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Article AUTONOME (Décret n° 2013-72 du 21 janvier 2013 portant publication de la mesure 10 (2012), zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 4 (île de la Déception) (ensemble une annexe), adoptée à Hobart le 20 juin 2012 - plan de gestion (1))

Article AUTONOME (Décret n° 2013-72 du 21 janvier 2013 portant publication de la mesure 10 (2012), zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 4 (île de la Déception) (ensemble une annexe), adoptée à Hobart le 20 juin 2012 - plan de gestion (1))


6. Zones protégées et administrées
dans la zone

La carte 3 présente l'emplacement des ZSPA, SMH, zone d'installation et autres sites suivants avec des dispositions de gestion spéciales dans la zone.
― ZSPA n° 140, comprenant 11 sites terrestres ;
― ZSPA n° 145, comprenant 2 sites marins dans Port Foster ;
― SMH n° 71, les vestiges de la station de chasse à la baleine Hektor et autres vestiges antérieurs à la station de chasse à la baleine, le cimetière des baleiniers et la Base B dans la baie Whalers ;
― SMH n° 76, les vestiges de la station Pedro Aguirre Cerda dans l'anse Pendulum ;
― Une zone d'installations, située sur le versant ouest de Port Foster, qui inclut la station Decepción et la station Gabriel de Castilla ;
― Quatre sites pour lesquels des lignes directrices pour les visiteurs de site ont été adoptées : anse Pendulum, Baily Head, baie Whalers et baie Telefon.

7. Cartes

Carte 1 : L'emplacement de l'île de la Déception par rapport aux îles Shetland du Sud et à la péninsule Antarctique.
Carte 2 : L'île de la Déception ― Topographie.
Carte 3 : La zone gérée spéciale de l'Antarctique n° 4 de l'île de la Déception.

8. Documents joints

Ce plan de gestion comprend en annexe les documents joints suivant :
― Plan de gestion pour la zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 140 (Annexe 1).
― Plan de gestion pour la zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 145 (Annexe 2).
― Stratégie de conservation pour le SMH n° 71 dans la baie Whalers (Annexe 3).
― Code de conduite pour la zone d'installations (Annexe 4).
― Code de conduite pour les visiteurs sur l'île de la Déception (Annexe 5).
― Plan d'alerte et stratégie d'évacuation pour les éruptions volcaniques sur l'île de la Déception (Annexe 6).
― Lignes directrices pour les visites de site : Baie Telefon (Annexe 7).
― Lignes directrices pour les visites de site : Baie Whalers (Annexe 8).
― Lignes directrices pour les visites de site : Baily Head (Annexe 9).
― Lignes directrices pour les visites de site : Anse Pendulum (Annexe 10).
― Mesures pratiques en matière de biosécurité (Annexe 11).
Ces annexes contenant les plans de gestion pour les ZSPA ou les lignes directrices pour les visiteurs de site seront tenues à jour avec les dernières versions de ces documents tels qu'adoptés par la RCTA.

9. Code de conduite général
i. Risque volcanique

Toutes les activités entreprises dans la zone doivent être planifiées et menées en tenant compte des risques considérables pour la vie des personnes qui sont posés par la menace d'une éruption volcanique (consulter l'Annexe 6).

ii. Accès à la zone et mouvements
à l'intérieur de la zone

L'accès à la zone se fait généralement par navire ou voilier, avec des débarquements généralement par petite embarcation ou, plus rarement, par hélicoptère.
Les navires arrivant à Port Foster ou en repartant doivent annoncer sur le canal 16 de la bande marine VHF l'heure et le sens de passage à travers les soufflets de Neptune.
Les navires peuvent s'arrêter en transit dans la ZSPA n° 145, mais il faut éviter de jeter l'ancre dans l'un des deux sous-sites, sauf en cas d'urgence extrême.
Il n'y a aucune restriction sur les débarquements sur des plages en dehors des zones protégées couvertes dans la Section 6, bien que la carte 3 présente les sites de débarquement recommandés. Les embarcations qui accostent doivent éviter de perturber les oiseaux et les phoques. Une prudence extrême est requise lors d'une tentative de débarquement sur la côte extérieure, du fait de la houle importante et des roches submergées.
La carte 3 présente les aires d'atterrissage recommandées pour les hélicoptères. Ces derniers doivent éviter de survoler les zones abritant une haute concentration d'oiseaux (colonie de pingouins ou autres colonies d'oiseaux de mer en phase de reproduction). L'exploitation d'aéronefs au-dessus de la zone doit être effectuée, au minimum, conformément à la résolution 4 (2004) Lignes directrices pour l'exploitation des aéronefs à proximité de concentrations d'oiseaux dans l'Antarctique .
Les déplacements dans la zone doivent se faire généralement à pied. Les véhicules tout-terrain peuvent également être utilisés, avec prudence toutefois pour les activités scientifiques et logistiques le long des plages en dehors de la ZSPA n° 140. Tous les déplacements doivent être entrepris pour minimiser la perturbation des animaux, du sol et des zones végétales et sans endommager ou déloger la flore.

