ANNEXE
PLAN DE GESTION DE LA ZONE SPÉCIALEMENT PROTÉGÉE DE L'ANTARCTIQUE NO 174 STORNES, COLLINES LARSEMANN, TERRE PRINCESSE ÉLISABETH
Introduction
Stornes (69° 25ʹ S, 76° 6ʹ E), située sur la côte sud-est de la baie Prydz, sur la Terre Princesse Elisabeth, en Antarctique oriental, est la plus grande péninsule des collines Larsemann. Elle figure déjà au sein de la Zone gérée spéciale de l'Antarctique (ZGSA) n° 6 des collines Larsemann, dont la désignation a été rendue effective par la Mesure 2 (2007). Grâce au Plan de gestion initial de la ZGSA des collines Larsemann, Stornes bénéficiait déjà du statut de Zone restreinte.
Stornes se démarque sur le plan géologique par la présence d'un développement unique de minéraux borosilicatés, tels que la boralsilite, la prismatine, la grandidiérite, et d'un autre minéral phosphaté, la wagnérite phosphate. Ces assemblages de minéraux sont jugés extrêmement importants, à la fois en raison de leur variété et de leur étendue, mais aussi par l'abondante, mais extrêmement rare, présence de borosilicate de faciès granulite et de minéraux phosphatés. La désignation de cette zone comme ZSPA vise, en premier lieu, à protéger ses caractéristiques géologiques remarquables, et tout particulièrement ses occurrences minérales rares ainsi que leurs inhabituelles roches hôtes. Cette protection permettra, d'une part, de garantir la préservation de l'intégrité géologique et environnementale de ces occurrences minérales rares pour de futures études et, d'autre part, de procéder éventuellement à de nouvelles découvertes d'espèces minérales en de nouveaux lieux.
Stornes est également l'un des deux seuls sites connus en bordure de l'Antarctique oriental où les sédiments fossilifères renferment des informations vieilles de quatre millions d'années sur l'environnement paléologique à une époque où la glace était moins épaisse.
La Zone est relativement proche de stations en activité et c'est pourquoi ses valeurs géologiques peuvent pâtir des dommages causés par les prélèvements excessifs ou non autorisés, ainsi que des recherches et des activités logistiques menées sur le terrain, notamment par l'emploi de véhicules et l'établissement d'infrastructures. Sa désignation comme ZSPA permettrait de garantir que cette zone aux richesses géologiques indéniables soit préservée et que des études sur l'environnement paléologique de l'Antarctique puissent y être menées.
La désignation de Stornes comme ZSPA garantirait également la protection de cette péninsule peu fréquentée, et donc faiblement perturbée, et permettrait d'en faire un site de référence afin d'établir de futures comparaisons avec d'autres secteurs des collines Larsemann où sont établies plusieurs stations de recherche.
Description des valeurs à protéger
Valeurs géologiques
A en juger par le vaste développement d'une série de minéraux borosilicatés (cinq espèces) et phosphatés (neuf espèces), Stornes est unique en son genre. Les borosilicates relativement rares que sont la prismatine et la grandidiérite figurent en abondance dans des cristaux et ségrégations spectaculaires d'une vaste zone, tandis que la wagnérite fluorphosphatée ferromagnésienne forme des nodules spectaculaires au niveau local et des grains microscopiques au niveau régional.
Stornes est le lieu de découverte de trois nouveaux minéraux : la boralsilite, un minéral boroné, ainsi que les minéraux phosphatés que sont la stornésite-(yttrium) et la tassiéite. En outre, c'est dans les collines Larsemann qu'ont été découverts les premiers échantillons de wagnérite polytypée ; en effet, la wagnérite se présente en ce lieu, sous deux formes cristallines distinctes ayant néanmoins la même formule chimique. De plus, les minéraux borosilicatés relativement rares que sont la prismatine, la grandidiérite, la dumortiérite et la wagnérite figurent dans des quantités inhabituelles ou sous forme de gros cristaux ; il n'existe que très peu d'endroits au monde capables de rivaliser avec les richesses minérales des collines Larsemann. La vulnérabilité de la Zone provient de l'abondance spectaculaire de ces minéraux mais aussi de la présence de la boralsilite, l'un des plus récents minéraux décrits et visibles à l'œil nu dans cette région.
