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Article AUTONOME (Arrêté du 17 octobre 2012 modifiant la méthode de calcul 3CL-DPE introduite par l'arrêté du 9 novembre 2006 portant approbation de diverses méthodes de calcul pour le diagnostic de performance énergétique en France métropolitaine)

Article AUTONOME (Arrêté du 17 octobre 2012 modifiant la méthode de calcul 3CL-DPE introduite par l'arrêté du 9 novembre 2006 portant approbation de diverses méthodes de calcul pour le diagnostic de performance énergétique en France métropolitaine)



A N N E X E 1
MÉTHODE 3CL-DPE v1.3
Sommaire


1. La méthode conventionnelle
2. Expression du besoin de chauffage
3. Calcul des déperditions de l'enveloppe GV
3.1. Détermination du coefficient de réduction des déperditions b
3.2. Calcul des U des parois opaques
3.2.1. Calcul des Umur
3.2.1.1. Schéma du calcul de Umur
3.2.1.2. Calcul des Umur0
3.2.2. Calcul des Uplancher bas (Upb)
3.2.2.1. Schéma du calcul de Upb
3.2.2.2. Calcul des Upb0
3.2.3. Calcul des Uplancher haut (Uph)
3.2.3.1. Schéma du calcul de Uph
3.2.3.2. Calcul des Uph0
3.3. Calcul des U des parois vitrées et des portes
3.3.1. Caractérisation des baies et des portes
3.3.1.1. Détermination de la performance du vitrage Ug
3.3.1.2. Coefficients Uw des fenêtres/portes-fenêtres
3.3.1.3. Coefficients Ujn des fenêtres/portes-fenêtres
3.3.1.4. Coefficients U des portes
3.4. Calcul des déperditions par les ponts thermiques
3.4.1. Plancher bas/mur
3.4.2. Plancher intermédiaire lourd/mur
3.4.3. Plancher haut lourd/mur
3.4.4. Refend/mur
3.4.5. Menuiserie/mur
3.5. Calcul des déperditions par renouvellement d'air
4. Détermination des sollicitations environnementales
4.1. Calcul de F
4.2. Détermination de la surface Sud équivalente
4.2.1. Détermination du coefficient d'orientation et du facteur solaire
4.2.2. Détermination du facteur d'ensoleillement
4.2.2.1. Masques proches
4.2.2.1.1. Baie en fond de balcon ou fond et flanc de loggias
4.2.2.1.2. Baie sous un balcon ou auvent
4.2.2.1.3. Baie masquée par une paroi latérale au Sud
4.2.2.2. Masques lointains
4.2.2.2.1. Obstacle d'environnement homogène
4.2.2.2.2. Obstacle d'environnement non homogène
5. Détermination de l'inertie
5.1. Plancher haut lourd
5.2. Plancher bas lourd
5.3. Paroi verticale lourde
6. Calcul du facteur d'intermittence INT
7. Calcul de la consommation de chauffage (Cch)
7.1. Installation de chauffage
7.2. Installation de chauffage avec chauffage solaire
7.3. Installation de chauffage avec insert ou poêle bois en appoint
7.4. Installation de chauffage par insert, poêle bois (ou biomasse) avec un chauffage électrique dans la salle de bains
7.5. Installation de chauffage avec en appoint un insert ou poêle bois et un chauffage électrique dans la salle de bains (différent du chauffage principal)
7.6. Installation de chauffage avec chaudière gaz ou fioul en relève d'une chaudière bois
7.7. Installation de chauffage avec chauffage solaire et insert ou poêle bois en appoint
7.8. Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC
7.9. Installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC avec insert ou poêle bois en appoint
7.10. Installation de chauffage collectif avec base + appoint
7.10.1. Cas général
7.10.2. Convecteurs bi-jonction
7.11. Chauffage avec plusieurs installations différentes et indépendantes et/ou plusieurs installations différentes et indépendantes couplées
8. Rendement de distribution, d'émission et de régulation de chauffage
8.1. Rendement d'émission
8.2. Rendement de distribution
8.3. Rendement de régulation
9. Rendement de génération des générateurs autres qu'à combustion
9.1. Rendement des générateurs à effet joule direct et des réseaux de chaleur
9.2. COP des PAC installées
9.3. COP des PAC neuves recommandées
10. Rendement de génération des générateurs à combustion
10.1. Profil de charge des générateurs
10.1.1. Profil de charge conventionnel
10.1.2. Présence de un ou plusieurs générateurs à combustion indépendants
10.1.3. Cascade de deux générateurs à combustion
10.1.3.1. Cascade avec priorité
10.1.3.2. Cascade sans priorité (même contribution au taux de charge)
10.1.3.3. Pondération et contribution de chaque générateur
10.2. Pertes au point de fonctionnement
10.2.1. Chaudières basse température et à condensation
10.2.2. Chaudières standard ou classiques
10.2.3. Générateurs d'air chaud
10.2.4. Radiateurs à gaz
10.2.5. Chaudières bois
10.3. Valeurs par défaut des caractéristiques des chaudières
10.3.1. Chaudières gaz
10.3.2. Chaudières fioul
10.3.3. Calcul des puissances Pn des générateurs à combustion individuels
10.4. Puissances moyennes fournies et consommées
10.5. Rendement conventionnel annuel moyen de génération de chauffage
11. Expression du besoin d'ECS (Becs)
11.1. Surface habitable ≤ 27 m²
11.1.1. Maison ou appartement
11.1.2. Immeuble de N appartements
11.2. Surface habitable > 27 m²
11.2.1. Maison ou appartement
11.2.2. Immeuble de N appartements
12. Calcul de la consommation d'ECS
12.1. Un seul système d'ECS avec solaire
12.2. Deux systèmes d'ECS dans une maison ou un appartement
13. Rendement de distribution de l'ECS
13.1. Installation individuelle
13.2. Installation collective
14. Rendement de stockage de l'ECS
14.1. Pertes de stockage des ballons d'accumulation
14.2. Pertes des ballons électriques
14.3. Rendement de stockage
15. Rendement de génération d'ECS
15.1. Générateurs à combustion
15.1.1. Production d'ECS seule par chaudière gaz, fioul ou chauffe-eau gaz
15.1.2. Production par chaudière gaz, fioul ou bois
15.1.3. Accumulateur gaz
15.1.4. Chauffe-bain au gaz à production instantanée
15.2. Chauffe-eau thermodynamique à accumulation
15.3. Réseau de chaleur
16. Expression des consommations de refroidissement
16.1. Cas des maisons
16.2. Cas des immeubles
17. Prise en compte de la production d'énergie
18. Traitement de configurations particulières
18.1. DPE à l'immeuble équipé de plusieurs systèmes de chauffage ou d'ECS
18.2. Comptage sur les installations collectives en l'absence de DPE à l'immeuble
19. Détermination des abonnements d'électricité
19.1. Evaluation de la puissance souscrite Ps
19.2. Tarif des énergies
20. Annexes
20.1. Fecs pour une maison avec ECS solaire seule
20.2. Fecs pour une maison avec chauffage et ECS solaires
20.3. Fch pour une maison avec chauffage solaire seul
20.4. Fecs pour un immeuble avec ECS solaire seule


