ANNEXE
ZONE SPÉCIALEMENT PROTÉGÉE DE L'ANTARCTIQUE (ZSPA) N° 161
BAIE TERRA NOVA, MER DE ROSS
1. Description des valeurs à protéger
L'Italie propose qu'une zone marine côtière d'une superficie de 29,4 km2 située entre l'anse Adélie et la baie Tethys, baie Terra Nova, soit désignée zone spécialement protégée de l'Antarctique (ZSPA) dans la mesure où elle représente une zone côtière importante pour y faire des études scientifiques solides et de longue durée. La zone est limitée à une bande étroite d'eau qui s'étend sur environ 9,4 km de long immédiatement au sud de la station Mario Zucchelli (MZ) et jusqu'à un maximum de 7 km à partir du littoral. Aucune capture de faune et de flore marines n'a eu lieu, n'est en cours ou n'est envisagée à l'intérieur de la zone ou dans les environs immédiats. Le site demeure généralement libre de glace durant l'été, ce qui est rare pour les zones côtières dans la région de la mer de Ross. Cet aspect en fait par ailleurs un site idéal et accessible pour les travaux de recherche dans les communautés benthiques proches de la côte de la région. Depuis 1986-1987, de vastes travaux de recherche en écologie marine ont été effectués dans la baie Terra Nova, contribuant pour beaucoup à notre compréhension de ces communautés qui n'avaient pas été bien décrites auparavant.
La grande diversité au niveau des espèces et des communautés apporte à cette zone une valeur écologique et scientifique notable. Les études ont révélé la présence d'une gamme complexe d'assemblages d'espèces qui souvent coexistent sous la forme de mosaïques (Cattaneo-Vietti, 1991 ; Sarà et al., 1992 ; Cattaneo-Vietti et al., 1997 ; 2000b ; 2000c ; Gambi et al., 1997 ; Cantone et al., 2000). Il existe des assemblages dotés d'une grande abondance d'espèces et d'un fonctionnement complexe tels que les communautés d'éponges et d'anthozoaires, assemblages aux côtés desquels on trouve des assemblages à faible diversité et mal structurés. De plus, les communautés d'éponges et d'anthozoaires dans la baie Terra Nova font état d'une structure unique en leur genre et des transects à long terme ont été mis en place pour surveiller les changements chez les communautés benthiques côtières, aussi bien naturelles que provoqués par l'homme. La présence d'une population de manchots d'Adélie (Pygoscelis adeliae) à l'anse Adélie permet de faire une évaluation des effets de cette colonie sur le milieu marin adjacent (Povero et al., 2001).
Il est important de protéger autant que possible la zone des impacts humains directs de telle sorte qu'elle puisse être utilisée pour surveiller les impacts potentiels résultant d'activités conduites à la station scientifique permanente avoisinante de la baie Terra Nova (Mauri et al., 1990 ; Berkman & Nigro, 1992 ; Focardi et al., 1993 ; Minganti et al., 1995 ; Bruni et al., 1997 ; Nonnis Marzano et al., 2000). Les grandes valeurs écologiques et scientifiques émanant de la variété d'espèces et d'assemblages, en particulier au moyen de la collecte de vastes données sur ces caractéristiques, ainsi que la vulnérabilité de la zone aux perturbations causées par la pollution, un échantillonnage excessif et l'introduction d'espèces non indigènes sont telles que la zone nécessite une protection spéciale à long terme.
2. Buts et objectifs
Les buts et objectifs de la gestion de la baie Terra Nova sont les suivants :
- éviter la dégradation des valeurs de la zone et leur mise en péril en empêchant toute perturbation humaine inutile ;
- permettre des travaux de recherche scientifique sur l'écosystème, en particulier sur les assemblages d'espèces marines tout en veillant à ce qu'il soit protégé d'un échantillonnage excessif ou d'autres impacts scientifiques éventuels ;
- permettre d'autres travaux de recherche scientifique et activités de soutien à condition qu'ils soient motivés par des raisons indispensables qu'il est impossible de satisfaire ailleurs ;
- permettre la poursuite de programmes de surveillance à long terme afin d'évaluer les changements naturels dans les communautés marines ;
- surveiller les effets de la station de recherche et de ses activités connexes sur l'écosystème marin ;
- minimiser les risques d'introduction de plantes, d'animaux et de microbes exotiques dans la zone ;
- autoriser les visites effectuées à des fins de gestion et à l'appui des buts du plan de gestion.