Valeurs scientifiques
Les assemblages de borosilicate et de phosphate de Stornes sont jugés d'une extrême importance scientifique tant en raison de leur variété que de leur origine. L'une des grandes questions à résoudre par la recherche est de savoir quels processus géologiques ont favorisé une telle concentration de bore et de phosphore.
Les sédiments présents au nord-est de Stornes (par environ 69° 25ʹ de latitude sud et 76° 00ʹ de longitude est) abritent des foraminifères, des diatomées et des fragments de mollusques qui permettent de dater et d'envisager ce qu'était l'environnement paléologique il y 4 millions d'années (Ma), lorsque le volume de glace recouvrant l'Antarctique était moins important. Ce lieu est l'un des deux seuls sites connus d'Antarctique oriental à présenter des sédiments datés de cette époque. Les sédiments sont fins et friables et doivent donc être protégés de toute perturbation humaine pouvant porter préjudice à de futures recherches scientifiques.
L'inlandsis sur Stornes n'a presque aucun contact avec le plateau de l'Antarctique. Sa dimension (d'environ 2 km de diamètre), sa position et son isolement en font un endroit accessible et privilégié pour réaliser des recherches glaciologiques au sein des collines Larsemann. Les techniques d'arpentage modernes permettent de réaliser ce genre d'observations. En raison de sa taille relativement modeste, le glacier ne présente pas trop d'inertie. Il sera donc rapidement impacté par les changements climatiques et en laissera transparaître les signes. Des études entreprises sur ce site associées à des observations de surveillance glaciologique réalisées dans d'autres oasis permettront de mieux appréhender la région.
Stornes a été jusqu'ici peu fréquentée et a donc faiblement subi les conséquences des activités d'origine humaine. La désignation de cette zone comme ZSPA permet également d'en faire un site de référence pouvant être le lieu de futures comparaisons avec d'autres péninsules des collines Larsemann connaissant, pour leur part, une nette altération de leur environnement en raison de l'établissement et de l'activité des stations de recherche. A cette fin, la ZSPA englobe la plus vaste superficie possible de la péninsule et accueille la logistique nécessaire au bon fonctionnement des stations de recherche établies dans la région avant la création de la ZSPA et de la ZGSA.
1. Buts et objectifs
La gestion de la ZSPA vise à :
- éviter la dégradation des valeurs de la Zone, ou les préjudices éventuels, en empêchant les perturbations humaines injustifiées dues à l'accès non réglementé et aux prélèvements inadaptés des matériaux géologiques ;
- permettre la réalisation de travaux de recherche scientifique à condition qu'ils résultent de raisons impérieuses qui ne pourraient être satisfaites ailleurs ;
- préserver la Zone en en faisant un site de référence pour de futures études comparatives, en particulier avec les zones des collines Larsemann où sont établies des stations ; et
- permettre que soient effectuées des visites de gestion pour renforcer les objectifs du Plan de gestion.
2. Activités de gestion
Afin de protéger les valeurs de la Zone :
- des informations relatives à la ZSPA, y compris des copies du présent Plan de gestion, doivent être mises à la disposition des navires et équipements opérant dans la région ;
- les programmes nationaux, dont le personnel se trouve à proximité ou souhaite accéder ou survoler la Zone, doivent impérativement informer leurs équipes des dispositions et contenus du présent Plan de gestion ;
- les bornes ou panneaux établis à l'intérieur de la Zone à des fins scientifiques ou de gestion doivent être solidement attachés, maintenus en bon état et enlevés lorsqu'ils ne sont plus nécessaires ;
- tous les matériaux ou équipements abandonnés doivent, autant que possible, être ramassés, dans la mesure où cela n'impliquerait pas d'impact négatif pour les valeurs de la Zone ;
- les Programmes antarctiques nationaux opérant dans la Zone doivent collaborer ensemble afin de s'assurer que les objectifs précités sont concrètement respectés ; et
- le Plan de gestion doit être réexaminé au moins une fois tous les cinq ans et mis à jour en conséquence par les Parties engagées dans les collines Larsemann (p. ex. celles faisant partie du Groupe de gestion de la ZGSA).
3. Période de désignation
La Zone est désignée pour une durée indéterminée.
4. Cartes
Carte A : Zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 174, collines Larsemann, Terre Princesse Elisabeth.
Carte B : Zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 174, collines Larsemann, Terre Princesse Elisabeth, géologie.
