A N N E X E
PLAN DE GESTION DE LA ZONE SPÉCIALEMENT PROTÉGÉE DE L'ANTARCTIQUE (ZSPA) N° 157 BAIE BACKDOOR, CAP ROYDS, ÎLE DE ROSS
(y compris le site et monument historique n° 15,
cabane historique de Sir Ernest Shackleton et ses environs)
1. Description des valeurs à protéger
La valeur historique importante de cette zone a été formellement reconnue lorsqu'elle a été inscrite comme SMH n° 15 sur la liste des sites et monuments historiques dans la recommandation 9 (1972). La zone a été désignée comme zone spécialement protégée (ZSP) n° 27 dans la mesure 1 (1998) et rebaptisée comme zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 157 dans la décision 1 (2002).
La cabane (site et monument historique n° 15) sur laquelle cette zone est centrée a été construite en février 1908 par l'expédition britannique (Nimrod), de 1907-1909 à la tête de laquelle se trouvait Sir Ernest Shackleton. Elle a également été utilisée à intervalles périodiques par la mission dans la mer de Ross de l'expédition transantarctique impériale 1914-1917 de Shackleton.
Les structures associées à la cabane comprennent des étables, des chenils, une latrine et un garage créé pour le premier véhicule à moteur jamais utilisé en Antarctique. Au nombre d'autres reliques importantes que l'on trouve dans la zone figurent un abri pour instruments, des dépôts de provisions et un dépotoir. On trouve enfin de nombreux autres objets disséminés un peu partout autour de la zone.
Le cap Royds est une des principales zones où l'homme a entrepris ses activités dans l'Antarctique. Il constitue un symbole important de l'âge héroïque de l'exploration antarctique et, en tant que tel, il revêt une importance historique considérable. Quelques-unes des premières avancées dans l'étude des sciences de la terre, de la météorologie ainsi que de la faune et la flore dans l'Antarctique sont associées à l'expédition Nimrod qui avait fait de ce site sa base. L'histoire de ces activités et la contribution qu'elles ont faite à la compréhension comme à la connaissance de l'Antarctique donnent à cette zone des valeurs scientifiques, esthétiques et sociales importantes.
Le plan de gestion a été réexaminé et une version révisée contenant des dispositions additionnelles relatives à la gestion des visiteurs a été adoptée par la mesure 2 (2005).
2. Buts et objectifs
Le but de ce plan de gestion est d'assurer la protection de la zone et de ses caractéristiques de manière à en préserver les valeurs. Ses objectifs sont les suivants :
― éviter la dégradation des valeurs de la zone ainsi que les dangers substantiels que celles-ci courent ;
― préserver les valeurs historiques de la zone en établissant des plans de conservation qui peuvent inclure :
a) un programme annuel d'entretien in situ ;
b) un programme de surveillance continue de l'état dans lequel se trouvent les objets et les structures ainsi que des facteurs qui les affectent ; et
c) un programme de conservation des objets sur place et hors site.
― permettre la réalisation d'activités de gestion qui étayent la protection des valeurs et des caractéristiques de la zone, y compris :
a) la cartographie et l'enregistrement de la disposition des objets historiques dans les environs de la cabane ; et
b) l'enregistrement d'autres données historiques pertinentes ;
et
― empêcher les perturbations inutiles que l'homme pourrait causer à la zone, à ses caractéristiques et à ses objets en gérant bien l'accès à la cabane Nimrod.
3. Activités de gestion
Les activités de gestion suivantes seront réalisées pour protéger les valeurs de la zone :
Il sera procédé à un programme de travaux de conservation de la cabane Nimrod comme des objets qui y sont apparentés dans la zone.
Des visites seront faites selon que de besoin à des fins de gestion.
Un système de surveillance systématique sera mis en place pour évaluer les impacts des limites actuellement imposées au nombre des visiteurs cependant que les résultats et les recommandations faites en matière de gestion y relatives seront inclues dans les réexamens du présent plan de gestion.
Les directeurs des programmes antarctiques nationaux opérant dans la région ou ceux qui portent un intérêt à cette zone se livreront à des consultations entre eux pour veiller à ce que les dispositions susmentionnées soient appliquées.
Des copies de ce plan de gestion, y compris des cartes de la zone, seront mises à disposition aux stations de terrain/recherche opérationnelles adjacentes.
4. Durée de la désignation
La zone est désignée pour une période indéterminée.
