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Article AUTONOME (Arrêté du 11 avril 2012 relatif à la formation spécifique du diplôme d'Etat de ski - moniteur national de ski alpin)

Article AUTONOME (Arrêté du 11 avril 2012 relatif à la formation spécifique du diplôme d'Etat de ski - moniteur national de ski alpin)



Article 2


Le centre de formation s'engage à donner au stagiaire la possibilité d'effectuer, un stage pédagogique en situation :
pendant : jours à dater du : au : ,
pour la saison : , à dater du : ,
et à lui confier en responsabilité des skieurs de niveau technique correspondant aux exigences réglementaires.


Article 3


Le directeur du centre de formation met en œuvre les moyens nécessaires à la préparation du stagiaire à la profession de moniteur national de ski alpin, dans le respect des règles de la profession. Il prend toutes dispositions pour que le stagiaire soit conseillé avant ses interventions et au cours de bilans au moins hebdomadaires.
Il désigne comme conseiller de stage Mme/M.
N° d'éducateur sportif : jusqu'au : ,
qui suivra le stagiaire, notamment sur le plan pédagogique, apportant ainsi sa contribution à la formation du stagiaire.


Article 4


Le stagiaire s'engage à respecter le règlement intérieur du centre et à participer activement à la formation dispensée par le centre.


Article 5


Pour tout litige entre les parties qui ne trouverait pas de règlement, il en sera référé à la direction régionale de la jeunesse, des sports et la cohésion sociale dépositaire de la convention de stage pour un règlement amiable.


Article 6


Le centre de formation, le conseiller de stage et le stagiaire doivent être assurés en responsabilité civile.
Le centre de formation doit, en outre, s'assurer de la couverture sociale du stagiaire.
Nota. ― La convention de stage, établie en trois exemplaires, est signée par le directeur de l'école de ski ou le président de la structure fédérale d'entraînement et le stagiaire ; elle est visée par le conseiller de stage et le directeur régional de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale. A défaut, la convention de stage est nulle et de nul effet. En cas de contrôle, le stagiaire est tenu de produire l'exemplaire qui lui est destiné. L'exemplaire du directeur du centre est archivé et doit également être produit lors des contrôles.


A N N E X E V
MODALITÉS D'ORGANISATION ET D'ÉVALUATION
DU SLALOM GÉANT DE L'ÉPREUVE DE L'EUROTEST
I. ― Composition du dossier d'inscription


Le dossier comprend les pièces suivantes :
1. Une demande d'inscription établie sur un imprimé normalisé ;
2. Une photographie d'identité récente.
3. Une photocopie recto verso de la carte nationale d'identité ou du passeport ;
4. Trois enveloppes autocollantes de format 23 × 16 cm) affranchies au tarif en vigueur et libellées au nom et à l'adresse du candidat ;
5. Un certificat médical de non-contre-indication à la pratique et à l'enseignement du ski alpin datant de moins d'un an à la date de clôture des inscriptions ;
6. Une photocopie du livret de formation incluant le premier temps de formation ou un diplôme ouvrant droit à des prérogatives d'exercice inférieures à celles du diplôme d'Etat de ski - moniteur national de ski alpin ou le diplôme du brevet d'Etat d'éducateur sportif du premier degré, option « ski nordique de fond », ou un diplôme ouvrant droit à des prérogatives d'exercice inférieures à celles du brevet d'Etat d'éducateur sportif du premier degré, option « ski nordique de fond » ;
7. Une autorisation parentale pour les mineurs.