Spécifications de toutes les cartes : référentiel géodésique : WGS84 ; projection : Mercator transverse universelle (UTM) Zone 43.
5. Description de la Zone
5 (i) Coordonnées géographiques, bornage et caractéristiques du milieu naturel
Description générale
La ZSPA Stornes (69° 25ʹ de latitude sud et 76° 6ʹ de longitude est) se situe dans les collines Larsemann, une zone côtière libre de glace du sud de la baie Prydz en Antarctique oriental. D'une superficie de 21,13 km2, Stornes se trouve entre le fjord Thala et la baie de Wilcock. La ZSPA englobe la majorité de Stornes, ainsi que de petits promontoires non baptisés, situés au sud-ouest (voir Carte B). La Zone ne comprend aucune aire marine.
Les coordonnées géographiques de la Zone sont indiquées à l'Annexe 1. La Zone englobe la bande côtière (le long des bornes découvertes à marée basse) qui s'étend d'un point situé à l'ouest du fjord Thala par 76° 8ʹ 29ʺ de longitude est et 69° 25ʹ 29ʺ de latitude sud (point de délimitation n° 1) à un autre point situé au sud de la pointe McCarthy par 76° 3ʹ 22ʺ de longitude est et 69°28ʹ40ʺ de latitude sud (point de délimitation n° 25). Pour le reste, la délimitation de la Zone suit en grande partie la limite sud des affleurements rocheux situés entre les points mentionnés ci-dessus. Une indentation du littoral du côté est de la péninsule offre la possibilité de faire accoster ou atterrir des véhicules et d'accéder aux terres intérieures et à Broknes lorsque l'état des glaces ne permet pas d'utiliser les zones d'atterrissage et d'accostage et les routes des collines Larsemann privilégiées le reste du temps.
Dans la mesure du possible, la délimitation s'appuie sur les caractéristiques du milieu naturel (p. ex. bande côtière, courbes de niveau, affleurements rocheux) afin de faciliter la navigation sur le terrain.
Géologie
La région des collines Larsemann présente des roches volcaniques et sédimentaires déposées il y a entre 900 et 550 millions d'années. Stornes repose sur des métasédiments du Protérozoïque, des orthogneiss felsiques déformés, des granites du Paléozoïque inférieur et des pegmatites post-tectoniques. Les métasédiments du Protérozoïque, communément nommés Paragneiss Brattstrand, sont exposés le long d'un corridor orienté au nord-est traversant Stornes, ainsi qu'au sud et à l'est du dôme de glace Allison. Les métasédiments de Stornes comprennent un ensemble hétérogène de roches pélitiques, psammitiques et potentiellement volcanogènes qui se distinguent par un enrichissement inhabituel en bore (B) et phosphore (P) et abritent des minéraux renfermant du bore et du phosphore. Les Paragneiss Brattstrand précurseurs ont été déposés (il y a environ 950 à 1 000 Ma) sur un « sous-sol » composé de roches cristallines du Mésoprotérozoïque tel l'Orthogneiss Sostrene (datant d'environ 1 125 Ma), un orthogneiss mafique et felsique stratifié que l'on peut le plus fréquemment observer sur les îles situées au nord et nord-est de Stornes (à l'instar de l'île McLeod, voir Carson and Grew, 2007). Au cours d'un événement tectonométamorphique majeur du Paléozoïque inférieur (il y a environ 530 à 515 Ma), les Paragneiss Brattstrand ont été tectoniquement transposés et mêlés à l'Orthogneiss felsique Blundell (apparus il y a environ 970 Ma), unité très largement présente au nord et au sud de Stornes. Un certain nombre de blocs de granite (tel le Granite Progress) ont également été mis en place lors de l'événement tectonométamorphique majeur du Paléozoïque inférieur (il y a environ 520 Ma) avant que des pegmatites felsiques planes post-tectoniques ne viennent se surajouter à ces structures.
Au nord-est de la Zone, les roches du socle sont recouvertes d'une couche discontinue redéployée de sédiments marins peu compacts comprenant de nombreux fragments de mollusques et de foraminifères benthiques (Quilty et al.,1990) et de diatomées bien conservés qui permettent d'effectuer une datation et une étude de l'environnement paléologique. Ces fossiles permettent de fournir des données sur l'âge de ces sédiments et les températures de l'époque.
