduction.
Influence du pH sur le potentiel d'électrodes de certains couples.
Corrosion des métaux.
Passivation.
Piles de corrosion.
Principe des protections courantes contre la corrosion (peinture, zingage, anode sacrificielle)
Corrosion des armatures métalliques d'un béton armé.

Reconnaître une réaction chimique d'oxydo-réduction.
Identifier l'oxydant, le réducteur, les couples oxydant/réducteur mis en jeu à partir de la donnée de l'équation de réaction.
Écrire une équation de demi-réaction.
Écrire l'équation d'une réaction d'oxydo-réduction en milieu acide à partir des équations de demi-réactions.
Prévoir les échanges électroniques et le sens de circulation des électrons, du courant et des ions, et les réactions électrochimiques des électrodes dans une pile dont les potentiels d'électrode des couples en présence sont connus.
Déterminer la valeur du potentiel d'électrode d'un couple à partir de la donnée de la relation de Nernst et des concentrations des espèces en présence.
Réaliser une pile, déterminer sa tension à vide et la polarité des électrodes, identifier la transformation mise en jeu, préciser le rôle du pont salin.
Prévoir qualitativement le sens d'évolution d'une réaction d'oxydo-réduction par comparaison des potentiels d'électrode des couples mis en jeu.
Analyser l'influence du pH sur le caractère oxydant ou réducteur d'une espèce impliquée dans un couple oxydant/réducteur dont l'expression du potentiel d'électrode est connue
Identifier les conditions de corrosion d'un métal donné et proposer un moyen de protéger les métaux.
Reconnaître le phénomène de passivation sur un exemple.
Préciser la polarité, le nom de chaque électrode, les échanges électroniques et le sens de circulation des électrons dans une situation comportant une pile de corrosion.
Mettre en œuvre une expérience d'électrozingage.
Exploiter des documents portant sur la corrosion des armatures en acier du béton armé.

Chaux.

Exploiter les équations de réactions mises en jeu lors de la synthèse de la chaux à partir du carbonate de calcium, de son extinction et de sa carbonatation.
Préciser la nature de l'effet thermique associé à l'extinction de la chaux.

1.4 Synthèses chimiques

Différentes représentations des molécules organiques.
Groupes caractéristiques et familles fonctionnelles.
Réactions usuelles en chimie organique : substitution, addition, élimination.
Polymères, motif, monomère.
Polymères thermoplastiques, polymères thermodurcissables.
Réaction de polymérisation dans le cas de polymères utilisés en construction.

Utiliser les différents modes de représentation d'une molécule organique (formule brute, formules semi-développée et développée). Choisir une représentation adaptée à l'utilisation.
Identifier dans une structure moléculaire donnée les groupes caractéristiques associés aux familles fonctionnelles des alcènes, alcools, acides carboxyliques, aldéhydes, cétones, esters, amines, amides.
Identifier la nature d'une réaction (substitution, addition et élimination) à partir de l'analyse des formules des produits et des réactifs.
Distinguer monomère et polymère.
Identifier le motif d'un polymère à partir de la formule de celui-ci.
Exploiter une équation de réaction de polymérisation par addition ou par condensation en prenant pour exemples les polymères utilisés en construction.
Réaliser la synthèse d'un polymère utilisé en construction, en suivant un protocole fourni.

1.5 Cinétique d'une réaction chimique

Transformations lentes, rapides ; facteurs cinétiques.
Activation photochimique
Catalyse homogène, hétérogène et enzymatique.

Étudier qualitativement l'influence de quelques facteurs cinétiques sur la vitesse de disparition d'un réactif ou d'apparition d'un produit (concentration, température, nature du solvant).
Citer un exemple d'activation photochimique susceptible de dégrader la qualité d'un matériau utilisé en construction.
Définir un catalyseur et l'identifier dans une transformation chimique.
Extraire et exploiter des informations sur les différents types de catalyse.


2. Energie : conversions et transferts


Notions et contenus

Capacités exigibles

2.1 Paramètres d'un système thermodynamique

Pression, force de pression.
Équation d'état du gaz parfait.
Dilatation thermique des matériaux.

Exploiter la relation entre la force de pression, la pression et la surface.
Exploiter l'équation d'état gaz parfait de masse molaire connue pour déterminer sa masse volumique à une température et une pression données.
Utiliser le coefficient de dilatation thermique linéaire pour déterminer les variations des dimensions d'un objet parallélépipédique au cours d'une variation de température.
Déterminer expérimentalement le coefficient de dilatation thermique linéaire d'un matériau.

2.2 Changement d'état d'un corps pur - Équilibre liquide- gaz

États d'un corps pur. Changements d'état.
Diagramme d'état d'un corps pur dans le plan (T,P).
Pression de vapeur saturante.
Air humide.
Température de condensation.

Nommer les changements d'état des corps purs.
Utiliser et interpréter le diagramme d'état d'un corps pur dans le plan (T,P).
Déterminer des caractéristiques des transitions de phase d'un corps pur à l'aide d'une courbe d'analyse thermique.
Exploiter la condition de condensation d'un air humide dont la pression partielle en eau est connue.
Déterminer, par exemple en s'appuyant sur un graphe, la température de condensation d'un air dont la pression partielle en eau est connue.
Etudier expérimentalement l'influence de la température sur la condensation d'un air humide.

