ANNEXE B
LIGNES DIRECTRICES APPLICABLES À L'AIRE SCIENTIFIQUE
L'aire scientifique englobe la majorité de la ZGSA ; elle est divisée en quatre secteurs - le secteur d'air pur, le secteur calme, le secteur sous le vent et le secteur obscur (cartes 1 à 4). Le secteur d'air pur (SAP) garantit un air quasi-pur et un environnement de prélèvement de neige convenant aux recherches atmosphériques sur les systèmes climatiques. Le secteur calme est une zone dans laquelle les activités bruyantes et ayant recours à des équipements sont limitées afin de minimiser les effets vibratoires sur les recherches sismologiques et autres recherches sensibles aux vibrations. Le secteur sous le vent offre un espace libre de toute obstruction convenant aux lâchers de ballons, à l'exploitation d'aéronefs et à d'autres activités « sous le vent ». Le secteur obscur a pour objectif d'offrir un espace de pollution lumineuse réduite et à faible bruit électromagnétique, pour faciliter les recherches en astronomie et en astrophysique. Vous trouverez ci-dessous les descriptions des objectifs et les lignes directrices spécifiques aux activités de chaque secteur de l'aire scientifique.
SECTEUR D'AIR PUR
Le secteur d'air pur (SAP) a été créé pour préserver les conditions uniques requises par les recherches atmosphériques engagées dans la station polaire. L'atmosphère terrestre à proximité du pôle Sud est à l'écart de toute influence humaine ; comme le vent souffle principalement du nord (sur grille), l'observatoire de recherche atmosphérique se trouve au vent de toutes les autres installations pendant quatre-vingt-dix pour cent du temps. Ces conditions naturelles permettent de procéder à des mesures quasi-permanentes des importantes constantes à l'état de trace de l'atmosphère, dans un lieu éloigné de toute intervention d'origine anthropique. L'air échantillonné au pôle Sud est représentatif de l'atmosphère de fond de la planète et c'est en réalité l'air le plus pur de la planète.
Limites géographiques du secteur d'air pur
Le secteur d'air pur est une zone en coin située à 150 km au vent (nord-est sur grille) de l'Observatoire de recherche atmosphérique (ORA) à la station antarctique et de la piste d'atterrissage (cartes 1 à 4). L'accès terrestre et aérien au SAP est limité pour préserver les valeurs scientifiques du secteur. Le secteur d'air pur est défini par les limites suivantes :
- le long d'une ligne de 150 km (81 milles marins) tirée à 340º sur grille depuis l'angle sud-ouest de l'ORA ;
- le long d'une ligne de 150 km (81 milles marins) tirée à 110º sur grille depuis l'angle sud-ouest de l'ORA ;
- un arc semi-circulaire reliant les deux lignes, s'étendant sur environ 340 km et maintenant une distance constante de 150 km (81 milles marins) depuis l'angle sud-ouest de l'ORA.
L'administration océanographique et atmosphérique nationale des Etats-Unis (NOAA) a effectué de nombreuses heures de mesures de polluants générés par les aéronefs et les données indiquent qu'il est possible de repérer des panaches sur des centaines de kilomètres dans des conditions atmosphériques stables. Pour protéger les mesures de l'ORA et dans la neige dans le secteur d'air pur, il a été recommandé que les aéronefs volent à une altitude de plus de 2 000 mètres, afin de rester au-dessus de la couche limite de l'air et de limiter le dépôt de particules et de gaz à la surface de la neige. Le rayon de 150 km a été choisi comme une distance tampon raisonnable, bien que les études arctiques semblent indiquer que le double de cette distance serait justifié.
Survol des aéronefs et restrictions d'atterrissage dans le secteur d'air pur
Le survol d'aéronefs en dessous de 2 000 mètres et les atterrissages dans le secteur d'air pur sont interdits sauf à des fins essentielles scientifiques, opérationnelles, ou de gestion (p. ex., contrôles des autorités aéronautiques comme celle des Etats-Unis, l'United States Federal Aviation Authority, missions scientifiques, photographie aérienne, trajectoires de vols d'urgences, etc.), qui doivent être autorisés au préalable en consultation avec les programmes nationaux opérant dans la zone.