Glaciologie
La péninsule comprend un petit glacier d'environ 2 km de diamètre qui est séparé et sans presque aucun point de contact avec le plateau. Sa position géographique, son isolement et sa taille en font un endroit aisément accessible et privilégié pour réaliser des recherches glaciologiques au sein des collines Larsemann.
Végétation
La macroflore terrestre des collines Larsemann est, au minimum, composée de 31 lichens, 6 mousses et 1 hépatique. Aucune étude systématique n'a été menée sur les algues et cyanobactéries terrestres et lacustres. Toutefois, il est possible d'observer de vastes espaces noircis principalement recouverts d'algues microscopiques et de cyanobactéries dans de nombreuses zones connaissant une fonte des neiges saisonnière. L'existence d'espaces abrités des vents et des agents abrasifs transportés par le vent (neige et sable) ainsi que les caractéristiques topographiques locales jouent un rôle important dans la détermination de la répartition et de l'abondance de la flore cryptogamique indigène. Des lits de mousse peuvent être observés dans des sites humides disséminés dans la Zone. La mousse sub-fossile (Btyum pseudotriquetrum), présente avant le dernier maximum glaciaire, a été recouverte de dépôts lacustres. La végétation, peu abondante et principalement composée de lichens, est surtout présente sur les versants et affleurements rocheux. D'un point de vue floristique, les collines Larsemann ressemblent aux autres affleurements de la côte Ingrid Christensen et des îles Rauer.
Climat
L'une des caractéristiques climatiques majeures des collines Larsemann est la persistance des forts vents catabatiques qui soufflent depuis le nord-est pendant la majeure partie de l'été. De décembre à février, les températures diurnes sont souvent supérieures à 4 °C et peuvent dépasser 10 °C, la moyenne mensuelle se situant légèrement au-dessus de 0 °C. En hiver, les températures mensuelles moyennes se situent entre - 15 °C et - 18 °C. La banquise côtière demeure importante tout au long de l'été, tandis que les fjords et les baies sont rarement libérés des glaces. Les précipitations neigeuses dépassent rarement 250 mm d'équivalent en eau par an. Le manteau neigeux est généralement plus épais et plus persistant sur Stornes que sur Broknes, en raison des vents dominants de nord-est et de la mer de glace pérenne retenue par les îles situées au large de Stornes.
Phoques
Les phoques de Weddell (Leptonychotes weddelli) sont nombreux sur les côtes des collines Larsemann. Ils viennent, dès le mois d'octobre, mettre bas sur la glace de mer adjacente aux îlots au nord-est de Broknes, et dès fin décembre, il est habituel de voir des groupes de phoques en mue échoués sur le littoral de Broknes, à proximité des stations et dans des crevasses de marée des fjords occidentaux. Au cours des campagnes aériennes effectuées pendant la période de mue, il a été possible d'observer des groupes de plus de 1 000 phoques, de nombreux groupes de taille importante (50 à 100 individus) échoués au fjord Thala et sur des radeaux de glace situés immédiatement à l'ouest de Stornes, et de nombreux petits groupes disséminés parmi les îles océaniques et les zones de glace au nord-est de Broknes. Des phoques mangeurs de crabe (Lobodon carcinophagus) et des léopards de mer (Hydrurga leptonyx) viennent parfois dans la zone.
Oiseaux de mer
Trois espèces d'oiseaux de mer, les labbes de McCormick, les pétrels des neiges et les océanites de Wilson se reproduisent dans la zone des collines Larsemann. Le nombre approximatif de couples reproducteurs ainsi que leurs emplacements à Broknes sont largement documentés, mais leur répartition dans le reste de la zone, y compris à Stornes, demeure incertaine.
Les labbes de McCormick (Catharacta maccormicki) sont présents dans les collines Larsemann de mi-octobre à début avril et comptent 17 couples reproducteurs nichant sur Broknes ainsi qu'un nombre analogue d'oiseaux non nicheurs.
Les nids des pétrels des neiges (Pagodroma nivea) et des océanites de Wilson (Oceanites oceanicus), généralement occupés d'octobre à février, se situent dans des fragments de socles rocheux abrités, des roches inclinées, des crevasses et éboulis de roches. Environ 850 à 900 couples de pétrels des neiges et 40 à 50 couples d'océanites de Wilson vivent à Broknes ; les principales concentrations de pétrels des neiges sont présentes à Crête Base, sur les affleurements rocheux proches du glacier Dàlk à l'est et sur le plateau au sud.
