I. - Les installations de combustion, à l'exception des turbines et des moteurs, autorisées à compter du 1er novembre 2010 respectent les valeurs limites d'émission suivantes sous réserve des renvois entre parenthèses :
Combustibles |
Puissance P (MW) |
SO2 (mg/Nm3) |
NOX (mg/Nm3) |
Poussières (mg/Nm3) |
CO (mg/Nm3) |
---|---|---|---|---|---|
Biomasse |
50 ≤ P < 100 |
200 |
250 |
20 |
200 |
100 ≤ P < 300 |
200 |
200 |
150 |
||
300 ≤ P |
150 |
150 |
150 |
||
Autres combustibles solides |
50 ≤ P < 100 |
400 |
300 |
20 |
100 (3) |
100 ≤ P < 300 |
200 |
200 |
20 |
||
300 ≤ P |
150 (1) |
150 |
10 |
||
Fioul domestique |
50 ≤ P < 100 |
170 |
150 |
20 |
50 |
100 ≤ P < 300 |
170 |
150 |
20 |
||
300 ≤ P |
150 |
100 |
10 |
||
Autres combustibles liquides |
50 ≤ P < 100 |
350 |
300 |
20 |
50 |
100 ≤ P < 300 |
200 |
150 |
20 |
||
300 ≤ P |
150 |
100 |
10 |
||
Gaz naturel, biométhane |
50 ≤ P < 100 |
35 |
100 |
5 |
100 |
100 ≤ P < 300 |
|||||
300 ≤ P |
|||||
GPL |
50 ≤ P < 100 |
5 |
100 |
5 |
100 |
100 ≤ P < 300 |
|||||
300 ≤ P |
|||||
Gaz de haut-fourneaux |
50 ≤ P < 100 |
200 |
1000 |
10 |
100 |
100 ≤ P < 300 |
|||||
300 ≤ P |
|||||
Gaz de cokerie |
50 ≤ P < 100 |
400 |
100 |
10 |
100 |
100 ≤ P < 300 |
|||||
300 ≤ P |
|||||
Autres combustibles gazeux |
50 ≤ P < 100 |
35 |
100 |
5 (2) |
100 |
100 ≤ P < 300 |
|||||
300 ≤ P |
Renvoi |
Conditions |
Valeur limite d'émission (mg/Nm3) |
---|---|---|
(1) |
En cas de combustion en lit fluidisé circulant ou sous pression |
SO2 : 200 |
(2) |
Gaz produits par les aciéries, pouvant être utilisés ailleurs |
Poussières : 30 |
(3) |
Charbon pulvérisé |
CO : 50 |
II. - Les installations de combustion, à l'exception des turbines et des moteurs, qui ne relèvent pas du I du présent article respectent les valeurs limites d'émission suivantes sous réserve des renvois entre parenthèses :
Combustible |
Puissance P (MW) |
SO2 (mg/Nm3) |
NOX (mg/Nm3) |
Poussières (mg/Nm3) |
CO (mg/Nm3) |
---|---|---|---|---|---|
Biomasse |
50 ≤ P < 100 |
200 (1) |
300 (5) |
30 |
200 |
100 ≤ P < 300 |
200 (1) |
250 (5) |
20 |
150 |
|
300 ≤ P |
200 (1) |
200 (5) (14) |
20 |
150 |
|
Autres combustibles solides |
50 ≤ P < 100 |
400 (1) |
300 (5) |
30 |
200 (15) |
100 ≤ P < 300 |
200 (1) (11) |
200 (5) |
25 |
150 (15) |
|
300 ≤ P |
200 (1) |
200 (5) (14) |
20 |
150 (15) |
|
Fioul domestique |
50 ≤ P < 100 |
170 |
150 (6) |
30 |
100 |
100 ≤ P < 300 |
25 |
||||
300 ≤ P |
20 |
||||
Autres combustibles liquides |
50 ≤ P < 100 |
350 (2) |
400 (12) (16) |
30 (10) |
100 |
100 ≤ P < 300 |
250 (2) |
200 (5) (7) |
25 (10) |
||
300 ≤ P |
200 (3) |
150 (5) (7) (8) |
20 (10) |
||
Gaz naturel, biométhane |
50 ≤ P < 100 |
35 |
100 |
5 |
100 |
100 ≤ P < 300 |
|||||
300 ≤ P |
|||||
GPL |
50 ≤ P < 100 |
5 |
150 |
5 |
100 |
100 ≤ P < 300 |
|||||
300 ≤ P |
|||||
Gaz de haut-fourneaux |
50 ≤ P < 100 |
200 |
200 (9) |
10 |
250 |
100 ≤ P < 300 |
|||||
300 ≤ P |
|||||
Gaz de cokerie |
50 ≤ P < 100 |
400 |
200 (9) |
10 |
250 |
100 ≤ P < 300 |
|||||
300 ≤ P |
|||||
Autres combustibles gazeux |
50 ≤ P < 100 |
35 (4) |
200 (9) |
5 (13) |
250 |
100 ≤ P < 300 |
|||||
300 ≤ P |
Renvoi |
Conditions |
Valeur limite d'émission (mg/Nm3) |
---|---|---|
(1) à (10) |
Installation dont l'autorisation initiale a été accordée avant le 27 novembre 2002, ou qui a fait l'objet d'une demande d'autorisation avant cette date pour autant que l'installation ait été mise en service au plus tard le 27 novembre 2003 : |
- |
(1) |
- et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans Une partie d'installation de combustion qui rejette ses gaz résiduaires par une ou plusieurs conduites séparées au sein d'une cheminée commune et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans peut être soumise à cette valeur limite qui reste déterminée en fonction de la puissance thermique nominale totale de l'ensemble de l'installation de combustion. |
SO2 : 800 |
(2) |
- et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans Une partie d'installation de combustion qui rejette ses gaz résiduaires par une ou plusieurs conduites séparées au sein d'une cheminée commune et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans peut être soumise à cette valeur limite qui reste déterminée en fonction de la puissance thermique nominale totale de l'ensemble de l'installation de combustion. |
SO2 : 850 |
(3) |
- et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans Une partie d'installation de combustion qui rejette ses gaz résiduaires par une ou plusieurs conduites séparées au sein d'une cheminée commune et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans peut être soumise à cette valeur limite qui reste déterminée en fonction de la puissance thermique nominale totale de l'ensemble de l'installation de combustion. |