1. La méthode conventionnelle


Le DPE a pour principal objectif d'informer sur la performance énergétique des bâtiments. Cette information communiquée doit ensuite permettre de comparer objectivement les différents bâtiments entre eux.
Si nous prenons le cas d'une maison individuelle occupée par une famille de 3 personnes, la consommation de cette même maison ne sera pas la même si elle est occupée par une famille de 5 personnes. De plus, selon que l'hiver aura été rigoureux ou non, que la famille se chauffe à 20 °C ou 22 °C, les consommations du même bâtiment peuvent significativement fluctuées. Il est dès lors nécessaire dans l'établissement de ce diagnostic de s'affranchir du comportement des occupants afin d'avoir une information sur la qualité énergétique du bâtiment. C'est la raison pour laquelle l'établissement du DPE se fait principalement par une méthode de calcul des consommations conventionnelles qui s'appuie sur une utilisation standardisée du bâtiment pour des conditions climatiques moyennes du lieu.
Les principaux critères caractérisant la méthode conventionnelle sont les suivants :
― en présence d'un système de chauffage dans le bâtiment autre que les équipements mobiles et les cheminées à foyer ouvert, toute la surface habitable du logement est considérée chauffée en permanence pendant la période de chauffe ;
― les besoins de chauffage sont calculés sur la base de degrés heures moyens sur 30 ans par département. Les degrés heures sont égaux à la somme, pour toutes les heures de la saison de chauffage pendant laquelle la température extérieure est inférieure à 18 °C, de la différence entre 18 °C et la température extérieure. Ils prennent en compte une inoccupation d'une semaine par an pendant la période de chauffe ainsi qu'un réduit des températures à 16 °C pendant la nuit de 22 heures à 6 heures ;
― aux 18 °C assurés par l'installation de chauffage, les apports internes (occupation, équipements électriques, éclairage, etc.) sont pris en compte à travers une contribution forfaitaire de 1 °C permettant ainsi d'atteindre la consigne de 19 °C ;
― le besoin d'ECS est forfaitisé selon la surface habitable du bâtiment et le département.
Ces caractéristiques du calcul conventionnel peuvent être responsables de différences importantes entre les consommations réelles facturées et celles calculées avec la méthode conventionnelle. En effet, tout écart entre les hypothèses du calcul conventionnel et le scénario réel d'utilisation du bâtiment entraîne des différences au niveau des consommations. De plus, certaines caractéristiques impactant les consommations du bâtiment ne sont connues que de façon limitée (par exemple : les rendements des chaudières qui dépendent de leur dimensionnement et de leur entretien, la qualité de mise en œuvre du bâtiment, le renouvellement d'air dû à la ventilation, etc.).


2. Expression du besoin de chauffage
BV = GV × (1 ― F)


BV : besoins annuels de chauffage d'un logement par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur durant la période de chauffage. Son calcul se fait à partir du coefficient GV en tenant compte des apports de chaleur dus à l'occupation et au rayonnement solaire. Il est exprimé en watts par kelvin (W/K).
F est la fraction des besoins de chauffage couverts par les apports gratuits.


3. Calcul des déperditions de l'enveloppe GV


Données d'entrée :
Coefficient de transmission thermique : U (W/m².K)
Surface des parois i (murs, plafonds, planchers, baies, portes) : Si (m²)


GV = DPmurs + DPplafonds + DPplanchers + DPbaies + DPportes + PT + DR
DPmurs = b1 × Smur1 × Umur1 + b2 × Smur2 × Umur2 + b3 × Smur3 × Umur3 +...
DPplafonds = b1 × Splafond1 × Uplafond1 + b2 × Splafond2 × Uplafond2 + b3 × Splafond3 × Uplafond3 +...
DPplanchers = b1 × Splancher1 × Uplancher1 + b2 × Splancher2 × Uplancher2 + b3 × Splancher3 × Uplancher3 +...
DPbaies = b1 × Sbaie1 × Ubaie1 + b2 × Sbaie2 × Ubaie2 + b3 × Sbaie3 × Ubaie3 +...
DPportes = b1 × Sporte1 × Uporte1 + b2 × Sporte2 × Uporte2 + b3 × Sporte3 × Uporte3 +...


Avec :
GV : somme des déperditions par les parois et par le renouvellement d'air par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K)
DPi : déperdition par la paroi i par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K)
Si : surface de la paroi déperditive i (m²)
Ui : coefficient de transmission thermique surfacique de la paroi i par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/m².K)
PT : déperdition par les ponts thermiques par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K)
DR : déperditions par le renouvellement d'air par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K)
bi : coefficient de réduction des déperditions pour la paroi i.
Dans le calcul des déperditions, les parois à considérer sont celles séparant le volume chauffé et/ou habitable de l'extérieur, d'un espace non chauffé ou du sol.
Les parties de bâtiments d'habitation non habitables telles que les garages ne sont pas prises en compte dans le calcul, à l'exception des vérandas chauffées.
On appelle baie l'ensemble vitrage-menuiserie (ouvrant + dormant) des fenêtres, portes-fenêtres et vérandas.
La surface des fenêtres, portes et portes-fenêtres ainsi que toute autre menuiserie intègre les dormants.
Les dimensions intérieures des parois doivent être prises pour le calcul des déperditions.
Les caractérisations des parois peuvent être faites selon les méthodes données par les règles TH-U.


