ANNEXE F
DIRECTIVES SCIENTIFIQUES ET ENVIRONNEMENTALES
Au cours des 60 dernières années, la baie de l'Amirauté et ses régions côtières sont devenues un site important pour la réalisation de travaux de recherche scientifique, impliquant de nombreuses équipes de recherche de spécialités différentes, qui y travaillent chaque année. Ces directives recommandent un code de conduite élaboré dans le but de protéger les valeurs environnementales, scientifiques, historiques et esthétiques de la zone pour les générations futures.
• Toutes les activités scientifiques et logistiques entreprises dans la zone doivent être préparées de telle sorte qu'elles limitent l'impact humain sur les valeurs de la zone.
• Les recherches scientifiques susceptibles de perturber les oiseaux nicheurs ou les mammifères marins doivent être menées avec précaution et uniquement pour répondre à des besoins scientifiques indispensables ; dans le cas de captures ou de perturbations nuisibles d'animaux, le Code de conduite du SCAR pour l'utilisation d'animaux à des fins scientifiques dans l'Antarctique doit être utilisé comme norme minimale.
• La collecte de spécimens (p. ex. des pierres, des fossiles, des objets historiques, etc.) est interdite, sauf à des fins scientifiques ou pédagogiques autorisées par les permis adéquats.
• La taille des échantillons de matériaux biologiques ou non biologiques doit, autant que possible, se limiter au minimum.
• Les sites d'expérimentation ou de suivi à long terme doivent, dans la mesure du possible, être clairement identifiés et les informations y afférentes doivent être échangées par le biais du coordinateur de la ZGSA.
• Des mesures strictes doivent être prises pour éviter l'introduction ou la prolifération d'espèces non indigènes.
• Les personnes se déplaçant dans la zone doivent veiller à limiter les perturbations des animaux, des sols et des aires de végétation ; dans la mesure du possible, elles doivent utiliser les sentiers existants.
• Le recours aux hélicoptères et aux véhicules terrestres doit être minimal et n'est jamais autorisé - sauf en cas d'urgence - près des sites de reproduction ou de concentration des oiseaux ou des mammifères marins.
• Les campements doivent être installés aussi loin que possible, sur des sites ne comportant pas de végétation, et doivent également éviter les concentrations de mammifères et d'oiseaux ainsi que les lieux où ceux-ci se reproduisent. Les sites antérieurement occupés doivent être réutilisés, si possible. L'emplacement des campements doit être enregistré et l'échange d'informations doit se faire par le biais du coordinateur de la ZGSA.
• Les travaux de recherche scientifique dans les Zones scientifiques doivent être menés avec une vigilance particulière, en évitant et en limitant les impacts sur l'environnement.
• Les visites et les activités menées dans les Zones scientifiques doivent être répertoriées (surtout le type et la quantité des échantillonnages), et les informations doivent être échangées par le biais du coordinateur de la ZGSA.
• L'accès aux Zones scientifiques désignées pour la présence d'oiseaux nicheurs doit être restreint pendant la période allant du 1er octobre au 15 avril aux personnes qui mènent des activités de recherche scientifique, de suivi ou d'entretien essentiels.
• L'accès aux Zones scientifiques désignées pour la présence de bancs de végétation doit être restreint durant la saison estivale aux personnes qui mènent des activités de recherche scientifique, de suivi ou d'entretien essentiels.
• L'accès à la Zone scientifique située sur la colline des Croix, sur le flanc nord de la station Ferraz, désignée en raison de la concentration de sternes, doit être restreint pendant la période allant du 1er octobre au 31 décembre aux personnes qui mènent des activités de recherche scientifique, de suivi ou des opérations essentielles pour la station.
• Les activités de recherche dans les Zones scientifiques désignées dans les eaux marines peu profondes doivent, dans la mesure du possible, éviter ou limiter le recours aux méthodes invasives (dragage, accaparement, chalutage, etc.). Les coordonnées des sites sur lesquels sont utilisées des méthodes invasives doivent être enregistrées, et l'échange d'informations doit se faire par le biais du coordinateur de la ZGSA.
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