SO2 : 400 |
(4) |
- et qui utilise des gaz à faible pouvoir calorifique issus de la gazéification des résidus de raffinerie |
SO2 : 800 |
(5) |
- et dont la puissance thermique nominale totale ne dépasse pas 500 MW - et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans Une partie d'installation de combustion qui rejette ses gaz résiduaires par une ou plusieurs conduites séparées au sein d'une cheminée commune et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans peut être soumise à cette valeur limite qui reste déterminée en fonction de la puissance thermique nominale totale de l'ensemble de l'installation de combustion. |
NOX : 450 |
(6) |
- et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans Une partie d'installation de combustion qui rejette ses gaz résiduaires par une ou plusieurs conduites séparées au sein d'une cheminée commune et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans peut être soumise à cette valeur limite qui reste déterminée en fonction de la puissance thermique nominale totale de l'ensemble de l'installation de combustion. |
NOX : 300 |
(7) |
- et dont la puissance thermique nominale totale ne dépasse pas 500 MW ; - et située au sein d'installation chimique qui utilise des résidus de production liquides comme combustible non commercial pour sa consommation propre, ou installation qui utilise des résidus de distillation ou de conversion du raffinage du pétrole brut pour sa consommation propre |
NOX : 450 |
(8) |
- et dont la puissance thermique nominale totale est supérieure ou égale à 500 MW ; - et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans Une partie d'installation de combustion qui rejette ses gaz résiduaires par une ou plusieurs conduites séparées au sein d'une cheminée commune et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans peut être soumise à cette valeur limite qui reste déterminée en fonction de la puissance thermique nominale totale de l'ensemble de l'installation de combustion. |
NOX : 400 |
(9) |
- et dont la puissance thermique nominale totale ne dépasse pas 500 MW |
NOX : 300 |
(10) |
- et qui utilise des résidus de distillation ou de conversion du raffinage du pétrole brut pour sa consommation propre |
Poussières : 50 |
(11) |
- Installation dont l'autorisation initiale a été accordée avant le 31 juillet 2002, ou qui a fait l'objet d'une demande d'autorisation avant cette date pour autant que l'installation ait été mise en service au plus tard le 27 novembre 2003 - et qui n'a pas fait l'objet d'une modification ou d'une extension ayant conduit au dépôt d'une nouvelle demande d'autorisation en application de l'article R. 181-46 du code de l'environnement après le 31 juillet 2002 |
SO2 : 250 |
(12) |
- Installation dont l'autorisation initiale a été accordée avant le 31 juillet 2002, ou qui a fait l'objet d'une demande d'autorisation avant cette date pour autant que l'installation ait été mise en service au plus tard le 27 novembre 2003 - et qui n'a pas fait l'objet d'une modification ou d'une extension ayant conduit au dépôt d'une nouvelle demande d'autorisation en application de l'article R. 181-46 du code de l'environnement après le 31 juillet 2002 |
NOX : 450 |
(13) |
Gaz produits par les aciéries, pouvant être utilisés ailleurs |
Poussières : 30 |
(14) |
- Installation qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans ; - et dont la puissance thermique nominale totale est supérieure ou égale à 500 MW ; - et dont l'autorisation initiale a été accordée avant le 1er juillet 1987 Une partie d'installation de combustion qui rejette ses gaz résiduaires par une ou plusieurs conduites séparées au sein d'une cheminée commune et qui ne fonctionne pas plus de 1 500 heures d'exploitation par an en moyenne mobile calculée sur une période de cinq ans peut être soumise à cette valeur limite qui reste déterminée en fonction de la puissance thermique nominale totale de l'ensemble de l'installation de combustion. |
NOX : 450 |
(15) |
Charbon pulvérisé |
CO : 100 |
(16) |
Fours industriels autorisés avant le 1er novembre 2010 |
NOX : 450 |
III. - Les installations de combustion d'une puissance supérieure ou égale à 20 MWth alimentées par du gaz issu de la fabrication du noir de carbone respectent les valeurs limites d'émission suivantes lorsqu'elles ne sont pas exploitées comme installation de combustion autonome :
SO2 (mg/Nm3) |
NOX (mg/Nm3) |
Poussières (mg/Nm3) |
CO (mg/Nm3) |
---|---|---|---|
15 kg par tonne de noir de carbone produite |
600 |
20 |
100 |