iii. Activités qui sont ou peuvent être menées dans la zone,
notamment les restrictions de temps et de lieu

― Les recherches scientifiques ou le soutien logistique des recherches scientifiques, qui ne compromettront pas les valeurs de la zone ;
― Les activités de gestion, notamment la restauration des bâtiments historiques, le nettoyage des chantiers abandonnés et la surveillance de la mise en œuvre de ce plan de gestion ;
― Visites touristiques ou expéditions privées conformes aux Codes de conduite pour les visiteurs (Annexe 5) et aux dispositions de ce plan de gestion.
Il est déconseillé de passer l'hiver sur l'île de la Déception (sauf à des fins scientifiques) en raison de ses particularités en matière de sécurité (notamment lors d'opérations de sauvetage) relativement à toute activité volcanique potentielle sur l'île.
D'autres restrictions s'appliquent aux activités au sein de la ZSPA n° 140 et de la ZSPA n° 145 (consulter les Annexes 1 et 2).

iv. Installation, modification
ou retrait des structures

La sélection, l'installation, la modification ou le retrait de refuges temporaires, d'abris ou de tentes doivent être entrepris de façon à ne pas altérer les valeurs de la zone.
Les équipements scientifiques installés dans la zone doivent être clairement identifiés par pays, nom du chercheur principal, détails de contact et année d'installation. Tous ces éléments doivent être fabriqués à partir de matériaux posant un risque minimal de contamination de la zone. Tous les équipements et matériaux associés doivent être retirés quand ils ne sont plus utilisés.

v. Emplacement des camps

Les camps doivent se trouver sur des sites non végétalisés, comme sur des plaines de cendre, pentes ou plages arides ou sur de la neige épaisse ou un couvercle de glace dans la mesure du possible et ils doivent également éviter les concentrations de mammifères ou d'oiseaux en phase de reproduction. Les camps doivent également éviter les zones au sol géothermisé ou de fumerolles. De même, les sites de campement doivent éviter des lits de lac ou de source asséchés. Les sites de campements précédemment occupés doivent être réutilisés selon les besoins.
La carte 3 présente les sites recommandés pour des camps dans la zone.

vi. Collecte ou perturbation néfaste
de la flore ou de la faune indigène

Toute collecte ou perturbation nuisible de la faune et de la flore est interdite sauf avec un permis délivré à cet effet conformément à l'Annexe II du Protocole au Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement (1998). Dans le cas de prélèvements ou de perturbations nuisibles d'animaux à des fins scientifiques, le Code de conduite du SCAR pour l'utilisation d'animaux à des fins scientifiques dans l'Antartique (SCAR Code of Conduct for Use of Animals for Scientific Purposes in Antarctica) devra être utilisé comme norme minimale.

vii. Collecte ou retrait d'éléments
non introduits dans la zone

Les éléments ne doivent être retirés de la zone qu'à des fins scientifiques, de gestion, de conservation ou archéologiques et ces retraits doivent se limiter au minimum nécessaire pour répondre à ces besoins.
Si des objets susceptibles de provenir de l'un des sites ou monuments historiques dans la zone se trouvent dans d'autres zones de l'île, ils doivent être ramenés au site d'où ils proviennent et y être sécurisés pour éviter une nouvelle dispersion par le vent. Un rapport décrivant la nature des éléments et le lieu sur le site ou le monument historique où ils ont été sécurisés et entreposés doit être soumis au Président du groupe de gestion de l'île de la Déception, afin d'établir la méthode la plus appropriée pour traiter les débris (conservation pour préserver une valeur historique ou mise au rebut appropriée).

viii. Restrictions sur les matériaux et organismes
qu'il est possible d'introduire dans la zone