3.1. Détermination du coefficient
de réduction des déperditions b


Données d'entrée :
Surface des parois séparant l'espace non chauffé des espaces chauffés : Aiu (m²)
Surface des parois séparant le local non chauffé de l'extérieur, du sol ou d'un autre local non chauffé : Aue (m²)
Type de local non chauffé (garage, comble, circulation...)
Etat d'isolation des parois donnant sur le local non chauffé (isolées, non isolées)
Etat d'isolation des parois du local non chauffé (isolées, non isolées)
Pour une paroi donnant sur l'extérieur, b = 1.
Pour une paroi enterrée ou un plancher sur vide sanitaire, b = 0,8.
Pour les bâtiments adjacents autres que d'habitation, b = 0,2.
Dans les autres cas, la méthode de calcul qui suit doit être utilisée.
Des valeurs du coefficient b sont données dans les tableaux suivants et ceci en fonction du rapport des surfaces Aiu/Aue et du coefficient surfacique équivalent UV,ue. Dans le cas de locaux non chauffés non accessibles, une estimation des surfaces Aiu et Aue peut être réalisée. Elle devra être signifiée et justifiée dans le rapport.
Dans les tableaux suivants :
― la surface Aue des vérandas non chauffées doit être considérée comme non isolée ;
― lnc désigne un local non chauffé ;
― lc désigne le local chauffé.
La surface Aue intègre toutes les parois du local non chauffé qui donnent sur l'extérieur, qui sont enterrées ou qui donnent sur un autre local non chauffé.
Les parois d'un local sont considérées comme isolées ou enterrées si elles le sont à plus de 50 %.
Les parois en double vitrage et les portes seront considérées comme non isolées pour le calcul de b. Les parois en triple vitrage seront considérées comme isolées.



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



3.2. Calcul des U des parois opaques


Données d'entrée :
Mur :
Type de matériau (béton, pierre, inconnu...).
Etat d'isolation (isolé, non isolé, inconnu).
Niveau d'isolation (épaisseur, résistance, année d'isolation, année de construction).
Type de chauffage (effet joule, autres).
Coefficient de transmission thermique U.
Plancher bas :
Type de plancher bas (terre-plein, vide sanitaire...).
Configuration de plancher (poutrelles hourdis, dalle béton...).
Etat d'isolation (isolé, non isolé, inconnu).
Niveau d'isolation (épaisseur, résistance, année d'isolation, année de construction)
Type de chauffage (effet joule, autres)
Surface de plancher sur terre-plein.
Périmètre de plancher sur terre-plein.
Coefficient de transmission thermique U.
Plancher haut :
Type de plancher haut (terrasse, combles perdus...).
Configuration de plancher (poutrelles hourdis, dalle béton...).
Etat d'isolation (isolé, non isolé, inconnu).
Niveau d'isolation (épaisseur, résistance, année d'isolation, année de construction).
Type de chauffage (effet joule, autres).
Coefficient de transmission thermique U.


3.2.1. Calcul des Umur
3.2.1.1. Schéma du calcul de Umur




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9





3.2.1.2. Calcul des Umur0


Umur0 est le coefficient de transmission thermique du mur non isolé (W/m².K).

ÉPAISSEUR (EN CM)

20 et ―

25

30

35

40

45

50

55

60

65

70

75

80

Murs en pierre de taille et moellons (granit, gneiss, porphyres, pierres calcaires, grès, meulières, schistes, pierres volcaniques)

Murs constitués d'un seul matériau/inconnu

3,2

2,85

2,65

2,45

2,3

2,15

2,05

1,90

1,80

1,75

1,65

1,55

1,50

 

Murs avec remplissage tout venant







1,90

1,75

1,60

1,50

1,45

1,30

1,25





ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)

40 et ―

45

50

55

60

65

70

75

80

Murs en pisé ou béton de terre stabilisé (à partir d'argile crue)

1,75

1,65

1,55

1,45

1,35

1,25

1,2

1,15

1,1





ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)

8 et ―

10

13

18

24

32

Murs en pans de bois

Sans remplissage tout venant

3

2,7

2,35

1,98

1,65

1,35

 

Avec remplissage tout venant

1,7





ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)

10 et ―

15

20

25

Murs bois (rondins)

1,6

1,2

0,95

0,8





ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)

9 et ―

12

15

19

23

28

34

45

55

60

70

Murs en briques pleines simples

3,9

3,45

3,05

2,75

2,5

2,25

2

1,65

1,45

1,35

1,2





ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)

20 et ―

25

30

35

45

50

60

Murs en briques pleines doubles avec lame d'air

2

1,85

1,65

1,55

1,35

1,25

1,2





ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)

15 et ―

18

20

23

25

28

33

38

43

Murs en briques creuses

2,15

2,05

2

1,85

1,7

1,68

1,65

1,55

1,4





ÉPAISSEUR CONNUE

20 et ―

23

25

28

30

33

35

38

40

Murs en blocs de béton pleins

2,9

2,75

2,6

2,5

2,4

2,3

2,2

2,1

2,05





ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)

20 et ―

23

25

Murs en blocs de béton creux

2,8

2,65

2,3





ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)

20 et ―

22,5

25

28

30

35

40

45

Murs en béton banché

2,9

2,75

2,65

2,5

2,4

2,2

2,05

1,9

Murs en béton de mâchefer

2,75

2,5

2,4

2,25

2,15

1,95

1,8






ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)

30

37,5

Monomur terre cuite

0,47

0,40





ÉPAISSEUR CONNUE (EN CM)

5

7

10

15

20

25

27,5

30

32,5

37,5

Béton cellulaire

2,12

1,72

1,03

0,72

0,55

0,46

0,42

0,39

0,35

0,32


Cloison de plâtre Umur0 = 2,5 m² . K/W.
Pour les murs non répertoriés, saisir directement les coefficients de transmission thermique U. Les données des règles TH-U peuvent être utilisées.
Pour les calculs de déperdition : Umur = Min(Umur ; 2).


