ANNEXES
ANNEXE I
L'EXAMEN PROBATOIRE
I-1. Organisation générale
I-1.1. Composition du dossier d'inscription
Le dossier d'inscription comprend les pièces suivantes :
1. Une demande d'inscription établie sur un formulaire normalisé ;
2. Une photographie d'identité récente ;
3. Une photocopie recto verso de la carte nationale d'identité ou du passeport ;
4. Pour les candidats de nationalité française, nés à partir de 1979 pour les hommes et à partir de 1983 pour les femmes, une photocopie de l'attestation de recensement ou du certificat individuel de participation à la journée défense et citoyenneté ;
5. Pour les personnes mineures, l'autorisation parentale ou celle du tuteur légal ;
6. Un certificat médical de non-contre-indication à l'exercice de la profession d'accompagnateur en moyenne montagne datant de moins d'un an à la date de clôture de la première inscription ;
7. La photocopie de l'unité d'enseignement prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC 1) ou son équivalent ;
8. Trois enveloppes autocollantes de format 23 cm × 16 cm affranchies au tarif en vigueur et libellées au nom et à l'adresse du candidat ;
9. Une liste de trente randonnées effectuées en groupe ou en solitaire dans différents massifs par le candidat, renseignée sur un formulaire normalisé mis en ligne par l'Ecole nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne, sur son site internet. Ces randonnées sont effectuées dans un cadre correspondant aux prérogatives d'exercice professionnel de l'accompagnateur en moyenne montagne. Elles se répartissent comme suit :
a) dix randonnées d'un dénivelé positif supérieur à 1 000 mètres, effectuées sur le territoire français et dans plusieurs massifs, l'une de ces randonnées consistant en une randonnée itinérante d'une durée minimale de cinq jours ;
b) dix randonnées effectuées dans plusieurs massifs figurant sur la liste type mise en ligne par l'Ecole nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne, sur son site internet ;
c) dix randonnées correspondant à l'unité de formation optionnelle « milieu montagnard enneigé » ou « milieu montagnard tropical et équatorial »
Pour les candidats titulaires de l'attestation de réussite partielle à l'examen probatoire mentionnée au dernier alinéa de l'article 5, le dossier d'inscription comporte cette seule attestation en cours de validité. Le candidat est alors convoqué pour l'épreuve non validée.
I-1.2. Vérification de la liste de randonnées
La vérification administrative de la liste de randonnées est effectuée par le service organisateur, sur la base du formulaire normalisé mentionné au point I-1.1. Sont considérées comme recevables, les listes de randonnées dont toutes les lignes sont remplies et validées. Les cases apparaissant en surbrillance de couleur rose dans les tableaux et la mention « NON » dans le tableau de synthèse, indiquent l'absence de validation de la liste. La validation informatique administrative porte sur les éléments suivants :
- durée effective de marche ;
- territoires dans lesquels se sont déroulées les randonnées (pays et massif) ;
- caractéristiques topographiques (dénivelé) ;
- mention des randonnées figurant sur la liste type mise en ligne par l'Ecole nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne, sur son site internet.
En amont de la première épreuve de l'examen probatoire, le jury procède à une vérification technique des randonnées, au moyen d'une grille de recevabilité établie par l'Ecole nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne. Les critères de vérification sont les suivants :
- le respect des prérogatives professionnelles et des terrains d'exercice qui y sont liés ;
- l'absence de randonnées effectuées lors de compétitions sportives ou d'examens ;
- le respect du caractère montagnard de chacune des randonnées ;
- la cohérence du dénivelé mentionné, avec l'itinéraire indiqué ;
- la correspondance entre l'option choisie et les randonnées spécifiques à cette option.
Dans le cas où le jury estime que la liste de randonnées ne répond pas aux critères techniques de la grille de recevabilité, son président peut refuser l'accès aux épreuves de l'examen.