5. Cartes
Carte A. ― Baie Backdoor. Carte topographique régionale du cap Royds. Elle montre l'emplacement de la zone par rapport à la ZSPA n° 121 ainsi que les caractéristiques topographiques importantes dans les environs. Encart 1 : elle montre l'emplacement de l'île de Ross dans la région de la mer de Ross. Encart 2 : elle montre l'emplacement du site par rapport à d'autres zones protégées sur l'île de Ross.
Carte B. ― Baie Backdoor. Carte topographique de la zone du cap Royds. Cette carte montre les lignes de démarcation de la zone ainsi que la ZSPA n° 121 qui y est adjacente. On y trouve également les approches, le campement et les sites d'atterrissage pour hélicoptères.
6. Description de la zone
i) Coordonnées géographiques, bornage
et caractéristiques du milieu naturel
Le cap Royds est une zone libre de glace située à l'extrémité occidentale de l'île de Ross, à grosso modo 40 kilomètres au sud du cap Bird et à 35 kilomètres au nord de la péninsule de pointe Hut sur l'île de Ross. Cette zone libre de glace se compose de roches de fond basaltiques. La zone désignée est située au nord-est du cap Royds à côté de la baie Backdoor. Elle se trouve immédiatement à l'est de la ZSPA n° 121 qui renferme une colonie de manchots Adélie. La zone est centrée sur la cabane d'expédition Nimrod de Shackleton.
Les lignes de démarcation proposées sont les suivantes :
― au sud et à l'est, par la ligne intercotidale de la côte est du cap Royds, y compris les baies Arrival et Backdoor ;
― à l'ouest, par une ligne qui suit la limite de la ZSPA n° 121 à partir du littoral jusqu'à un panneau (77° 31' 12,6'' de latitude Sud, 166° 10' 01,3'' de longitude Est) et continue ensuite pour suivre la ligne de démarcation de la ZSPA n° 121 sur 40 m vers le nord-est ;
― au nord-ouest, par une ligne s'étendant en nord-ouest à partir de la ligne de démarcation de la ZSPA n° 121 et suivant la rive d'un petit lac jusqu'au nord-ouest du lac Pony et ensuite le long d'un thalweg qui aboutit à un point au 77° 33' 7,5'' de latitude Sud et 166° 10' 13'' de longitude Est ;
― au nord, par une ligne qui s'étend vers l'est à partir d'un point au 77° 33' 7,5'' de latitude Sud et 166° 10' 13'' de longitude Est jusqu'au littoral de la baie Backdoor ; et
― au nord, par une ligne qui s'étend vers l'est à partir d'un point au 77° 33' 7,5'' de latitude Sud et 166° 10' 13''de longitude Est jusqu'au littoral de la baie Backdoor.
Des labbes (Catharacta maccormicki) nichent dans les environs de la zone et des manchots Adélie (Pygoscelis adeliae) de la colonie adjacente au cap Royds transitent souvent par la zone.
ii) Accès à la zone
L'accès à la zone doit se faire à pied de la baie Backdoor ou des sites d'atterrissage d'hélicoptères en suivant les routes indiquées sur la carte B. Les débarquements par bateau (lorsque c'est la saison des eaux libres) ou par véhicule (lorsque la glace de mer est sûre) peuvent se faire dans la baie Backdoor. Il faut tout mettre en œuvre pour éviter l'étendue marine de la ZSPA n° 121 (Cartes A et B). Les hélicoptères peuvent atterrir en des sites de débarquement désignés qui sont indiqués sur la carte B. Le site primaire (et préféré) se trouve à environ 100 m au nord de la zone. Un site secondaire est situé à 30 m au nord de la zone et il doit être évité à partir du mois de novembre jusqu'au début du mois de mars lorsque la colonie de manchots Adélie avoisinante est occupée.
iii) Structures à l'intérieur de la zone et adjacentes à elle
En dehors d'une plaque consacrée au Traité, toutes les structures à l'intérieur de la zone ont une origine historique. Une des principales caractéristiques de la zone est la cabane de l'expédition Nimrod de Shackleton qui est située dans un bassin abrité. Cette cabane est entourée de nombreuses autres reliques historiques, y compris un abri pour instruments, des dépôts de provisions et un dépotoir. De nombreux autres objets sont disséminés un peu partout autour du site.
