A N N E X E
PLAN DE GESTION POUR LA ZONE SPÉCIALEMENT PROTÉGÉE
DE L'ANTARCTIQUE N° 159 : CAP ADARE, CÔTE BORCHGREVINK (Y COMPRIS LE SITE ET MONUMENT HISTORIQUE N° 22, LES CABANES HISTORIQUES DE CARSTEN BORCHGREVINK AINSI QUE DE LA MISSION NORD DE SCOTT ET LEURS ENVIRONS)
1. Description des valeurs à protéger
La valeur historique de cette zone a été formellement reconnue lorsqu'elle a été inscrite sur la liste des sites et monuments historiques (n° 22) dans la recommandation VII-9 (1972). La zone a été désignée comme zone spécialement protégée n° 29 dans la mesure 1 (1998) et rebaptisée comme zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 159 dans la décision 1 (2002).
Il y a dans la zone trois grandes structures dont deux cabanes construites en février 1899 durant l'expédition antarctique britannique (Southern Cross) de 1898-1900 dirigée par Carsten E. Borchgrevink. Une cabane a servi de cabane d'hébergement et l'autre d'entrepôt. Elles ont été utilisées pendant le premier hiver passé sur le continent antarctique.
Les vestiges en état d'effondrement d'une troisième cabane construite en février 1911 pour la mission nord que dirigeait Victor L.A. Campbell des expéditions antarctiques britanniques (Terra Nova) de Robert Falcon Scott (1910-1913) se trouvent à 30 m au nord de la cabane de Borchgrevink. La mission nord a passé l'hiver dans cette cabane en 1911.
En dehors de ces caractéristiques, il y a dans la zone de nombreuses autres reliques historiques dont des dépôts de provisions, une latrine, deux ancres du navire Southern Cross, une ancre de glace du navire Terra Nova et des briquettes de charbon. D'autres objets historiques dans la zone sont enfouis dans du guano. Ensemble, les trois cabanes et les reliques historiques associées ont été désignées site et monument historique n° 22.
Le cap Adare est un des principaux sites des premières activités humaines dans l'Antarctique car il inclut le premier bâtiment érigé sur le continent. Il est un symbole important de l'âge héroïque de l'exploration antarctique et, en tant que tel, il revêt une importance historique considérable. Quelques-unes des premières avancées dans l'étude des sciences de la Terre, de la météorologie ainsi que de la faune et la flore de l'Antarctique sont associées aux deux toutes premières expéditions qui avaient installées leur base en ce site. L'histoire de ces activités et la contribution qu'elles ont faite à la compréhension comme à la connaissance de l'Antarctique donnent à cette zone une valeur scientifique, esthétique et sociale importante.
Le plan de gestion a été réexaminé et une version révisée a été adoptée par la mesure 2 (2005).
2. Buts et objectifs
Le but de ce plan de gestion est d'assurer la protection de la zone et de ses caractéristiques de manière à en préserver les valeurs. Ses objectifs sont les suivants :
― éviter la dégradation des valeurs de la zone ainsi que les dangers substantiels que celles-ci courent ;
― préserver les valeurs historiques de la zone en établissant des plans de conservation qui peuvent inclure :
a) Un programme annuel d'entretien in situ ;
b) Un programme de surveillance continue de l'état dans lequel se trouvent les objets et les structures ainsi que des facteurs qui les affectent ; et
c) Un programme de conservation des objets sur place et hors site.
― permettre la réalisation d'activités de gestion qui étayent la protection des valeurs et des caractéristiques de la zone, y compris :
a) La cartographie et l'enregistrement de la disposition des objets historiques dans les environs de la cabane ; et
b) L'enregistrement d'autres données historiques pertinentes.
― empêcher les perturbations inutiles que l'homme pourrait causer à la zone, à ses caractéristiques et à ses objets en gérant bien l'accès à la cabane Borchgrevink.
3. Activités de gestion
Il sera procédé à un programme de conservation des cabanes historiques ainsi que des structures et des objets qui y sont apparentés dans la zone.
Des visites y seront faites selon que de besoin à des fins de gestion.
Un mécanisme systématique de surveillance sera mis en place pour évaluer les impacts des limites actuelles imposées au nombre de visiteurs tandis que les résultats et recommandations de gestion seront incorporées dans les révisions de ce plan de gestion.