2.3 Transferts thermiques

Énergie et puissance échangées par transfert thermique.
Conduction, convection, rayonnement.
Puissance thermique transférée par conduction entre deux systèmes de températures différentes, en régime permanent.
Résistance thermique.
Résistance thermique d'une plaque plane homogène.
Conductivité thermique.
Puissance thermique transférée par conducto-convection entre un solide et un fluide.
Résistance thermique associée.
Association de résistances thermiques en série et en parallèle.

Citer et exploiter la relation entre l'énergie, la puissance thermique et la durée.
Prévoir le sens d'un transfert thermique entre deux systèmes de températures différentes.
Distinguer et décrire qualitativement les trois modes de transferts thermiques (conduction, convection, rayonnement).
Exploiter la relation entre la puissance thermique transférée, la différence de température et la résistance thermique.
Exploiter la relation entre la résistance thermique, les dimensions de la plaque et la conductivité thermique du matériau dont elle est constituée. Distinguer les matériaux selon leurs propriétés d'isolation thermique, les coefficients de conductivité thermique étant donnés.
Comparer expérimentalement la conduction thermique de différents matériaux.
Évaluer la puissance thermique transférée par conducto-convection entre un solide et un fluide.
Citer les facteurs influençant la résistance thermique de transfert conducto-convectif entre une paroi et l'air.
Déterminer la résistance thermique d'un système modélisable par l'association simple de résistances thermiques en série ou en parallèle.
Déterminer la résistance thermique d'une paroi plane constituée de différents matériaux de conductivités thermiques et d'épaisseurs données.
Mettre en œuvre un protocole pour étudier un échange thermique entre deux fluides.
Réaliser expérimentalement le bilan thermique d'une enceinte en régime stationnaire.

2.4 Rayonnement thermique

Transfert thermique par rayonnement.
Pour un corps noir, influence de la température sur la longueur d'onde d'émission maximale et sur la puissance émise par unité de surface.

Identifier les situations de transfert thermique où le rayonnement thermique est à prendre en compte.
Exploiter les lois de Wien et de Stefan-Boltzmann, fournies.
Mettre en œuvre un protocole expérimental permettant de détecter un rayonnement thermique et exploiter le résultat
Comparer expérimentalement l'émissivité de différents matériaux en utilisant une caméra thermique.


3 Ondes - Signaux


Notions et contenus

Capacités exigibles

3.1 Ondes Acoustiques

Onde acoustique. Pression acoustique.
Célérité.
Sons purs.
Fréquence, période, amplitude.
Longueur d'onde
Son complexe.
Intensité d'une onde acoustique.
Niveau sonore.

Modéliser une onde acoustique par une propagation d'une vibration mécanique et d'une surpression.
Citer les paramètres d'influence de la célérité des ondes acoustiques.
Citer l'ordre de grandeur des valeurs de célérité des ondes acoustiques dans l'air et dans l'eau.
Citer le domaine de fréquences des sons audibles et des ultrasons.
Utiliser la relation entre la célérité, la longueur d'onde et la fréquence d'une onde progressive sinusoïdale.
Mettre en œuvre un dispositif permettant de visualiser le signal de pression sonore associé à une onde sonore et de mesurer la célérité de l'onde.
Enregistrer et/ou exploiter le spectre d'une onde sonore.
Exploiter la relation, fournie, entre le niveau sonore et l'intensité d'une onde sonore.

Réflexion et transmission.
Coefficients de réflexion et de transmission en énergie.
Absorption d'une onde sonore dans un milieu. Coefficient d'absorption en énergie.
Réverbération.

Mettre en évidence les phénomènes de réflexion, de transmission et d'absorption d'une onde sonore à une interface.
Calculer l'intensité sonore et le niveau sonore des ondes réfléchies et transmises, connaissant ceux de l'onde incidente et les coefficients de réflexion et de transmission.
Exploiter la relation reliant le rapport des intensités sonores en deux points, au coefficient d'absorption du milieu et à la distance entre ces deux points, projetée sur la direction de propagation.
Calculer la variation de niveau sonore à la traversée d'une paroi dont les caractéristiques acoustiques sont connues.
Déterminer le temps de réverbération dans une pièce en exploitant la formule de Sabine, fournie.

3.2 Ondes électromagnétiques

Ondes électromagnétiques dans le vide.
Célérité.
Longueur d'onde dans le vide.
Spectre des ondes électromagnétiques. Domaines visible, ultraviolet, infra rouge.

Citer la valeur approximative de la célérité des ondes électromagnétiques dans le vide.
Citer des exemples de systèmes émetteurs d'ondes électromagnétiques.
Citer et exploiter la relation entre longueur d'onde, célérité et fréquence.
Placer sur une échelle de longueur d'onde les principaux domaines du spectre électromagnétique.

Photon. Énergie d'un photon.

Interpréter les échanges d'énergie entre lumière et matière à l'aide de la notion de photons.
Exploiter la relation entre l'énergie d'un photon et la fréquence de l'onde.

Absorption, émission, diffusion.
Spectre d'absorption d'un matériau, spectre d'émission d'une source lumineuse.

Décrire qualitativement l'interaction lumière-matière : absorption, émission, diffusion.
Distinguer réflexion, absorption et diffusion d'une onde lumineuse par une surface plane opaque (murs, sols) ou transparente (vitrage).
Obtenir et comparer les spectres de diverses sources lumineuses.