3.2.2. Calcul des Uplancher bas (Upb)
3.2.2.1. Schéma du calcul de Upb


Si le plancher donne sur vide sanitaire ou local non chauffé :



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Si le plancher donne sur terre-plein :
Bâtiment d'avant 2001 :

2S/P (m)

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

Upb
(W/m².K)

0,37

0,35

0,34

0,32

0,31

0,3

0,29

0,28

0,27

0,27

0,26

0,25

0,24

0,24

0,23

0,23

0,22

0,22


Bâtiments à partir de 2001 :

2S/P (m)

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

Upb
(W/m².K)

0,27

0,26

0,25

0,25

0,24

0,23

0,22

0,21

0,20

0,19

0,18

0,18

0,17

0,17

0,16

0,16

0,15

0,15


P : périmètre du plancher déperditif sur terre-plein (m).
S : surface du plancher sur terre-plein (m²).
2S/P est arrondi à l'entier le plus proche.
Pour les appartements sur terre-plein, P et S sont respectivement le périmètre et la surface de plancher sur terre-plein de l'immeuble.


3.2.2.2. Calcul des Upb0


Upb0 est le coefficient de transmission thermique du plancher bas non isolé (W/m².K).



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Plancher à entrevous isolant Upb0 = 0,45 W/m².K.
Pour les planchers bas non répertoriés, saisir directement les coefficients de transmission thermique U. Les données des règles TH-U peuvent être utilisées.
Pour les calculs de déperdition : Upb = Min(Upb ; 2).


3.2.3. Calcul des Uplancher haut (Uph)
3.2.3.1. Schéma du calcul de Uph




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



3.2.3.2. Calcul des Uph0


Uph0 est le coefficient de transmission thermique du plancher haut non isolé (W/m².K).



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Combles aménagés sous rampant : Uph0 = 2,5 W/m².K.
Toiture en chaume : Uph0 = 0,24 W/m².K.
Plafond en plaque de plâtre : Uph0 = 2,5 W/m².K.
Pour les calculs de déperdition : Uph = Min(Uph ; 2).
Pour les murs, plafonds, planchers non répertoriés, saisir directement les coefficients de transmission thermique U. Les données des règles TH-U peuvent être utilisées.


3.3. Calcul des U des parois vitrées et des portes


Données d'entrée :
Parois vitrées :
Inclinaison des parois (verticales, horizontales)
Type de vitrage (simple vitrage, double vitrage, survitrage...)
Niveau d'isolation (épaisseur lame d'air, isolation renforcée, remplissage gaz rare...)
Nature de menuiserie (bois, PVC, métal...)
Type de menuiserie (battante, coulissante)
Type de baie (fenêtre, porte-fenêtre sans soubassement, porte-fenêtre avec soubassement)
Type de volet (jalousie, volet roulant...)
Porte :
Type de porte (opaque pleine, avec 30 % de vitrage...)
Type de menuiserie (bois, PVC...)
Les parois vitrées des vérandas chauffées seront traitées comme des portes-fenêtres.
Les parois en brique de verre sont traitées comme des parois vitrées avec :
― brique de verre pleine : Uw = 3,5 W/m².K ;
― brique de verre creuse : Uw = 2,6 W/m².K.
Les parois en polycarbonate sont traitées comme des parois vitrées avec : Uw = 3 W/m.K.


3.3.1. Caractérisation des baies et des portes


Définition de l'inclinaison des baies pour le calcul des U :
― paroi verticale = angle par rapport à l'horizontal ≥ 75°.
― paroi horizontale = angle par rapport à l'horizontal < 75° ;
Si le coefficient U des fenêtres est connu : saisir Uw et caractériser les occultations pour déterminer Ujn.
Si Uw est inconnu, alors suivre la démarche suivante :



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Avec :
Ug : coefficient de transmission thermique du vitrage.
Uw : coefficient de transmission thermique de la fenêtre ou de la porte-fenêtre (vitrage + menuiserie).
Ujn : coefficient de transmission thermique de la fenêtre ou de la porte-fenêtre avec les protections solaires (vitrage + menuiserie + volet).


3.3.1.1. Détermination de la performance du vitrage Ug


Simple vitrage et survitrage
Pour un simple vitrage vertical ou horizontal, quelle que soit l'épaisseur du verre, prendre Ug = 5,8 W/(m².K).
Le Ug d'un survitrage est déterminé en apportant une majoration de 0,1 W/(m².K) au Ug du double vitrage rempli à l'air sec ayant la même épaisseur de lame d'air. Les épaisseurs des lames d'air pour le survitrage sont plafonnées à 20 mm : toute lame d'air d'un survitrage d'épaisseur supérieure à 20 mm sera traitée dans les calculs comme une lame d'air de 20 mm d'épaisseur.
Dans la suite, les caractéristiques du survitrage seront les mêmes que celles du double vitrage équivalent.
Double vitrage vertical



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Attention : si la valeur de l'épaisseur de la lame d'air n'est pas dans le tableau présenté, prendre la valeur directement inférieure qui s'y trouve.
Double vitrage horizontal



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Attention : si la valeur de l'épaisseur de la lame d'air n'est pas dans le tableau présenté, prendre la valeur directement inférieure qui s'y trouve.
Triple vitrage vertical



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Triple vitrage horizontal



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Attention : si la valeur de l'épaisseur de la lame d'air n'est pas dans le tableau présenté, prendre la valeur directement inférieure qui s'y trouve.
Si un triple vitrage a des épaisseurs de lame d'air différentes, considérer que c'est un triple vitrage dont l'épaisseur de chaque lame d'air est la moitié de l'épaisseur totale des deux lames d'air.
Exemple : pour un triple vitrage 4/10/4/12/4, considérer que c'est un 4/10/4/10/4.