Les programmes antarctiques nationaux opérant dans la zone ou ceux qui portent un intérêt à cette zone se livreront à des consultations entre eux pour veiller à ce que les activités de gestion susmentionnées soient appliquées.
Des copies de ce plan de gestion, y compris des cartes de la zone, seront mis à disposition aux stations de terrain/de recherche opérationnelles adjacentes.
4. Durée de la désignation
La zone est désignée pour une durée indéterminée.
5. Cartes
Carte A ― Carte régionale du cap Adare. Cette carte montre la région d'Adare ainsi que les lignes de démarcation de la zone avec des caractéristiques topographiques importantes. Elle montre également l'emplacement approximatif d'objets historiques importants se trouvant à l'intérieur de la zone.
Carte B. ― Carte du site du cap Adare. Cette carte montre l'emplacement approximatif des reliques et structures historiques à l'intérieur de la zone.
6. Description de la zone
i) Coordonnées géographiques, bornage
et caractéristiques du milieu naturel
Le cap Adare est une côte accore volcanique bien en vue qui est généralement libre de glace, située à l'extrémité nord de Terre Victoria qui marque les approches de la mer de Ross par l'ouest. La zone se trouve au sud-ouest du cap sur la rive sud de la plage Ridley qui comprend une vaste zone plate et triangulaire de bardeau.
La totalité de la zone plate et les pentes occidentales inférieures de la péninsule Adare sont occupées par une des colonies de manchots Adélie (Pygoscelis adeliae) dans l'Antarctique. Les manchots ont presque complètement occupé la zone et la nécessité d'éviter des perturbations restreint souvent l'accès aux cabanes.
Les limites de démarcation de la zone spécialement protégée de l'Antarctique dont il est fait proposition sont les suivantes :
― au nord, par une ligne est-ouest de 50 mètres au nord de la cabane de la mission du nord ;
― à l'est, par une ligne nord-sud de 50 mètres à l'est de la cabane à provisions de Borchgrevink ;
― l'extrémité nord-est de la ligne est de 71 18,502' S, 170 11,735' E et l'extrémité sud-est de 71 18,633' S, 170 11,735' E ;
― à l'ouest, par une ligne nord-sud de 50 mètres à l'est de la cabane où vivait Borchgrevink ; l'extrémité nord-est de la ligne est de 71 18,502' S, 170° 11,547' E et l'extrémité sud-est de 71 18,591' S, 170 11,547' E ; et
― au sud, par la laisse de haute mer de la plage Ridley.
Des labbes (Catharacta maccormicki) nichent dans les environs et des phoques de Weddell (Leptonychotes weddellii) fréquentent également la plage.
ii) Accès à la zone
Il n'y a aucun héliport désigné à proximité de la zone. Les hélicoptères doivent éviter d'y atterrir car, durant la majeure partie de la saison d'été, il est difficile d'exploiter de tels engins sans causer de perturbations pour les manchots et les labbes. Les débarquements de la mer par bateau ou au moyen de véhicules se déplaçant sur la glace de mer peuvent se faire directement sur la plage lorsque l'état de la glace et des vagues le permettent. De la plage, l'accès à la zone se fait à pied. Tout doit être mis en œuvre pour éviter de causer des dommages aux objets dans la zone et de perturber les oiseaux dont le nid se trouve sur les structures ou autour d'elles.
iii) Emplacement de structures à l'intérieur de la zone
ou adjacente à celle-ci
En dehors d'une plaque qui commémore le Traité, toutes les structures qui se trouvent à l'intérieur de la zone ont une origine historique. Au nombre des principales caractéristiques de la zone figurent la cabane d'hébergement et les dépôts de provisions sans toit de l'expédition Southern Cross de Borchgrevink. La cabane de la mission nord de Scott est située à 30 m au nord de la cabane d'hébergement de Borchgrevink et elle est dans un état d'effondrement.
En dehors de ces structures, il y a un peu partout dans la zone de nombreuses autres reliques historiques dont des dépôts de provisions, une latrine, deux ancres du navire, Southern Cross, une ancre de glace du navire. Terra Nova et des briquettes de charbon. Bon nombre de ces objets sont en partie ou complètement recouverts de guano des manchots Adélie qui occupent également la zone.