Les pilotes de tout aéronef sont priés de minimiser la contamination potentielle du secteur d'air pur (p. ex., en évitant les montées raides, les survols à répétition, et en empruntant la trajectoire praticable la plus directe, etc.).
Restrictions à l'accès terrestre vers et dans le secteur d'air pur
Les activités, les structures et les instruments situés dans le secteur d'air pur ne doivent pas perturber les projets déjà en cours, sauf autorisation expresse délivrée par l'autorité nationale compétente.
Tout personnel accédant à l'ORA depuis la station antarctique doit suivre le sentier balisé et observer les exigences des aires interdites aux véhicules de l'ORA et des aires à accès limité de la tour météorologique de l'ORA (annexe C).
L'accès au SAP est autorisé à des fins scientifiques, telles que les prélèvements de neige ou d'air. L'accès peut être autorisé pour des mesures occasionnelles ou périodiques de propriétés telles que la profondeur et l'accumulation de neige, si cela est organisé au préalable, afin d'éviter tout conflit potentiel et si cela ne compromet pas les recherches en cours dans le secteur nécessitant des conditions de propreté.
L'accès au SAP est autorisé pour le déblayage de la neige et des sentiers, comme l'excavation occasionnelle de la tour météorologique et de l'ORA.
L'accès au SAP est autorisé pour le nettoyage et l'entretien occasionnels des balises de visibilité de la piste d'atterrissage situées à 353° est du nord de la grille (tableau D.1).
Tout accès terrestre au sein du SAP doit s'effectuer et s'opérer de façon à minimiser toute contamination potentielle (p. ex. en ne laissant pas tourner inutilement les moteurs des véhicules ou les équipements, en empruntant la route praticable la plus directe, en se ravitaillant en carburant à l'extérieur du SAP, etc.).
Les programmes nationaux opérant dans la zone doivent documenter toute excursion piétonne ou de véhicule de surface dans le secteur d'air pur.
Autres directives concernant le secteur d'air pur et l'ORA
L'accès au toit du bâtiment qui abrite l'ORA est interdit. Il convient de contacter le programme antarctique des Etats-Unis (USAP) si l'accès au toit est indispensable aux fins du projet. Les personnes utilisant la toiture de l'observatoire doivent enregistrer leur passage dans le journal des visites au secteur d'air pur. Toutes les structures, objets, etc. susceptibles de perturber l'échantillonnage de l'air ou situés à une hauteur de plus de 1,3 mètre au-dessus de la toiture sont interdits sur le toit de l'observatoire de recherche atmosphérique en raison des risques d'interférence avec les instruments de mesure du rayonnement solaire et tellurique. Les équipements et le matériel ne doivent pas bloquer les ouvertures de la toiture.
L'accès à la tour météorologique orange et blanche et à la surface neigeuse avoisinante est interdit. Les objets et les activités menées sur la tour ou la surface neigeuse à proximité (notamment dans une zone correspondant à une distance d'environ trois fois la hauteur de la tour) peuvent perturber les mesures effectuées depuis la tour. Il convient de contacter l'USAP pour obtenir l'autorisation d'accéder à la tour.
Les structures ne doivent pas être placées de manière à dériver au vent de l'observatoire de recherche atmosphérique, sous le bâtiment ou à proximité.
Tous les instruments utilisés à l'ORA et dans le secteur d'air pur doivent être conformes aux critères en vigueur définis par l'autorité nationale compétente.
Du fait de la sensibilité électromagnétique (ÉM) des mesures du rayonnement atmosphérique solaire et thermique réalisées à l'ORA ou à proximité, il est interdit d'utiliser des émetteurs ÉM autour de l'observatoire, sauf en cas d'utilisation ponctuelle mais néanmoins indispensable de radios portatives.