I-1.3. Convocation des candidats
La convocation adressée aux candidats comporte :
- l'ordre prévisionnel des épreuves choisi par l'organisateur ;
- un rappel des textes prévoyant le contenu des épreuves de l'examen ;
- la fiche de consignes techniques établie par l'Ecole nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne ;
- une mention invitant les candidats à consulter les documents de préparation de l'examen mis en ligne par l'Ecole nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne sur son site internet ;
- un rappel de la note de service portant sur les exigences matérielles de la première épreuve ;
- une mention relative à la recevabilité technique des listes de randonnées effectuée en amont de la première épreuve ;
- un rappel de la nécessité de se déplacer en véhicule personnel afin de se rejoindre le site de la première épreuve.
Le lieu de convocation est distinct du lieu de la première épreuve, afin d'éviter que les candidats ne soient orientés vers le site d'épreuve retenu. Il y est procédé :
- à l'appel des candidats ;
- à la distribution du matériel individuel d'identification et de chronométrage des candidats ;
- à la distribution éventuelle d'une fiche de consignes techniques spécifiques à la session ;
- à la présentation d'une balise et du fonctionnement du matériel de chronométrage ;
- à la communication du lieu de rendez-vous pour les départs ;
- à l'affichage des horaires individuels de départ ou de l'heure de regroupement collectif retenue par le jury.
I-2. Organisation de la première épreuve : épreuve de marche et orientation en terrain varié
I-2.1. Commission d'experts
Sur proposition du directeur général de l'Ecole nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne, le président du jury met en place, dans les délais nécessaires, une commission d'experts, chargée de la conception du parcours de l'épreuve.
La commission d'experts est ainsi composée :
- deux professeurs de l'Ecole nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne, experts référents pour la conception de l'épreuve ;
- un ou deux professeurs de sport expérimentés.
La commission d'experts :
- choisit le site et le terrain sur lesquels se déroule l'épreuve ;
- travaille en collaboration avec le service organisateur afin de transmettre les informations nécessaires à l'obtention des autorisations administratives et de permettre l'hébergement du jury dans des conditions fonctionnelles ;
- calcule les temps d'admission ainsi que les fourchettes horaires de passage aux portes horaires grâce à l'outil informatique dédié ;
- propose au président du jury d'éventuels aménagements horaires en fonction des repérages effectués sur le terrain ou de l'évolution des conditions climatiques en cours d'épreuve ;
- propose au président du jury l'organisation des départs, notamment l'heure du premier départ, l'intervalle temps entre chaque candidat ainsi que l'éventuel ordonnancement des genres ;
- prépare la mise en page des cartes, conformément au présent cahier des charges, en vue de leur impression ;
- met en place le pré-balisage ;
- procède à la pose définitive des balises, des boitiers et des piquets ;
- propose au président du jury un dispositif de sécurité adapté aux tracés, notamment les moyens de communication et les préconisations de rapatriement des candidats éliminés ;
- en cas de besoin, aide l'organisateur à procéder à la répartition des rôles des membres du jury pour le jour de l'épreuve.
I-2.2. Principes de l'épreuve
L'épreuve de marche et orientation en terrain varié consiste en un déplacement en moyenne montagne effectué en autonomie de navigation et, pour tout ou partie, hors sentier. Il s'agit d'une épreuve individuelle où toute forme de communication est interdite, sauf pour raison de sécurité.
Le terrain répond aux caractéristiques suivantes :
- étage montagnard à subalpin, principalement forestier et globalement pénétrable, permettant d'assurer la pertinence de l'orientation et limiter les risques liés aux étages supérieurs ;
- relief varié présentant plusieurs bassins versants permettant d'assurer la pertinence de l'orientation ;
- nature du terrain permettant de garantir que les candidats validant l'épreuve disposent de capacités à progresser avec aisance et efficacité en toute sécurité sur des terrains variés ;
- présence d'un réseau de routes et pistes carrossables permettant de faciliter l'accès des organisateurs ou des secours en cas d'incident ou de recherche d'un candidat égaré ;
- zone principalement couverte par un réseau de téléphonie mobile permettant aux candidats notamment de communiquer si nécessaire avec le PC organisation, en cas de recherche ou d'incident ;
- absence de zones présentant des dangers particuliers connus ;
- accessibilité globale de la zone à parcourir, d'un point de vue environnemental et foncier.