La tombe (site et monument historique n° 23) de Nicolai Hanson (un biologiste qui faisait partie de l'expédition Southern Cross) se trouve à environ 1,5 km au nord-est des cabanes historiques. Elle est marquée d'un grand rocher surmonté d'une croix de fer, d'une plaque en bronze et d'une croix blanche balisée de cailloux de quartz.
iv) Emplacement d'autres zones protégées dans les environs
La zone protégée la plus proche est la ZSPA n° 106 (antérieurement ZSP n° 7), à environ 115 km au sud, du côté occidental du cap Hallett.
6. Aires spéciales à l'intérieur de la zone
Il n'y a pas d'aires spéciales à l'intérieur de la zone.
7. Critères de délivrance des permis
L'accès à la zone est interdit sauf avec un permis.
Les permis seront délivrés uniquement par les autorités nationales compétentes et ils peuvent être assortis de conditions à la fois générales et spécifiques. Un permis peut être délivré par une autorité nationale pour couvrir plusieurs visites pendant une saison. Les Parties présentes dans la zone doivent se consulter et consulter également les groupes et organisations intéressés par la visite de la zone pour s'assurer que le nombre maximum de visiteurs ne sera pas dépassé.
Les permis d'accès au site peuvent être délivrés pour une période donnée et portent sur les activités suivantes :
― activités ayant pour but la conservation, la recherche et/ou la surveillance ;
― activités de gestion à l'appui des objectifs du plan de gestion ;
― activités récréatives ou pédagogiques, y compris touristiques, à condition qu'elles n'aillent pas à l'encontre des objectifs du plan de gestion ; et
― toute autre activité prévue dans ce plan.
i) Accès à la zone et déplacements à l'intérieur de celle-ci
Le contrôle des déplacements à l'intérieur de la zone est nécessaire pour ne pas perturber la faune sauvage et pour empêcher tout dégât que causerait la présence d'une « foule » autour des nombreuses caractéristiques vulnérables à l'intérieur de la cabane. Le nombre maximum de personnes dans la zone (y compris les guides et les personnes qui se trouvent dans la cabane) sera de 40.
Le contrôle du nombre de personnes se trouvant dans la cabane Borchgrevink est nécessaire pour empêcher tout dégât que causerait la présence d'une « foule » autour des nombreuses caractéristiques vulnérables à l'intérieur de la cabane. Le nombre maximum de personnes autorisées à l'intérieur de la cabane à tout moment (y compris les guides) sera de 4.
Pour éviter les impacts cumulatifs à l'intérieur de la cabane de Borchgrevink, il importe de limiter le nombre annuel de visiteurs. Ce nombre varie considérablement d'une année à l'autre (193 en moyenne par an entre 1998 et 2009) mais les effets causés par les visiteurs sur d'autres cabanes historiques dans la région de la mer de Ross semblent indiquer que des limites similaires devraient s'appliquer. Le nombre maximum de visiteurs par an sera de 2 000.
Ces limites ont été fixées sur la base du nombre actuel de visiteurs et à la lumière des conseils les meilleurs disponibles que fournissent les organismes de conservation consultés (y compris les conservateurs, archéologues, historiens, conservateurs de musée et autres professionnels spécialisés dans la protection du patrimoine). Elles reposent sur l'idée que toute augmentation significative du nombre actuel de visiteurs se ferait au détriment des valeurs à protéger. Un programme en cours de surveillance de l'impact des visiteurs est requis pour fournir l'assise de futures révisions du plan de gestion et, en particulier, pour déterminer si les limites actuelles imposées au nombre de visiteurs sont appropriées.
Une supervision adéquate des visites dans la zone est nécessaire pour éviter que la « foule » et des actions incompatibles avec le Code de conduite décrit à l'alinéa ii) de la section 7 ne causent des dégâts. Toutes les visites touristiques, pédagogiques et récréatives doivent être supervisées par un guide expérimenté qu'aura désigné l'opérateur (voir l'alinéa ix) de la section 7).
L'atterrissage d'hélicoptères est interdit dans la zone.