Il est interdit d'introduire des espèces non indigènes, sauf conformément à un permis délivré sur le fondement de l'Annexe II du Protocole au Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement. Les mesures recommandées visant à minimiser l'introduction involontaire d'espèces non indigènes sont mises en avant dans l'Annexe 11. Pour minimiser les risques d'introduction accidentelle ou involontaire d'espèces non indigènes, il faut consulter le Manuel sur les espèces non indigènes joint à la Résolution 6 (2011).

ix. Elimination des déchets

Tous les déchets autres que les déchets humains et liquides domestiques doivent être retirés de la zone. Les déchets humains et liquides domestiques provenant des stations ou des camps doivent être éliminés à Port Foster sous la ligne de marée basse et non pas dans les limites de la ZSPA n° 145. Les cours ou lacs d'eau douce ou les zones végétalisées ne doivent pas être utilisés pour éliminer les déchets humains.

x. Exigences relatives aux rapports

Les rapports sur les activités au sein de la zone, qui ne sont pas déjà couverts dans le cadre d'exigences existantes relatives aux rapports, doivent être mis à la disposition du Président du groupe de gestion de l'île de la Déception.

10. Echange préalable d'informations


― Dans la mesure du possible, l'IAATO doit fournir au Président du groupe de gestion de l'île de la Déception des détails sur les visites programmées par les navires affiliés à l'IAATO. Les voyagistes non affiliés à l'IAATO doivent également informer des visites programmées le Président du groupe de gestion de l'île de la Déception.
― Dans la mesure du possible, toutes les parties doivent informer le Président du groupe de gestion de l'île de la Déception de toute expédition gouvernementale et non gouvernementale autorisée par leur autorité nationale compétente et qui prévoit de visiter ou de mener des activités dans la zone.
― Dans la mesure du possible, tous les programmes antarctiques nationaux doivent informer le Président du groupe de gestion de l'île de la Déception de l'emplacement, de la durée prévue et de toute considération spéciale liée au déploiement d'équipes de terrain, d'instruments de mesure scientifiques ou de parcelles botaniques sur les quatre sites couramment visités par les touristes (baie Whalers, anse Pendulum, Baily Head ou l'extrémité orientale de la baie Telefon). Ces informations seront transmises à l'IAATO (et, dans la mesure du possible, opérateurs non affiliés à l'IAATO).
Carte 1. ― L'emplacement de l'île de la Déception par rapport aux îles Shetland du Sud et à la péninsule Antarctique.


Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 19 du 23/01/2013 texte numéro 5




Carte 2. ― L'île de la Déception ― Topographie.


Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 19 du 23/01/2013 texte numéro 5


Carte 3. ― La zone gérée spéciale de l'Antarctique n° 4 de l'île de la Déception.


Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 19 du 23/01/2013 texte numéro 5


Annexe 1 : ZSPA n° 140.
Le plan actuellement en vigueur est disponible à l'adresse :
http://www.ats.aq/documents/recatt/Att291―f.pdf.
Annexe 2 : ZSPA n° 145.
Le plan actuellement en vigueur est disponible à l'adresse :
http://www.ats.aq/documents/recatt/Att284―f.pdf.
Annexe 3 : Stratégie relative à la conservation de la baie Whalers.

Stratégie de conservation pour le site et le monument
historique n° 71 de la baie Whalers sur l'île de la Déception
1. Introduction
1.1. Contexte général

Le site et monument historique n° 71 de la baie Whalers (62° 59' de latitude sud, 60° 34' de longitude ouest) se trouve sur l'île de la Déception dans les îles Shetland du Sud en Antarctique.
Les bâtiments, structures et autres artefacts sur le littoral de la baie Whalers, qui datent de la période de 1906 à 1931, représentent les vestiges de chasse à la baleine les plus importants dans l'Antarctique. D'autres bâtiments, structures et artefacts de la "Base B "britannique représentent un aspect important de l'histoire scientifique de la zone (1944-1969).
Initialement, les vestiges de la station norvégienne de chasse à la baleine Hektor dans la baie ont été inclus dans la liste du site et monument historique n° 71 dans le cadre de la mesure 4 (1995) selon une proposition du Chili et de la Norvège. L'étendue du site historique a été agrandie en 2003 au moyen de la mesure 3 (2003) (voir Section 3).