II. ― Organisation et évaluation


1. Conditions de déroulement de l'épreuve.
L'épreuve est constituée d'un slalom géant. Les candidats ayant échoué lors d'une première manche peuvent se présenter à une deuxième manche. L'ordre des départs est alors inversé.
2. Agrément des sites.
L'épreuve doit se dérouler sur un stade de slalom géant désigné par le directeur de l'Ecole nationale des sports de montagne, site de l'Ecole nationale de ski et d'alpinisme, parmi une liste de stades agréés établie sur proposition de la section permanente du ski alpin de la commission de la formation et de l'emploi du Conseil supérieur des sports de montagne. L'agrément est prononcé en référence aux critères définis par la Fédération internationale de ski, aménagés pour prendre en compte les objectifs assignés à cet examen.
3. Tracé.
Le tracé est préparé pour répondre aux normes techniques définies par le règlement élaboré par la Fédération internationale de ski, aménagées afin de prendre en compte les objectifs assignés à cet examen, en ce qui concerne plus particulièrement sa longueur, le dénivelé et le nombre de portes.
Le dénivelé est de 250 à 300 mètres. Le nombre de portes est de 11 % à 15 % du dénivelé en mètres (idéalement entre 12 % et 13 % pour obtenir une évaluation sur les trajectoires et non sur le glissement).
Le respect des caractéristiques ci-dessus doit, à titre indicatif et de manière idéale, conduire à un temps non compensé de l'ouvreur à l'ouverture, compris entre 45 et 60 secondes.
La norme de l'eurotest prévoit la possibilité de tracer sans matérialiser les extérieurs des portes, à l'exception de la première porte, de la dernière porte et des figures.
4. Ouvreurs.
4.1. Les ouvreurs et le traceur sont désignés par le directeur de l'Ecole nationale des sports de montagne, site de l'Ecole nationale de ski et d'alpinisme, parmi ceux figurant sur une liste qu'il valide annuellement, sur proposition de la section permanente du ski alpin de la commission de la formation et de l'emploi du conseil supérieur des sports de montagne.
4.2. Les ouvreurs sont au nombre minimal de trois au départ et deux à l'arrivée.
4.3. Les ouvreurs doivent avoir obtenu, dans le cadre de l'étalonnage annuel de la saison en cours, un coefficient égal ou supérieur à 0,870 0.
4.4. Le coefficient mentionné au 4.3 est attribué à titre personnel à chaque ouvreur. Il est validé par le directeur de l'Ecole nationale des sports de montagne, site de l'Ecole nationale de ski et d'alpinisme, après avis de la section permanente du ski alpin de la commission de la formation et de l'emploi du Conseil supérieur des sports de montagne. Le directeur de l'Ecole nationale de ski et d'alpinisme a la possibilité de faire évoluer ce coefficient en cours de saison si l'équité l'exige, après avis de la section permanente du ski alpin.
5. Evaluation.
5.1. L'évaluation s'effectue en référence à un temps de base calculé de la manière suivante, avec un nombre minimal de trois ouvreurs au départ et de deux ouvreurs à l'arrivée :
― est retenue la moyenne des deux meilleurs temps compensés des ouvreurs ayant effectué le parcours avant le départ du premier candidat de la manche ;
― est retenue la moyenne des deux meilleurs temps compensés des ouvreurs ayant effectué le parcours après le départ du dernier candidat de la manche.
Le temps de référence est constitué de la moyenne des deux moyennes ci-dessus mentionnées.
5.2. Chaque ouvreur est autorisé à prendre un nouveau départ s'il n'a pu réaliser normalement son parcours.
5.3. Le coefficient des ouvreurs doit être porté à la connaissance des candidats avant le début de l'épreuve.
5.4. Il est admis d'introduire ponctuellement des compétiteurs FIS pour vérifier le bon étalonnage de l'épreuve.
5.5. Modalités de calcul du temps maximal d'admission :
― pour les garçons : TA G = TB × 1,18
― pour les filles : TA F = TB × 1,24.
Légende : TB = temps de base, TA G = temps d'admission garçons, TA F = temps d'admission filles.


III. ― Composition du jury d'épreuve


1. Un arbitre, conseiller technique du président du jury de l'examen.
2. Un directeur d'épreuve.
3. Un chef de piste.
4. Un juge au départ.
5. Un juge à l'arrivée.


