B. ― Tolérance
DMLA
Les effets indésirables ont été principalement oculaires et liés à la procédure d'injection intravitréenne.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (>10 %) dans les trois études de phase III (MARINA, ANCHOR et PIER) ont été oculaires : hémorragie conjonctivale, douleur oculaire, corps flottants vitréens, hémorragie rétinienne, augmentation de la pression oculaire, décollement du vitré, inflammation intraoculaire, irritation oculaire, cataracte, sensation de corps étranger dans l'œil, trouble visuel, blépharite, fibrose sous-rétinienne, hyperhémie oculaire, vision trouble/baisse d'acuité visuelle, sécheresse oculaire, hyalite.
Les effets indésirables graves liés à la procédure d'injection, survenus dans moins de 0,1 % des injections, comprennent des endophtalmies, des décollements rhegmatogènes de la rétine, des déchirures rétiniennes et des cataractes traumatiques iatrogènes.
D'autres événements oculaires graves ont été observés chez moins de 1 % des patients traités par le ranibizumab. Ils comprennent des inflammations intraoculaires et des élévations de la pression intraoculaire.
Un plan de gestion des risques accompagnant la mise sur le marché du ranibizumab en Europe prévoit en particulier :
― la surveillance de tous les effets indésirables graves, en particulier oculaires et thromboemboliques artériels ainsi que des effets inflammatoires intraoculaires (relation possible avec l'apparition d'anticorps antiranibizumab) ;
― un plan de minimisation des risques comprenant un programme d'éducation et d'information des prescripteurs et des patients.
Une incidence plus importante d'effets indésirables systémiques thromboemboliques, en particulier des accidents vasculaires cérébraux avec la dose de ranibizumab de 0,5 mg par rapport à la dose de 0,3 mg, a été suspectée lors d'une première analyse intermédiaire de l'étude de tolérance américaine SAILOR mais non confirmée, dans une seconde analyse intermédiaire, par l'EMEA. Les résultats définitifs de l'étude SAILOR sont attendus.
OMD
Le profil de tolérance du ranibizumab chez les patients traités pour un œdème maculaire diabétique est similaire à celui observé chez ceux traités pour une DMLA excepté en ce qui concerne la survenue fréquente (≥ 1/100, < 1/10) d'infections des voies urinaires observée uniquement chez les patients traités pour un œdème maculaire diabétique.
Occlusions veineuses rétiniennes
Le profil de tolérance du ranibizumab chez les patients atteints d'occlusions veineuses rétiniennes est similaire à celui observé chez les patients atteints de DMLA néovasculaire ou d'œdème maculaire diabétique traités par ranibizumab. Les injections intravitréennes ont été associées à des endophtalmies (< 1 %), inflammations intraoculaires, décollements rhegmatogènes de la rétine, déchirures de la rétine, cataractes traumatiques. Des élévations transitoires ou prolongées de la pression intraoculaire ont été observées (≥ 10 %). Les effets indésirables non oculaires très fréquents (≥ 10 %) sont une rhinopharyngite, des céphalées et une arthralgie, et fréquents (≥ 1 % et < 10 %), une anémie, des réactions d'hypersensibilité, une anxiété, une toux et des nausées. Le risque d'événements thromboemboliques myocardiques et non myocardiques sont surveillés dans le plan de gestion des risques du ranibizumab.