I-2.3. Calcul des temps d'admission
Le parcours a une longueur comprise entre 27,69 et 34,28 kilomètre/effort. Il comprend un dénivelé positif cumulé d'environ 1 400 m, dans les limites de 1250 et 1500 m pour le choix d'itinéraire optimal.
Le kilomètre/effort correspond à la somme de la longueur de la trajectoire idéale exprimée en km, de 10 fois le dénivelé positif exprimé en km et d'une fois le dénivelé négatif exprimé en km.
Deux à quatre points de passage obligatoires définissent des portions d'itinéraire successives, dites « sections », que le candidat doit franchir dans les limites de barrières horaires minimales et maximales pour être autorisé à poursuivre l'épreuve.
Les barrières horaires sont calculées selon un rythme de marche compris entre 10 min (ouverture de la porte) et 13 min (fermeture de la porte) au km/effort pour les hommes et entre 10 et 14 min au km/effort pour les femmes. Les temps d'admission de chaque parcours sont calculés sur la base de 13ʹ/kme pour les hommes et 14ʹ/kme pour les femmes.
La distance linéaire et les dénivelés positifs et négatifs cumulés de chaque parcours sont calculés à l'aide d'un l'outil de traçage informatique identique pour chaque examen proposé par l'Ecole nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne. Un outil informatique spécifique développé par le même Centre, permet de calculer les temps d'ouverture et de fermeture des portes horaires ainsi que les temps d'admission. Il peut en outre constituer une aide à la sélection des parcours retenus pour l'examen.
A l'issue des calculs informatiques, la commission d'experts peut proposer au président du jury des aménagements horaires en fonction des repérages effectués sur le terrain. Ces aménagements peuvent également être proposés en cours d'épreuve, en fonction de l'évolution des conditions météorologiques et de terrain.
I-2.4. Le tracé de l'épreuve
Les différents points de passage correspondent à des éléments caractéristiques existant à la fois sur la carte et sur le terrain. Ils sont matérialisés sur la carte, au centre de cercles rouges et sur le terrain, par des balises visibles à partir du moment où le candidat atteint l'élément caractéristique visé.
Les circuits des candidats sont tous organisés dans un même sens de rotation de façon à homogénéiser les choix techniques d'itinéraires et l'approche finale des postes, à éviter le croisement des candidats, et à permettre la circulation progressive des jurys pendant l'épreuve.
Le sens de rotation choisi permet l'éclatement des flux de candidats dès les premiers postes, tout en permettant un début de parcours techniquement facile. La zone de début de parcours dispose ainsi de nombreuses lignes directrices orientées dans le sens de progression.
Le traçage doit constamment répondre à la nécessité de favoriser les choix d'itinéraires et la progression hors sentier (environ 50 % du parcours).
Afin notamment de garantir la sécurité des candidats et de se conformer aux réglementations locales, le parcours peut comporter une ou plusieurs sections jalonnées obligatoires. Le total des zones jalonnées ne doit pas dépasser 1/10e du parcours, sauf en cas d'évolution négative des conditions météorologiques en cours d'épreuve. La mise en place de portions jalonnées ne supprime pas l'autonomie de navigation des candidats. La portion concernée peut faire l'objet d'un exercice d'orientation de type « suivi d'itinéraire » qui consiste pour le candidat, à maîtriser sa position précise sur l'itinéraire suivi et à valider une balise parmi plusieurs balises positionnées sur la ligne directrice ainsi suivie.
I-2.5. Les points de passage de l'épreuve
Le circuit de chaque candidat comporte 15 à 20 points de passage obligatoires (balises).
Les balises sont regroupées en nids de 1 à 6 postes. Chaque candidat n'a qu'une seule balise imposée par nid. Au sein d'un même nid, la difficulté technique des balises doit être identique (accessible ou non par une ligne directrice ou par sentier) et de nature comparable (élément ponctuel/linéaire/de surface).
Les tracés doivent veiller à ce que les cheminements successifs des candidats entre les balises soient de difficulté similaire.
Deux à quatre balises par candidat ne sont accessibles par aucune ligne directrice. Ces balises nécessitent l'utilisation de la boussole.
Lorsque les éléments caractéristiques définissant les balises d'un même nid sont identiques, ils doivent être distants d'au moins 200 m linéaires ou 50 m de dénivelé.
