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Article ENTIEREMENT_MODIF (Arrêté du 19 mars 2019 modifiant l'arrêté du 21 avril 2017 relatif aux connaissances, aux compétences et aux maquettes de formation des diplômes d'études spécialisées et fixant la liste de ces diplômes et des options et formations spécialisées transversales du troisième cycle des études de médecine)

Article ENTIEREMENT_MODIF (Arrêté du 19 mars 2019 modifiant l'arrêté du 21 avril 2017 relatif aux connaissances, aux compétences et aux maquettes de formation des diplômes d'études spécialisées et fixant la liste de ces diplômes et des options et formations spécialisées transversales du troisième cycle des études de médecine)


ANNEXE II
MAQUETTES DES DISCIPLINES MÉDICALES
Diplôme d'études spécialisées d'anatomie et cytologie pathologiques
1. Organisation générale


1.1. Objectifs généraux de la formation :
Former des médecins spécialistes en anatomie et cytologie pathologiques.
1.2. Durée totale du DES :
10 semestres dont :


-au au moins 7 dans la spécialité ;
-au moins 4 dans un lieu de stage avec encadrement universitaire tel que défini à l'article 1er du présent arrêté ;
-au moins 1 dans un lieu de stage sans encadrement universitaire.


1.3. Intitulé des options proposées au sein du DES :
Néant.
1.4. Intitulé des formations spécialisées transversales (FST) indicatives :
Dans le cadre de son projet professionnel, et au regard des besoins de santé et de l'offre de formation, l'étudiant peut candidater à une FST, notamment :


-fœtopathologie.


2. Phase socle


2.1. Durée :
2 semestres.
2.2. Enseignements hors stages :
Volume horaire :
2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie (article R. 6153-2 du code de la santé publique).
Nature des enseignements :
En application de l'article 5 du présent arrêté :


-enseignement en autonomie notamment par e-learning ;
-exercices de mise en situation (enseignement sous forme supervisée) ;
-séminaires nationaux, interrégionaux ou régionaux.


Connaissances de base dans la spécialité à acquérir :
Les connaissances spécifiques sont détaillées sur la plateforme numérique du collège de la spécialité et portent en particulier sur :


-module d'histologie (connaissance des tissus normaux) ;
-module de pathologie générale ;
-maladies inflammatoires et dysimmunitaires ;
-pathologies de surcharge et troubles du métabolisme ;
-maladies cardiovasculaires, de l'athérome et des troubles circulatoires ;
-pathologies environnementales et iatrogènes ;
-syndromes malformatifs ;
-maladies génétiques ;
-principes de cancérogenèse ; classification et dépistage des tumeurs et des états pré-cancéreux ; histo-et cytodiagnostic ; histopronostic et suivi thérapeutique ;
-principes généraux et suivi anatomo-cytopathologique des transplantations d'organes ;
-module techniques en anatomie et cytologie pathologiques et fonctionnement du laboratoire ;
-techniques de préparation des cellules et tissus ;
-principes des techniques en macroscopie ;
-organisation et prise en charge des extemporanés et des urgences en Anatomie et Cytologie Pathologiques ;
-principes des techniques en immunohistochimie ;
-principes des techniques de biologie moléculaire utilisées en Anatomie et Cytologie pathologiques ;
-principes et applications de la pathologie numérique ;
-principes généraux d'assurance qualité (contexte, technique, délais de réponse) ;
-sensibilisation au travail en équipe, à la collaboration interdisciplinaire, à l'intégration de l'ensemble des informations du dossier patient dans le diagnostic anatomopathologique.


Connaissances transversales à acquérir :
Les connaissances transversales sont listées dans l'article 2 du présent arrêté.
2.3. Compétences à acquérir :
Compétences génériques et transversales à acquérir :
Outre les compétences à approfondir issues du deuxième cycle, les compétences génériques sont celles listées dans l'article 2 du présent arrêté.
Compétences spécifiques à la spécialité à acquérir :
Les compétences spécifiques à acquérir sont détaillées sur la plateforme numérique du collège de la spécialité, notamment :


-juger de l'urgence d'un résultat en fonction du contexte clinique ;
-prendre en charge le prélèvement à sa réception et guider son conditionnement : examen extemporané, tissus non fixés, prélèvements cytologiques, diagnostics urgents ;
-utiliser les techniques complémentaires (colorations, immunohistochimie) pour des diagnostics simples ;
-prélever macroscopiquement des pièces opératoires simples ;
-évaluer la qualité des techniques de base (colorations, immunohistochimie).


2.4. Stages :
Stages à réaliser :


-1 stage dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en anatomie et cytologie pathologiques ;
-1 stage libre.


Critères d'agrément des stages de niveau I dans la spécialité :
En sus des dispositions de l'article 34 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine, la commission d'agrément prend en compte :


-diversité des pathologies prises en charge au sein du laboratoire ;
-activité : lecture des lames et rédaction des comptes rendus d'histopathologie et de cytopathologie ; examen macroscopique des pièces opératoires ; examens extemporanés ; le cas échéant autopsies et fœtopathologie ; codage informatique des lésions ;
-organisation : une réunion hebdomadaire de présentation de lames avec les séniors du service ; des réunions anatomocliniques de discussion de dossiers et/ ou réunions de concertation pluridisciplinaires avec les différents services cliniques médicaux ou chirurgicaux correspondants ; une séance mensuelle de bibliographie ou de recherche bibliographique à l'occasion d'une présentation à la réunion de service ;
-formation pratique dans au moins trois des techniques suivantes : techniques conventionnelles ; histochimie ; histoenzymologie ; immunohistochimie ; numérisation d'images, transmission d'images ; analyse d'images, morphométrie ; microscopie électronique ; biologie moléculaire ; tissue microarray ;
-le lieu propose : un microscope de bonne qualité par étudiant ; un microscope multi-observateurs à disposition des internes ; un photomicroscope et/ ou une station de numérisation d'images ;
-encadrement : rapport encadrants pathologistes seniors/ interne (s) ;
-recrutement varié, avec prise en charge de prélèvements histopathologiques et cytopathologiques, réalisation d'examens extemporanés, et activité dans au moins 1 domaine d'activité en cytopathologie et 3 domaines d'activité en histopathologie parmi les suivants : en cytopathologie, cytologie gynécologique de dépistage, ou cytologie autre ; en histopathologie : Dermatologie, Digestif, Endocrinologie (dont thyroïde), Fœtopathologie, Gynécologie, Hématologie, Os et tissus mous, Néphrologie, Neurologie, Pédiatrie, Sein, Tête et cou (ORL, stomatologie), Thorax, Urologie.


2.5. Evaluation :
Modalités de l'évaluation des connaissances et des compétences :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-évaluation, par le maître de stage, au terme de chacun des stages dans la spécialité, par un formulaire standardisé, accessible sur la plateforme numérique du collège de la spécialité ;
-évaluation à la fin de la phase socle, par la commission locale de la spécialité portant sur les trois domaines suivant ;
-connaissances théoriques : autoévaluation, certifiée par le coordonnateur local, à l'aide des questions qui suivent les cours mis en ligne sur la plateforme numérique (e-enseignement et e-évaluation) ;
-connaissances pratiques en stage : portefeuille numérique, saisi par l'étudiant et certifié par le maître de stage, contenant les actes techniques et diagnostiques auquel l'étudiant a participé ou qu'il a réalisés ;
-compétences : épreuve pratique de macroscopie et de prise en charge d'un examen extemporané, organisée au niveau local et épreuve d'interprétation de lames, organisée au niveau régional.


Modalités de l'évaluation des compétences :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :
Evaluation, par le maître de stage, au terme de chacun des stages dans la spécialité, par un formulaire standardisé.
2.6. Modalités de validation de la phase et de mise en place du plan de formation :
Conformément aux articles 13 et 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine.


3. Phase d'approfondissement


3.1. Durée :
6 semestres.
3.2. Enseignements hors stages :
Volume horaire :
2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie (article R. 6153-2 du code de la santé publique).
Nature des enseignements :
En application de l'article 5 du présent arrêté :


-e-learning ;
-mise en situation ;
-séminaires présentiels ;
-participation à un congrès/ réunion annuel (le) de la spécialité.