3.3.1.2. Coefficients Uw des fenêtres/portes-fenêtres


Si le Ug n'est pas dans le tableau, prendre :
― la plus petite valeur du tableau si elle est inférieure à celle-ci ;
― la valeur directement inférieure ; sinon
― pour les Ug compris entre 3,4 et 4, faire une extrapolation à partir de la valeur de Uw pour Ug = 3,3. La valeur est arrondie au dixième le plus proche.
Les baies sans ouverture possible (ni battantes ni coulissantes) seront traitées comme coulissantes dans toute la suite.
Les baies oscillantes seront traitées comme des baies battantes.
Menuiserie métallique à rupture de pont thermique



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Menuiserie métallique sans rupture de pont thermique



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Menuiserie PVC



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Menuiserie bois ou bois métal :
Dans tous les calculs, les menuiseries mixtes bois métal prendront les caractéristiques du bois.



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Traitement des doubles-fenêtres :



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Uw1 et Uw2 sont les coefficients de transmission thermique respectivement des fenêtres 1 et 2 (W/m².K).


3.3.1.3. Coefficients Ujn des fenêtres/portes-fenêtres


La présence de volets aux fenêtres et portes-fenêtres leur apporte un supplément d'isolation avec une résistance additionnelle ΔR.



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Pour les valeurs de Uw non mentionnées dans le tableau, prendre la valeur directement inférieure apparaissant dans le tableau précédent (par exemple, si Uw = 4,1 W/[m².K] prendre pour le calcul de Ujn : Uw = 4W/[m².K]).


3.3.1.4. Coefficients U des portes


Le coefficient U des portes est connu : saisir Uporte.
Sinon, Uporte = :



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Attention : une porte vitrée avec plus de 60 % de vitrage est considérée comme une porte-fenêtre avec soubassement.


3.4. Calcul des déperditions par les ponts thermiques


Données d'entrée :
Type d'isolation (ITI, ITE, ITR)
Nombre de niveaux
Nombre d'appartements
Retour d'isolation autour des menuiseries (avec ou sans)
Position des menuiseries (nu extérieur, nu intérieur, tunnel)
Largeur des dormants



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Avec :
lpb_i/m_j : longueur du pont thermique plancher bas i mur j.
lpi_i/m_j : longueur du pont thermique plancher intermédiaire i mur j.
lph_i/m_j : longueur du pont thermique plancher haut i mur j.
lrf_i/m_j : longueur du pont thermique refend i mur j. Pour un DPE réalisé à l'immeuble, lrf_i/m_j = 2.hsp.(N-niv) avec hsp : hauteur moyenne sous plafond, N : nombre d'appartements et niv : nombre de niveaux. En présence de plusieurs types de mur, le linéaire du pont thermique refend/mur est supposé réparti au prorata de la surface de chaque mur. Les combles aménagés sont considérés comme des demi-niveaux.
lmen-i/m_j : longueur du pont thermique menuiserie i mur j.
ITI, ITE, ITR respectivement isolation thermique intérieure, extérieure et répartie.
Les ponts thermiques sont négligés au niveau des liaisons avec des parois en structure bois.
Si le coefficient de transmission thermique U d'une paroi est défini à partir de l'année de construction :
― si le bâtiment date d'avant 1975, la paroi est considérée comme non isolée ;
― si le bâtiment date de 1975 ou d'après cette date, la paroi est considérée comme isolée.


3.4.1. Plancher bas/mur
kpb_i/m_j : valeur du pont thermique de la liaison plancher bas i/mur j.



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9





Kpb_i/m_j

PLANCHER BAS

Non isolé

ITI

ITE

ITE + ITI

 

Non isolé

0,39

0,47

0,80

0,47

 

ITI

0,31

0,08

0,71

0,08

 

ITE

0,49

0,48

0,64

0,48

Mur

ITR

0,35

0,1

0,45

0,1

 

ITI + ITE

0,31

0,08

0,45

0,08

 

ITI + ITR

0,31

0,08

0,45

0,08

 

ITE + ITR

0,35

0,1

0,45

0,1


Pour les murs, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITI.
Pour les planchers bas, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITE.
Pour un plancher bas, ITI correspond à une isolation sous chape et ITE à une isolation en sous face.
Les planchers bas à entrevous isolants sont traités comme des planchers en ITE.


3.4.2. Plancher intermédiaire lourd/mur


kpi_i/m_j : valeur du pont thermique de la liaison plancher intermédiaire i/mur j.



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9





Kpi_i/m_j

 

Non isolé

0,86

 

ITI

0,92

 

ITE

0,13

Mur

ITR

0,24

 

ITI + ITE

0,13

 

ITI + ITR

0,24

 

ITE + ITR

0,13


Seuls les murs constitués d'un matériau lourd (béton, brique...) sont considérés ici. Pour les autres cas, ce pont thermique est pris nul.
Pour les murs, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITI.


3.4.3. Plancher haut lourd/mur


kph_i/m_j : valeur du pont thermique de la liaison plancher haut lourd i/mur j.



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9





Kpb_i/m_j

PLANCHER HAUT LOURD

Non isolé

ITI

ITE

ITI + ITE

 

Non isolé

0,3

0,83

0,4

0,4

 

ITI

0,27

0,07

0,75

0,07

Mur

ITE

0,55

0,76

0,58

0,58

 

ITR

0,4

0,3

0,48

0,3

 

ITI + ITE

0,27

0,07

0,58

0,07

 

ITI + ITR

0,27

0,07

0,48

0,07

 

ITE + ITR

0,4

0,3

0,48

0,3


Pour les murs, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITI.
Pour les planchers hauts lourds, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITE.
Pour un plancher haut lourd, ITI correspond à une isolation sous plancher haut et ITE à une isolation sur plancher haut.


3.4.4. Refend/mur


krf_i/m_i : valeur du pont thermique de la liaison Refend i/Mur j.



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9





Krf_i/m_i

 

Non isolé

0,73

 

ITI

0,82

 

ITE

0,13

Mur extérieur

ITR

0,2

 

ITI + ITE

0,13

 

ITI + ITR

0,2

 

ITE + ITR

0,13


Les ponts thermiques refend/mur sur circulation sont négligés pour les DPE réalisés à l'immeuble.
Pour les murs, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITI.


3.4.5. Menuiserie/mur


kmen_i/m_j : valeur du pont thermique de la liaison menuiserie i/mur j.
On entend par menuiserie les fenêtres, portes ou portes-fenêtres.