3. Activités de gestion
Les activités de gestion suivantes doivent être entreprises en vue de protéger les valeurs de la zone :
- une carte indiquant l'emplacement de la zone (stipulant les restrictions particulières qui s'appliquent) sera affichée de manière visible à la station Mario Zucchelli (Italie), où une copie de ce plan de gestion doit être conservée ;
- un panneau indiquant l'emplacement et les limites de la zone et annonçant clairement les restrictions d'accès sera placé à un endroit stratégique de la station MZ ;
- les bouées, repères ou autres structures érigés pour des raisons scientifiques ou de gestion seront maintenus fixes et en bon état, et ils seront enlevés lorsqu'ils ne seront plus nécessaires ;
- des visites seront faites selon que de besoin pour déterminer si la zone continue de répondre aux buts pour lesquels elle a été désignée et si les mesures de gestion et d'entretien sont appropriées.
4. Période de désignation
La zone est désignée pour une durée indéterminée.
5. Cartes et photographies
Carte 1 : baie Terra Nova, zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 161, carte bathymétrique.
Spécificités de la carte : Projection : zone UTM 58S ; sphéroïde : WGS84. L'intervalle des contours bathymétriques est de 50 m. Contours du territoire et des côtes issus d'une spatiocarte, à une échelle de 1/50 000 des contreforts du Nord (Frezzotti et al. 2001). La bathymétrie à l'intérieur de la ZSPA vient de données à haute résolution obtenues par sonar à balayage latéral étudiées par Kvitek en 2002. La bathymétrie à l'extérieur de la ZSPA a été fournie par l'Office hydrographique italien 2000. Les données marines ont été collectées dans le cadre du projet de la zone marine protégée de la baie Terra Nova (PNRA1999-2001). Encart 1 : emplacement de la baie Terra Nova dans l'Antarctique. Encart 2 : carte de l'emplacement de la baie Terra Nova montrant la région couverte par la carte 1, les stations et les sites des zones protégées avoisinantes.
6. Description de la zone
6 (i) Coordonnées géographiques, bornage et caractéristiques du milieu naturel
La zone désignée est située dans la baie Terra Nova, entre la coulée du glacier Campbell Glacier et la coulée Drygalski, terre Victoria. Elle est confinée à une étroite bande d'eaux côtières jusqu'au sud de la station Mario Zucchelli (Italie), s'étendant sur environ 9,4 km de long et en général dans un rayon de 1,5 à 7 km du littoral. Elle couvre une superficie de 29,4 km2 (carte 1). Aucune capture de faune et de flore marines n'a eu lieu, n'est en cours ou n'est envisagée à l'intérieur de la zone ou dans les environs immédiats.
La limite occidentale de la zone est définie comme étant la laisse moyenne de haute mer le long du littoral qui s'étend entre 74° 42' 50“ de latitude sud dans le nord (2,3 km au sud de la station MZ) et 74° 48' 00“ de longitude sud dans le sud (côte sud de l'Anse Adélie) et elle inclut la zone intercotidale (carte 1). La ligne de démarcation nord de la zone est définie comme étant la ligne de latitude 74° 42' 57“ S, s'étendant de la côte à 1,55 kilomètre vers l'est jusqu'à la ligne de longitude 164° 10' 00“ E. La position de la ligne de démarcation peut être reconnue près de la côte par la présence d'un grand rocher très particulier dans l'anse la plus au nord sur la côte au sud de la station Mario Zucchelli, caractéristique unique en son genre sur cette étendue de côte. La ligne de démarcation sud est définie comme étant la ligne de latitude 74° 48' 00“ S qui s'étend de la côte sur 3,63 kilomètres vers l'est jusqu'à la ligne de longitude 164° 10' 00“ E. La position de la ligne de démarcation peut être reconnue visuellement comme se trouvant à la côte sud de l'embouchure de l'anse Adélie, immédiatement au sud d'un affleurement rocheux marqué au pied des falaises côtières. La ligne de démarcation est de la zone est définie comme étant la ligne de longitude 164° 10' 00“ E qui s'étend entre 74° 42' 57“ de latitude sud dans le nord et 74° 48' 00“ de longitude sud dans le sud.