A N N E X E V I
MODALITÉS D'ÉVALUATION
DES UNITÉS DE FORMATION DU PREMIER CYCLE
A n n e x e V I - 1
L'unité de formation
« fondamentaux de l'enseignement du ski alpin »


L'évaluation de l'unité de formation « fondamentaux de l'enseignement du ski alpin » comprend deux groupes d'épreuves.
1° Premier groupe d'épreuves :
Il comprend trois épreuves :
― une épreuve de démonstration d'un virage, virage expert-moniteur (coefficient 1, notée sur 20) ;
― une épreuve technique de démonstration à ski portant sur l'un des mouvements ou combinaisons de mouvements des classes débutants 2 et 3 (coefficient 1, notée sur 20) ;
― une épreuve pratique de présentation d'une évolution à ski des classes 2 et 3 (coefficient 1, notée sur 20).
Toute note inférieure ou égale à six est éliminatoire.
2° Second groupe d'épreuves :
Il comprend deux épreuves :
― une épreuve de descente libre choisie dans les activités dérivées du ski alpin dont le snowboard (coefficient 1, note sur 20) ;
― une épreuve écrite portant sur les capacités d'analyse de la pratique (coefficient 1, notée sur 20).
Toute note inférieure ou égale à six est éliminatoire.
Sont admis à poursuivre leur formation du premier cycle, les candidats ayant obtenu 50 points sur 100 avec un total minimum de 30 points au premier groupe d'épreuves, dont 16 points au total des deux épreuves de démonstration de ce groupe.


A n n e x e V I - 2


L'unité de formation « sécurité en milieu montagnard enneigé sur pistes, hors des pistes et adaptation technique »
Les capacités du candidat sont évaluées en contrôle continu par l'équipe de formateurs au moyen :
1° D'une épreuve de recherche de victime en avalanche à l'aide d'un détecteur de victime en avalanche (DVA) (acquis/non acquis) ;
2° D'une épreuve de descente en toute neige, tout terrain (coefficient 1, notée sur 20). La note doit être supérieure ou égale à 10/20 ;
3° D'une note évaluant le niveau d'implication et de progression du stagiaire au regard des objectifs visés au 1°, au 2°, au 3° et au 4° (coefficient 1, notée sur 20).
La note doit être supérieure ou égale à 10/20.
Le candidat doit satisfaire aux trois évaluations pour valider l'unité de formation.


A N N E X E V I I
MODALITÉS D'ÉVALUATION
DES UNITÉS DE FORMATION DU SECOND CYCLE
A n n e x e V I I - 1
L'unité de formation « pratiques compétitives »


L'unité de formation « pratiques compétitives » est évaluée par une note globale (coefficient 1, notée sur 20) comprenant une note de stage et un écrit portant sur les connaissances liées à l'organisation des compétitions.
Sont admis à poursuivre leur formation, les candidats ayant obtenu au moins 8 points.


A n n e x e V I I - 2


L'unité de formation « maîtrise technique et pédagogique de l'enseignement du ski alpin, maîtrise technique en sécurité des activités dérivées dont le snowboard »
Les modalités d'évaluation sont les suivantes :
1° Conduite d'une séance de pédagogie pratique en ski alpin (coefficient 4, noté sur 80).
Pour valider l'épreuve, les candidats doivent avoir obtenu un minimum de 36 points.
2° Une démonstration technique à ski sur tracé niveau classe 4 (coefficient 1, noté sur 20).
Pour valider l'épreuve, les candidats doivent avoir obtenu un minimum de 10 points.
3° Une démonstration technique d'enchaînement de virages expert-moniteur (coefficient 1, noté sur 20)
Pour valider l'épreuve, les candidats doivent avoir obtenu un minimum de 8 points.
Pour valider les épreuves cumulées définies aux points 2° et 3°, le candidat doit avoir obtenu un minimum de 20 points.
4° Une démonstration technique de l'activité dérivée snowboard sur un parcours matérialisé réalisée en sécurité sur un temps contraint (coefficient 1, noté sur 20).
Pour valider l'épreuve, les candidats doivent avoir obtenu un minimum de 8 points.
5° Un écrit portant sur l'évolution des techniques et de l'entraînement (coefficient 1, noté sur 20).
Pour cette épreuve, toute note inférieure ou égale à six est éliminatoire.
Dans le respect des dispositions mentionnées ci-dessus, les candidats ayant obtenu 80 points sur 160 sont admis à poursuivre la formation du second cycle.