Le tracé global nécessite l'utilisation d'un altimètre ; à défaut, au moins 1 nid de balises justifie son utilisation.
Les autres balises constituent des points de passage obligatoires du parcours et ne présentent pas de difficulté d'orientation particulière mais nécessitent des choix d'itinéraire ou un positionnement précis sur cet itinéraire. Elles peuvent ne pas être communes à tous les candidats.
La dernière balise est commune à tous les candidats et constitue l'arrivée des parcours.
La localisation précise de l'ensemble des points de passage doit avoir fait l'objet d'une vérification GPS.
Parmi les balises communes aux candidats, 2 à 4 portes-horaires constituent des points auxquels les candidats doivent passer dans une fourchette de temps donnée :
- les candidats en retard à une porte horaire sont éliminés. Les contrôleurs de la porte horaire sont chargés de transmettre aux candidats les consignes de rapatriement décidées par le jury ;
- les candidats en avance à une porte horaire sont retenus le temps nécessaire pour repartir dans la fourchette horaire permise. Ils sont placés dans une zone délimitée et surveillée, distincte de la zone d'attente éventuelle des candidats en retard, afin d'éviter qu'ils ne communiquent. Ces candidats sont autonomes dans la gestion de leur chronomètre ; ils doivent revalider leur passage au boitier électronique de contrôle avant de se représenter aux contrôleurs en temps voulu et de façon spontanée, pour obtenir l'autorisation explicite du responsable de la porte horaire de poursuivre leur parcours ;
- la première porte horaire permet d'éliminer les candidats ayant un niveau insuffisant pour accéder à la suite du parcours sans se mettre en danger. Elle doit être placée 4 à 5 km/effort après le départ, à l'issue d'une première section relativement facile d'un point de vue de l'orientation.
I-2.6. La carte et le parcours de l'épreuve
Il est remis aux candidats un extrait de carte IGN au 1/25000 comprenant les informations touristiques, aux caractéristiques suivantes :
- le carroyage GPS et leurs amorces ne figurent pas sur la carte ;
- au moins une ligne indique le nord géographique ; les bords de la carte seront orientés au nord, dans la mesure du possible ;
- format A3 ;
- impression couleur sur papier étanche et indéchirable ;
- qualité d'impression permettant de distinguer clairement les courbes de niveau ;
- sur la carte de chaque candidat figurent les fourchettes de temps qui lui sont imparties pour rallier ses portes horaires ainsi que l'arrivée, les garçons et les filles étant distingués ;
- les n° de téléphones du PC organisation et des secours sont indiqués.
Chaque point de passage obligatoire (balise) est figuré sur la carte :
- au centre d'un cercle rouge de 8 mm de diamètre (type course d'orientation) numéroté dans l'ordre de passage obligatoire ;
- par un élément caractéristique dessiné sur la carte (ex : dépression, angle de clairière, jonction de chemins…) et existant sur le terrain.
Dans le cas où existe un nid de balises nécessitant l'utilisation de l'altimètre, il fait exception à cette règle. Dans ce cas, les balises ne sont définies que par la jonction d'une ligne directrice et d'une côte d'altitude évidente.
Le départ et l'arrivée sont figurés sur la carte par des symboles différents de celui des balises intermédiaires. Si le départ et l'arrivée sont communs, seul le symbole du départ figure sur la carte. Seules les balises que le candidat doit valider sont indiquées sur sa carte.
Chaque balise est définie sur le terrain par :
- la présence de l'élément caractéristique correspondant à celui figurant au centre du cercle sur la carte ;
- une balise de type « course d'orientation » de taille 30 × 30 placée à environ 1m de hauteur ou sur un piquet de type « course d'orientation » prévu à cet effet ;
- une pince de « course d'orientation » attachée à la balise ou solidaire du piquet ;
- un boitier de chronométrage électronique solidaire du piquet ou de la balise.
Les balises, les piquets et les boitiers n'ont pas de signe distinctif permettant d'être identifiés par les candidats (code ou n°). Ils ne sont pas cachés et doivent être placés de manière à être clairement visibles par le candidat ayant atteint l'élément caractéristique recherché.