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Lp est la largeur approximative du dormant de la menuiserie (cm).
Pour les murs, s'il n'est pas possible de distinguer le type d'isolation (ITI, ITE...), prendre par défaut ITI.
Ces valeurs de pont thermique sont valables pour les tableaux, les linteaux et les appuis de la menuiserie.
Les ponts thermiques au niveau des seuils de porte et des parois en brique de verre ne sont pas pris en compte.


3.5. Calcul des déperditions par renouvellement d'air


Données d'entrée :
Menuiseries avec ou sans joint
Cheminée avec ou sans trappe
Surface des parois déperditives hors plancher bas
Surface habitable
Type de ventilation


DR = Hvent + Hperm


DR : déperditions par le renouvellement d'air par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K).
Hvent : déperdition thermique par le renouvellement d'air dû au système de ventilation par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K).
Hperm : déperdition thermique par le renouvellement d'air dû à la perméabilité à l'air du bâtiment par degré d'écart entre l'intérieur et l'extérieur (W/K).


Hvent = 0,34 × Q var epconv × Sh


Qvarepconv : débit d'air extrait conventionnel par unité de surface habitable (m³/h/m²).
Sh : surface habitable (m²).


Hperm = 0,34 × Qvinf


Qvinf : débit d'air dû aux infiltrations (provoquées par le tirage thermique, l'impact du vent étant négligé) (m³/h).



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Textmoy : température extérieure moyenne du site (°C).

ZONE CLIMATIQUE

Textmoy

H1

6,58

H2

8,08

H3

9,65


Q4Pa = Q4Paenv + 0,45 × Smeaconv × Sh


Q4Pa : perméabilité sous 4 Pa de la zone (m³/h).
Q4Paenv : perméabilité de l'enveloppe (m³/h).


Q4Paenv = Q4Pa conv/m2 × Sdep



Q4Paconv/m2 : valeur conventionnelle de la perméabilité sous 4 Pa (m³/h).

Q4Paconv/m2 en m³/h/m² sous 4 Pa
valeurs conventionnelles

Fenêtres sans joint et cheminée sans trappe
de fermeture

Fenêtres sans joint ou cheminées sans trappe
de fermeture

Autres cas

2,5

2,0

1,7


En présence de menuiseries avec et sans joint, il sera pris le type ayant la surface majoritaire pour caractériser la ventilation du bâtiment. En maison ou appartement, si une cheminée n'a pas de trappe, toutes les cheminées sont considérées sans trappe. En immeuble collectif, les cheminées seront considérées avec trappe si plus de la moitié ont des trappes.
Sdep : surface des parois déperditives hors plancher bas.
Smeaconv : valeur conventionnelle de la somme des modules d'entrée d'air sous 20 Pa par unité de surface habitable (m³/h/m²).



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Pour une ventilation double flux avec échangeur :


Hvent = 0,136 × Q var epconv × Sh


Puits climatique (canadien ou provençal) :


Hvent = 0,2142 × Q var epconv × Sh



4. Détermination des sollicitations environnementales
4.1. Calcul de F


Données d'entrée :
Département.
Altitude (m).



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




X = As + Ai
GV × DHcor
DHcor : degrés heures de chauffage corrigé (°Ch).



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



alt : altitude du site où est situé le logement (m).
C2, C3 : facteurs de correction de l'altitude et de la position par rapport à la mer.
Dhref : degrés heures de référence pendant la période de chauffage (°C).
Ai : apports internes dans le logement (Wh).


Ai = 4,17 × Sh × Nref


4,17 représente les apports internes dissipés dans le logement en W/m². Cette valeur correspondant à une énergie dissipée égale à 100 Wh/(jour.m²Shab) et est une valeur conventionnelle représentative du comportement et de l'équipement moyens des occupants de logements en France.
Sh : surface habitable du logement (m²).
Nref : nombre d'heures de la période de chauffage.
As : apports solaires (Wh).


Ai = 1 000 × E × Sse


Sse : « surface transparente Sud équivalente » du logement, c'est-à-dire la surface de paroi, fictive, exposée au Sud, totalement transparente et sans ombrage, qui provoquerait les mêmes apports solaires que les parois du logement (m²).
E : ensoleillement reçu, pendant la période de chauffage, par une paroi verticale orientée au Sud en l'absence d'ombrage (kWh/m²).

DÉPARTEMENT

ZONE
hiver

ZONE
été

E
(kWh/m²)

Nref
(h)

Pref
(W/m²)

Dhref/
30 ans
(°Ch)

C2

C3
(h/m)

TEXT_
base
(°C)

