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Article 27 AUTONOME (Arrêté du 30 décembre 2019 relatif à l'organisation du secrétariat général et des directions du ministère de la justice)

Article 27 AUTONOME (Arrêté du 30 décembre 2019 relatif à l'organisation du secrétariat général et des directions du ministère de la justice)


I. - Le service des métiers :


- définit et évalue les politiques de sécurité, de prévention des risques et de lutte contre les violences ; définit les pratiques professionnelles des agents pénitentiaires chargés des missions de sécurité ;
- définit et évalue les politiques de prise en charge, en milieu fermé et en milieu ouvert, des personnes condamnées et prévenues au titre d'une mesure judiciaire, privative ou restrictive de liberté ; participe à la conception et au développement des mesures judiciaires non privatives de liberté et des aménagements de peine, et élabore les normes applicables aux agents pénitentiaires chargés des missions d'insertion et de probation ;
- garantit et organise, avec les autres départements ministériels, les collectivités territoriales, les associations et les partenaires publics ou privés compétents, l'accès aux politiques et dispositifs de droit commun des personnes placées sous main de justice, en prenant en compte leurs spécificités ;
- définit, en lien avec l'Agence du travail d'intérêt général et de l'insertion professionnelle des personnes placées sous main de justice, les modalités d'exécution par les services pénitentiaires de la stratégie nationale du travail d'intérêt général, les orientations nationales pour le développement des activités en détention, les orientations nationales relatives à l'employabilité et au parcours d'emploi ;
- définit, coordonne et évalue la politique pénitentiaire de prévention et de lutte contre la radicalisation violente, en lien notamment avec le Service national du renseignement pénitentiaire ;
- participe aux instances nationales et internationales relatives à la prise en charge des publics placés sous main de justice et assure une veille scientifique dans son domaine de compétence.


II. - Il comprend :


- la sous-direction de la sécurité pénitentiaire ;
- la sous-direction de l'insertion et de la probation.


1° La sous-direction de la sécurité pénitentiaire est notamment chargée des questions relatives :


- au recueil, à l'exploitation, à la diffusion et à la conservation des données intéressant la sécurité des établissements et services pénitentiaires ;
- à l'identification, la caractérisation et la cotation des risques individuels, structurels et technologiques intéressant les établissements et services pénitentiaires ainsi que la classification sécuritaire des établissements ;
- à la définition des orientations nationales de sécurité en matière immobilière et d'équipement ;
- à l'activation et au fonctionnement de la cellule de crise ;
- à la politique de sécurité des systèmes d'information, en lien avec le secrétaire général, haut fonctionnaire de défense et de sécurité ;
- aux règles relatives aux capacités des établissements pénitentiaires ;
- aux modalités d'exécution et d'individualisation des décisions judiciaires privatives ou restrictives de liberté et aux parcours de détention et d'exécution de peine ;
- aux régimes de détention ;
- aux dispositifs d'évaluation et de prévention des violences en établissements et services pénitentiaires ;
- aux pratiques professionnelles en matière de sécurité et en particulier des équipes chargées de la sécurité pénitentiaire pour leurs activités d'intervention et de recherche, de maintien de l'ordre, d'escorte, de transfèrement et d'extractions judiciaires et médicales.


2° La sous-direction de l'insertion et de la probation est notamment chargée des questions relatives :


- aux modalités d'exécution des mesures judiciaires non privatives de liberté, d'aménagement de peine et de probation, incluant la phase présententielle ;
- aux modalités de prise en charge des personnes placées sous main de justice, y compris la gestion des mesures de surveillance électronique ;
- aux pratiques professionnelles des personnels exerçant dans les services pénitentiaires d'insertion et de probation ;
- aux politiques sociales et partenariales, en particulier à la prévention de la délinquance, au maintien des liens familiaux et sociaux, à la santé, à l'accès à l'hébergement et au logement, à la culture et au sport, à la pratique du culte, à l'enseignement et à l'exercice de la citoyenneté ;
- à la prévention du suicide en détention.