I-2.7. Le matériel obligatoire
Durant tout le parcours, les candidats portent un sac à dos de 10 kg pour les hommes et de 7 kg pour les femmes. Le sac à dos comprend a minima le matériel de montagne mentionné sur la liste définie par une note de service du directeur général de l'Ecole nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne mentionnée sur la convocation adressée aux candidats. Le candidat ne peut utiliser qu'une boussole magnétique, une carte et un altimètre, à l'exclusion de tout autre procédé technologique.
Le matériel obligatoire prévu doit être disponible pendant toute la durée de l'épreuve. L'absence d'un élément de cette liste peut entrainer l'élimination du candidat.
Afin d'optimiser la vérification et limiter les pertes de temps, le matériel peut être vérifié :
- à chaque porte horaire : des éléments différents de la liste choisi de manière aléatoire et vérifiés systématiquement pour tous les candidats ;
- à l'arrivé : vérification systématique d'éléments de la liste et éventuellement vidage intégral du sac pour détecter la présence éventuelle d'un matériel interdit ;
- en cours de parcours : par les contrôleurs volants, pour ce qui relève du matériel interdit et dans le cas d'une suspicion de fraude.
I-2.8. Le chronométrage et la validation des parcours
Le système de chronométrage doit permettre :
- de contrôler le passage de chaque candidat dans l'ordre aux points imposés ;
- de contrôler le nombre de points de passage validés : le nombre total de points de passage validés par le candidat ne doit pas dépasser le nombre de points indiqués sur sa carte ;
- de contrôler les heures de passage aux portes horaires et le délai de franchissement de l'arrivée.
A cette fin, chaque candidat dispose d'une puce électronique au moyen de laquelle il valide son passage aux points de contrôle (balises). Il est de la responsabilité de chaque candidat de vérifier la bonne validation du pointage électronique ; en cas de doute ou de dysfonctionnement du matériel, le candidat procède à un pointage manuel sur sa carte au moyen de la pince mécanique et signale disfonctionnement à l'organisation, dès le franchissement de l'arrivée.
Chaque candidat se présente au départ au plus tard 20 minutes avant l'heure qui lui a été affectée, prêt au départ, afin de se soumettre aux éventuels contrôles de matériel.
Une fois cette(ces) vérification(s) effectuée(s), chaque candidat est placé dans une zone d'attente de laquelle il ne peut plus sortir avant son départ.
Pour réussir la première épreuve de l'examen probatoire, les candidats doivent satisfaire aux critères suivants :
- franchir les portes horaires et l'arrivée dans les temps impartis ;
- valider leur passage dans l'ordre aux points de passage imposés et uniquement ceux-ci ;
- satisfaire aux contrôles portant sur le matériel ;
- ne pas être éliminé pour comportement interdit.
I-2.9. La sécurité de l'épreuve
La sécurité opérationnelle de l'épreuve est basée sur la préparation et la mise en place d'un dispositif de secours et d'un PC organisation, ainsi que sur la présence de personnel sur le terrain. Le dispositif prévoit la mise en réseau directe ou indirecte du PC organisation, coordinateur des opérations de recherche et secours, avec l'ensemble des contrôleurs et membres du jury présents sur le terrain.
Le jour de l'épreuve, chaque membre du jury ainsi que toute personne pouvant contribuer à la sécurité et/ou à la recherche éventuelle de candidats doit être en possession d'une carte tous postes de la zone d'examen, d'une carte des accès motorisés possibles et de la liste des organisateurs présents sur le terrain, de leur numéro de téléphone et de leur localisation.
Un tableau de suivi des candidats est mis à disposition du PC organisation. Il est renseigné en fonction des informations transmises tout au long de l'épreuve, par les responsables des portes horaires et les personnes chargées de la surveillance du parcours.
Le président du jury peut recommander ou imposer à tout ou partie des membres du jury le port d'un signe distinctif de type gilet de signalement ou brassard afin de faciliter leur reconnaissance par les candidats, notamment celle des responsables des portes horaires, des contrôleurs du matériel et du ou des responsable(s) du chronométrage de l'épreuve.