Malgré l'exposition apparemment favorable du site pour la nidification, aucune colonie de manchots Adélie (Pygoscelis adeliae) en phase de reproduction n'est présente dans les collines Larsemann, peut-être en raison de la persistance de la glace de mer après la période d'éclosion des œufs. Toutefois, des oiseaux appartenant aux colonies d'archipels voisins (situés entre les îles Svenner et Bolingen) viennent occasionnellement dans la zone pendant l'été et jusqu'à la période de mue.
Domaines environnementaux et régions biogéographiques
Stornes est l'une des rares ZSPA dont la désignation vise principalement à protéger ses valeurs géologiques (p. ex. ZSPA n° 125 Péninsule Fildes, ZSPA n° 147 Pointe Ablation, ZSPA n° 148 Mont Flora et ZSPA n° l68 Mont Harding) et la seule ZSPA désignée pour préserver essentiellement ses occurrences minérales. En se fondant sur l'analyse des domaines environnementaux pour le continent Antarctique (Résolution 3 [2008]), Stornes fait partie du Domaine environnemental D - Géologique du littoral de l'Antarctique oriental. Selon, cette fois, les Régions de conservation biogéographique de l'Antarctique définies dans la Résolution 6 (2012), Stornes se situe au sein de la Région biogéographique d'Antarctique oriental.
5 (ii) Accès à la zone
Une partie de la limite est de la ZSPA se situe à proximité d'une route du plateau qui peut être empruntée par les véhicules ayant atterri ou accosté près du point 1 (voir Carte B et ses coordonnées à l'Annexe 1), du côté ouest du fjord Thala. Les véhicules se dirigeant vers le plateau et passant le long de cette limite peuvent dévier vers l'ouest entre les points de délimitation 3 et 12, si cela est nécessaire pour éviter des dangers de navigation. Ils ne pourront néanmoins pénétrer à plus de 200 m à l'intérieur de la Zone et uniquement pour traverser des zones de glace ou de neige. Aucune autre raison ne peut motiver l'entrée de véhicules dans la Zone.
Il n'existe pas d'hélipad, de zones d'accostage en bateau, de points d'accès spécifiques, ni d'itinéraires piétonniers signalisés. Les accostages, les atterrissages et les survols sont permis mais doivent, dans la mesure du possible, contourner les lacs.
5 (iii) Emplacement des structures situées à l'intérieur et à proximité de la Zone
Il n'y a aucune structure permanente à l'intérieur de la Zone.
La Zone se situe à environ 1,6 km au sud-ouest de la station Bharati (Inde) et 9,3 km au sud-ouest du versant oriental de Broknes où se situent les stations Zhongshan (Rép. pop. de Chine), Progress (Fédération de Russie) et Law-Racovita-Negoita (Australie et Roumanie).
Une cabane russe, située hors ZSPA par 69° 25ʹ 27ʺ de latitude sud et 76° 08ʹ 25ʺde longitude est, est actuellement établie à Stornes du côté du fjord Thala.
5 (iv) Emplacement d'autres zones protégées à proximité de la Zone
La Zone est totalement intégrée à la ZGSA n° 6, Collines Larsemann, Antarctique oriental (69° 30ʹ S, 76° 19ʹ 58ʺE).
La ZSPA n° 169 Baie Amanda, Côte Ingrid Christensen, Terre Princesse Elisabeth, Antarctique oriental (69° 15ʹ S, 76° 49ʹ59,9ʺ E) se trouve à environ 27 km au nord-est.
5 (v) Zones spéciales au sein de la Zone
Il n'y a aucune zone spéciale à l'intérieur de la Zone.
6. Critères de délivrance des permis d'accès
6 (i) Conditions générales de délivrance de permis
L'accès à la Zone est interdit sauf si un permis a été délivré par les autorités nationales compétentes. Les conditions de délivrance d'un permis pour entrer dans la Zone sont les suivantes :
- un permis est délivré pour répondre à des missions scientifiques ne pouvant être effectuées ailleurs, ou pour des raisons majeures de gestion de la Zone ;
- les actions permises sont conformes au présent Plan de gestion ;
- les activités autorisées le sont si, via le mécanisme d'évaluation d'impact sur l'environnement, elles sont considérées comme concourant à la protection continue des valeurs scientifiques de la Zone ;
- les permis doivent être délivrés pour une durée donnée ;
- le permis doit être emporté à l'intérieur de la Zone.