Connaissances à acquérir :
Les connaissances transversales sont listées dans l'article 3 du présent arrêté.
Les connaissances spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité.
L'enseignement est organisé sous la forme de modules, chaque module concerne les applications de l'anatomie et cytologie pathologiques aux différents organes et système de l'organisme, y compris chez l'enfant :


-module de pathologie de l'appareil respiratoire et du médiastin ;
-module de pathologie cardio-vasculaire ;
-module de pathologie de l'appareil digestif et de ses annexes (foie et pancréas) ;
-module de pathologie gynécologique et mammaire ;
-module de pathologie de l'appareil urinaire et de l'appareil génital masculin ;
-module de pathologie endocrinienne ;
-module d'hématopathologie ;
-module de dermatopathologie ;
-module de pathologie des tissus mous et de l'appareil locomoteur ;
-module de pathologie ORL, de la cavité buccale et de l'œil ;
-module de cytologie ;
-module de pathologie autopsique médico-scientifique de l'enfant et de l'adulte ;
-module de pathologie fœto-placentaire et pédiatrique ;
-module de néphropathologie ;
-module de neuropathologie ;
-module de pathologie moléculaire ;
-module d'initiation à la recherche clinique (possibilité de formation transversale avec d'autres disciplines).


3.3. Compétences :
Compétences à acquérir :
Les compétences génériques sont listées dans l'article 3 du présent arrêté.
Les compétences spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité et sont notamment les suivantes :


-prendre en charge macroscopiquement tout type de pièce opératoire ;
-utiliser les techniques complémentaires et les interpréter (colorations, immunohistochimie, biologie moléculaire) ;
-établir un diagnostic en intégrant les différents éléments du dossier patient et les résultats des différentes techniques complémentaires ;
-rédiger un compte rendu synthétique, avec une conclusion précise et informative, utiliser les systèmes de codification des maladies, intégrer les items minimaux ;
-mettre en pratique les principes du second avis dans la structure ou à l'extérieur de la structure ;
-participer à des réunions de confrontation pluridisciplinaire.


Pour les modules correspondant à des spécialités complexes dont le recrutement est centré sur un nombre limité de structures (notamment néphropathologie, neuropathologie, fœtopathologie) : établir les diagnostics simples.
Les étudiants cosignent des examens histopathologiques (biopsies, pièces opératoires, prélèvements autopsiques) et cytopathologiques portant sur tous les domaines de la pathologie, correspondant à l'ensemble des modules enseignés.
3.4. Stages :
Stages de niveau II à réaliser dans la spécialité :


-4 stages dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en anatomie et cytologie pathologiques ;
-1 stage dans un lieu agréé à titre complémentaire ou principal en anatomie et cytologie pathologiques et ayant des activités de pathologie moléculaire ou de génétique constitutionnelle ou de génétique somatique des tumeurs ;
-1 stage libre.


Critères d'agrément des stages de niveau II dans la spécialité :
En sus des dispositions de l'article 34 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine, la commission d'agrément prend en compte :


-les critères prévus pour la phase socle ;
-la possibilité pour l'étudiant de rédiger des comptes rendus des examens dont il a la charge (cosignés par un sénior).


3.5. Evaluation :
Modalités de l'évaluation des connaissances :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine.
Modalités de l'évaluation des compétences :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-évaluation, par le maître de stage, au terme de chacun des stages dans la spécialité, par un formulaire standardisé ;
-entretien annuel entre l'étudiant et son référent désigné à la fin de la phase socle, dont un compte rendu sera rédigé, archivé et transmis à l'étudiant.


3.6. Modalités de validation de la phase :
Conformément aux articles 13 et 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-validation de l'ensemble des stages ;
-validation de l'ensemble des modules de pathologie spécialisée.


4. Phase de consolidation


4.1. Durée :
1 an.
4.2. Enseignements hors stages en lien avec la préparation à l'exercice professionnel (gestion de cabinet …) :
Volume horaire :
2 demi-journées par semaine : 2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie.
Nature des enseignements :
En application de l'article 5 du présent arrêté :


-e-learning ;
-mise en situation ;
-séminaires présentiels ;
-participation à un congrès/ réunion annuel (le) de la spécialité.


Connaissances et compétences à acquérir :
A l'issue de la phase, les connaissances et compétences génériques listées dans les articles 2 à 4 sont acquises et portent notamment sur :


-la préparation à l'exercice professionnel (types d'exercice, initiation à la gestion, éthique, droit et responsabilité médicale en anatomie et cytologie pathologiques) ;
-la mise en œuvre d'une démarche qualité et l'accréditation.


4.3. Compétences à acquérir :
Les compétences génériques sont listées dans l'article 4 du présent arrêté et portent notamment sur :


-l'auto-évaluation et la connaissance de ses limites ;
-l'auto-apprentissage théorique et pratique.


Les compétences spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité et en particulier :


-rédiger de manière autonome des comptes rendus d'examens d'anatomie et cytologie pathologiques ;
-cosigner au moins 1 000 examens : examens histopathologiques (biopsies, pièces opératoires, prélèvements autopsiques) et examens cytopathologiques.


4.4. Stages :
Nombre et durée des stages de niveau III :
1 stage d'un an, accompli soit :


-dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en anatomie et cytologie pathologiques ;
-sous la forme d'un stage mixte dans des lieux hospitalier et extrahospitalier agréés à titre principal en anatomie et cytologie pathologiques.


Critères d'agrément des stages de niveau III :
En sus des dispositions de l'article 34 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine la commission d'agrément prend en compte :


-les critères prévus pour la phase socle ;
-la possibilité pour l'étudiant de rédiger des comptes rendus des examens dont il a la charge.


4.5. Evaluation :
Modalités de l'évaluation des connaissances :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-validation de l'enseignement théorique ;
-suivi du portefeuille numérique des gestes/ actes réalisées ;
-évaluation, par le maître de stage, au terme du ou des stages, par formulaire standardisé.


Modalités de l'évaluation des compétences :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-suivi du portefeuille numérique des gestes/ actes réalisées ;
-évaluation, par le maître de stage, au terme du ou des stages, par formulaire standardisé.


Certification européenne :
La certification européenne est encouragée.
4.6. Modalités de validation de la phase :
Conformément aux articles 13 et 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de :


-contrôle continu des connaissances et des compétences ;
-validation du parcours de l'étudiant ;
-validation de la totalité des modules portant sur les différents domaines de la spécialité ;
-mémoire de DES.


Diplôme d'études spécialisées d'endocrinologie-diabétologie-nutrition
1. Organisation générale


1.1. Objectifs généraux de la formation :
Former au métier d'Endocrinologue Diabétologue Nutritionniste.
Ce DES doit former des médecins spécialistes de 1er et 2e recours capables de prendre en charge les pathologies les plus fréquentes et de diagnostiquer les pathologies plus rares et plus complexes dans les quatre domaines de la discipline : les maladies des glandes endocrines, les diabètes sucrés, les obésités et dyslipidémies, les dénutritions.
1.2. Durée totale du DES : 8 semestres dont :


-6 semestres dans la spécialité (EDN) ;
-au moins 3 dans un lieu de stage avec encadrement universitaire tel que défini à l'article 1 du présent arrêté ;
-et au moins 2 dans un lieu de stage sans encadrement universitaire.


1.3. Intitulé des options proposées au sein du DES :
Néant.
1.4. Intitulé des formations spécialisées transversales (FST) indicatives :
Dans le cadre de son projet professionnel, et au regard des besoins de santé et de l'offre de formation, l'étudiant peut candidater à une formation spécialisée transversale (FST), notamment :


-cancérologie ;
-médecine et biologie de la reproduction-andrologie ;
-pharmacologie médicale/ thérapeutique.


1.5. Gouvernance :
Ce DES sera coordonné pour le suivi de l'étudiant, pour les enseignements théoriques et pratiques ainsi que pour la validation du DES par des commissions de coordination constituées à parité par les membres des deux sous sections 44.04 et 54.04, tant au niveau national qu'aux niveaux régional et local. La répartition de l'enseignement théorique entre les quatre domaines sera la suivante : 40 % diabètes-obésités, 35 % maladies des glandes endocrines, 25 % dénutritions.