3.3 Sources lumineuses et couleurs

Sources lumineuses.
Transmission et absorption de la lumière par un matériau. Filtres.
Flux lumineux, éclairement lumineux.

Caractériser différentes sources lumineuses à l'aide de leur spectre : laser, LED, lampe à incandescence, lampe spectrale etc.
Associer qualitativement les longueurs d'ondes dans le vide aux couleurs dans le cas du spectre visible.
Utiliser un prisme ou un réseau pour décomposer la lumière blanche. Observer des spectres de différentes sources lumineuses artificielles.
Analyser expérimentalement l'effet d'un filtre sur le spectre d'une source lumineuse.
Déterminer l'éclairement lumineux connaissant le flux lumineux reçu par une surface d'aire connue.
Utiliser un luxmètre pour mesurer un éclairement lumineux Étudier expérimentalement l'influence de la distance entre le détecteur et la source lumineuse sur l'éclairement mesuré.

Couleur des objets. Synthèse additive. Synthèse soustractive.
Perception des couleurs.
Colorants et pigments.

Prévoir le résultat de la superposition de lumières colorées et l'effet de filtres colorés sur une lumière incidente.
Prévoir la couleur d'une solution à partir de son spectre d'absorption.
Prévoir et interpréter la couleur observée d'un objet éclairé à partir de la couleur de la lumière incidente et des phénomènes d'absorption, de diffusion et de transmission.
Concevoir, mettre en œuvre un protocole pour expliquer la synthèse additive et la synthèse soustractive des couleurs.
Distinguer sensation et perception colorée.
Identifier quelques pièges de la perception colorée pour une observation fiable des couleurs : rôle de l'illuminant, de la taille de l'objet, de l'environnement.
Réaliser le contretypage d'une teinte à partir d'une base blanche et de concentrés pigmentaires.
Étudier l'influence d'un colorant et de sa concentration sur le spectre d'absorption d'une solution.


S5 - SAVOIRS TECHNOLOGIQUES ASSOCIES - BLOC 1


Commentaire :
Tous les items abordés dans ce chapitre visent à permettre aux candidats d'appréhender un projet dans sa globalité (contenu et contexte). Il ne s'agit donc pas de faire des listes exhaustives de savoirs mais d'aborder les différentes connaissances au travers d'études de cas précises : projets de construction de complexité croissante sur deux ans de formation.
La spécification des niveaux d'acquisition et de maîtrise des savoirs et des savoir-faire
Le degré d'approfondissement de chaque savoir ou savoir-faire identifié lors de la description des compétences terminales est un élément clé pour l'élaboration des séquences d'enseignement en BTS.
La prise en compte de ces niveaux d'acquisition et de maîtrise est déterminante pour la construction de la formation.
Quatre niveaux taxonomiques ont été retenus :


CONTENUS

Indicateur de niveau d'acquisition et de maîtrise des savoirs et des savoir-faire.

1

2

3

4

Le contenu est relatif à l'appréhension d'une vue d'ensemble d'un sujet : les réalités sont montrées sous certains aspects, de manière partielle ou globale.

Niveau
D'INFORMATION

Le contenu est relatif à l'acquisition de moyens d'expression et de communication : définir, utiliser les termes composant la discipline.
II s'agit de maîtriser un savoir.
Ce niveau englobe le niveau précédent.

Niveau
D'EXPRESSION

Le contenu est relatif à la maîtrise de procédés et d'outils d'étude ou d'action :
Utiliser, manipuler des règles ou des ensembles de règles (algorithme), des principes, en vue d'un résultat à atteindre.
II s'agit de maîtriser un savoir-faire.
Ce niveau englobe, de fait, les deux niveaux précédents.

Niveau de la
MAITRISE D'OUTILS

Le contenu est relatif à la maîtrise d'une méthodologie de pose et de résolution de problèmes : assembler, organiser les éléments d'un sujet, identifier les relations, raisonner à partir de ces relations, décider en vue d'un but à atteindre.
II s'agit de maîtriser une démarche induire, déduire, expérimenter, se documenter. Ce niveau englobe, de fait, les trois niveaux précédents.

Niveau de la
MAITRISE
METHODOLOGIQUE


1. Les éléments constituant un dossier de construction


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

Les pièces écrites d'un dossier

Les pièces écrites selon la phase

Les documents produits par l'économiste.
Les productions des autres intervenants.

3

Les pièces graphiques d'un dossier

Les pièces graphiques selon la phase

Les pièces graphiques (croquis, relevé, attachements, plans, maquettes).

3

La gestion et l'organisation des éléments d'un dossier

La structuration des éléments

Les conventions de représentation et de mise en forme.
La codification des documents.
Les outils de stockage et d'échange.

3

Le protocole BIM

La convention de collaboration et l'interopérabilité des documents.


2. Le cadre réglementaire et contractuel


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

L'environnement institutionnel

Les organisations publiques et privées

Le rôle de l'Union Européenne, du Parlement, du Gouvernement, des collectivités territoriales.
Les organisations consulaires.
Les organisations syndicales et professionnelles.
La hiérarchie des textes et leur portée (traités, lois, décrets, arrêtés, règles, codes, programmes, normes, guides).

2

Le cadre réglementaire

Le droit de la construction

Les lois cadres.
Les codes juridiques.

2

Les documents d'urbanisme.
Les autorisations d'urbanisme.