Toute personne ou organisation souhaitant réaliser une expérience à l'ORA et/ou dans le secteur d'air pur doit coordonner ses activités avec celles des programmes nationaux opérant dans la zone.
Produits chimiques interdits
Il est interdit d'utiliser à l'ORA et dans le SAP (y compris dans la zone située en dessous du bâtiment, sur la toiture et à proximité de la tour météorologique orange et blanche de la NOAA) les produits chimiques énumérés au tableau B.1, ou tous produits ou équipements susceptibles de les contenir ou de les émettre (cf. annexe C). Il convient de contacter les programmes nationaux opérant dans la zone pour obtenir des conseils sur les produits de substitution.
Le tableau B.1 est une liste partielle de substances chimiques spécifiques suivies dans les installations d'air pur de l'ORA, et pourrait varier dans le temps. Les concentrations atmosphériques de la plupart de ces produits sont calculées en partie par trillion et sont extrêmement sensibles à toute contamination d'origine locale.
Tableau B.1. - Produits chimiques interdits à l'ORA et dans le SAP.
Classe |
Formule |
Description |
Dénomination |
Utilisation |
---|---|---|---|---|
Chlorofluorocarbones (CFC) |
CCl3F CCl2F2 CCl2FCClF2 |
trichlorofluorométhane dichlorodifluorométhane trichlorotrifluoroéthane |
CFC-11CFC-12CFC-113 |
Réfrigérants, solvants, agents d'expansion, propulseurs d'aérosols ou fluides caloporteurs (fabrication désormais interdite aux Etats-Unis d'Amérique) |
Hydrochlorofluorocarbones (HCFC) |
CHCl2F CHClF2 CF3CHClF CCl2FCH3 CClF2CH3 |
dichlorofluorométhane chlorodifluorométhane chlorotetrafluoroéthane dichlorofluoroéthane chlorodifluoroéthane |
HCFC-21HCFC-22HCFC-124HCFC-141bHCFC-142b |
Réfrigérants, solvants, agents d'expansion, propulseurs d'aérosols ou fluides caloporteurs (on trouve des HCFC dans les feuilles de “Placoplâtre” utilisées au pôle Sud) |
Hydrofluorocarbones (HFC) |
CF3CH2F CH3CHF2 |
tétrafluoroéthanedifluoroéthane |
HFC-134aHFC-152a |
Réfrigérants, agents d'expansion et propulseurs d'aérosols |
Halons |
CBrClF2CBrF3 |
bromochlorodifluorométhane bromotrifluorométhane |
halon-1211halon-1301 |
Agents de lutte contre l'incendie et dans les systèmes d'extinction (fabrication désormais interdite aux Etats-Unis d'Amérique) |
Chlorocarbones |
CH3ClCH2Cl2 CHCl3CCl4 CH3CCl3 C2Cl4 |
chlorométhanedichlorométhane trichlorométhane tétrachlorométhane trichloroéthanetétrachloroéthane |
chlorure de méthyle bichlorure de méthylène chloroforme tétrachlorure de carbone méthylchloroforme perchloroéthane |
Solvants, agents nettoyants, agents de dégraissage et dans d'autres applications plus rares |
Bromocarbones |
CH3Br CH2Br2 CHBr3 |
bromométhanedibromométhane tribromométhane |
bromure de méthyle bromure deméthylène bromoforme |
|
Idocarbones |
CH3I |
iodométhane |
iodure de méthyle |
|
Autres |
N2OSF6 |
oxyde nitreux hexafluorure de soufre |
Agent oxydant Transformateurs électriques |
SECTEUR CALME
Le secteur calme est une zone où on limite le bruit et l'utilisation d'équipements afin de faciliter les recherches sismologiques et les autres travaux sensibles aux vibrations. Pour offrir un laboratoire à distance permettant de réaliser des expériences exigeant un environnement sans vibrations, l'USAP a créé l'observatoire de sismologie et de géoscience du pôle Sud (SPRESSO) qui se trouve à environ 7,5 km au sud-est (sur grille) de la station antarctique. Des appareils sismographiques sont utilisés en permanence au pôle Sud depuis 1957-1958, l'Année géophysique internationale (AGI).