2. Phase socle


2.1. Durée :
2 semestres.
2.2. Enseignements hors stages :
Volume horaire :
2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie (article R. 6153-2 du code de la santé publique).
Nature des enseignements :
En application de l'article 5 du présent arrêté :


-e-learning ;
-mise en situation, simulation ;
-séminaires en présentiel : locaux, régionaux et nationaux ;
-vidéo-conférences.


Connaissances de base dans la spécialité à acquérir :
Les connaissances sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité, et concernent en particulier :


-les bases physiologiques, physiopathologiques et pharmacologiques en lien avec les pratiques diagnostiques et thérapeutiques ;
-les outils d'exploration ;
-la gestion des urgences spécifiques de la spécialité.


Connaissances transversales à acquérir :
Les connaissances transversales sont listées dans l'article 2 du présent arrêté.
2.3. Compétences à acquérir :
Outre les compétences à approfondir issues du deuxième cycle, les compétences génériques sont celles listées à l'article 2 du présent arrêté.
Les compétences spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité, et concernent en particulier :
Principes, interprétation, limites des explorations : évaluer l'état nutritionnel ; prescrire et interpréter une mesure de la dépense énergétique, de la composition corporelle, de l'apport et du comportement alimentaire, de l'activité physique ; prescrire et interpréter l'évaluation paraclinique de l'état nutritionnel ; prescrire et interpréter les dosages métaboliques et hormonaux et les analyses génétiques et histopathologiques appliquées à la discipline ; prescrire et interpréter l'imagerie de coupe, fonctionnelle et isotopique dans les pathologies de la discipline.
Maladies endocriniennes : diagnostiquer et prendre en charge les situations d'urgence (insuffisance surrénalienne aiguë, hypercalcémies, hyperthyroïdies sévères, urgences en oncologie endocrinienne : goitre compressif et expansif, masse surrénalienne à croissance rapide …).
Diabètes : diagnostiquer et prendre en charge les situations d'urgence (acidocétose, coma hyperosmolaire, hypoglycémie sévère).
Obésités : diagnostiquer et orienter la prise en charge des complications urgentes (insuffisance respiratoire, insuffisance cardiaque).
Dyslipidémies : diagnostiquer et prendre en charge les situations d'urgence (hypertriglycéridémie sévère).
2.4. Stages
Stages à réaliser :


-1 stage dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en endocrinologie-diabétologie-nutrition et ayant une activité orientée vers l'endocrinologie et/ ou le diabète sucré ;
-1 stage dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en endocrinologie-diabétologie-nutrition et ayant une activité orientée vers l'obésité et/ ou la dénutrition.


Au moins 1 de ces stages est réalisé dans un lieu avec encadrement universitaire.
Critères d'agrément des stages de niveau I dans la spécialité :
En sus des dispositions de l'article 34 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine, la commission d'agrément prend en compte :


-un encadrement médical comprenant au moins 2 praticiens séniors titulaires dont un PU-PH ou un MCU-PH des sous-sections 44.04 ou 54.04, ou un ancien CCA/ AHU titulaire du DES d'Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition, du DES d'Endocrinologie, Diabète, Maladies Métaboliques ou du DESC de Nutrition ;
-un recrutement de patients couvrant un éventail suffisant des pathologies prises en charge dans un des pans dédiés de la discipline (endocrinologie, diabétologie, obésité, dénutrition) (min par an 3000 consultations (1000 pour la dénutrition) et/ ou 500 hospitalisations/ hôpital de jour) ;
-l'organisation d'au moins deux visites hebdomadaires avec un médecin qualifié dans la spécialité, une supervision directe des prescriptions ;
-l'organisation d'au moins une réunion d'examen des dossiers et d'une réunion bibliographique par semaine ;
-l'organisation de réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP).


2.5. Evaluation :
Modalités de l'évaluation des connaissances et des compétences :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-participation aux enseignements locaux, régionaux, nationaux ;
-évaluation, par le maître de stage, dans les trois domaines suivants :


1. Connaissances théoriques : autoévaluation (e-enseignement et e-évaluation) enregistré sur le portefeuille numérique.
2. Connaissances pratiques en stage : portefeuille numérique.
3. Utilisation des connaissances : présentation de cas cliniques.
2.6. Modalités de validation de la phase et de mise en place du plan de formation :
Conformément aux articles 13 et 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine.


3. Phase d'approfondissement


3.1. Durée :
4 semestres.
3.2. Enseignements hors stages :
Volume horaire :
2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie (article R. 6153-2 du code de la santé publique).
Nature des enseignements :
En application de l'article 5 du présent arrêté :


-e-learning ;
-mise en situation ;
-séminaires en présentiel : locaux, régionaux et nationaux ;
-participation à un congrès/ réunion annuel de la spécialité.


Connaissances à acquérir :
Les connaissances transversales sont listées dans l'article 3 du présent arrêté.
Les connaissances spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité et concernent en particulier : l'éducation thérapeutique du patient (ETP), les recommandations nutritionnelles, les techniques spécialisées d'exploration, les bases théoriques et pratiques sur les maladies endocriniennes, les diabètes, les obésités, les dénutritions, les dyslipidémies, les troubles du comportement alimentaire, les réactions indésirables aux aliments.
3.3. Compétences :
Les compétences génériques sont listées dans l'article 3 du présent arrêté.
Les compétences spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité, et concernent en particulier :
L'ETP : orienter un patient vers un programme d'ETP en fonction de sa situation, en lien avec les acteurs concernés.
Les recommandations nutritionnelles : délivrer les conseils nutritionnels correspondant aux recommandations pour la population générale et dans des certaines situations (femme enceinte, sportifs, personnes âgées, insuffisances d'organes …).
Les techniques spécialisées d'exploration :


-prescrire et interpréter le monitoring du glucose en continu, les explorations métaboliques : calorimétrie indirecte, mesure de la composition corporelle, les explorations de l'insulino-résistance et de l'insulino-sécrétion, l'exploration du risque cardio-vasculaire et des complications métaboliques, respiratoires et mécaniques de l'obésité ;
-prescrire et interpréter l'imagerie fonctionnelle et les tests biologiques endocriniens dans les principales pathologies endocriniennes.