Le littoral de la baie Terra Nova se caractérise essentiellement par des falaises rocheuses, de grands rochers formant des « plages » occasionnelles (Simeoli et al. 1989). Dans les aires abritées, le fond meuble commence à une profondeur de 20 à 30 m. L'amplitude de la marée va de 1,5 à 2 m et une banquise d'environ 2 à 2,5 m d'épaisseur couvre la surface de la mer pendant neuf à dix mois par an (Stocchino & Lusetti, 1988 ; 1990). Les données disponibles pour l'été suggèrent que les courants océaniques dans la zone sont vraisemblablement lents et qu'ils se déplacent en général dans un sens nord-sud. Il y a deux anses principales le long du littoral de la zone : au sud, se trouve l'anse Adélie, qui est la plus grande des deux et, à environ 3 km au nord, se trouve une anse plus petite. Le substrat du fond marin de la plus petite se compose de cailloux de différentes tailles alors que celui de l'anse Adélie se caractérise par des sédiments boueux à grains fins. Une colonie de manchots d'Adélie (Pygoscelis adeliae) vit sur l'anse Adélie, sa population atteignant en 1991 quelque 7 899 couples reproducteurs. A l'extérieur des anses, les caractéristiques du fond marin et les assemblages d'espèces benthiques sont relativement homogènes tout le long du littoral de la zone et on a constaté qu'ils varient plus particulièrement avec la déclivité verticale.
Une étude aérienne d'espèces de cétacés, réalisée durant l'été 2004 dans la zone côtière entourant la station italienne Mario Zucchelli, a révélé la présence d'orques (Orcinus orca [L.] ) des types B et C et de petits rorquals (Balaenoptera bonaerensis Burmeister). (Lauriano et al., 2007a ; 2007b ; Lauriano, communication personnelle).
Le fond marin à l'intérieur de la zone se compose principalement de roches granitiques avec des substrats plus meubles de sables ou graviers à grains grossiers. Dans la zone supralittorale, seules les cyanobactéries et les diatomées colonisent les substrats durs tandis que la zone intercotidale (d'une largeur de 1,5 à 2 m) a, dans la plupart des zones abritées, une couverture élevée d'algues vertes Urospora penicilliformis et Prasiola crispa (Cormaci et al., 1992b). En dessous de la zone intercotidale, à une profondeur de 2 à 3 m, la communauté est très pauvre du fait de la présence chronique et de l'action de chasse des banquises. Elle se compose essentiellement de diatomées épilithiques et du crustacé amphipode Paramoera walkeri. Immédiatement en dessous, les roches peuvent être pleinement colonisées par l'algue rouge Iridaea cordata (Cormaci et al., 1996) fréquemment trouvée avec Plocamium cartilagineum à une profondeur de 12 m (Gambi et al., 1994 ; 2000a). A ce niveau, on peut voir de temps à autre de grands animaux sessiles comme les Alcyonium antarcticum et Urticinopsis antarctica alors que fréquents sont l'astéroïde Odontaster validus et l'échinoïde Sterechinus neumayeri. La Phyllophora antarctica est une autre algue rouge qui forme de vastes tapis à une profondeur de 12 à 25 m, souvent pleinement colonisés par des organismes sessiles. principalement des hydroïdes (Cerrano et al., 2000c, Puce et al., 2002), des serpulides et des bryozoaires (Celleporella antarctica et Harpecia spinosissima). Les ceintures d'origine algaire supérieures représentent un abri et une source d'aliments pour les communautés diversifiées et abondantes de faune mobile. De nombreux invertébrés comme le polychaète Harmothoe brevipalpa, le mollusque Laevilittorina antarctica, le crustacé amphipode Paramoera walkeri et l'isopode Nototanais dirnorphus s'alimentent de ces espèces d'algues et ils peuvent être très abondants. Sur les fonds rocheux dans les couches plus profondes, la colonisation d'algues est remplacée par une algue corallienne crustose calcaire (Clathromorphum lemoineanum) dont s'alimentent les oursins.
Les fonds meubles d'une profondeur de 20 à 40 m se composent de sables et graviers grossiers où la communauté se caractérise par le mollusque bivalve Laternula elliptica et le polychaète Aglaophamus ornatus (Nephtiidae). On trouve en abondance le bivalve Yoldia eightsi dans les sédiments de sable fin.