Les véhicules sont interdits dans la zone.
ii) Activités pouvant être menées dans la zone
Au nombre des activités qui peuvent être menées à l'intérieur de la zone figurent les suivantes :
― visites à des fins de conservation ;
― visites éducatives et/ou récréatives, y compris les visites touristiques ; et
― activités scientifiques qui ne quittent rien aux valeurs de la zone.
Les visiteurs doivent adhérer au code de conduite suivant, sauf lorsque les activités de conservation, de recherche, de surveillance ou de gestion décrites dans le permis en disposent autrement :
Pour réduire l'usure du sol, nettoyer à fond avec des brosses qui leur seront remises avant d'entrer dans la cabane les bottines pour en enlever les poussières et les scories, la glace et la neige, et utiliser uniquement des tripodes ou monopodes équipés de bases en caoutchouc à fond plat par opposition à ceux qui sont équipés de crampons en métal et peuvent endommager le plancher ;
Enlever tous les vêtements rendus humides par l'eau de mer ainsi que tous les cristaux de glace de mer collés aux bottes, les particules de sel accélérant en effet la corrosion des objets en métal ;
Ne pas toucher les objets ou le mobilier qui se trouvent dans les cabanes, ne pas les déplacer et ne pas s'asseoir sur eux ― la manutention des objets provoque des dégâts ;
Etant donné que de nombreux endroits sont exigus et qu'il est possible de heurter sans le vouloir des objets, ne pas entrer avec un sac à dos lorsque le nombre maximum de visiteurs se trouve dans la cabane en même temps (8), l'utilisation de tripodes ou de monopodes est interdit ;
Durant les déplacements autour des sites, veiller soigneusement à ne pas marcher sur des objets que la neige peut avoir dissimulés et demeurer sur les voies de marche établies ;
Il est strictement interdit d'utiliser des lanternes du type à combustion, de recourir à des flammes nues et de fumer dans la cabane et autour d'elle car le feu représente un sérieux danger ; et
Les visites doivent être enregistrées dans le livre fourni à cet effet. Cela permet de mettre en corrélation les époques et niveaux de visite avec les données de température et d'humidité automatiquement consignées à l'intérieur de la cabane.
iii) Installation, modification ou enlèvement de structures
Aucune structure nouvelle ne doit être érigée dans la zone et aucun équipement scientifique ne doit y être installé sauf pour des activités de conservation ou des activités scientifiques qui ne quittent rien aux valeurs de la zone (voir à la Section 1).
Aucune structure historique ne doit être enlevée de la zone sauf si un permis l'autorise, qui aura été délivré en conformité avec les dispositions de l'alinéa vii) de la section 7.
iv) Emplacement des camps
L'utilisation de la cabane historique ou d'autres structures dans la zone à des fins d'hébergement n'est pas autorisée.
Le camping est interdit dans la zone quelles que soient les circonstances.
v) Restrictions sur les matériaux et organismes
pouvant être introduits dans la zone
Aucun animal vivant, aucune matière végétale, aucun micro-organisme et aucun type de terre ne seront introduits dans la zone.
Aucun produit alimentaire ne sera emmené dans la zone.
Des produits chimiques ne peuvent être introduits qu'à des fins scientifiques ou à des fins de conservation autorisées. Ces produits (y compris le carburant) ou d'autres matériaux ne pourront pas être laissés dans la zone à moins que cela ne s'avère nécessaire pour des raisons essentielles liées à la conservation des structures historiques ou reliques connexes.
Tous les matériaux introduits doivent être enlevés de la zone lorsque leur présence n'est plus justifiée et avant une date qui sera précisée dans le permis approprié.
vi) Prélèvement de végétaux et capture d'animaux
ou perturbations nuisibles à la faune et la flore
Ces activités sont interdites sauf si le permis délivré par l'autorité nationale compétente en dispose autrement conformément à l'article 3 de l'annexe II du Protocole relatif à la protection de l'environnement.
Dans les cas où il est procédé à une capture d'animaux ou à des perturbations nuisibles, il faut que l'opération se déroule au minimum en conformité avec le code de conduite du SCAR pour l'utilisation d'animaux en Antarctique à des fins scientifiques.
vii) Ramassage de toute chose qui n'a pas été apportée
dans la zone par le détenteur du permis
Des matériaux peuvent être ramassés dans la zone et ils peuvent en être enlevés pour des raisons de conservation qui sont conformes aux objectifs du plan de gestion mais uniquement lorsqu'un permis délivré par l'autorité nationale compétente l'autorise.