Les maladies endocriniennes : explorer et traiter les maladies thyroïdiennes courantes ; Dépister, orienter et connaître les principes thérapeutiques des pathologies thyroïdiennes rares et complexes (cancer thyroïdien, thyropathie génétique …) ; Explorer et traiter les pathologies gonadiques courantes (syndrome des ovaires polykystiques, gynécomasties, hirsutisme, aménorrhées, hypogonadisme féminin et masculin, ménopause, impuissance masculine) ; Prescrire et surveiller la contraception hormonale ; Dépister, orienter et connaître les principes thérapeutiques des pathologies gonadiques rares ou complexes (infertilité du couple, causes rares d'hypogonadisme …) ; Dépister, explorer et orienter les troubles de la croissance (retard, avance staturale) et de la puberté (précocité, retard) ; Dépister, orienter et connaître les principes thérapeutiques des tumeurs neuro endocrines ; Explorer et traiter les pathologies surrénaliennes courantes (incidentalome, insuffisance surrénale …) ; Dépister, orienter et connaître les principes thérapeutiques des pathologies surrénaliennes rares et complexes (hyperplasie surrénaliennes congénitales, phéochromocytome, hyperaldostéronisme, hypercortisolisme …) ; Savoir explorer et traiter les pathologies hypophysaires courantes (incidentalome, hyperprolactinémie, hypopituitarisme …) ; Savoir dépister, orienter et connaître les principes thérapeutiques des pathologies hypophysaires, diencéphaliques rares et complexes (diabète insipide, craniopharyngiome, adénomes agressifs …) ; Dépister, orienter et connaître les principes thérapeutiques des pathologies tumorales génétiquement déterminées (néoplasie endocrinienne multiple (NEM), maladie de Von Hippel-Lindau (VHL), mutations succinate déshydrogénase (SDH) …) et des poly-endocrinopathies auto-immunes ; Explorer et traiter les pathologies métaboliques osseuses, notamment l'ostéoporose, les pathologies parathyroïdiennes et hydro-électrolytiques courantes (hyperparathyroïdies, diabète insipide, SIADH …) ; Dépister, orienter et connaître les principes thérapeutiques des principales complications de la chirurgie endocrinienne.
Les diabètes : envisager l'application des modalités de prévention des diabètes ; Dépister, diagnostiquer, assurer la prise en charge initiale, le suivi des diabètes de type 1,2, secondaires et monogéniques les plus fréquents et de leurs complications (macro et microangiopathiques, hépatiques, dyslipidémiques, plaies chroniques, pied diabétique, hypoglycémies sévères à répétition) ; Orienter le patient diabétique en fonction de sa situation, en lien avec les acteurs concernés ; Organiser la prise en charge par modification thérapeutique des modes de vie, médicamenteuses, des patients diabétiques y compris lors de la grossesse ou diabète gestationnel, après un accident vasculaire cérébral (AVC), un infarctus ou angor instable, lors de l'insuffisance rénale terminale ; Prendre en charge les situations exceptionnelles des diabètes rares, du diabète très insulino-résistant (chirurgie bariatrique et métabolique), de la pratique du sport intensif ; Prescrire et surveiller l'insulinothérapie fonctionnelle, le holter glycémique et de la mesure continue du glucose, les pompes externes et implantées et les greffes d'îlots et de pancréas.
Les obésités : dépister et prendre en charge les complications de l'obésité, y compris la dénutrition (obésité sarcopénique, post-chirurgie, post-agression) ; Etablir la stratégie de prise en charge, fixer les objectifs, définir les moyens y compris pour les obésités complexes et multi compliquées et les obésités rares, en lien avec les acteurs concernés ; Mettre en place les modifications thérapeutiques du mode de vie et l'éducation thérapeutique du patient obèse, incluant le suivi dans la durée et le soutien psychologique ; Mettre en place et assurer l'évaluation préopératoire et la prise en charge post-opératoire après une chirurgie bariatrique ; Evaluer et orienter dans des situations spécifiques (fertilité et contraception de la femme obèse, grossesse chez la femme obèse (y compris post-chirurgie), douleur et obésité, anesthésie et obésité, troubles du comportement alimentaire et obésité, difficultés psychosociales).
Les dénutritions : dépister, diagnostiquer, assurer la prise en charge de la dénutrition secondaire à des pathologies aiguës (agression aiguë en réanimation) et chroniques (inflammatoires, cancéreuses, digestives, cardiaques, respiratoires, rénales, periopératoire), à des conditions socio-économiques, à l ‘ âge et au handicap ; Prescrire et surveiller la nutrition orale assistée, entérale, parentérale ; Prévenir et traiter les complications respectives des techniques de support nutritionnel ; Evaluer et orienter l'insuffisance intestinale aiguë et chronique.
Les troubles du comportement alimentaire : identifier, orienter et prendre en charge les aspects somatiques des troubles du comportement alimentaire ; Connaître les principes de la prise en charge psychologique des troubles du comportement alimentaire.
Les dyslipidémies :


-dépister, diagnostiquer, assurer la prise en charge initiale et le suivi des dyslipidémies communes ;
-gérer les dyslipidémies dans le cadre de la prise en charge du risque cardiovasculaire ;
-dépister et orienter les formes rares et sévères des dyslipidémies.


Les réactions aux aliments : explorer, diagnostiquer et prendre en charge une réaction indésirable à un aliment (allergie et intolérance).
Stages de niveau II :


-2 stages dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en endocrinologie-diabétologie-nutrition ;
Ces stages permettent à l'étudiant d'acquérir une formation en endocrinologie/ diabète et en dénutrition.
-1 stage dans un lieu hospitalier agréé à titre complémentaire en endocrinologie-diabétologie-nutrition et à titre principal en hépato-gastro-entérologie, médecine interne et immunologie clinique, pédiatrie, médecine intensive-réanimation, gériatrie, oncologie, médecine cardiovasculaire, neurologie, pneumologie, néphrologie, biologie médicale, santé publique, psychiatrie, médecine nucléaire ou en gynécologie médicale ;
-1 stage libre.


Au moins l'un de ces quatre stages est accompli dans un lieu sans encadrement universitaire.
3.4. Critères d'agrément des stages de niveau II dans la spécialité :
En sus des dispositions de l'article 34 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine, la commission d'agrément prend en compte :


-l'encadrement médical comprenant au moins deux praticiens seniors dont un ancien CCA/ AHU titulaire du DES d'Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition, du DES d'Endocrinologie, Diabète, Maladies Métaboliques ou du DESC de Nutrition ;
-le recrutement de patients couvrant un éventail suffisant des pathologies prises en charge par la spécialité.


3.5. Evaluation :
Modalités de l'évaluation des connaissances et des compétences :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-évaluation, par le maître de stage, au terme de chacun des stages, de la même façon qu'à la phase socle ;
-entretien annuel entre l'étudiant et la commission régionale de coordination.


3.6. Modalités de validation de la phase :
Conformément à aux articles 13 et 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-validation du contrôle des connaissances et des compétences ;
-validation du parcours de l'étudiant (portfolio) ;
-examen de fin de phase d'approfondissement ;
-revue des évaluations, des réalisations et du projet.


4. Phase de consolidation


4.1. Durée :
1 an.
4.2. Enseignements hors stages en lien avec la préparation à l'exercice professionnel :
Volume horaire : 2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie.
Nature des enseignements :
En application de l'article 5 du présent arrêté :


-e-learning ;
-mise en situation ;
-séminaires en présentiel : locaux, régionaux et nationaux ;
-participation à un congrès/ réunion annuel de la spécialité.


Connaissances et compétences à acquérir :
Les connaissances et compétences génériques figurant aux articles 2 à 4 du présent arrêté sont acquises à la fin de la phase.
Les connaissances spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité.
4.3. Compétences à acquérir :
Les compétences génériques sont listées dans l'article 4 du présent arrêté.
Les compétences spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité, en particulier :
Situations particulières : adapter la prise en charge aux situations rares et complexes (grossesse, transplantation, insuffisances d'organes …) ; participer à la transition enfant-adulte.
Organisation des soins :


-coordonner les acteurs ; Organiser et mettre en œuvre des parcours patients spécifiques pour les pathologies courantes de la discipline ; Participer à une réunion de concertation pluridisciplinaire ;
-participer à un Centre Spécialisé de l'Obésité, un Comité de Liaison Alimentation-Nutrition, un réseau ville-hôpital, des réseaux de soin dans la discipline ; Mettre en place une activité transversale de Nutrition.


Autres : dépister les pathologies les plus communes et fréquentes de la spécialité et organiser leur prévention avec le médecin traitant ; Participer à l'élaboration d'une réflexion éthique autour des situations complexes ; Intégrer les notions d'exposome nutritionnel et hormonal dans les stratégies de prise en charge thérapeutique et de prévention, y compris les perturbateurs endocriniens.
4.4. Stages :
Nombre et durée des stages de niveau III :
1 stage d'un an, ou deux stages d'un semestre lorsque l'acquisition par l'étudiant des compétences de la spécialité le justifie, accompli soit :


-dans un lieu hospitalier avec encadrement universitaire agréé à titre principal en endocrinologie-diabétologie-nutrition de préférence d'une durée de six mois dans un CHU-sous la forme d'un stage couplé dans des lieux agréés à titre principal ou complémentaire en endocrinologie-diabétologie-nutrition ;
-ou sous la forme d'un stage mixte dans un lieu hospitalier et auprès d'un praticien-maître de stage des universités agréés à titre principal en endocrinologie-diabétologie-nutrition.


4.5. Evaluation :
Modalités de l'évaluation des connaissances :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :
Validation sur l'activité professionnelle suivie par le portfolio (nombre de consultations, réunion de concertations pluridisciplinaires, participation aux séminaires).
Modalités de l'évaluation des compétences :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :
Evaluation, par le maître de stage, au terme de chacun des stages et la commission régionale de coordination.
Certification européenne :
La certification européenne peut être envisagée.
4.6. Modalités de validation de la phase :
Conformément aux articles 13 et 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-validation du contrôle des compétences ;
-validation du parcours de l'étudiant.