A n n e x e V I I - 3


L'unité de formation « approfondissement de la sécurité sur pistes, hors des pistes et milieu montagnard enneigé, incluant le test eurosécurité »
Les modalités d'évaluation sont les suivantes :
A. ― Première évaluation.
Une épreuve de recherche multi-victimes en avalanche à l'aide d'un DVA (acquis/non acquis).
La réussite à cette épreuve conditionne l'accès du stagiaire à la poursuite de la formation.
Peuvent accéder à la seconde évaluation, les candidats ayant validé l'épreuve mentionnée au A.
B. ― Seconde évaluation.
1° La rédaction et la transmission d'un message d'alerte sur le terrain (acquis, non acquis).
2° La rédaction d'un écrit portant sur la connaissance du milieu montagnard enneigé : la préparation d'itinéraire, la gestion des risques, la cartographie, la navigation, la météorologie, les accidents liés à la montagne (coefficient 1, noté sur 20). Toute note égale ou inférieure à six est éliminatoire.
3° Une évaluation continue (coefficient 2, noté sur 40) portant sur :
3.1. L'enseignement des techniques d'évolution de ski hors-pistes de niveau classe 4.
3.2. La conduite de groupe en ski hors-pistes et en randonnée à ski et la gestion des risques.
3.3. Un dossier relatif aux six sorties en ski de randonnée relatant l'expérience personnelle acquise lors de la réalisation de ces randonnées. Celles-ci sont effectuées hors zone glacière non balisée et hors des terrains dont la fréquentation fait appel aux techniques de l'alpinisme.
Les modalités de constitution de ce dossier sont fixées par le directeur de l'Ecole nationale des sports de montagne, site de l'Ecole nationale de ski et d'alpinisme, sur proposition du responsable des formations du ski alpin de ce site.
Dans le cas où le stagiaire obtient une note inférieure à dix, il doit suivre à nouveau l'ensemble de la formation et il est soumis à l'ensemble de l'évaluation.
Pour obtenir l'unité de formation, le candidat doit valider la première évaluation (A) et la seconde évaluation (B) et doit avoir obtenu un total minimum de 30 points aux évaluations mentionnées aux 2° et 3° de la seconde évaluation (B) dont 10 points minimum au 3°.
Le test d'Eurosécurité est composé des épreuves de la première évaluation (A) et des évaluations mentionnées au 1°, au 2° et au 3.2 de la seconde évaluation (B).


A N N E X E V I I I
LES ACTIVITÉS DÉRIVÉES


La présente annexe a pour objet de préciser la notion d'activités dérivées mentionnées à l'article 1er du présent arrêté.
La notion d'activités dérivées se caractérise par la combinaison des critères suivants :
― ce sont des activités de glisse par gravité ou de déplacement sur neige à l'aide d'engins de formes variées pour tout type de public ;
― ce sont des activités qui s'exercent en milieu montagnard enneigé, à l'exclusion des zones glaciaires non balisées et des terrains dont la fréquentation fait appel aux techniques de l'alpinisme.
En complément des formes usuelles de pratique du ski alpin (ski de piste, ski hors des pistes (1), ski de compétition, free ride, free style, ski acrobatique, ski cross, saut...), sont listées, à titre d'exemple, les activités dérivées suivantes les plus fréquemment pratiquées :
― le surf des neiges sous toutes ses formes ;
― le télémark ;
― le vélo à ski ;
― la raquette à neige.
Cette liste est non limitative.
Les diplômes ouvrant droit à l'enseignement du ski alpin définis en annexe IX permettent l'enseignement du ski alpin et de ses activités dérivées définies ci-dessus, dans la limite des prérogatives de chaque diplôme au niveau technique, au niveau du terrain de pratique et au niveau du public encadré.

(1) La notion de « hors des pistes » intègre l'activité de ski de randonnée et concerne toutes les activités dérivées du ski alpin.