6 (ii) Accès et déplacements à l'intérieur ou au-dessus de la Zone
Les véhicules sont interdits sauf dans les conditions décrites à la section 5 (ii). Tous les déplacements, dans la Zone, doivent se faire à pied.
Le trafic piétonnier doit être maintenu au strict minimum et n'a pour but que de permettre d'assurer les activités autorisées ; toutes les mesures nécessaires devraient être prises pour éviter toute perturbation nuisible aux sédiments, à la végétation, aux affleurements et autres caractéristiques de valeur environnementale ou scientifique.
Tous les atterrissages et accostages, ainsi que les mouvements aériens opérés à proximité de la Zone, doivent éviter de perturber la vie sauvage environnante. Les opérations de survol de la Zone, doivent être réalisées conformément aux « Lignes directrices pour l'exploitation d'aéronefs à proximité des concentrations d'oiseaux dans l'Antarctique », établies par la Résolution 2 (2004). Les atterrissages et accostages dans la Zone doivent être restreints.
6 (iii) Activités étant, ou pouvant être réalisées dans la Zone incluant des limitations temporelles et spatiales
Les activités pouvant être menées sont :
- les recherches scientifiques ne pouvant être entreprises en un autre lieu et qui ne sauront porter préjudice aux valeurs ayant donné lieu à a désignation de la Zone, ou à ses écosystèmes ;
- la surveillance glaciologique ; et
- les activités de gestion et de surveillance indispensables.
Les échantillonnages géologiques pratiqués en certains lieux doivent être, au minimum, réalisés en se conformant aux principes suivants :
- l'échantillonnage doit être exécuté en occasionnant le moins de perturbations possibles ;
- l'échantillonnage doit être pratiqué avec modération et ne servir que les intérêts de la recherche en cours ;
- suffisamment de matériaux/spécimens doivent être laissés pour permettre à de futurs chercheurs d'appréhender le contexte dans lequel baigne ledit matériau ;
- les sites d'échantillonnage ne doivent pas être marqués (par de la peinture, des étiquetages, etc.) ;
- une fois le projet achevé, les spécimens doivent être conservés dans un lieu de stockage identifié ;
- des informations détaillées sur les coordonnées GPS des sites de prélèvements, sur le volume/poids et le type de matériaux collectés, et sur l'emplacement où les matériaux collectés seront entreposés devraient figurer dans les permis. Une copie de ces informations devrait également être envoyée au groupe de gestion de la ZGSA n° 6 collines Larsemann dans le but de faciliter la révision du Plan de gestion et de permettre au groupe de gestion de fournir des avis aux autres Parties sur l'existence de matériaux dans les dépôts géologiques, afin de réduire les échantillonnages nouveaux ou supplémentaires inutiles.
6 (iv) Installation, modification ou enlèvement de structures
Aucune structure ou équipement scientifique ne doit être établi ou installé dans la Zone, hormis pour satisfaire des raisons scientifiques ou de gestion impérieuses. Les installations ou structures ne peuvent être conservées que pour un laps de temps déterminé, et uniquement sur délivrance d'un permis.
Toutes les structures, équipements scientifiques ou bornes installés au sein de la Zone doivent être clairement identifiés et mentionner le pays, le nom du principal chercheur ou de l'agence, l'année d'installation et la date prévue d'enlèvement.
Tous ces articles doivent être exempts d'organismes, de propagules (par ex. semences et œufs) ou de terre non stérile ; ils doivent être constitués de matériaux pouvant résister aux conditions environnementales et présentent un risque minime de contamination de la Zone.
L'installation (y compris le choix du site), l'entretien, la modification ou l'enlèvement des structures ou équipements doivent être menés de façon à limiter autant que possible les perturbations apportées aux valeurs de la Zone.
Toute nouvelle installation ou structure ne doit pas faire doublon avec d'autres installations ou structures existantes.
Les structures et installations permanentes, à l'exception des bornes, sont interdites.