1.2. Bref contexte historique (1906-1969)

Au cours de l'été austral 1906-07, le capitaine norvégien Adolfus Andresen, fondateur de la Sociedad Ballenera de Magallanes au Chili, a commencé à chasser les baleines sur l'île de la Déception. La baie Whalers servait de zone de mouillage abritée pour les navires-usines qui traitaient la graisse de baleine. En 1908, un cimetière a été établi ici. Le cimetière a été partiellement enseveli et balayé au cours d'une éruption volcanique en 1969, alors qu'il comptait 35 tombes et un monument aux morts à la mémoire de dix hommes qui avaient disparu en mer (seul un corps a été récupéré). En 1912, la société norvégienne Aktieselskabet Hektor a établi la station côtière de chasse à la baleine dans la baie Whalers. La station de chasse à la baleine Hektor est restée en service jusqu'en 1931.
Au cours de l'été austral 1943-44, le Royaume-Uni a établi une base permanente (Base B) dans une partie de la station de chasse à la baleine abandonnée. La Base B a été utilisée comme station scientifique britannique, puis par le British Antarctic Survey, jusqu'en 1969, lorsqu'elle a été gravement endommagée par un flux de boue et de cendres généré par une éruption volcanique et elle a été abandonnée.
La pièce jointe A contient plus de détails sur l'histoire de la baie Whalers, notamment une bibliographie.

1.3. Buts et objectifs de la stratégie de conservation

L'objectif général de la stratégie de conservation consiste à protéger les valeurs du site historique de la baie Whalers. Les objectifs consistent à :
― Entretenir et préserver le patrimoine culturel et les valeurs historiques du site dans les contraintes des processus naturels. Envisager d'effectuer des travaux de restauration et de conservation mineurs alors qu'il est acquis que les processus naturels continueront de détériorer les bâtiments, structures et autres artefacts au fil du temps.
― Eviter des perturbations humaines inutiles pour le site, ses caractéristiques et ses artefacts. Tous les efforts doivent être mis en œuvre pour s'assurer que les activités humaines sur le site n'altèrent pas ses valeurs historiques. Il est interdit d'endommager, de retirer ou de détruire des bâtiments ou structures conformément à l'article 8 (4) de l'Annexe V au Protocole du Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement.
― Permettre un nettoyage continu des débris. De grandes quantités de déchets sont présentes dans les bâtiments et aux alentours dans la baie Whalers. Des débris dispersés par le vent sont présents sur le site. Il y a également des déchets dangereux, notamment du gasoil et de l'amiante. Un nettoyage majeur des débris et déchets libres, identifiés par des experts de la protection de l'environnement comme ne formant pas une part importante des vestiges historiques, a été entrepris en avril 2004. De plus, un programme de nettoyage continu des débris résultant de la détérioration progressive des structures sera lancé. Tout retrait de débris ne doit être entrepris que conformément aux conseils d'un expert du patrimoine historique, et une information suffisante sur le sujet doit être rassemblée avant le retrait de ces débris.
― Informer les visiteurs pour comprendre, respecter et prendre soin des valeurs historiques du site. Le site historique de la baie Whalers est l'un des sites les plus visités de l'Antarctique. Des informations sur la signification historique du site et la nécessité de préserver ses valeurs seront à la disposition des visiteurs.
― Protéger l'environnement naturel et culturel du site. La baie Whalers est partie intégrante de l'environnement unique de l'île de la Déception. Les activités sur le site doivent être entreprises de façon à minimiser les impacts sur l'environnement naturel et culturel.

2. Parties chargées de la gestion

Le Chili, la Norvège et le Royaume-Uni devront se consulter dans le cadre du groupe de gestion de l'ensemble de l'île de la Déception pour s'assurer de la mise en œuvre des dispositions de cette stratégie de conservation et de l'atteinte de ses objectifs.

3. Description du site

Le site comprend tous les vestiges antérieurs à 1970 sur le littoral de la baie Whalers, y compris ceux qui datent du début de la période de chasse à la baleine (1906-12) initiée par le capitaine Adolfus Andresen de la Sociedad Ballenera de Magallanes au Chili ; les vestiges de la station norvégienne de chasse à la baleine Hektor établie en 1912 et tous les artefacts associés à son exploitation jusqu'en 1931 ; le site d'un cimetière avec 35 tombes et un monument aux morts à la mémoire de dix hommes disparus en mer et les vestiges datant de la période d'activités scientifiques et cartographiques menées par les Britanniques (1944-1969). Le site illustre et rappelle également la valeur historique d'autres événements qui se sont déroulés ici, dont il ne reste rien.