Diplôme d'études spécialisées : hépato-gastro-entérologie
1. Organisation générale


1.1. Objectifs généraux de la formation :
Former un spécialiste en hépato-gastro-entérologie (HGE).
1.2. Durée totale du DES :
10 semestres dont au moins 4 dans un lieu de stage avec encadrement universitaire tel que défini à l'article 1er du présent arrêté et au moins 2 dans un lieu de stage sans encadrement universitaire.
1.3. Intitulé des options proposées au sein du DES :
Néant.
1.4. Intitulé des formations spécialisées transversales (FST) indicatives :
Dans le cadre de son projet professionnel, et au regard des besoins de santé et de l'offre de formation, l'étudiant peut candidater à une FST, notamment :


-addictologie ;
-cancérologie ;
-nutrition appliquée ;
-soins palliatifs.


2. Phase socle


2.1. Durée :
2 semestres.
2.2. Enseignements hors stages :
Volume horaire :
2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie (article R. 6153-2 du code de la santé publique).
Nature des enseignements :
En application de l'article 5 du présent arrêté :


-e-learning ;
-séminaires en présentiel : régionaux ou locaux formation à l'endoscopie œsogastroduodénale, à la coloscopie par simulation, à la proctologie sur mannequin et à l'échographie abdominale ;
-simulations.


Connaissances de base dans la spécialité à acquérir :
Les connaissances spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité, et sont notamment :


-notions essentielles en physiologie et anatomie, anatomie-pathologique des organes et principales maladies du tube digestif, du pancréas, du foie et des voies biliaires ;
-signes fonctionnels orientant vers les pathologies les plus fréquentes du tube digestif, du foie, du pancréas ;
-urgences digestives en particulier hémorragies digestives ;
-addictologie ;
-endoscopie digestive : agencement et l'organisation d'un plateau technique d'endoscopie digestive, structure des endoscopes et matériels d'instrumentation, principes de l'endoscopie diagnostique haute et basse, techniques de colorations en endoscopie digestive, biopsies endoscopiques, maîtrise des risques en endoscopie digestive, anesthésie et sédation en endoscopie, aspects médico-légaux de la pratique de l'endoscopie digestive ;
-examens complémentaires dont génétique ;
-évaluation multidisciplinaire des patients ayant des pathologies digestives, hépatique et pancréatiques complexes (réunion de concertation disciplinaire (RCP) et recours aux centres experts) ;
-radioprotection et imagerie en hépato-gastro-entérologie ;
-pharmacologie spécifiques aux traitements des maladies intestinales, pancréatiques et hépatiques ;
-principaux traitements des pathologies du tube digestif, du foie et du pancréas ;
-nutrition de longue durée ;
-bases de la recherche clinique.


Connaissances transversales à acquérir :
Les connaissances transversales sont listées dans l'article 2 du présent arrêté.
2.3. Compétences à acquérir :
Compétences génériques et transversales à acquérir :
Elles sont listées dans l'article 2 du présent arrêté.
Compétences spécifiques à la spécialité à acquérir :
Elles sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité. Elles sont d'ordre clinique et technique :


-prendre en charge un patient dans sa globalité y compris pour l'accueil d'urgence : orientation intra-hospitalière, examens complémentaires diagnostiques et gestion des co-morbidités, mesures thérapeutiques initiales ;
-acquérir les bases de l'endoscopie digestive (simulation virtuelle, modèle animal, observation/ participation à des actes sur des patients) ;
-gérer les urgences en hépato-gastroentérologie selon les recommandations ;
-gérer le risque en endoscopie, interpréter une imagerie TDM, IRM et discuter l'échographie abdominale.


Gastroentérologie :


-diagnostiquer notamment : la douleur abdominale aiguë, la douleur abdominale chronique, la dyspepsie, la nausée, le vomissement, la dysphagie, la douleur thoracique, le reflux gastro-œsophagien, la diarrhée aiguë et chronique, la constipation, l'incontinence anale, l'obstruction digestive, les hémorragies digestives haute et basse ;
-prescrire les différentes explorations fonctionnelles digestives.


Foie et voies biliaires ;


-interroger un patient atteint de maladie du foie ;
-interpréter l'épidémiologie, les caractéristiques histologiques ou génétiques et les mesures de prévention des principales maladies du foie ;
-mettre en place un plan structuré d'évaluation diagnostique et la place de la biopsie hépatique dans les situations suivantes : élévation aiguë et chronique des transaminases, cholestase anictérique, ictère, hyperferritinémie, syndrome œdémato-ascitique, encéphalopathie.


Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin :


-évoquer et porter le diagnostic.


Pancréas :


-interroger un patient atteint de maladie du pancréas ;
-interpréter l'épidémiologie, les caractéristiques histologiques ou génétiques et les mesures de prévention des principales maladies du pancréas ;
-mettre en place un plan structuré d'évaluation diagnostique et la place des examens morphologiques dans les situations suivantes : pancréatite aiguë, chronique, adénocarcinome pancréas, tumeurs kystiques ;
-utiliser les scores de gravité guidant la prise en charge du patient dans ces pathologies.


Oncologie digestive :


-dépister et prévenir les cancers digestifs.


Maîtriser les gestes techniques nécessaires à la pratique de l'Hépato-Gastroentérologie :


-endoscopie : modules de 1 à 15 : discuter et poser l'indication d'un examen endoscopique, délivrer l'information et recueillir le consentement du patient, évaluer et gérer les risques avant, pendant et après l'endoscopie ; élaborer un compte-rendu d'endoscopie digestive ; communiquer après la réalisation de l'endoscopie ;
-principaux gestes d'urgence sur mannequin ;
-échographie abdominale ;
-nutrition : évaluer la dénutrition et en connaître les principales causes et conséquences ;
-proctologie : réaliser un examen clinique, anuscopique et rectoscopique ;
-addictologie : repérer les comportements addictifs, aborder le sujet avec le patient et orienter vers une prise en charge adaptée. Réaliser un sevrage programmé ou en urgence d'alcool, en particulier en cas de pathologies digestives.


2.4. Stages :
Stages à réaliser :
2 stages dans des lieux hospitaliers agréés à titre principal en hépato-gastro-entérologie.
L'un des deux stages est accompli de préférence dans un lieu avec encadrement universitaire.
Critères d'agrément des stages de niveau I dans la spécialité :
En sus des dispositions de l'article 34 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine, la commission d'agrément prend en compte :


-un recrutement de patients couvrant un éventail suffisant des pathologies prises en charge par la spécialité, en particulier les plus fréquentes et une exposition aux admissions non programmées ainsi qu'aux situations d'urgence ;
-le ratio activité/ encadrement ;
-une supervision directe des prescriptions ;
-la possibilité pour l'étudiant de mettre en application l'apprentissage théorique et pratique qu'il aura acquis au cours de sa formation hors stage ;
-l'organisation de réunions bibliographiques et d'une initiation à la recherche ;
-la réalisation de gestes supervisés : ponction/ drainage ascite, endoscopie œsogastroduodénale, échographie abdominale.


2.5. Evaluation :
Modalités de l'évaluation des connaissances :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-autoévaluation, certifiée par le coordonnateur local ou le référent de l'enseignement numérique (e-enseignement et e-évaluation) : test informatique portant sur l'UE phase socle Hépato-Gastroentérologie.


Modalités de l'évaluation des compétences :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-validation des stages par les maîtres de stage ;
-vérification des compétences acquises par évaluation du portfolio numérique, saisi par l'étudiant et certifié par le maître de stage, contenant les actes techniques qu'il a réalisés et comportant une évaluation des gestes suivants de la spécialité : endoscopie sur simulateur, principaux gestes d'urgence sur mannequin, échographies abdominales ;
-hors stage : bilan, certifié par le coordonnateur local de l'activité réalisée sous forme de mise en situation ;
-présentation de cas cliniques lors de séminaires régionaux.


2.6. Modalités de validation de la phase et de mise en place du plan de formation :
Conformément aux articles 13 et 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-entretien individuel entre l'étudiant et la commission locale de la spécialité portant sur la validation de l'ensemble des connaissances et compétences de la phase ;
-validation de l'intégralité des formations par simulation ;
-validation du test informatique ;
-validation des stages.