3

La réglementation et les normes de la construction des bâtiments

Les textes réglementaires, notamment dans les domaines de :
- La thermique
- La qualité environnementale
- L'acoustique
- La sécurité incendie
- L'accessibilité des bâtiments
- La santé et la sécurité au travail
- La sismicité
Les normes d'application obligatoire ou volontaire, les labels, les certifications.

3

Les Eurocodes de conception, de dimensionnement et de justification des structures de bâtiment.

2

Les responsabilités juridiques

La responsabilité et les assurances

Les fondements de la responsabilité juridique.
Les types de responsabilités mises en jeu.
Les obligations de garantie et d'assurance des acteurs de la construction.

2

Le cadre contractuel

Le cadre juridique de la construction

Les contrats de construction :
- Les contrats du secteur privé
- Les contrats du secteur public

2

Les marchés

La passation des marchés.
Les garanties.
La structure et la portée du CCAG et des CCAP.
L'exécution et la réception des travaux.
Le paiement des marchés.

3


3. Les acteurs du projet : Rôles et attributions


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

Les rôles, les missions et le contexte d'intervention

La maîtrise d'ouvrage publique ou privée.
Le maître d'ouvrage délégué.
Le conducteur d'opération et assistant à maître d'ouvrage.

2

La maîtrise d'œuvre
- Le contrat de maîtrise d'œuvre
- La composition de l'équipe de maîtrise d'œuvre
- Les éléments de mission
- Les documents produits par phase

3

Le coordonnateur sécurité et protection de la santé
- Le Plan Général de Coordination de Sécurité et de Protection de la Santé (PGCSPS)
- Le Plan de Sécurité et Protection de la Santé (PPSPS)
- Le Plan de Prévention (PP)
- Le Dossier d'Intervention Ultérieur sur l'Ouvrage (DIUO)

2

Les bureaux de contrôles
- Les missions de contrôle techniques du bâtiment
- Les rapports en phase de conception (RICT) et d'exécution (AODEX)

2

Le coordonnateur OPC :
- L'ordonnancement des tâches liées aux études d'exécution et aux travaux
- Le pilotage de l'organisation des travaux jusqu'à la levée des réserves
- La coordination dans le temps et dans l'espace des intervenants au cours des travaux

2

Les entrepreneurs :
- La dévolution des marchés de travaux
- La sous-traitance

3

Les interlocuteurs divers :
- Les services instructeurs ou prescripteurs
- Les organismes professionnels
- Les établissements publics
- Les acteurs institutionnels de la prévention (IT, CARSAT, SST, OPPBTP)

2


4. Caractéristiques techniques du projet


Commentaire :
L'exhaustivité des connaissances de ce chapitre interdit des approfondissements. L'approche par études de cas est à privilégier fortement.
Approche calculatoire : l'approche expérimentale, l'utilisation d'abaques et d'outils numériques seront à privilégier, seuls les calculs simples visant à la compréhension de phénomènes pourront être menés.


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

Le programme fonctionnel et technique

La nature du bâtiment

Le classement selon l'usage en droit de la construction (code de l'urbanisme).
Les classements selon les réglementations de la construction.

3

Les surfaces réglementaires

Les définitions des surfaces conventionnelles ou réglementaires en vigueur.

3

L'analyse des besoins

Le recueil des attentes exprimées par le Maître d'Ouvrage.
La cohérence des données réglementaires.
La synthèse du programme architectural.

2

L'analyse des risques pour la santé et la sécurité des intervenants

Le repérage des risques et des solutions de prévention adaptées.

3

Les objectifs de performance

L'analyse des cahiers des charges fournis.
Le respect des cahiers des charges.
Les labels et certifications recherchées.

3

Les contraintes de réalisation

Les contraintes d'urbanisme.
Les contraintes d'environnement proche.
Les contraintes de délais.

3

Les travaux sur existant

Le diagnostic

Le diagnostic :
- De la structure
- Du second œuvre
- Des équipements techniques
- De pollution des sols
- De pollution au plomb et à l'amiante et autres risques chimiques

2

Le contexte d'intervention

Les travaux en site occupé.

2

Les techniques de réhabilitation

La déconstruction.
Les techniques de modification de structure.
Les techniques de réhabilitation de l'enveloppe.

3

Les mises en conformité réglementaires

La mise en conformité et les améliorations vis-à-vis :
- De l'accessibilité des bâtiments
- De la sécurité incendie
- Des équipements

3

Le confort du bâtiment
Commentaire :
Les contenus de ce paragraphe sont à traiter à partir d'études de cas qui peuvent faire l'objet d'un lien pertinent avec les Mathématiques et la Physique-Chimie dans le cadre de la co-intervention.

La qualité des ambiances intérieures

Le confort :
- Acoustique
- Thermique
- Lumineux
- Qualité de l'air intérieur
Les grandeurs caractéristiques.
Les calculs de pré-dimensionnement et l'utilisation d'abaques.
La mise en œuvre d'outils numériques d'analyse.
La conformité vis-à-vis de la réglementation.
Le choix de solutions techniques adaptées.

3

Les bâtiments connectés

La domotique.
Les équipements connectés.

2

Les solutions constructives

L'infrastructure du bâtiment

La reconnaissance des sols et leurs caractéristiques géotechniques.

2

Les travaux d'adaptation au site (terrassement, reprises en sous-œuvre et soutènement).
Les raccordements aux réseaux.
Les différents types de fondations.
La protection des ouvrages enterrés.
Les particularités structurelles de l'infrastructure (poussée des terres, nappe phréatique, dalle de transfert).