3.1. Limites du site

La carte 1 présente la limite du site historique de la baie Whalers. Il comprend la plus grande partie de la plage de la baie Whalers, entre la fenêtre de Neptune et l'ancien hangar d'avions du BAS. Des balisages, qui compromettraient la valeur esthétique du site, n'ont pas été érigés. La carte 1 présente également les principaux bâtiments et structures historiques du site.

3.2. Vestiges historiques

Le Tableau 1 dresse un récapitulatif des principaux bâtiments, installations et autres structures sur le site. Des informations plus détaillées sur ces structures historiques sont fournies dans la pièce jointe B et leur emplacement est indiqué sur la carte 1.

Tableau 1
Vestiges historiques sur le site historique de la baie Whalers


# (4)
STRUCTURE
CARTE 1 (5)
Période de chasse à la baleine


WB1
Divers vestiges issus de la période de chasse à la baleine sur l'île de la Déception (1906-1931), notamment :
― bateaux-citernes et embarcations à rames
― puits et maisons de tête de puits
― entrepôt
― tonneaux en bois et en métal
― barrages
14
WB2
Cimetière (1 croix et 1 cercueil vide actuellement visibles). NB : le tas de pierres devant la croix d'origine N'INDIQUE PAS une tombe, mais il s'agit d'un nouvel ajout par des visiteurs. Une croix de monument aux morts a été introduite sur le site.
Croix
WB3
Résidence du magistrat
3
WB4
Hôpital/Entrepôt
2
WB5
Chaudières
7
WB6
Cuisinières et équipements associés, notamment :
― grilles de cuisson
― roue d'entraînement
― treuil à vapeur
7
WB7
Fondation du bâtiment de cuisine/cantine (par la suite réutilisée pour les fondations du presbytère) et porcherie
4
WB8
Réservoirs de stockage de carburant
10, 11
WB9
Ponton semi-flottant
12
WB10
Baraques des baleiniers (par la suite renommées Biscoe House)
5
Période scientifique


WB11
Hunting Lodge (société britannique Hunting Aerosurveys)
9
WB12
Hangar à avions (6)
1
WB13
Tracteur de marque Massey Ferguson
6

3.3. Environnement naturel

L'éruption volcanique de 1967 sur l'île de la Déception a entraîné le dépôt d'une couche de cendres de 1 à 5 cm sur la baie Whalers, tandis que l'éruption de 1969 a généré un lahar (glissement de boue) qui a partiellement enseveli le site. Des terrasses fluviales fragiles se trouvant au nord de la station de chasse à la baleine présentaient une importance géologique, bien qu'elles soient aujourd'hui naturellement érodées par les cours d'eau de fonte.
La zone immédiate à l'ouest du site historique, notamment le lac Kroner, la plaine du cratère de la colline Ronald et la vallée qui les relie, est désignée comme faisant partie de la ZSPA n° 140 du fait de son importance botanique et limnologique exceptionnelle.
D'autres zones d'importance botanique se trouvent sur le site historique. Elles comprennent un affleurement de scories géothermiques à l'est de la station de chasse à la baleine, autour de la Hunting Lodge, à l'intérieur des deux réservoirs d'huile de baleine accessibles, autour du site du cimetière et sur les falaises et roches massives des rochers Cathedral et de la fenêtre de Neptune. Ailleurs, des structures en bois et en fer, des briques et du mortier sont colonisés par divers lichens crustacés, tous courants sur les substrats naturels de l'île.
Les goélands dominicains (Larus dominicanus), les océanites de Wilson (Oceanites oceanicus) et les sternes couronnées (Stern vittata) se reproduisent dans la baie Whalers et les damiers du Cap (Daption capensis) nichent dans les rochers Cathedral surplombant le site.

(4) Le numéro de référence renvoie aux informations contenues dans la pièce jointe B. (5) Référence à l'emplacement sur la carte (carte 1). (6) Un de Havilland DHC-3 Single Otter a été retiré du site en avril 2004 par le BAS pour conservation au de Havilland Aircraft Heritage Centre, London Colney, Royaume-Uni. L'intention est de le renvoyer à la baie Whalers une fois que ce sera possible de le faire en toute sécurité. Cette position doit être réexaminée en 2014.