6 (v) Emplacement des camps
Il n'est pas recommandé de camper afin de limiter les potentielles atteintes d'origine anthropique à la Zone. Si cela s'avère inévitable, le choix de terrains prévus à cet effet est fortement conseillé. Deux terrains ayant déjà abrité des campements se situent, pour l'un, au nord du centre de Stornes par 69° 24ʹ 13,1ʺ de latitude sud et 76° 6ʹ 10,6ʺ de longitude est et, pour l'autre, au promontoire Priddy par 69° 25ʹ 39,9ʺ de latitude sud et 76° lʹ 56,2ʺ de longitude est. Le premier consiste en une aire alluvionnaire plate située entre deux lacs d'eau douce, tandis que le second est établi sur une étroite plage contiguë à un sillon prélittoral.
6 (vi) Restrictions sur les matériaux et organismes pouvant être introduits dans la Zone
Aucun animal, matériel végétal, micro-organisme ou sol non stérile ne doit être délibérément introduit dans la zone.
Des précautions doivent être prises pour éviter l'introduction accidentelle d'animaux, de matières végétales, de micro-organismes et de terre non stérile qui proviennent d'autres régions différentes en termes biologiques (faisant partie de la zone du Traité sur l'Antarctique et au-delà) ; les dispositions relatives à la biosécurité applicables à la ZGSA n° 6 Collines Larsemann sont également valables pour la ZSPA.
Les carburants et autres produits chimiques ne doivent pas être entreposés dans la Zone, hormis sur délivrance d'un permis. Ils doivent être stockés et manipulés de façon à limiter le risque d'introduction accidentelle dans l'environnement.
Tous les matériaux sont introduits dans la zone pour une période déterminée uniquement, et doivent être enlevés lorsque cette période est échue.
6 (vii) Prélèvement de végétaux ou perturbations nuisibles à la faune et la flore
Les prélèvements de végétaux ou toutes perturbations nuisibles à la faune et la flore sont interdits, sauf s'ils sont, d'une part, autorisés par un permis et, d'autre part, conformes à l'annexe II du Protocole au Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement. Tous prélèvements ou toutes perturbations nuisibles aux animaux doivent se dérouler au minimum conformément aux dispositions du « Code de conduite pour l'utilisation d'animaux à des fins scientifiques dans l'Antarctique » établi par le SCAR.
6 (viii) Ramassage ou enlèvement de toute chose n'ayant pas été apportée dans la Zone par le détenteur du permis
Le ramassage ou l'enlèvement de matériaux dans la Zone ne peut se faire que sur délivrance d'un permis et doit se limiter au minimum requis pour les activités menées à des fins scientifiques ou de gestion. Une fois l'étude achevée, tous les échantillons géologiques doivent être entreposés dans un établissement d'enseignement ou une organisation géologique nationale appropriés pour que d'autres puissent en bénéficier sans pour cela devoir en prélever de nouveaux dans la Zone. L'autorité nationale concernée doit établir un mémento géologique répertoriant les échantillons ainsi que les sites d'origine.
Tous matériaux d'origine anthropique susceptibles d'avoir un impact sur les valeurs de la Zone et n'ayant pas été introduits par le titulaire du permis ou toute autre personne autorisée peuvent être enlevés dans la mesure où cet enlèvement n'entraînera pas de conséquences plus graves que de les laisser in situ. Dans ce cas, les autorités compétentes devront en être informées et donner leur accord.
6 (ix) Elimination des déchets
Tous les déchets, y compris les déchets humains, doivent être retirés de la Zone.
6 (x) Mesures nécessaires pour que les buts et objectifs du Plan de gestion continuent à être atteints
Les permis d'accès à la Zone peuvent être accordés pour :
- mener des activités de suivi et d'inspection dans la Zone ; celles-ci peuvent comprendre la collecte d'échantillons ou de données essentielles à l'analyse ou l'examen ;
- installer ou entretenir des panneaux de signalisation, des structures ou des équipements scientifiques ; et
- mener à bien des mesures de protection.
Tous les sites spécifiques où se déroulent des études sur le long terme doivent être correctement signalisés et inscrits sur les cartes de la Zone. L'autorité nationale compétente délivrera les positions GPS obtenues par le biais du Système de répertoire de données de l'Antarctique.