Entre 30 à 70 m, le substrat devient plus fin et il est complètement colonisé par le bivalve Adamussium colbecki dont les coquilles sont colonisées par une microcommunauté se composant essentiellement de forams, de bryozoaires (Aimulosia antarctica, Arachnopusia decipiens, Ellisina antarctica, Microporabrevissima) et du polychaète spirorbide Paralaeospira levinsenii. (Albertelli et al., 1998) ; Ansell et al. 1998) ; Chiantore et al. 1998 ; 2000 ; 2001 ; 2002 ; Vacchi et al., 2000a ; Cerrano et al. (2001a) ; 2001b). Dans cette région, de grands prédateurs tels que le gastropode Neobuccinumeatoni et le nemertéan Parborlasia corrugatus sont fréquents. L'échinoïde Sterechinus neumayeri et l'étoile de mer Odontaster validus sont encore très fréquents à toutes les profondeurs sur les substrats et durs et meubles (Chiantore et al., 2002 ; Cerrano et al. 2000b).
A une profondeur allant de 70 à 75 m jusqu'à 120-130 m, des substrats hétérogènes permettent à des communautés de fond dur et meuble de coexister. Sur les affleurements rocheux épars, les algues crustoses disparaissent et les communautés benthiques sont dominées par des zoobenthos sessiles. Cet assemblage filtreur diversifié se caractérise principalement par des éponges et des anthozoaires alors que, dans les sédiments meubles, ce sont les polychaètes et les bivalves détritivores qui dominent. Au nombre des éponges qui peuvent atteindre des valeurs de biomasse très élevées, Axociella Calyx arcuarius, Gellius rudis, Phorbas glaberrima, Tedania charcoti, sont très abondantes (Sarà et al.,1992 ; 2002 ; Gaino et al., 1992 ; Cattaneo-Vietti et al., 1996 ; 2000c ; Bavestrello et al., 2000 ; Cerrano et al., 2000a). De nombreux invertébrés constituent un élément important de cet assemblage qui se développe à des profondeurs allant de 120 à 140 m. Ils incluent le polychaète épibionte Barrukia cristata sur des gorgonians Thouarellides, des crustacés peracarides, les pycnogonides, les mollusques opisthobranches (Austrodoris kerguelenensis, Tritoniella belli) (Sarà et al., 1992 ; 2002 ; Gaino et al., 1992 ; Cattaneo-Vietti et al., 1996 ; 2000c ; Bavestrello et al., 2000 ; Cerrano et al., 2000a) ainsi que les bivalves, les ophiuroïdes et les holothuroïdes, les bryozoaires et les endobiontes. Les tapis de spicules d'éponge trouvés à ces profondeurs mettent en relief le rôle important joué par les éponges dans cette zone, en dehors du rôle joué par les diatomées, dans la détermination de la texture des sédiments et de la teneur en silice. Dominée par des polychaètes et par le bivalve Limatula hodgsoni, une communauté particulière peut être associée à ces tapis.
En dessous de 130 m, les substrats durs deviennent très épars et sont essentiellement colonisés par le polychaète Serpula narconensis (Schiaparelli et al., 2000) et par plusieurs bryozoaires (Arachnopusia decipiens, Ellisina antarctica, Flustra angusta, F. vulgaris et Lsoschizoporella similis). En ce qui concerne les fonds boueux dominants, ils se caractérisent par des polychaètes tubicoles (Gambi et al., 2000b), principalement des Spiophanes. Beaucoup plus bas, à une profondeur d'environ 150 à 200 m, des brachiopodes et diverses espèces de bivalves caractérisent l'environnement sur de petits graviers ainsi que sur le fond meuble (Cattaneo-Vietti et al., 2000b). La grande hétérogénéité de ces substrats contribue à la création de communautés qui se caractérisent par l'abondance, la diversité et la biomasse d'espèces.
Enfin, l'assemblage de faune de la zone comprend les poissons notothénioides, représentés en particulier par les espèces du groupe Trematomus, y compris T. bernacchi, T. pennelli, T. hansoni et T. loennbergii. Ces poissons jouent un rôle important dans les toiles d'aliments benthiques en tant que consommateurs de nombreuses espèces d'invertébrés, principalement des crustacés et des polychaètes (Vacchi et al., 1991 ; 1992 ; 1994a ; 1994b 1995 : 1997 ; 2000b : La Mesa et al., 1996 ; 1997 ; 2000 ; Guglielmo et c1. [1998]).