Limites géographiques du secteur calme :
La limite externe du secteur calme est définie par, et coïncide avec l'aire scientifique et la limite de la ZGSA, à 20 km de la station surélevée (carte 2). Les limites internes du secteur calme sont définies par une ligne tirée à 110° sur grille à partir de l'ORA (partagée par le secteur d'air pur) et par une ligne tirée à 185° sur grille à partir de l'origine du secteur calme (partagée par le secteur sous le vent), et par la limite avec l'aire des opérations.
Lignes directrices pour le secteur calme :
Le secteur calme est réservé aux expériences scientifiques devant se dérouler dans des conditions de calme, voire de calme absolu. Le secteur calme a les valeurs de bruit sismique mesurées les plus basses de la Terre à des périodes de moins de 1 seconde. Les lignes directrices concernant les installations et les opérations du secteur calme sont les suivantes : les activités, les structures et les instruments situés dans le secteur calme ne doivent pas produire de vibrations sismiques à des niveaux plus élevés que ceux du modèle des bruits bas (LNM) des Services géologiques américains (USGS) à des périodes de plus de 1 seconde. A des périodes de moins de 1 seconde, les seuils ne devraient pas dépasser 12 dB en deçà du LNM (figure B.1).
Vous pouvez consulter l'intégralité du texte avec ses images à partir de l'extrait du Journal officiel électronique authentifié accessible en bas de page
Figure B.1. Seuils de bruit dans le secteur calme. Les niveaux de bruit les plus faibles obtenus dans la cave sismique (en 2000) et le modèle de bruit faible (LNM) de l'USGS fondé sur les plus faibles bruits observés dans le monde. La bande sismique présentant un intérêt va de 80 Hz aux fréquences tidales (< 0,001 MHz).
Les structures susceptibles d'offrir une résistance au vent et de produire des vibrations parasites détectables doivent être situées en dessous de la surface neigeuse.
Tous les instruments situés dans le SPRESSO doivent être conformes aux critères de calme définis par les programmes nationaux opérant dans la zone pour les instruments sismologiques.
Tous les instruments situés dans le SPRESSO doivent pouvoir être opérés à distance depuis la station antarctique, notamment pendant l'hiver austral.
Toute personne ou organisation souhaitant réaliser une expérience dans le secteur calme doit coordonner ses activités avec celles des programmes nationaux opérant dans la zone.
Il est interdit d'utiliser des véhicules motorisés à l'intérieur du cercle calme, sauf aux fins du soutien logistique au SPRESSO et aux quelques exceptions définies ci-après :
- l'accès au secteur calme est autorisé pour l'entretien des pistes, par exemple quand une route damée doit être empruntée pour rejoindre le SPRESSO. Cela exige en général plusieurs passages de véhicules lourds à chaînes pour éliminer les amoncellements de neige créés par les tempêtes de neige ;
- l'accès au secteur calme peut être autorisé pour des mesures occasionnelles ou périodiques de propriétés telles que la profondeur et l'accumulation de neige, si cela est organisé au préalable, afin d'éviter tout conflit potentiel et si cela ne compromet pas les recherches sismologiques et autres recherches sensibles aux vibrations dans le secteur ;
- l'accès au secteur calme est autorisé pour le nettoyage et l'entretien occasionnels des balises de visibilité de la piste d'atterrissage située à 113° est du nord de la grille (tableau D.1) ;
- tout accès terrestre au sein du secteur calme doit s'effectuer et s'opérer de façon à minimiser toute contamination potentielle (p. ex. en ne laissant pas tourner inutilement les véhicules ou les équipements, en empruntant la route praticable la plus directe, en utilisant le véhicule le plus léger pour atteindre ses objectifs, etc.) et les véhicules doivent autant que possible éviter de circuler à moins de 100 mètres du SPRESSO.