01 Ain

1

Ec

392

4900

80

55000

340

1,5

― 10

02 Aisne

1

Ea

423,4

5800

73

67000

340

0

― 7

03 Allier

1

Ec

402,9

5100

79

55000

340

1,5

― 8

04 Alpes-de-Haute-Provence

2

Ed

541,2

4100

132

45000

340

1,5

― 8

05 Hautes-Alpes

1

Ed

546

4200

130

47000

340

1,5

― 10

06 Alpes-Maritimes

3

Ed

526,5

3900

135

31000

400

1,8

― 5

07 Ardèche

2

Ed

514,5

4900

105

53000

340

1,5

― 6

08 Ardennes

1

Eb

397,6

5600

71

64000

340

0

― 10

09 Ariège

2

Ec

484

4400

110

41000

340

1,5

― 5

10 Aube

1

Eb

407

5500

74

64000

340

0

― 10

11 Aude

3

Ed

460

4000

115

36000

400

1,8

― 5

12 Aveyron

2

Ec

418

4400

95

45000

340

1,5

― 8

13 Bouches-du-Rhône

3

Ed

528

4000

132

36000

400

1,8

― 5

14 Calvados

1

Ea

450,3

5700

79

61000

400

0

― 7

15 Cantal

1

Ec

435

5000

87

54000

340

1,5

― 8

16 Charente

2

Ec

435

5000

87

48000

340

0

― 5

17 Charente-Maritime

2

Ec

440

5000

88

48000

400

0

― 5

18 Cher

2

Eb

418,7

5300

79

58000

340

0

― 7

19 Corrèze

1

Ec

425

5000

85

48000

340

1,5

― 8

2A Corse-du-Sud

3

Ed

529,2

4200

126

34000

400

1,8

― 2

2B Haute-Corse

3

Ed

504

4000

126

32000

400

1,8

― 2

21 Côte-d'Or

1

Ec

357,7

4900

73

57000

340

1,5

― 10

22 Côtes-d'Armor

2

Ea

426,6

5400

79

51000

400

0

― 4

23 Creuse

1

Ec

436,8

5200

84

56000

340

1,5

― 8

24 Dordogne

2

Ec

435

5000

87

48000

340

0

― 5

25 Doubs

1

Ec

355

5000

71

57000

340

1,5

― 12

26 Drôme

2

Ed

528

4800

110

53000

340

1,5

― 6

27 Eure

1

Ea

390

5000

78

58000

400

0

― 7

28 Eure-et-Loir

1

Eb

436,8

5600

78

63000

340

0

― 7

29 Finistère

2

Ea

458,2

5800

79

55000

400

0

― 4

30 Gard

3

Ed

480

4000

120

36000

400

1,8

― 5

31 Haute-Garonne

2

Ec

441

4500

98

44000

340

1,5

― 5

32 Gers

2

Ec

441,6

4800

92

50000

340

0

― 5

33 Gironde

2

Ec

409,5

4500

91

41000

400

0

― 5

34 Hérault

3

Ed

471,5

4100

115

38000

400

1,8

― 5

35 Ille-et-Vilaine

2

Ea

418,7

5300

79

53000

400

0

― 5

36 Indre

2

Eb

445,2

5300

84

59000

340

0

― 7

37 Indre-et-Loire

2

Eb

450,5

5300

85

57000

340

0

― 7

38 Isère

1

Ec

480

4800

100

55000

340

1,5

― 10

39 Jura

1

Ec

362,6

4900

74

55000

340

1,5

― 10

40 Landes

2

Ec

413,6

4400

94

42000

400

0

― 5

41 Loir-et-Cher

2

Eb

442,8

5400

82

59000

340

0

― 7

42 Loire

1

Ec

406,7

4900

83

52000

340

1,5

― 10

43 Haute-Loire

1

Ec

460

5000

92

54000

340

1,5

― 8

44 Loire-Atlantique

2

Eb

401,8

4900

82

48000

400

0

― 5

45 Loiret

1

Eb

421,2

5400

78

61000

340

0

― 7

46 Lot

2

Ec

404,8

4600

88

45000

340

1,5

― 6

47 Lot-et-Garonne

2

Ec

435

5000

87

53000

340

0

― 5

48 Lozère

2

Ed

460

4600

100

48000

340

1,5

― 8

49 Maine-et-Loire

2

Eb

431,6

5200

83

55000

340

0

― 7

50 Manche

2

Ea

433,2

5700

76

56000

400

0

― 4

51 Marne

1

Eb

414,4

5600

74

65000

340

0

― 10

52 Haute-Marne

1

Eb

379,6

5200

73

59000

340

1,5

― 12

53 Mayenne

2

Eb

421,2

5200

81

56000

340

0

― 7

54 Meurthe-et-Moselle

1

Eb

400,2

5800

69

71000

340

0

― 15

55 Meuse

1

Eb

397,6

5600

71

68000

340

0

― 12

56 Morbihan

2

Ea

402,9

5100

79

48000

400

0

― 4

57 Moselle

1

Eb

386,4

5600

69

68000

340

0

― 15

58 Nièvre

1

Eb

395,2

5200

76

56000

340

1,5

― 10

59 Nord

1

Ea

379,5

5500

69

60000

400

0

― 9

60 Oise

1

Ea

427,5

5700

75

65000

340

0

― 7

61 Orne

1

Ea

442,4

5600

79

62000

340

0

― 7

62 Pas-de-Calais

1

Ea

379,5

5500

69

60000

400

0

― 9

63 Puy-de-Dôme

1

Ec

398,4

4800

83

50000

340

1,5

― 8

64 Pyrénées-Atlantiques

2

Ec

411,6

4200

98

35000

400

1,8

― 5

65 Hautes-Pyrénées

2

Ec

450,8

4600

98

43000

340

1,5

― 5

66 Pyrénées-Orientales

3

Ed

481

3700

130

30000

400

1,8

― 5

67 Bas-Rhin

1

Eb

343,2

5200

66

63000

340

1,5

― 15

68 Haut-Rhin

1

Eb

365,7

5300

69

64000

340

1,5

― 15

69 Rhône

1

Ec

392

4900

80

54000

340

1,5

― 10

70 Haute-Saône

1

Eb

376,3

5300

71

62000

340

1,5

― 12

71 Saône-et-Loire

1

Ec

384,8

5200

74

57000

340

1,5

― 10

72 Sarthe

2

Eb

434,6

5300

82

57000

340

0

― 7

73 Savoie

1

Ec

460

4600

100

55000

340

1,5

― 10

74 Haute-Savoie

1

Ec

392

4900

80

58000

340

1,5

― 10

75 Paris

1

Eb

336,6

5100

66

55000

340

0

― 5

76 Seine-Maritime

1

Ea

418

5500

76

58000

400

0

― 7

77 Seine-et-Marne

1

Eb

396

5500

72

62000

340

0

― 7

78 Yvelines

1

Eb

417,6

5800

72

66000

340

0

― 7

79 Deux-Sèvres

2

Eb

450,5

5300

85

56000

340

0

― 7

80 Somme

1

Ea

423,4

5800

73

64000

400

0

― 9

81 Tarn

2

Ec

440

4400

100

45000

340

1,5

― 5

82 Tarn-et-Garonne

2

Ec

432

4800

90

51000

340

0

― 5

83 Var

3

Ed

514,8

3900

132

31000

400

1,8

― 5

84 Vaucluse

2

Ed

579,6

4600

126

44000

340

1,5

― 6

85 Vendée

2

Eb

442

5200

85

50000

400

0

― 5

86 Vienne

2

Eb

455,8

5300

86

56000

340

0

― 7

87 Haute-Vienne

1

Ec

447,2

5200

86

54000

340

1,5

― 8

88 Vosges

1

Eb

376,3

5300

71

62000

340

1,5

― 15

89 Yonne

1

Eb

410,4

5400

76

62000

340

0

― 10

90 Territoire de Belfort

1

Eb

371

5300

70

63000

340

1,5

― 15

91 Essonne

1

Eb

396

5500

72

61000

340

0

― 7

92 Hauts-de-Seine

1

Eb

349,8

5300

66

58000

340

0

― 7

93 Seine-Saint-Denis

1

Eb

349,8

5300

66

58000

340

0

― 7

94 Val-de-Marne

1

Eb

349,8

5300

66

58000

340

0

― 7

95 Val-d'Oise

1

Eb

396

5500

72

61000

340

0

― 7


Zone climatique : les localités situées à plus de 800 m d'altitude sont en zone H1 lorsque leur département est indiqué comme étant en zone H2 et en zone H2 lorsque leur département est indiqué comme étant en zone H3.