La glace en plaques qui fait son apparition dans la baie Terra Nova au début du printemps abrite un important élevage de calandre antarctique (Pleuragramma antarcticum), un organisme clé de l'écologie des réseaux trophiques en Antarctique (La Mesa et al., 2004 ; Vacchi et al., 2004). Le milieu dans lequel survient ce type de glace a de fortes caractéristiques prooxydantes au début du printemps austral et la réaction prononcée des défenses antioxydantes représente une stratégie fondamentale pour l'espèce P. antarcticum (Regoli et al., 2005b). Le défi prooxydant élevé auquel ces organismes sont de par leur nature adaptés influence également la sensibilité de la P. antarcticum aux produits chimiques prooxidants d'origine anthropique (Regoli et al., 2005b).
Le métabolisme oxyradical et les défenses antioxydantes jouent un rôle fondamental dans plusieurs invertébrés marins, poissons et manchots de la baie Terra Nova. représentant d'importantes stratégies contraires lorsqu'il s'agit de conditions environnementales extrêmes, de fluctuations saisonnières marquées de facteurs biotiques et abiotiques, de relations de symbiose. De caractéristiques physiologiques spécifiques, de protection à long terme de macromolécules biologiques et de vieillissement (Regoli et al., 1997a, b ; 2000a, b, 2002. 2004 ; Corsolini et al., 2001 ; Cerrano et al., 2004).
La sensibilité au stress oxydatif revêt elle aussi une valeur particulière pour la surveillance de l'impact des activités humaines et les réponses cellulaires aux polluants se sont caractérisées dans des organismes antarctiques clés par la création d'une vaste panoplie de biomarqueurs sensibles aux perturbations biologiques (Focardi et al., 1995 ; Regoli et al., 1998 ; Jimenez et al., 1999 ; Regoliet et al., 2005a ; Benedetti et al., 2005, 2007 ; Canapa et al., 2007 ; Di Bello et al., 2007). Pour le moment, rien ne prouve l'existence de zones polluées dans la baie Terra Nova mais les organismes sont exposés à une biodisponibilité de par nature élevée de cadmium qui cause des concentrations de tissus en général de dix à cinquante fois plus élevées que celles qui sont typiques d'espèces tempérées (Mauri et al., 1990 ; Nigro et al., 1992, 1997 ; Canapa et al., 2007). Bien que des niveaux élevés de cet élément ne causent pas d'effets négatifs directs sur les organismes, les caractéristiques environnementales de la baie Terra Nova influent sur la réaction de ces organismes à d'autres produits chimiques, ce qui a d'importantes conséquences pour la surveillance de l'impact des pressions anthropiques ou des déversements accidentels (Regoli et al., 2005a). Il convient de noter en particulier qu'un niveau élevé de cadmium dans la baie Terra Nova module la bioaccumulation et le métabolisme des hydrocarbures aromatiques polycycliques ainsi que des xénobiotiques organochlorés dans les organismes marins locaux, ce qui semble indiquer que l'exposition chronique à cet élément a des effets endocrins (Regoli et al., 2005a ; Benedetti et al., 2007 ; Canapa et al., 2007). On estime que les impacts humains à l'intérieur de la zone sont minimes et limités à ceux qui émanent de la station proche de la baie Terra Nova ainsi qu'à ceux des travaux scientifiques effectués dans la zone. La station peut héberger quelques 80 personnes. Elle a des installations pour les opérations d'hélicoptère et un quai pour le mouillage de petits bateaux. Le combustible utilisé à la station est un diesel de pétrole léger, stocké dans trois cuves d'acier à double paroi dont la capacité totale est de 1,8 million de litres. Il est transporté tous les ans à la station à bord du navire de ravitaillement soit au moyen de tuyaux acheminés à travers la glace de mer soit au moyen de barges lorsqu'il n'y a pas de glace de mer. Purifiées par une installation biologique, les eaux noires de la station sont rejetées à la mer dans le voisinage immédiat de la station du côté est de la péninsule sur laquelle la station est située, à 2,3 km de la ligne de démarcation nord de la zone. Les déchets de combustible générés à la station sont incinérés et la fumée qui se dégage est lavée et filtrée avec de l'eau. Cette eau est acheminée vers la centrale d'épuration des eaux usées à des intervalles qui varient selon l'utilisation qui est faite de l'incinérateur. Une installation de surveillance atmosphérique (appelée localement « Campo Icaro ») est située à environ 650 m au nord de la ligne de démarcation nord de la zone et à 150 m de la côte. Aucun déchet n'est rejeté de là. Pendant l'été, un navire de soutien logistique visite à intervalles réguliers la station Mario Zucchelli. Ceux-ci jettent en général l'ancre au large des côtes à plusieurs kilomètres au nord de la zone.