3. Phase d'approfondissement


3.1. Durée :
6 semestres.
3.2. Enseignements hors stages :
Volume horaire :
2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie (article R. 6153-2 du code de la santé publique).
Nature des enseignements :
En application de l'article 5 du présent arrêté :


-enseignement à distance à l'échelon national (e-learning) en auto-apprentissage ;
-enseignement en visio-conférence à l'échelon local ou régional ;
-gestes endoscopiques ;
-enseignement pratique des gestes endoscopiques structuré autour de cas patients ;
-séminaires ou participation à un congrès/ réunion annuel (le) d'Hépato-Gastroentérologie validés pour la formation du DES par le collège national d'Hépato-Gastroentérologie.


Connaissances transversales et spécifiques à la spécialité à acquérir :
Les connaissances transversales sont listées dans l'article 3 du présent arrêté.
Les connaissances spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité et concernent notamment l'approfondissement des connaissances théoriques utiles à l'exercice de la spécialité en gastroentérologie, hépatologie, maladies inflammatoires de l'intestin, pancréatologie, proctologie, cancérologie digestive et du foie, explorations fonctionnelles digestives, addictologie, nutrition, dispositifs médicaux ; endoscopie, dans les maladies digestives et hépatiques liées à l'immunodépression ou à l'interface d'autres spécialités.
Elles portent également sur :


-les indications et complications de la chirurgie abdominale et de l'obésité, de l'écho-endoscopie ;
-les indications et les modalités de l'endoscopie d'urgence, de l'endoscopie interventionnelle de niveau 1 ; de la cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) ; des techniques d'endoscopie interventionnelle de niveau 2 et 3, et d'endoscopie de l'intestin grêle ;
-les modalités de sevrage en alcool et tabac.


3.3. Stages :
Stages de niveau II à réaliser : 6 semestres.


-4 stages accomplis selon l'une des deux modalités suivantes :
-3 stages dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en hépato-gastroentérologie et 1 stage dans un lieu agréé à titre principal ou complémentaire en hépato-gastroentérologie garantissant l'accès à un plateau technique pendant toute la durée du stage ;
-ou 4 stages dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en hépato-gastroentérologie et garantissant l'accès à un plateau technique pendant 6 mois cumulés ;
-1 stage accompli hors de la spécialité, dans un lieu de stage agréé à titre complémentaire en hépato-gastro-entérologie et à titre principal dans une autre spécialité notamment en médecine interne ou maladies infectieuses et tropicales, médecine intensive-réanimation, en anatomie cytologie-pathologique, en radiologie et imagerie médicale ou en oncologie ;
-1 stage en hépato-gastro-entérologie, de préférence en ambulatoire auprès d'un praticien agréé maîtres de stage des universités ou sous la forme d'un stage mixte.


Critères d'agrément des stages de niveau II dans la spécialité :
En sus des dispositions de l'article 34 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant sur l'organisation du troisième cycle des études de médecine, la commission d'agrément prend en compte :


-la prise en charge des pathologies de recours en plus de celles de proximité ;
-la prise en charge de pathologies plus complexes ;
-la gestion de lits dont le nombre est adapté à la complexité des pathologies sous la responsabilité d'un sénior ;
-la présentation de dossiers au cours de RCP dédiées à la cancérologie digestive ou d'autres RCP multidisciplinaires ;
-la réalisation d'au moins une séance de bibliographie par mois ;
-la capacité à assurer l'apprentissage des compétences techniques spécifiques ;
-les activités de recherche clinique.


3.4. Compétences :
Compétences à acquérir :
Les compétences génériques sont listées dans l'article 3 du présent arrêté.
Les compétences spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité.


-au cours de cette phase on attend une progression dans la prise en charge des urgences, la pratique de l'endoscopie, la prise de décision exploratoire et de mise en route des traitements dans toutes les pathologies de la spécialité y compris les plus complexes et les situations d'urgence ;
-participer activement à des RCP de cancérologie digestive, savoir mener une consultation d'annonce de cancer ou de pathologie chronique ;
-savoir mettre en place une démarche palliative en hépato-gastroentérologie ;
-initier et participer à une activité de recherche clinique ;
-mener des examens proctologiques avec anuscopie ;
-effectuer des endoscopies œsogastroduodénales et coloscopies diagnostiques avec biopsies et colorations vitales et des examens par vidéocapsule ; la nature et le nombre d'actions de gestes, d'actes médico-techniques et d'actes endoscopiques devant être réalisés sont précisés dans le portfolio sur la plateforme de la spécialité.


Gastroentérologie :


-prendre en charge les pathologies inflammatoires et infectieuses du tube digestif ainsi que les pathologies vasculaires du tube digestif ;
-gérer l'immunodépression et les pathologies auto-immunes du tube digestif ;
-identifier et prendre en charge les conséquences des maladies métaboliques sur le tube digestif (obésité, diabète) ;
-prendre en charge les diverticules et leurs complications ;
-prendre en charge les pathologies du mésentère.


Foie et voies biliaires :


-mettre en place le traitement d'urgence pour : l'hépatite aiguë, le syndrome de sevrage, les troubles de la conscience, les complications de l'hypertension portale ; prendre en charge selon les recommandations : l'hypertension portale, les hépatites virales, la stéatose, la surcharge en fer et en cuivre, l'auto-immunité hépatique, les tumeurs primitives du foie, bénignes et malignes, une femme enceinte avec anomalies du bilan hépatique ; la vaccination chez le patient cirrhotique ;
-savoir transférer le patient vers un centre de transplantation en fonction des indications de transplantation hépatique ;
-informer des risques d'une biopsie hépatique et d'un traitement par radiologie interventionnelle ;
-diagnostiquer la cirrhose et ses complications, prise en charge d'une hémorragie digestive ; Hépatites virales : savoir qui dépister, connaître les marqueurs. Reconnaître une évolution chronique et prendre en charge la prophylaxie de l'entourage ; Stéatose, stéatohépatite et hépatosidérose : diagnostic, évaluation du et principes thérapeutiques spécifiques ; Hépatites médicamenteuses ;
-reconnaître et documenter la toxicité d'un médicament (aiguë ou chronique et connaître la place de la PBH.


Surcharges en fer et prise en charge d'une hyperferritinémie : savoir l'évaluer, évaluer son retentissement et faire les tests génétiques appropriés.
Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin :


-diagnostiquer et prendre en charge une maladie inflammatoire chronique de l'intestin et assurer le suivi endoscopique et radiologique ;
-diagnostiquer et prendre en charge une colite aiguë.


Pancréas :


-diagnostiquer et prendre en charge une pancréatite aiguë et orienter vers un centre référent ; prendre en charge la douleur pancréatique dans tous ses aspects ;
-assurer le diagnostic de l'adénocarcinome pancréatique, en connaître la prise en charge et savoir discuter les options thérapeutiques (RCP) ;
-assurer le diagnostic des tumeurs kystiques et leurs mesures thérapeutiques ou de surveillance ; assurer le diagnostic d'une tumeur neuro-endocrine, en connaître la prise en charge et savoir discuter les options thérapeutiques (RCP).


Cancérologie :


-diagnostiquer et maîtriser les modalités et les stratégies de traitement :
-œsophage de Barrett et tumeurs de l'œsophage ;
-tumeurs de l'estomac ;
-tumeurs du pancréas ; tumeurs biliaires ; tumeurs colo-rectales ; tumeurs digestives rares (tumeurs neuroendocrines, GIST, lymphomes).


Endoscopies :


-modules de 16 à 70 : compétences techniques, diagnostiques et interventionnelles en endoscopie digestive haute et basse ; évaluation qualitative et quantitative des techniques endoscopiques suivantes : endoscopie OGD à visée diagnostique, endoscopie basse à visée diagnostique, techniques d'hémostase endoscopique, techniques de résection endoscopique, techniques de dilatation endoscopique, techniques de pose et de changement de sondes de gastrostomie, explorations digestives par vidéocapsule.


Nutrition :


-prendre en charge les maladies digestives à fort impact nutritionnel ;-prendre en charge les complications de la chirurgie bariatrique ;
-prendre en charge la période péri-opératoire sur le plan nutritionnel.