Afin de préserver les valeurs écologiques et scientifiques de la Zone et éviter toute introduction accidentelle, les visiteurs doivent prendre des mesures spéciales. Il est particulièrement important de veiller à ce qu'aucune introduction microbienne, animale et végétale issue des sols d'autres sites, stations comprises, ou des régions extérieures à l'Antarctique ne se produise. Dans la mesure du possible, il convient que les visiteurs s'assurent du nettoyage minutieux de leurs chaussures, vêtements, équipement de camping ou d'échantillonnage avant de pénétrer dans la Zone.
6 (xi) Rapports de visite
Le principal titulaire de chaque permis délivré soumet dès que possible à l'autorité nationale compétente un rapport décrivant les activités menées dans la Zone lors de chaque visite réalisée.
Ces rapports doivent inclure les renseignements identifiés dans le formulaire du rapport de visite inclus dans le « Guide pour la préparation des plans de gestion de zones spécialement protégées en Antarctique ». Si nécessaire, l'autorité nationale doit également transmettre une copie du rapport de visite aux Parties étant à l'initiative du Plan de gestion, afin de l'aider à la gestion de la Zone et dans la révision du Plan de gestion.
Les Parties doivent, dans la mesure du possible, déposer les originaux ou les copies de ces rapports dans une archive à laquelle le public pourra avoir accès afin de maintenir ainsi une archive d'usage. Cette archive pourra être utilisée à la fois lors de tout réexamen du plan de gestion et dans le cadre de l'organisation de l'utilisation scientifique du site.
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Rapport final RCTA XXXVII
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Annexe 1 : Coordonnées géographiques de Stornes, Zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 174
POINT de délimitation |
LONGITUDE |
LATITUDE |
POINT de délimitation |
LONGITUDE |
LATITUDE |
---|---|---|---|---|---|
1 |
76° 8ʹ 29ʺ E |
69° 25' 29ʺ S |
15 |
76° 8ʹ 25 ʺ E |
69° 26ʹ 39ʺ S |
2 |
76° 8ʹ 6ʺ E |
69° 25ʹ 29ʺ S |
16 |
76° 8ʹ 28ʺ E |
69° 26ʹ 42ʺ S |
3 |
76° 7ʹ 45ʺ E |
69° 25ʹ 34ʺ S |
17 |
76° 8ʹ 30ʺ E |
69° 26ʹ 47ʺ S |
4 |
76° 5ʹ 60ʺ E |
69° 26ʹ 1ʺ S |
18 |
76° 8ʹ 29ʺ E |
69° 26ʹ 51ʺ S |
5 |
76° 5ʹ 52ʺ E |
69° 26ʹ 4ʺ S |
19 |
76° 8ʹ 26ʺ E |
69° 26ʹ 55ʺ S |
6 |
76° 5ʹ 44ʺ E |
69° 26ʹ 8ʺ S |
20 |
76° 8ʹ 22ʺ E |
69° 26ʹ 60ʺ S |
7 |
76° 5ʹ 38ʺ E |
69° 26ʹ 11ʺ S |
21 |
76° 8ʹ 18ʺ E |
69° 27ʹ 3ʺ S |
8 |
76° 5ʹ 37ʺ E |
69° 26ʹ 15ʺ S |
22 |
76° 8ʹ 14ʺ E |
69° 27ʹ 6ʺ S |
9 |
76° 5ʹ 38ʺ E |
69° 26ʹ 19ʺ S |
23 |
76° 8ʹ 8ʺ E |
69° 27ʹ 10ʺ S |
10 |
76° 5ʹ 44ʺ E |
69° 26ʹ 22ʺ S |
24 |
76° 3ʹ 36ʺ E |
69° 28ʹ 39ʺ S |
11 |
76° 5ʹ 51ʺ E |
69° 26ʹ 24ʺ S |
25 |
76° 3ʹ 22ʺ E |
69° 28ʹ 40ʺ S |
12 |
76° 6ʹ 1ʺ E |
69° 26ʹ 26ʺ S |
Elle s'oriente ensuite au nord-est en suivant le littoral jusqu'à la borne découverte par marée basse et rejoint le point de délimitation n° 1 (69° 25ʹ 29ʺ S, 76° 8ʹ 29ʺ E). |
||
13 |
76° 8ʹ 12ʺ E |
69° 26ʹ 36ʺ S |
|||
14 |
76° 8ʹ 21ʺ E |
69° 26ʹ 38ʺ S |
Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0247 du 24/10/2015, texte nº 6
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JOnº 0247 du 24/10/2015, texte nº 6