3

La superstructure du bâtiment

Les porteurs verticaux (murs et poteaux).
Les porteurs horizontaux (planchers et poutres).
La charpente bois ou métallique.

3

Les ouvrages de communications

Les accès handicapés, rampes et escaliers.

2

Le fonctionnement de la structure du bâtiment

Les matériaux bois, acier et béton armé ou précontraint.
Les différents modes constructifs.
Les charges à reprendre et leurs combinaisons.
Le fonctionnement mécanique de la structure, le repérage des éléments porteurs (porteurs verticaux et horizontaux, charpente) et les liaisons mécaniques, notions d'isostatisme et d'hyperstatisme.
La mise en œuvre et l'exploitation d'outils numériques d'analyse.
Commentaire :
On se limitera à l'étude de structures simples et aux principes de dimensionnement d'éléments sollicités en traction simple ou en flexion simple.

3

Étude qualitative du flambement.
Étude qualitative du contreventement d'un bâtiment.
Étude qualitative du fonctionnement des éléments en béton-armé, principes de ferraillage, ratios d'acier.

2

L'enveloppe du bâtiment

Les éléments de l'enveloppe :
- La façade
- La couverture
- Les toitures-terrasses
- Serrurerie / métallerie
- L'étanchéité de la façade
- Les menuiseries extérieures
- L'isolation thermique
Les classements, performances et domaine d'utilisation des produits.
Les procédés constructifs adaptés et leur mode opératoire de mise en œuvre.
Les interfaces entre les éléments.

3

L'aménagement intérieur du bâtiment

La partition :
- Cloisons
- Plafonds
- Menuiseries intérieures
La finition :
- Revêtements de sol
- Revêtements muraux
- Peinture
- Serrurerie / métallerie
- L'agencement
La nature et l'usage des locaux.
Les classements, performances et domaine d'utilisation des produits.
Les procédés constructifs adaptés et leur mode opératoire de mise en œuvre.
Les interfaces entre les éléments.

3

Les équipements techniques

Les énergies et fluides :
- Plomberie
- Chauffage
- Ventilation
- Refroidissement
- Courants forts
- Courants faibles
Le système de sécurité incendie (SSI).
Les ascenseurs.
Le fonctionnement des équipements techniques et leurs bases réglementaires.

2

Les aménagements extérieurs

Les voiries et réseaux divers.
Les aménagements de surfaces.
Les espaces verts.

2

La prise en compte des risques dans les activités du BTP

Risques santé et sécurité au travail : définitions, principales causes
Statistiques Accidents du Travail (AT) et Maladies Professionnelles (MP) du BTP
Impacts humains, financiers et organisationnels des risques AT et MP
Mécanisme d'apparition du dommage (MAD)

Les principales causes d'accidents du travail et de maladies professionnelles.
Les effets de l'accident et du risque santé au travail dans le cadre d'une opération de construction.
Le mécanisme d'apparition du dommage.

2


S6 - SAVOIRS TECHNOLOGIQUES ASSOCIES - BLOC 2
1. Relevé d'ouvrages existants


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

Les méthodes de relevé

Le protocole et la stratégie de relevé

La définition et le choix des éléments à relever.
Le choix des outils et accessoires de relevé pertinents.
La prise en compte des contraintes de mise en œuvre : sécurité des personnes et des instruments.

3

Croquis, schéma, vues, perspectives

Le croquis à main levée et coté d'une partie d'ouvrage, en plan, élévation ou en perspective.
La caractérisation de l'état d'usage des matériaux et équipements existants.
Le repérage des réseaux ou équipements masqués.

3

Les outils de relevé

Les instruments et les accessoires

Les outils de relevé.
Exemples : scanner 3D, télémètres numériques communicants, appareils photographiques numériques, smartphone, outils de mesurage simples,…

3

Le paramétrage des outils numériques

La mise en station de l'appareillage, la configuration et le paramétrage, les protocoles d'acquisition des données, la sauvegarde et le transfert des données, les formats de données.

3

La précision

La précision des appareils.
La précision des mesures effectuées.

2

L'illustration des observations et l'état des lieux

Le nuage de points

L'exploitation d'un nuage de points : import, manipulation, nettoyage, assemblage.

3

La représentation de l'ouvrage

La création d'ortho photographie.
La modélisation de l'ouvrage relevé à partir du nuage de points et en utilisant les fonctionnalités d'un modeleur volumique.
Le respect des normes, chartes graphiques, conventions de représentation et de cotation.
La création des livrables graphiques appropriés.

3

La notice descriptive d'état des lieux

La rédaction de l'état des lieux.
Le classement et la hiérarchisation des documents numériques.

3


2. Décomposition d'un ouvrage


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

Les ensembles fonctionnels, les corps d'état, les lots, les ouvrages élémentaires

L'adaptation de la précision de découpage au stade d'étude et au contexte professionnel.
L'ensemble des ouvrages jusqu'à l'avant-projet, hors lots techniques (CVC, plomberie, électricité (courants forts / courants faibles)) à partir du projet.
Les interfaces, les limites de prestations.