I-3. Organisation de la seconde épreuve : questionnaire portant sur l'environnement montagnard naturel et humain et l'expérience de la vie en montagne
I-3.1. Programmation et accès à l'épreuve
Cette épreuve, d'une durée de 30 minutes, se présente sous la forme d'un questionnaire écrit. Elle est accessible aux candidats qui n'ont pas été éliminés à la première épreuve (qui ont certifié la première épreuve).
Elle vise à s'assurer que le candidat possède les connaissances de base relatives à l'environnement montagnard naturel (écologie générale, faune, flore, géologie, géographie, météorologie) et humain (économie, habitat et vie sociale, protection de l'environnement) ainsi que l'expérience de la vie en montagne.
Pour des raisons fonctionnelles, la seconde épreuve peut être passée avant la première. Elle est alors évaluée postérieurement à cette dernière épreuve, dans le seul cas où le candidat n'a pas été éliminé.
I-3.2. Commission d'experts de l'épreuve
L'Ecole nationale des sports de montagne, site du Centre national de ski nordique et de moyenne montagne, pilote, en étroite collaboration avec le coordonnateur national de la discipline, une commission d'experts chargée d'élaborer annuellement les questionnaires pour l'ensemble des sessions d'examen probatoire. Cette commission assure également l'harmonisation du niveau des questionnaires, sur l'ensemble des sessions.
I-3.3. Le questionnaire de l'épreuve
De façon à permettre la mise en place des contenus de formation du cursus de formation, ce questionnaire répond à plusieurs objectifs :
- s'assurer que les candidats disposent des connaissances de base ;
- sonder tous les champs de connaissances du programme proposé ;
- procéder à des questionnements d'ordre général (et non régional).
Pour chaque question, il existe 4 propositions de réponses dont :
- au moins une est juste ;
- au moins une est fausse.
Le questionnaire comprend 40 questions dont 6 à 8 questions nécessitent deux bonnes réponses. Les autres questions n'appellent qu'une bonne réponse.
I-3.4. Le programme des connaissances de l'épreuve 2 :
Le questionnaire interroge 9 chapitres de connaissances subdivisés comme suit, en rubriques :
1. Ecologie générale : 6 questions (1 question par rubrique)
- rôles et réglementation de la chasse et des grands prédateurs ;
- équilibres et déséquilibres écologiques ;
- biodiversité et écosystème ;
- photosynthèse et respiration ;
- définition de l'espèce, évolution, classement des êtres vivants ;
- contraintes physiques du milieu montagnard.
2. Faune de montagne : 5 questions (1 question par rubrique)
- identification d'espèces emblématiques ;
- les régimes alimentaires de la faune ;
- traces et modes de déplacement ;
- classement des vertébrés ;
- classement des invertébrés.
3. Flore de montagne : 3 questions (1question par rubrique)
- identification d'espèces emblématiques ;
- les étages de végétation ;
- la reproduction des végétaux.
4. Géologie : 3 questions (1 question par rubrique)
- les principales roches et principaux massifs ;
- les principales formes d'érosion et de dépôts ;
- - les grandes ères géologiques : principaux repères dans le temps.
5. Géographie et toponymie : 4 questions (1 question par rubrique)
- principaux points culminants ;
- sources, bassins versant des fleuves français ;
- localisation administrative des massifs français ;
- terminologie et toponymie.
6. Météorologie : 4 questions (1 question par rubrique)
- les nuages ;
- dépression/anticyclone ;
- altimètre/baromètre ;
- l'orage.
7. Economie, habitat et vie sociale en montagne : 5 questions (1 question par rubrique)
- agriculture en montagne ;
- tourisme en montagne ;
- exploitation forestière ;
- habitat montagnard ;
- colonisation du milieu montagnard par l'homme.
8. Protection de l'environnement : 4 questions (1 question par rubrique)
- les parcs nationaux ;
- les réserves naturelles ;
- les arrêtés préfectoraux de protection de biotope ;
- les interdictions générales ;
9. Expérience de la vie en montagne : 6 questions (1 question par rubrique)
- les refuges de montagne ;
- l'équipement du randonneur ;
- le comportement sécuritaire ;
- la planification d'une randonnée ;
- la cartographie et le balisage ;
- les moyens de communication en montagne.