6 (ii) Zones restreintes à l'intérieur de la zone
Il n'existe aucune zone restreinte à l'intérieur de la zone.
6 (iii) Structures à l'intérieur et à proximité de la zone
Il n'existe aucune structure à l'intérieur de la zone. La structure la plus proche est l'installation de surveillance atmosphérique (connue localement sous le nom de « Campo Icaro »), à 650 m au nord de la ligne de démarcation nord de la zone tandis que la station Maria Zucchelli (Lat. 74° 41' 42“ S ; Long. 164° 07' 23“ E) est située sur une petite péninsule sur la côte adjacente à la baie Tethys, à un 1,65 km en plus vers le nord.
6 (iv) Emplacement d'autres zones protégées à proximité directe de la zone
La ZSPA n° 118, sommet du mont Melbourne, est un site terrestre qui se trouve à 45 km au nord-est. Elle est la seule autre zone protégée à proximité directe de la zone.
7. Conditions des permis
L'accès à la zone est interdit sauf si un permis a été délivré par une autorité nationale appropriée. Les conditions régissant l'octroi de permis d'entrée sont les suivantes :
- le permis est délivré pour mener des études scientifiques du milieu marin dans la zone ou pour répondre à d'autres buts scientifiques auxquels il n'est pas possible de répondre ailleurs ;
- le permis est délivré pour répondre à des buts de gestion essentiels conformes aux objectifs du plan comme l'inspection, l'entretien ou la révision ;
- les actions autorisées ne doivent pas mettre en péril les valeurs de la zone ;
- toutes les activités de gestion doivent contribuer aux buts et objectifs du plan de gestion ;
- les actions autorisées doivent être conformes au présent plan de gestion ;
- la détention du permis ou d'une copie certifiée est impérative dans la zone ;
- un rapport de visite doit être remis à l'autorité désignée dans le permis ;
- le permis est délivré pour une période déterminée.
7 (i) Accès à la zone et déplacements à l'intérieur de celle-ci
L'accès à la zone peut se faire par mer, par terre, au-dessus de la glace de mer ou par air. Il n'existe aucune restriction particulière concernant les voies d'accès et les déplacements à l'intérieur de la zone, quoique les déplacements doivent être maintenus au minimum nécessaire et être compatibles avec les objectifs des activités autorisées. Tous les efforts raisonnables doivent être entrepris afin de minimiser les perturbations. Il est interdit de jeter l'ancre à l'intérieur de la zone. Il n'existe aucune restriction concernant le survol à l'intérieur de la zone. Les aéronefs peuvent atterrir avec un permis lorsque l'état de la glace de mer le permet. Il est interdit aux équipages des navires ou des petites embarcations, ou aux autres personnes naviguant sur des navires ou des petites embarcations, de se déplacer au delà du voisinage immédiat de leur navire à moins que cela soit autorisé par le permis.
7 (ii) Activités menées ou pouvant être menées dans la zone, y compris les restrictions relatives à la durée et à l'endroit
- les travaux de recherche scientifique ou les activités opérationnelles indispensables qui ne mettent pas en péril les valeurs de la zone ;
- les activités de gestion essentielles, y compris la surveillance ;
- les activités qui font intervenir le chalutage, le traînage, la préhension, le dragage ou le déploiement de filets à l'intérieur de la zone doivent être réalisées avec grand soin en raison de la sensibilité des riches communautés de fond aux perturbations. Avant qu'un permis ne soit délivré pour ces activités, il convient de prendre soigneusement en considération l'impact qu'elles pourraient avoir sur l'écosystème placé sous protection spéciale par rapport aux avantages scientifiques ou avantages de gestion prévus, en prenant dûment en considération d'autres méthodes d'échantillonnage plus sélectives et moins effractives ;
- toutes les activités et mesures entreprises au-delà de celles qui figurent dans le permis doivent être notifiées à l'autorité compétente.