3


3. Processus de travail numérique BIM


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

La démarche BIM

Le process BIM

Les objectifs de la démarche BIM.
Les usages BIM attendus pour le projet.
Les différents niveaux de collaboration.
Les dimensions du BIM (4D, nD, …).
Les niveaux de définitions (LOD) et d'information (LOI) des objets BIM.
Le formalisme et les attendus de la maquette BIM.
Les obligations et contraintes de travail liées au protocole BIM.

3

Les standards du BIM

Les systèmes de classification (Omniclass, Uniformat, Masterformat, …).
Les formats numériques d'échange et d'interopérabilité : IFC, BCF, CObie,…

2

L'organisation du process BIM

Les différents documents d'organisation.
La chaine documentaire (charte, convention, cahier des charges et protocole).

2

La maquette numérique BIM

Les logiciels de visualisation, de définition et de modélisation des ouvrages

La navigation au sein de la structure d'une maquette numérique BIM.
L'identification et le filtre des objets de la maquette numérique BIM.
La prise de mesure sur une maquette numérique BIM.
L'export des rapports et des nomenclatures.
L'import / export IFC.
La modification d'une maquette numérique.
La création de variantes.

3

Les attributs des objets

Leur identification et leur modification.
La visualisation et le contrôles des modifications.

3

Les familles de composants

La modification et l'adaptation des objets BIM paramétriques.

3

L'aspect collaboratif du BIM

La mise en application du process de collaboration BIM

Les modalités de collaboration : protocoles d'échange, arborescence des fichiers.
La répartition des tâches et des responsabilités opérationnelles, la définition des droits des utilisateurs.

3

Le travail collaboratif

Les fonctionnalités d'une plateforme collaborative.
La mise en place du projet sur une plateforme collaborative.
L'Import / Export de maquettes numériques BIM, de documents numériques sur ou depuis la plateforme collaborative.
La modification d'une maquette numérique à distance ou partagée.
L'annotation d'une maquette numérique à distance ou partagée.
La gestion des droits, des annotations, des demandes de validation.

3

La synthèse

L'agrégation de maquettes numériques.
La détection de conflits et de collisions.
Les annotations BCF.

3

Les outils de programmation
Commentaire :
Les contenus de ce paragraphe sont à traiter à partir d'études de cas qui peuvent faire l'objet d'un lien pertinent avec les Mathématiques dans le cadre de la co-intervention.

Les algorithmes

La réalisation d'algorithme de résolution de tâches simples.

3

Les langages de programmation graphique

L'adaptation ou programmation d'une requête permettant d'automatiser des repérages ou modifications ou renseignements d'objets, l'extraction d'informations dans un logiciel BIM.

3

Le tableur

La création d'automatismes sur un tableur.

3


4. La quantification des ouvrages


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

Les modes de métré
La réalisation de métrés

Le choix du mode de métré en fonction du contexte.
Commentaire :
L'intégration des modifications de choix de prestations et des modifications géométriques pourra être traitée ici.
Le calcul des quantités : extraction de données d'une maquette numérique BIM, utilisation de plans numériques, progiciels métier, tableurs.
Les contrôles : ordres de grandeur, autocontrôles.

3

La présentation de métrés

Les plans de repérage.
Les livrables de type cadres de la DPGF, DQE, minutes de métrés détaillés.

3

Le calcul des surfaces réglementaires

Les surfaces conventionnelles ou réglementaires en vigueur.

3


5. Aspects environnementaux de la construction


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

Le développement durable et l'impact environnemental
Commentaire :
Les contenus de ce paragraphes sont à traiter à partir d'études de cas.

Le développement durable

Les axes du développement durable : environnemental, social, économique.
Les grandes orientations en matière de lutte contre le réchauffement climatique et de préservation de l'environnement.
Les principales orientations règlementaires.

2

Les énergies renouvelables et non renouvelables

Les modes de production d'énergie.

2

La consommation énergétique des bâtiments

Les postes de consommation d'énergie tout au long du cycle de vie d'une opération.

2

L'efficacité énergétique

Les déperditions thermiques.
La production d'énergie.
La simulation à partir d'une maquette numérique BIM.

2

La qualité sanitaire des locaux

L'impact des matériaux.
Les risques naturels liées au site de la construction.

2

L'analyse du cycle de vie

Les indicateurs relatifs à l'impact environnemental, l'utilisation des ressources, les catégories de déchets.
Les impacts environnementaux des différents matériaux y compris recyclés.

3

Le bilan carbone

Les réglementations et labels traitant du bilan carbone.
La démarche de calcul réglementaire de bilan carbone.

3


S7 -SAVOIRS TECHNOLOGIQUES ASSOCIES - BLOC 3 et 4
1. Description du bâtiment


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

Les différentes notices de description du projet

La composition de la notice descriptive en fonction du stade d'avancement du projet.
En phase esquisse, la notice de présentation.
En phase d'avant-projet sommaire, la notice descriptive sommaire.
En phase d'avant-projet définitif, le descriptif des ouvrages.

3

Les cahiers des clauses techniques

La structuration et le contenu d'un CCTC.
La structuration et la codification du CCTP.
Les prescriptions générales de l'ouvrage.
Les limites de prestations et interfaces entre lots.
Les descriptions et les localisations des ouvrages élémentaires.

3


2. Estimations prévisionnelles du coût du bâtiment


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

L'estimation prévisionnelle du coût des travaux du bâtiment

La méthode d'estimation prévisionnelle

Le choix de la méthode d'estimation

Le choix de la méthode d'estimation prévisionnelle provisoire ou définitive en fonction du stade d'avancement du projet.