Les matériaux qui constituent une menace pour l'environnement ou la santé humaine peuvent être enlevés de la zone aux fins de leur élimination en conformité avec un permis et ce, lorsqu'ils répondent à un ou plusieurs des critères suivants :
i) L'objet constitue une menace pour l'environnement, la faune et la flore sauvages ou la santé et la sécurité de l'homme ;
ii) Il est à ce point en mauvais état qu'il n'est pas réellement possible de le conserver ;
iii) Il ne contribue pas de manière significative à notre compréhension de la cabane, de ses occupants ou de l'histoire de l'Antarctique ;
iv) Il ne contribue pas aux qualités visuelles du site ou de la cabane ; et il ne nuit en rien à ces qualités, et/ou ;
v) Ce n'est pas un objet unique en son genre ou rare ;
et lorsqu'une telle mesure est :
i) prise par des parties ayant des compétences appropriées en matière de conservation du patrimoine ; et
ii) fait partie d'un plan général de travaux de conservation sur place.
Les autorités nationales devraient veiller à ce que l'enlèvement d'objets et l'évaluation faite en fonction des critères ci-dessus relèvent d'un personnel doté de compétences appropriées dans le domaine de la conservation du patrimoine.
Les objets considérés comme revêtant une grande valeur historique, qui ne peuvent pas être conservés sur place avec les techniques actuellement disponibles, peuvent être enlevés avec un permis pour le stockage dans un milieu contrôlé jusqu'à ce qu'ils puissent être ramenés en toute sécurité dans la zone.
viii) Elimination des déchets
Tous les déchets humains, toutes les eaux usées et tous les autres déchets produits par des groupes de travail ou des visiteurs doivent être enlevés de la zone.
ix) Mesures nécessaires pour faire en sorte que les buts
et objectifs du plan de gestion continuent à être atteints
Le permis ou une copie certifiée doit être emmené dans la zone.
Les informations sur les obligations de ce plan de gestion seront fournies à tous les visiteurs.
Le code de conduite décrit à l'alinéa ii) de la section 7 sera appliqué par tous les visiteurs sauf lorsque les activités de conservation, de recherche, de surveillance ou de gestion en disposent autrement.
Les opérateurs qui rendent possibles des visites pédagogiques et récréatives (y compris touristiques) dans la zone désigneront, avant le début de la saison estivale, des personnes ayant une connaissance pratique du site comme du plan de gestion pour servir de guides durant les visites.
Toutes les visites organisées à des fins pédagogiques et récréatives (y compris touristiques) seront supervisées par un guide désigné qui sera chargé d'expliquer aux visiteurs le code de conduite et les obligations de ce plan de gestion, et d'en assurer l'application.
Les Parties se consulteront et coordonneront leurs efforts pour mettre en valeur compétences et ressources, en particulier celles qui portent sur les techniques de conservation, en vue de faciliter la protection des valeurs de la zone.
x) Rapports de visite
Les Parties doivent s'assurer que le principal détenteur de chaque permis délivré soumet à l'autorité compétente un rapport décrivant les activités entreprises. Ce rapport doit inclure, selon le cas, les informations identifiées dans le formulaire du rapport de visite qui se trouve à l'appendice 4 de la résolution 2 (1998). En outre, l'enlèvement de matériaux en conformité avec l'alinéa vii) de la section 7 sera décrit en détail, y compris sa raison d'être et l'emplacement actuel des objets ou la date de leur évacuation. Le retour de ces objets dans le site sera également déclaré.
Les Parties doivent conserver une archive de ces activités et, lors de l'échange annuel d'informations, fournir une description synoptique des activités menées par les personnes relevant de leur juridiction, avec suffisamment de détails pour permettre une évaluation de l'efficacité du plan de gestion. Les Parties doivent, dans la mesure du possible, déposer les originaux ou les copies de ces rapports dans une archive à laquelle le public pourra avoir accès, et ce, afin de conserver une archive d'usage qui sera utilisée et dans l'examen du plan de gestion et dans l'organisation de la gestion de nouvelles visites du site.
Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 209 du 09/09/2011 texte numéro 3
Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 209 du 09/09/2011 texte numéro 3