L'arrêté du 5 août 2009 susvisé est ainsi modifié :
1° Après le cinquième alinéa de l'article 3, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
«-l'Office anti-stupéfiants ; » ;
2°Après l'article 5-1, il est inséré un article 5-2 ainsi rédigé :
« Art. 5-2.-L'Office anti-stupéfiants est compétent en matière de lutte contre la production, la fabrication, l'importation, l'exportation, le transport, la détention, l'offre, la cession, l'acquisition ou l'emploi illicites de stupéfiants, contre les opérations de blanchiment liées au trafic de stupéfiants et contre l'usage illicite de l'une des substances ou plantes classées comme stupéfiants.
« A ce titre, il est chargé de l'évaluation de la menace liée aux trafics de stupéfiants en liaison avec l'ensemble des administrations concernées et de l'animation et de la coordination des politiques mises en œuvre par les administrations et services publics de l'Etat.
« L'office coordonne, centralise, analyse, exploite et communique l'information relative aux trafics de stupéfiants.
« L'office élabore des propositions et assure le suivi de la mise en œuvre de la stratégie interministérielle de lutte contre les trafics de stupéfiants définie par le comité interministériel de lutte contre les drogues et les conduites addictives relevant de son domaine de compétence.
« L'office mène des enquêtes judiciaires en propre ou dans le cadre de saisines conjointes, sous l'autorité du procureur de la République ou du juge d'instruction ;
« Dans son domaine de compétence, il est le point de contact national en matière de lutte contre les trafics de stupéfiants. Il assure les liaisons opérationnelles avec les services spécialisés des autres Etats et avec les organismes internationaux et contribue à l'élaboration de la position française en matière de lutte contre les trafics de stupéfiants. Il représente le ministère de l'intérieur dans les instances européennes et internationales ;
« L'office contribue à la formation des acteurs de la lutte contre les trafics de stupéfiants. » ;
3° Le troisième alinéa du II de l'article 6 est supprimé.