3

Les variations économiques

La mise à jour des prix ou ratios en fonction d'index.

3

L'élaboration de ratios dimensionnels et économiques

L'élaboration ou la correction de ratios dimensionnels ou économiques.
La gestion d'une bibliothèque de ratios dimensionnels.
La gestion et la mise à jour d'une bibliothèque de coûts constatés et de ratios économique.

3

L'application de la méthode d'estimation

Les méthodes d'estimations et leurs principes.
L'utilisation des surfaces ou quantités caractéristiques du bâtiment appropriées.
Les éléments constitutifs du coût des travaux.
Les ratios ou prix composés les mieux appropriés.
L'utilisation de la maquette numérique 5D.
La rédaction d'une note descriptive d'accompagnement de l'estimation.

3

Le suivi et le contrôle des coûts

Le suivi et contrôle des coûts, marges de tolérances

La compatibilité du coût estimé du projet avec l'enveloppe financière affectée aux travaux.

3

L'estimation prévisionnelle du coût de l'opération

La notion d'enveloppe financière

La définition de l'enveloppe financière prévisionnelle.
La définition de l'enveloppe financière affectée aux travaux.

2

La notion de charges foncières et de ses annexes

L'acquisition du foncier.
La définition des frais notariés, des droits et taxes diverses, des frais de libération du terrain, les frais de raccordements etc.

2

La relation contractuelle entre maîtrise d'œuvre et maîtrise d'ouvrage

Le calcul des honoraires de l'équipe de maîtrise d'œuvre.

3

La rémunération des autres prestations intellectuelles

Le principe de rémunération des prestations d'AMO, de conceptions complémentaires et de contrôles.

2

La notion de provisions

Sur les taux de tolérance du marché de maîtrise d'œuvre.
Sur les aléas en cours de projet.
Sur les revalorisations financières.

1

La notion de frais financiers

La notion de frais d'emprunt pour le financement de l'opération.

1

L'estimation prévisionnelle du coût global du bâtiment

La notion de coût global

La définition d'un coût global.
Les notions de coût d'investissement, de maintenance, d'exploitation et de déconstruction.
Le calcul d'un coût global partiel ou global.

3


3. Estimation du coût de revient du bâtiment


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

La notion de coût de revient

La notion d'étude des coûts

La nécessité pour l'entreprise de maîtriser ses coûts de production sur chantier et ses coûts de revient.

3

Les éléments constitutifs du coût de revient.

Les éléments constitutifs des coûts au stade des études de prix (étude de coûts prévisionnels).

3

Les éléments constitutifs des coûts au stade du contrôle de la rentabilité de l'opération (étude de coûts réels).

3

La détermination du coût de revient prévisionnel

L'étude préalable des coûts

Les actions de prévention

Le repérage et le calcul de la performance des actions de prévention (organisationnelle, technique, Humaine).
Plan de retrait ou de confinement (PRC).
Méthodes et techniques d'interventions.
Mesures de protection collective et individuelle.
NB : Le travail en hauteur et le travail à proximité des réseaux feront l'objet d'une formation particulière.

2

Les quantités élémentaires de composants.

Les temps unitaires de main d'œuvre,
Les quantités de matériaux élémentaires,
Les besoins en matériel.

3

L'exploitation des différentes sources de renseignements (statistiques internes et renseignements externes).

3

Les banques de données entreprises.

3

Les déboursés horaires de main d'œuvre

Les éléments constitutifs d'un coût de main d'œuvre (catégorie de personnel, salaire, primes, indemnités, charges salariales).

2

L'adaptation des déboursés horaires de main d'œuvre

La constitution des équipes.
Les frais spécifiques à l'opération : déplacements, primes.

3

Les coûts de matériaux

La consultation de fournisseurs et l'analyse de leurs offres.
Les éléments constitutifs des coûts (y compris frais de conditionnement, transport, pertes d'approvisionnement et manutention).
Le calcul des coûts unitaires de matériaux rendus chantiers.

3

Les coûts liés à l'utilisation de matériels.

Les éléments constitutifs des coûts d'utilisation des matériels de l'entreprise ou de la location (seuil de rentabilité)
Le calcul des coûts d'investissement dans des solutions de matériels de prévention.
Le calcul des coûts d'utilisation des matériels de production et coûts d'emploi des équipements de chantiers.
Les modes d'amortissements des matériels et équipements.

3

Le calcul de déboursés secs

L'élaboration d'un sous-détail de prix

La structuration d'un sous-détail de prix.
L'utilisation de la méthode usuelle de travail :
- Quantités élémentaires (temps unitaires de main d'œuvre, matériaux y compris pertes, besoins élémentaires en matériels de production) ;
- Déboursés unitaires (coûts horaires de main d'œuvre, coûts hors taxes des matériaux, coûts d'utilisation des matériels).

3

Le calcul du coût de revient et l'établissement des prix de vente

La détermination des frais liés au chantier et à l'entreprise.

Les frais de chantier.
Le compte prorata.
Les frais complémentaires d'opération.
Les frais généraux, les méthodes de récupération.
Les calculs des coûts de production et coûts de revient.
L'impact sur le coût de revient des solutions de prévention.

3

La finalisation d'une offre commerciale.

Les bénéfices et aléas.
Le calcul des coefficients de prix de vente.
La fixation des prix de vente unitaires d'ouvrages élémentaires et d'ouvrages.

