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Article AUTONOME (Arrêté du 10 janvier 2013 modifiant l'arrêté du 23 avril 2012 fixant les modalités pratiques de l'examen du permis de conduire des catégories A1, A2 et A)

Article AUTONOME (Arrêté du 10 janvier 2013 modifiant l'arrêté du 23 avril 2012 fixant les modalités pratiques de l'examen du permis de conduire des catégories A1, A2 et A)



Fiche 10
La fatigue, la route de nuit


La fatigue et la somnolence augmentent considérablement le risque d'accident.
Pour un motocycliste la vigilance et l'efficacité sont primordiales.
La fatigue, c'est la difficulté à rester concentré.
Ses signes :
― les yeux picotent ;
― le cou et les épaules sont raides et font un peu mal, sensation d'être mal assis ;
― douleurs de dos ;
― regard qui se fixe.
Ses effets :
― les gestes et le regard sont moins efficaces ;
― les réactions et les réflexes sont plus lents.
La somnolence, c'est la difficulté à rester éveillé.
Ses signes :
― bâillements ;
― paupières lourdes.
Ses effets :
― une tendance à prendre des risques pour arriver plus rapidement ;
― une forte envie de dormir ;
― endormissement.
Dès les premiers signes, il faut s'arrêter car les risques d'avoir un accident dans la demi-heure qui suit sont augmentés.
Solutions :
― bien se reposer avant le départ ;
― s'alimenter normalement, mais sans excès ;
― ne pas absorber d'alcool ;
― adapter sa vitesse aux circonstances, une vitesse excessive induit une fatigue supplémentaire ;
― s'arrêter régulièrement pour se reposer (conseillé toutes les heures).


La route de nuit


3 décès de motocyclistes sur 10 ont lieu la nuit (*).
Ces accidents nocturnes sont la conséquence d'une vitesse supérieure, du manque de visibilité, de la fatigue et surtout de l'absorption d'alcool.
Les précautions à prendre :
Avant le départ :
― contrôler le bon état, la propreté, le réglage et le bon fonctionnement des feux ;
― le bon état de la batterie ;
― s'équiper de manière à être protéger du froid et de l'humidité, à mieux voir et être vu (écran du casque et/ou lunettes propres, vêtements munis de dispositifs rétroréfléchissants).
Pendant le trajet :
― faire des pauses plus fréquentes ;
― adapter son allure à la visibilité ;
― ralentir davantage en virage que le jour, car l'importance de la courbe est plus difficile à apprécier et la perception des obstacles plus tardive ;
― en cas d'éblouissement, fixer le bord droit de la route le plus loin possible ;
― se méfier du « coup de pompe » au petit matin.

(*) Source ONISR.