Motricité digestive neurogastroentérologie :


-interpréter les résultats des différentes explorations fonctionnelles digestives ;
-prendre en charge : douleurs abdominales et diarrhées chroniques, dyspepsie, dysphagie fonctionnelle, douleur thoracique pseudo-angineuse, reflux gastro-œsophagien, constipation chronique, obstruction digestive fonctionnelle.


Proctologie :


-mener un entretien de consultation et un examen clinique de proctologie dans de bonnes conditions ;
-réaliser des gestes à type de ligatures élastiques hémorroïdaires, scléroses, excisions de thrombose, électrocoagulation de condylomes.


Addictologie :


-reconnaître l'ensemble des signes d'une conduite addictive ;
-reconnaître les particularités des différentes conduites addictives ;
-reconnaître les troubles co-morbides (psychiatriques, somatiques, sociaux).


3.5. Evaluation :
Modalités de l'évaluation des connaissances :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :
Test informatique sur la plateforme nationale d'auto évaluation (e learning).
Modalités de l'évaluation des compétences :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant sur l'organisation du troisième cycle des études de médecine :


-validation des actes.


3.6. Modalités de validation de la phase :
Conformément aux articles 13 et 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-validation informatique des modules d'enseignement en auto-évaluation ;
-validation de l'ensemble des items du portfolio électronique et e-carnet.


Avis favorable des responsables médicaux des lieux de stage et de la commission locale lors des différents entretiens et évaluations orales.


4. Phase de consolidation


4.1. Durée :
1 an.
4.2. Enseignements hors stages en lien avec la préparation à l'exercice professionnel :
Volume horaire :
2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie.
Nature des enseignements :


-e-learning et séminaires ;
-participation active à un congrès/ réunion annuel (le) d'Hépato-Gastroentérologie validés pour la formation du DES par le collège national d'Hépato-Gastroentérologie.


Connaissances et compétences à acquérir :
A l'issue de la phase, les connaissances transversales listées dans les articles 2 à 4 du présent arrêté sont acquises.
Les connaissances et compétences spécifiques acquises permettent une autonomie complète dans toutes les composantes de la pratique de l'hépato-gastroentérologie, y compris pour les actes techniques et leur réalisation dans le cadre de l'urgence ainsi que dans les différentes modalités d'exercice de la spécialité dans le cadre de l'organisation des soins en France et dans les réseaux de santé (notamment ville-hôpital).
4.3. Compétences :
A l'issue de la phase, les compétences génériques listées dans les articles 2 à 4 du présent arrêté sont acquises.
Les compétences spécifiques nécessaires à la pratique de la spécialité sont détaillées sur la plateforme numérique de la spécialité et concernent l'ensemble du champ de la pratique en hépato-gastroentérologie y compris pour les actes techniques et leur réalisation dans le cadre de l'urgence.
4.4. Stages :
Nombre et durée des stages de niveau III :
1 stage de un an accompli au choix :


-dans un lieu agréé à titre principal en hépato-gastro-entérologie ;
-auprès d'un praticien-maître de stage des universités agréé en hépato-gastro-entérologie ;
-sous la forme d'un stage mixte dans des lieux et/ ou auprès d'un praticien-maître de stage des universités agréés à titre principal en hépato-gastro-entérologie.


Critères d'agrément des stages de niveau III :
En sus des dispositions de l'article 34 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant sur l'organisation du troisième cycle des études de médecine, la commission d'agrément prend en compte :


-la capacité à réaliser une activité d'hépato-gastroentérologie y compris l'ensemble des gestes techniques en hépato-gastroentérologie conformément aux objectifs de la phase 3 ;
-une activité de consultation au minimum 1 à 2 demi-journées par semaine ;
-la rédaction de courriers de synthèse, la proposition et la conduite de réunions de concertation médico-chirurgicale.


4.5. Evaluation :
Modalités de l'évaluation des connaissances :
Conformément à l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-validation de l'enseignement théorique, suivi du portefeuille numérique des gestes/ actes/ interventions réalisées et validation des connaissances spécifiques effectuées à partir du portail de la plateforme numérique du collège de la spécialité.


Modalités de l'évaluation des compétences :
Conformément à l'article de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-participation à au moins 25 RCP, prescription de chimiothérapie ;
-réalisations d'au moins 40 plages de consultations ;
-acquisition de l'ensemble des compétences en endoscopie : reconnaître les anomalies endoscopiques, les décrire selon les classifications validées en vigueur et réaliser les principales mesures thérapeutiques de niveau 1 de manière adaptée ;
-validations des actes : validation de la réalisation et de l'interprétation de :
-200 endoscopies oesogastroduodénales ;
-200 coloscopies totales ;
-50 gestes d'hémostase endoscopiques : varices œsophagiennes, ulcères hémorragiques et autres saignements ;
-50 polypectomies ou mucosectomies endoscopiques et gestes d'hémostase endoscopique du tractus gastro-duodénal inférieur ;
-10 dilatations au ballonnet de sténose ;
-15 poses de sonde de gastrostomie per endoscopique avec gestion de la nutrition au long cours ;
-50 examens proctologiques avec anuscopie ;
-30 gestes à type de ligatures élastiques hémorroïdaires, scléroses, excisions de thrombose, électrocoagulation de condylome en phase de mise en situation ;
-20 biopsies hépatiques ;
-20 ponctions d'ascite ;
-10 capsules du grêle ;
-10 pHmétries ;
-5 manométries ;
-10 mises en place et suivi d'une nutrition entérale à domicile ;
-50 échographies abdominales ;
-validation de la participation à : au moins 2 poses de TIPS ;
-participation à un protocole de recherche clinique.


Certification européenne : la validation UE recouvre l'ensemble du programme du Blue Book repris dans le référentiel métier. La certification européenne est encouragée.
4.6. Modalités de validation de la phase :
Conformément aux articles 13 et 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-validation de l'ensemble des items du portfolio électronique et e-carnet ;
-soutenance d'un mémoire, ce dernier pouvant être remplacé par la publication d'un article original dans une revue avec comité de lecture.


Diplôme d'études specialisées de medecine cardiovasculaire (Co-DES avec la medecine vasculaire)
1. Organisation générale


1.1. Objectifs généraux de la formation :
Former un spécialiste en médecine cardiovasculaire : construire les savoirs et les compétences nécessaires pour :


-l'évaluation du risque, le dépistage et la prévention des maladies cardiovasculaires ;
-le diagnostic, l'évaluation et la prise en charge des patients consultant pour une pathologie cardiovasculaire suspectée ou confirmée ;
-le diagnostic, l'évaluation et la prise en charge des urgences cardiovasculaires.


1.2. Durée totale du DES :
10 semestres dont :


-au moins 4 dans un lieu de stage avec encadrement universitaire tel que défini à l'article 1 du présent arrêté ;
-au moins 2 dans un lieu de stage sans encadrement universitaire.


1.3. Intitulé des options proposées au sein du DES :


-cardiologie interventionnelle de l'adulte ;
-rythmologie interventionnelle et stimulation cardiaque ;
-imagerie cardiovasculaire d'expertise.


1.4. Intitulé des formations spécialisées transversales (FST) associées :
Dans le cadre de son projet professionnel, et en regard des besoins de santé et de l'offre de formation, l'étudiant peut candidater à une formation spécialisée transversale (FST), notamment :


-cardiologie pédiatrique et congénitale ;
-médecine du sport ;
-sommeil ;
-pharmacologie médicale/ thérapeutique.


2. Phase socle


2.1. Durée :
2 semestres.
2.2. Enseignements hors stages :
Volume horaire :
2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie (article R. 6153-2 du code de la santé publique).
Nature des enseignements :
En application de l'article 5 du présent arrêté :


-séminaires ;
-e-learning ;
-mise en situation ;
-simulation ;
-visioconférences.


Connaissances de base dans la spécialité à acquérir :


-prévention cardiovasculaire ;
-hypertension artérielle ;
-dyslipidémies ;
-diagnostic et organisation de la prise en charge de la maladie veineuse thromboembolique ;
-dépistage et organisation de la prise en charge de l'athérothrombose coronaire et périphérique et des pathologies de l'aorte ;
-urgences cardiovasculaires ;
-pharmacologie des antithrombotiques, des hypolipémiants et des anti-hypertenseurs.