2

La rédaction des différents types de documents contractuels
La rédaction du mémoire technique de l'entreprise.

3

La détermination du coût de revient réel

L'analyse de la rentabilité de l'opération

Le calcul de rentabilité.

Les contrôles de rentabilité d'une opération.
Le coût direct.
La marge brute et la marge brute horaire.
Le résultat brut.
Les écarts entre les budgets réels et prévisionnels.

3

Les statistiques économiques

Le principe d'élaboration des statistiques économiques.

L'analyse des frais de chantier, frais d'opération et des frais généraux réels.
Les apports de la prévention sur le résultat économique d'une opération.
La répartition des frais pour les prochaines opérations.
La fixation de nouveaux prix d'entreprise.
Le seuil de rentabilité d'une entreprise.

2


4. Planification et gestion financière


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

La planification des travaux

Le phasage d'une opération

L'analyse des tâches à accomplir.
La gestion des interfaces.
Le positionnement des jalons.
L'impact de la coordination sécurité et protection de la santé sur l'organisation et l'enchainement des travaux.
L'ordonnancement dans un contexte clairement précisé (études ou travaux).

3

La représentation d'un planning

La conception, l'exploitation ou l'adaptation du planning correspondant aux tâches retenues.
La matérialisation de la planification de façon la plus adaptée.

3

La planification 4D

L'élaboration d'un planning dans la maquette numérique BIM.
Commentaires :
Ces élaborations faites sur des cas simples visent essentiellement la vérification de l'ordonnancement, la détection des incohérences et l'amélioration de la sécurité sur le chantier.

3

La prévision et le suivi des dépenses du maitre d'ouvrage : le budget d'opération

L'échéancier des règlements du maître d'ouvrage

L'outil numérique 5D sera aussi à utiliser dans ce cadre
L'élaboration de l'échelonnement financier conformément aux montants et au planning des travaux.
La représentation sous la forme la mieux adaptée de l'échéancier des règlements du maître d'ouvrage.

3

Le budget de chantier

La prévision et la planification de l'emploi des ressources

Les besoins :
- Main d'œuvre de production
- Matériaux et fournitures
- Matériels de production et installation de chantier
- Ouvrages et prestations sous-traités
La représentation de l'emploi de ces ressources par référence à un planning.

3

Les recettes et les dépenses

Commentaire :
L'outil numérique 5D sera aussi à utiliser dans ce cadre.
Les dispositions relatives au paiement des dépenses de réalisation (moyens et modalités pratiques).
Les dépenses résultant des prévisions d'emploi des ressources.
Le compte inter-entreprises.
La représentation sous la forme la mieux adaptée de l'échéancier des règlements des travaux.
Les fiches de suivi, avances, acomptes, actualisation, révisions des prix.
Le solde, décompte général définitif (D.G.D.).
La trésorerie de chantier.

3

L'organisation de la prévention dans l'entreprise, sur le chantier

Bases législatives et réglementaires de la prévention.
Application des principes généraux de prévention
Document Unique d'Evaluation des Risques (DUER)
Programme annuel de prévention
Notions de responsabilités (civile, pénale)
Délégation de pouvoirs

Les principaux droits et devoirs des acteurs de la prévention des risques professionnels : Chef d'établissement, salarié, donneur d'ordre.
Les principes généraux de prévention.
Une méthode d'évaluation des risques.
Les responsabilités et leurs conséquences.
Les critères d'une délégation de pouvoir.
Le droit de retrait et le devoir d'alerte.

3

La prévention facteur de performance dans l'entreprise

Les 3 axes de prévention : Organisationnel, Technique, Humain (OTH)
Enjeux POSITIFS de la prévention sur le fonctionnement d'une entreprise ou d'une affaire :
Commercial, économique, ressource humaine, technique, organisation
Études Prévention et performance

La définition d'une action de prévention.
Les apports positifs d'une action de prévention.
Le bilan prévention et le bilan économique d'un cas d'étude prévention et performance.

3


S8 - SAVOIRS ASSOCIES - BLOC 5


Connaissances

Limites de connaissances

Niveaux d'exigence

La communication écrite

La rédaction de documents

Les règles de rédaction et de présentation.
Courriers, CV.
La rédaction de notes d'information, compte rendu, rapport, note de synthèse, plan d'action.

3

La réalisation de supports de promotion de l'entreprise (forme et fond)

Les supports numériques, physiques.

3

La communication orale

Les techniques de prise de parole

En face à face ou devant un groupe.

3

Les outils de communication

L'élaboration de supports de communication numériques.

3

Les communications téléphoniques

Le recueil d'informations.
La prise de rendez-vous.

3

Les techniques d'animation d'équipe

La prise en compte des intervenants et de leur degré de responsabilité, Gestion des conflits.
L'organisation de réunions.

3

L'environnement économique de l'entreprise

L'entreprise

Les différentes structures juridiques.
Les indicateurs économiques et leurs évolutions (chiffre d'affaires, rentabilité, effectifs).
L'organisation interne, les différents services.
Les facteurs de performance de l'entreprise.

3

La stratégie de l'entreprise

L'étude des marchés de l'entreprise et de ses champs d'activité : clients, fournisseurs, concurrents, partenaires.

2

La GRH de l'entreprise

Les contrats de travail.
La stratégie de recrutement.
La promotion.

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