4.2. Détermination de la surface Sud équivalente


Données d'entrée :
Inclinaison des baies (verticale, pente, horizontale)
Orientation des baies (Nord, Sud, Est, Ouest)
Position des baies en flanc de loggias
Nature des menuiseries (bois, PVC...)
Type de vitrage (simple, double...)
Positionnement de la menuiserie (tunnel, nu intérieur...)
Type de masque : proche (balcon, loggias...) ou lointain
Profondeur des masques proches (profondeur balcon)
Largeur des baies.
Positionnement des masques (Nord, Sud...)
Angle de vue des masques lointains
Type de fenêtre ou de porte-fenêtre (coulissante, battante, avec ou sans soubassement...)
La prise en compte des apports solaires exige a minima une saisie par façade des fenêtres du bâtiment. Le calcul de la surface Sud équivalente se fait en sommant les valeurs de Sse pour chaque paroi vitrée i.


Sse = ΣiAi × Ftsi × Fei × C1i


Ai : surface de la baie i (m²).
Ftsi : proportion d'énergie solaire incidente qui pénètre dans le logement par la paroi i.
Fei : facteur d'ensoleillement, qui traduit la réduction d'énergie solaire reçue par une paroi du fait des masques.
C1i : coefficient d'orientation et d'inclinaison pour la paroi i.


4.2.1. Détermination du coefficient d'orientation et du facteur solaire


Le coefficient d'orientation est donné dans le tableau suivant en fonction de l'inclinaison de la paroi et de son orientation :



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Pour une paroi horizontale : C1 = 0,8.
Si Fts est connu pour la baie, saisir directement sa valeur.
Pour les parois en polycarbonate : Fts = 0.4.
Pour les parois en brique de verre pleine ou creuse : Fts = 0.4.
Pour les doubles-fenêtres composées de fenêtres de facteur solaire Fts1 et Fts2, le facteur solaire de la double-fenêtre est : Fts = Fts1 × Fts2.
Dans le tableau suivant, le facteur solaire est donné en fonction des caractéristiques des menuiseries :



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



4.2.2. Détermination du facteur d'ensoleillement


On considère successivement les obstacles liés au bâtiment (balcons, loggias, avancées...), appelés masques proches, et les obstacles liés à l'environnement (autres bâtiments, reliefs, végétation...), appelés masques lointains. On obtient ainsi deux coefficients, Fe1 et Fe2, dont on fait le produit, soit :


Fe = Fe1 × Fe2


En l'absence de masque proche et pour les configurations non présentées ci dessous, Fe1 = 1.
En l'absence de masque lointain, Fe2 = 1.
Conventionnellement, les orientations Nord, Sud, Est et Ouest correspondent aux secteurs situés de part et d'autre de ces orientations dans un angle de 45°. Pour respectivement le Nord et le Sud, les orientations incluent les limites Nord-Est, Nord-Ouest et Sud-Est, Sud-Ouest.


4.2.2.1. Masques proches
4.2.2.1.1. Baie en fond de balcon ou fond et flanc de loggias




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Le tableau ci-dessous donne les valeurs de Fe1 en fonction de l'orientation de la façade et de l'avancée I de la loggia ou du balcon :



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Les coefficients pour les baies en flanc de loggias sont les mêmes que ceux pour les baies en fond de loggias.


4.2.2.1.2. Baie sous un balcon ou auvent




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Le tableau ci-dessous donne les valeurs de Fe1 quelle que soit l'orientation de la façade en fonction de l'avancée I.



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




4.2.2.1.3. Baie masquée par une paroi latérale au Sud




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Si les angles et sont supérieurs à 30°, alors Fe1 = 0.6 ; sinon Fe1 = 1.


4.2.2.2. Masques lointains
4.2.2.2.1. Obstacle d'environnement homogène



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Configuration du masque




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



4.2.2.2.2. Obstacle d'environnement non homogène




Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9




Fe2 = 1 - ∑ 100
Omb


Fe2 = 1 ― ∑


100


Omb correspond à l'ombrage créé par l'obstacle sur la paroi.
La méthode d'évaluation est la suivante :
― on découpe le champ de vision en quatre secteurs égaux ;
― on détermine, pour chacun d'eux, la hauteur moyenne des obstacles ;
― on lit dans le tableau ci-dessous les valeurs correspondantes de l'ombrage, Omb :



Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 262 du 10/11/2012 texte numéro 9



Les valeurs figurant dans le tableau sont approximatives. Il est donc possible que le calcul de Fe2 aboutisse à une valeur négative ; dans ce cas, prendre Fe2 = 0.


5. Détermination de l'inertie
5.1. Plancher haut lourd


Plancher sous toiture (terrasse, combles perdus, rampant lourd) non isolé ou isolé par l'extérieur et sans faux plafond (**) et constitué de :
― béton plein de plus de 8 cm ;
― poutrelles et hourdis béton ou terre cuite.
Sous-face de plancher intermédiaire sans isolant et sans faux plafond (**) constitué de :
― béton plein de plus de 15 cm ;
― poutrelles et hourdis béton ou terre cuite.

(**) Ne sont considérés que les faux plafonds possédant une lame d'air non ventilée ou faiblement ventilée (moins de 1 500 mm² d'ouverture par mètre carré de surface) couvrant plus de la moitié de la surface du plafond du niveau considéré.