Les programmes nationaux opérant dans la zone peuvent pénétrer dans le secteur calme pour en enlever les équipements scientifiques qui ne sont plus utilisés et qui risquent de perturber d'autres travaux de recherche scientifique.
Les programmes nationaux opérant dans la zone tiennent des relevés de toutes les excursions effectuées dans le secteur calme.
SECTEUR SOUS LE VENT
Le secteur sous le vent a été créé pour maintenir une zone totalement dégagée en vue des lâchers de ballons de recherche, de l'exploitation des aéronefs et d'autres activités. Les activités scientifiques et opérationnelles sont toutes deux autorisées dans le secteur sous le vent.
Limites géographiques du secteur sous le vent :
La limite externe du secteur sous le vent est définie par, et coïncide avec l'aire scientifique et la limite de la ZGSA, à 20 km de la station surélevée (carte 2). Les limites internes du secteur sous le vent sont définies par une ligne tirée à 185° sur grille (partagée par le secteur calme), par une ligne tirée à 230° sur grille (partagée par le secteur obscur) à partir de l'origine du secteur sous le vent ainsi que par les limites de l'aire des opérations et des aires à accès limité pour l'exploitation d'aéronefs associées à la piste d'atterrissage.
Lignes directrices pour le secteur sous le vent :
Les activités conduites dans le secteur sous le vent ne doivent pas nécessiter de travaux d'entretien (p. ex. l'enlèvement de neige) et ne doivent pas perturber les lâchers de ballons de recherche ou l'exploitation d'aéronefs.
SECTEUR OBSCUR
Le secteur obscur a été créé pour préserver la faible pollution lumineuse et la faible interférence électromagnétique (IÉM) à la station antarctique et favoriser la réalisation d'importantes observations astrophysiques, astronomiques et aéronomiques.
Limites géographiques du secteur obscur
La limite externe du secteur obscur est définie par, et coïncide avec l'aire scientifique et la limite de la ZGSA, à 20 km de la station surélevée (carte 2). Les limites internes du secteur obscur sont définies par une ligne tirée à 230° sur grille à partir de l'origine du secteur obscur (partagée par le secteur sous le vent), par une ligne tirée à 340° sur grille à partir de l'ORA (partagée par le secteur d'air pur) ainsi que par les limites de l'aire des opérations et des aires à accès limité pour l'exploitation d'aéronefs associées à la piste d'atterrissage.
Lignes directrices pour le secteur obscur
Les seules activités scientifiques autorisées dans le secteur obscur sont celles qui n'exigent pas l'émission de lumière ou d'IÉM au-dessus des niveaux approuvés.
Les télescopes et autres instruments scientifiques sensibles à la lumière et/ou aux IÉM doivent être maintenus dans le secteur obscur.
Les activités à la fois dans et à l'extérieur du secteur obscur qui émettent des IÉM ou pourraient bloquer l'horizon doivent prendre en compte leur influence potentielle sur les valeurs scientifiques du secteur obscur. En particulier, des évaluations de compatibilité électromagnétique (CÉM) doivent être effectuées le cas échéant avant l'activité pour minimiser les conflits entre les utilisations, notamment entre les sources opérationnelles d'IÉM et d'instruments scientifiques et pour minimiser les impacts sur les recherches scientifiques dans le secteur calme tout en permettant le fonctionnement d'opérations essentielles. Ceci s'applique aussi aux projets scientifiques ou opérationnels à partir d'aéronefs ou de plateformes satellites nécessitant des émissions de radiofréquences (RF) actives (p. ex. l'imagerie radar, comme le radar à synthèse d'ouverture, etc.) ou des instruments émettant de la lumière (p. ex. LiDAR).
Pour contribuer à protéger les observations scientifiques sensibles du secteur obscur d'IÉM inutiles, les pilotes d'aéronefs entrant dans le secteur obscur doivent veiller à minimiser, dans la mesure du possible, les émissions de radiofréquences (RF) opérationnelles (p. ex. radars de navigation, altimètres, radars sondeurs, radars de glace, radio-communications, etc.) en survolant le secteur.