7 (iii) Installation, modification ou enlèvement de structures
Aucune structure et aucun matériel scientifique ne doit être installé dans la zone, sauf si un permis l'autorise. Toutes les balises, les structures ou le matériel scientifique installés dans la zone doivent être clairement identifiés, indiquant le pays, le nom du principal chercheur et l'année de l'installation. Ces objets doivent être faits de matériaux qui posent un risque minimal de contamination de la zone. L'enlèvement du matériel spécifique pour lequel la validité du permis a expiré sera une des conditions de délivrance du permis. Les installations permanentes sont interdites.
7 (iv) Emplacement des camps
Aucun à l'intérieur de la zone. Un camp a de temps à autre été installé sur la plage à l'anse Adélie.
7 (v) Restrictions sur les matériaux et organismes pouvant être introduits dans la zone
Aucun animal vivant, aucun agent pathogène et aucun microorganisme ne peut être introduit délibérément dans la zone.
Aucun produit à base de volaille, y compris les produits alimentaires contenant des oeufs en poudre crus, ne peut être pénétré la zone. Aucun herbicide ou pesticide ne peut être introduit dans la zone. Tout autre produit chimique, y compris les radionucléides ou les isotopes stables, qui peut être introduit à des fins scientifiques ou à des fins de gestion décrites dans le permis, devra être retiré de la zone au plus tard à l'issue de l'activité pour laquelle le permis a été délivré. L'utilisation de ces produits chimiques se fera en tenant dûment compte des valeurs de la zone. Tous les matériaux seront stockés et manipulés de manière à minimiser les risques d'introduction involontaire dans l'environnement. Lorsque cela est possible, les matériaux seront autorisés dans la zone pendant une période prédéfinie et seront retirés de la zone à la fin ou avant la fin de ladite période. En cas de fuites qui pourraient porter atteinte aux valeurs de la zone, l'enlèvement est encouragé seulement si l'impact de cet enlèvement est inférieur à celui de l'abandon sur place. L'autorité compétente doit être notifiée de toute fuite de tout matière non enlevée qui ne faisait pas partie des substances autorisées par le permis.
7 (vi) Prélèvement de végétaux et capture d'animaux ou perturbations nusibles à la faune et la flore
Le prélèvement de végétaux et la capture d'animaux ainsi que les perturbations nuisibles à la faune et la flore sont interdits, sauf aux termes d'un permis délivré conformément à l'annexe II du Protocole au Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement. Lorsque des animaux doivent être capturés ou perturbés, il convient d'appliquer comme norme minimale le Code de conduite du SCAR pour l'utilisation d'animaux à des fins scientifiques dans l'Antarctique.
7 (vii) Ramassage ou enlèvement de toute chose qui n'a pas été apportée dans la zone par le détenteur du permis
Le ramassage ou l'enlèvement de tout matériel ne se fera qu'en vertu des clauses du permis et se limitera au minimum nécessaire afin de répondre aux besoins scientifiques ou de gestion. Les permis ne peuvent être délivrés dans les cas où il est proposé de ramasser, d'enlever ou d'endommager des quantités telles de terre, de flore ou de faune indigènes que leur répartition ou abondance dans la zone serait considérablement affectée. Tous les échantillons prélevés seront décrits en fonction de leur type. de leur quantité et de l'emplacement où ils ont été prélevés. Ces informations seront conservées dans une archive accessible à la station Mario Zucchelli en vue de tenir à jour un dossier d'usage qui facilitera l'évaluation des impacts des activités d'échantillonnage ainsi que la planification d'un échantillonnage futur. Toute chose ou matière d'origine humaine qui pourrait mettre en péril les valeurs de la zone et qui n'a pas été apportée dans la zone par le détenteur du permis ou n'a pas été autorisée, peut être enlevée à moins que l'impact de l'enlèvement ne présente un risque supérieur à celui de l'abandon sur place. Auquel cas, l'autorité compétente doit être notifiée.
7 (viii) Elimination des déchets
Tous les déchets, y compris les déchets humains solides, doivent être enlevés de la zone.
7 (ix) Mesures nécessaires pour continuer de répondre aux objectifs du plan de gestion
1. Des permis peuvent être délivrés pour entrer dans la zone en vue d'y réaliser des activités de surveillance biologique et d'inspection du site qui peuvent impliquer le prélèvement de petits échantillons à des fins d'analyse ou d'audit, ou pour prendre des mesures de protection.