Connaissances génériques et transversales à acquérir :
Elles sont listées dans l'article 2 du présent arrêté.
2.3. Compétences à acquérir :
Compétences génériques et transversales à acquérir :
Elles sont listées dans l'article 2 du présent arrêté.
Compétences spécifiques à la spécialité à acquérir :


-reconnaître l'urgence, hiérarchiser les examens complémentaires et élaborer une prise en charge adaptée en présence d'une urgence cardiovasculaire (crise hypertensive, syndrome coronarien aigu, insuffisance cardiaque décompensée, choc cardiogénique, thrombose veineuse, embolie pulmonaire, syndrome aortique aigu, trouble du rythme ou de la conduction, ischémie aiguë d'un membre, endocardite aiguë …) ;
-évaluer le risque cardiovasculaire et proposer une stratégie de prévention ;
-dépister et prendre en charge une hypertension artérielle ;
-diagnostiquer et prendre en charge la maladie veineuse thromboembolique ;
-prescrire et surveiller un traitement antithrombotique ;
-interpréter un électrocardiogramme, une radiographie thoracique, un angioscanner thoraco-abdominal ;
-faire les acquisitions et l'interprétation de base de l'échocardiographie et de l'échodoppler vasculaire.


2.4. Stages :
Stages à réaliser :


-1 stage dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en médecine cardiovasculaire ;
-1 stage dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en médecine vasculaire et à titre complémentaire en médecine cardiovasculaire.


Critères d'agrément des stages de niveau I dans la spécialité :
En sus des dispositions de l'article 34 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine, la commission d'agrément prend en compte :


-la présence d'activité de dépistage, de prévention ou de prise en charge des pathologies cardiovasculaires ou vasculaires ;
-la possibilité d'accès à un plateau technique d'explorations non invasives ;
-le niveau d'encadrement.


2.5. Evaluation :
Modalités de l'évaluation des connaissances :
Conformément l'article 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-contrôle du suivi de l'e-learning et de l'auto-évaluation par le coordonnateur local ;
-présence aux séminaires.


Modalités de l'évaluation des compétences :
Conformément aux articles 13 et 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-validation des stages ;
-vérification du portfolio saisi par l'étudiant et certifié par le coordonnateur local.


2.6. Modalités de validation de la phase socle et de mise en place du plan de formation :
Conformément aux articles 13 et 59 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :


-entretien de l'étudiant avec la commission locale portant sur l'évaluation des connaissances et l'acquisition des compétences ;
-validation des stages.


3. Phase d'approfondissement


3.1. Durée :
6 semestres.
3.2. Enseignements hors stages :
Volume horaire :
2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie (article R. 6153-2 du code de la santé publique).
Nature des enseignements :
En application de l'article 5 du présent arrêté :


-e-learning ;
-mise en situation ;
-simulation ;
-visioconférences ;
-séminaires ou sessions de congrès de la spécialité validés pour la formation du DES par le Collège National des Enseignants de Cardiologie.


Connaissances à acquérir :
Les connaissances transversales sont listées dans l'article 3 du présent arrêté.
Les connaissances spécifiques sont les suivantes :


-syndromes coronariens aigus, angor stable, cardiopathie ischémique chronique ;
-maladies du muscle cardiaque, maladies du péricarde, insuffisance cardiaque ;
-hypertension pulmonaire ;
-maladies des valves cardiaques, endocardites infectieuses ;
-fibrillation atriale et flutter, arythmies ventriculaires, autres arythmies, troubles de la conduction, syncope, mort subite ;
-échocardiographie niveau 1 et 2 ;
-autres imageries non invasives (échographie vasculaire, IRM, tomodensitométrie, isotopes) ;
-coronarographie, cathétérisme cardiaque ;
-génétique cardiovasculaire ;
-pharmacologie clinique des anti-angineux, des antiarythmiques et des médicaments de l'insuffisance cardiaque.


3.3. Compétences :
Les compétences génériques sont listées dans l'article 3 du présent arrêté.
Les compétences spécifiques sont les suivantes :


-niveau I (connaître les indications et interpréter sans faire la technique, ou avoir assisté à des procédures) : épreuve d'effort cardio-respiratoire, imagerie isotopique du cœur, tomodensitométrie du cœur et des gros vaisseaux, IRM cardiaque, coronarographie et angiographie VG, procédures interventionnelles percutanées, chirurgie cardiaque, assistance cardiocirculatoire, implantation et suivi d'un stimulateur cardiaque et d'un DAI, exploration électrophysiologique, procédures interventionnelles en rythmologie, draînage péricardique, épuration extrarénale ;
-niveau II (connaître les indications, interpréter et faire la technique pour les cas simples) : échocardiographie transœsophagienne, échocardiographie de stress, cathétérisme droit, échodoppler vasculaire, stimulation cardiaque provisoire, programmation de stimulateur cardiaque/ DAI ;
-niveau III (savoir réaliser de manière autonome) :
-prendre en charge et orienter un patient ayant une douleur thoracique, une dyspnée, une syncope, des palpitations ;
-diagnostiquer et prendre en charge un patient avec un syndrome coronarien aigu ou un angor stable ;
-diagnostiquer et prendre en charge un patient ayant une insuffisance cardiaque, une cardiomyopathie dilatée, une cardiomyopathie hypertrophique, une cardiomyopathie restrictive, une péricardite, une hypertension pulmonaire ;
-diagnostiquer et prendre en charge un rétrécissement aortique, une insuffisance mitrale, une insuffisance aortique, un rétrécissement mitral, une insuffisance tricuspide, une endocardite ;
-diagnostiquer et prendre en charge une fibrillation atriale, un flutter atrial, une tachycardie jonctionnelle, un syndrome de Wolf-Parkinson-White, une extrasystolie ventriculaire, une tachycardie ventriculaire, un trouble de la conduction, un patient ayant fait une mort subite récupérée ;
-diagnostiquer et prendre en charge un patient ayant un thrombus intracardiaque ;
-diagnostiquer et prendre en charge un patient ayant fait un accident embolique d'origine cardiaque ;
-savoir prendre en charge un arrêt cardiocirculatoire ;
-savoir prendre en charge un choc cardiogénique ;
-savoir gérer un accident des antithrombotiques ;
-savoir prendre en charge et orienter un patient ayant une pathologie cardiovasculaire d'origine génétique ;
-savoir orienter un patient en réadaptation cardiovasculaire ;
-savoir dépister un anévrisme de l'aorte abdominale ;
-savoir dépister des lésions athéromateuses des artères des membres inférieurs et des troncs supra-aortiques ;
-savoir dépister une thrombose veineuse profonde proximale ;
-maîtriser les principaux actes techniques : ECG standard, échocardiographie transthoracique, enregistrement ECG longue durée, tests d'effort, mesure ambulatoire de la pression artérielle, ponctions artérielles et veineuses, intubation trachéale, ventilation non invasive et invasive non prolongée, cardioversion électrique.


3.4. Stages :
Stages de niveau II à réaliser dans la spécialité :


-2 stages dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en médecine cardiovasculaire ;
-1 stage dans une unité de soins intensifs cardiologiques (USIC) dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en médecine cardiovasculaire (*) ;
-1 stage en explorations cardiovasculaires, dédié pour au moins 50 % du temps à l'acquisition de l'échocardiographie, dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en médecine cardiovasculaire (*) ;
-1 stage dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en médecine intensive-réanimation et à titre complémentaire en médecine cardiovasculaire ;
-1 stage libre de préférence dans un lieu hospitalier agréé à titre principal au choix en endocrinologie-diabétologie-nutrition, médecine interne, pédiatrie, neurologie, pneumologie, néphrologie, chirurgie cardiothoracique ou médecine physique réadaptation et à titre complémentaire en médecine cardiovasculaire.


(*) A titre dérogatoire, les stages en USIC et en explorations cardiovasculaires pourront être faits dans différents lieux de stage agréés pourvu que la durée totale passée dans ces 2 activités soit de 6 mois chacune au cours de la phase d'approfondissement.