2. Tous les sites spécifiques de surveillance à long terme sensibles aux perturbations causées par inadvertance, doivent être balisés de manière appropriée et doivent, s'il y a lieu, être indiqués sur des cartes de la zone.
3. Des précautions spéciales contre la pollution marine doivent être prises afin de contribuer à la préservation des valeurs écologiques et scientifiques des communautés marines trouvées dans la zone. Constituent un motif de préoccupation le rejet ou le déversement d'hydrocarbures par des navires ainsi que les introductions d'organismes biologiques. Pour minimiser le risque d'une telle pollution, les visiteurs veilleront à ce que les appareils d'échantillonnage ou les repères amenés dans la zone soient propres. Il est interdit aux embarcations qui sont l'objet de fuites ou qui courent un sérieux risque d'en faire l'objet d'entrer dans la zone. Si une fuite d'hydrocarbure par un navire est découverte alors qu'il est à l'intérieur de la zone ledit navire quittera la zone à moins que la fuite ne puisse être immédiatement colmatée. La manutention de combustibles et d'hydrocarbures dans la zone sera limitée au minimum nécessaire pour répondre aux objectifs des activités autorisées.
7 (x) Rapports de visites
Les Parties au Traité doivent s'assurer que le principal détenteur de chaque permis délivré soumet à l'autorité compétente un rapport décrivant les activités menées dans cette zone. Ces rapports doivent inclure, s'il y a lieu, les renseignements identifiés dans le formulaire de rapport de visite suggéré par le SCAR. Les Parties doivent également conserver une archive de ces activités et lors de l'échange annuel d'informations, fournir une description synoptique des activités menées par les personnes relevant de leur compétence, avec suffisamment de détails pour permettre l'évaluation et l'efficacité du plan de gestion. Enfin, elles doivent, dans la mesure du possible, déposer les originaux ou des copies de ces rapports de visite dans des archives ouvertes au public en vue de préserver une archive d'usage, qui servira tant à l'examen du plan de gestion qu'à l'organisation de la zone à des fins scientifiques.
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Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0142 du 21/06/2014, texte nº 4
Carte 1. - Baie Terra Nova, ZSPA n° 161, terre Victoria, mer de Ross
APPENDICE 1
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Van dijken G.L., Arrigo K.R., « Annual cycles of sea ice and phytoplankton in three Ross Sea polynyas » Poster at 3rd International Conference on the Oceanography of the Ross Sea Antarctica. Venezia, Italy, 10-14 Oct. (2005).
Vacchi M., La Mese M., Eastman J.T., « The role of notothenioid fish in the food web of the Ross Sea shelf waters : a review » Polar Biology 27 (6). 321-338 (2004).
APPENDICE 2
Durant les campagnes antarctiques italiennes de 2010 à 2012, peu de permis pour les activités et l'échantillonnage dans la ZSPA n° 161 de baie Terra Nova ont été délivrés :
Campagne antarctique de 2010-2011
Site d'activité : ZSPA n° 161 de la baie Terra Nova
Nombre d'entrées autorisées : 5
Durée de l'entrée : 4 heures
Organismes vivants impliqués : teléostéens, n° 150
Zooplancton générique, 120 échantillons
Adamussium colbecki n° 100
Campagne antarctique de 2011-2012
Site d'activité : ZSPA n° 161 de la baie Terra Nova
Nombre d'entrées autorisées : 8
Durée de l'entrée 4 heures
Organismes vivants impliqués : zooplancton générique, 120
échantillons
Invertébrés, 200 échantillons
Eponges, 10 échantillons
Adamussium colbecki n° 30
L'échantillonnage et les activités d'études dans la ZSPA ont été effectués à 13 dates différentes, pour un total de 52 heures de travail.
Par ailleurs, les quantités des espèces de poissons suivantes - capturées au moyen de filets Barracuda et selon les règles de la CCAMLR - ont été recueillies à l'intérieur de la ZSPA n° 16 de la baie Terra Nova lors de la campagne antarctique italienne 2011-2012 :
NO |
ESPÈCES |
POIDS TOTAL (KG) |
---|---|---|
29 |
Chionodraco hamatus |
13,850 |
13 |
Trematomus bernacchii |
1,800 |
1 |
Trematomus hansoni |
0,150 |
2 |
Cnodraco antarcticus |
0,300 |