Une cabane refuge et un campement néo-zélandais sont situés à l'extrémité nord-ouest de la ZSPA.
iv) Emplacement d'autres zones protégées dans les environs
― la ZSPA n° 121 (antérieurement le SISP n° 1), cap Royds, est immédiatement adjacente à cette zone ;
― la ZSPA n° 122 (SISP n° 2), Hauteurs Arrival, et la ZSPA n° 158 (ZSP n° 28), pointe Hut, se trouvent à environ 35 kilomètres au sud du cap Royds à la péninsule de la pointe Hut ;
― la ZSPA n° 130 (SISP n° 11), crête Tramway, est située à 20 kilomètres à l'est du cap Royds ;
― la ZSPA n° 116 (SISP n° 10 et ZSP n° 20), vallée New College, est située à 35 kilomètres au nord dans les environs du cap Bird ;
― la ZSPA n° 155 (ZSP n° 25), cap Evans, se trouve à 12 kilomètres au sud ; et
― la ZSPA n° 156 (ZSP n° 26), baie Lewis, à 36 kilomètres au nord-est.
Tous les sites sont situés sur l'île de Ross.
6. Aires spéciales à l'intérieur de la zone
Il n'y a aucune aire spéciale à l'intérieur de la zone.
7. Critères de délivrance des permis
L'accès à la zone est interdit sauf si un permis a été délivré. Les permis ne seront délivrés que par les autorités nationales compétentes et ils peuvent être assortis de conditions générales et spécifiques. Un permis peut être délivré par une autorité nationale pour couvrir un certain nombre de visites sur une saison. Les Parties opérant dans la zone se consulteront et consulteront également les groupes et organisations qui souhaitent visiter la zone pour veiller à ce que le nombre des visiteurs ne dépasse pas les chiffres fixés.
Les permis d'accès au site peuvent être délivrés pour une période donnée aux fins des activités suivantes :
― les activités consacrées à la conservation, à la recherche et/ou à la surveillance continue ;
― les activités de gestion à l'appui des objectifs de ce plan de gestion ;
― les activités pédagogiques ou récréatives, y compris touristiques, sous réserve qu'elles ne soient pas en contradiction avec les objectifs de ce plan de gestion ; et
― toute autre activité spécifiquement prévue dans ce plan de gestion.
i) Accès à la zone et déplacements à l'intérieur de celle-ci
Le contrôle des déplacements à l'intérieur de la zone est nécessaire pour empêcher les dommages que pourrait causer la présence d'une « foule » autour des nombreuses caractéristiques vulnérables de la zone. Le nombre maximum de personnes dans la zone à tout moment (y compris les guides et celles qui se trouvent dans la cabane) sera de 40.
Le contrôle du nombre de personnes se trouvant dans la cabane est nécessaire pour empêcher tout dégât que causerait la présence d'une « foule » autour des nombreuses caractéristiques vulnérables à l'intérieur de la cabane. Le nombre maximum de personnes autorisées à l'intérieur de la cabane à tout moment (y compris les guides) sera de 8.
Pour éviter les impacts cumulatifs à l'intérieur de la cabane, il importe de limiter le nombre annuel des visiteurs. Les effets causés par le nombre actuel des visiteurs (environ 833 par année entre 1998 et 2009) semblent indiquer qu'une augmentation marquée pourrait avoir des impacts très défavorables. Le nombre maximum de visiteurs par an sera de 2 000.
Ces limites ont été fixées sur la base du nombre actuel de visiteurs et à la lumière des conseils les meilleurs disponibles que fournissent les organismes de conservation consultés (y compris les conservateurs, archéologues, historiens, conservateurs de musée et autres professionnels spécialisés dans la protection du patrimoine). Les limites reposent sur l'idée que toute augmentation significative du nombre actuel de visiteurs se ferait au détriment des valeurs à protéger. Un programme en cours de surveillance de l'impact des visiteurs est requis pour fournir l'assise de futures révisions du plan de gestion et, en particulier, pour déterminer si les limites actuelles imposées au nombre de visiteurs sont appropriées.
Une supervision adéquate des visites dans la zone est nécessaire pour éviter que la « foule » et des actions incompatibles avec le Code de conduite décrit à l'alinéa ii) de la section 7 ne causent des dégâts. Toutes les visites touristiques, pédagogiques et récréatives doivent être supervisées par un guide expérimenté qu'aura désigné l'opérateur (voir l'alinéa ix) de la section 7).
L'atterrissage d'hélicoptères est interdit dans la zone car ces appareils risquent d'endommager le site, d'une part, en projetant des scories et particules de glace et, d'autre part, en accélérant ainsi l'usure de la cabane et des objets environnants. Les véhicules sont interdits dans la zone. Voir le paragraphe 6 ii) pour les approches et sites d'atterrissage recommandés à proximité de la zone.
ii) Activités pouvant être menées dans la zone
Au nombre des activités qui peuvent être menées à l'intérieur de la zone figurent les suivantes :
― Visites à des fins de conservation ;
― Visites éducatives et/out récréatives, y compris les visites touristiques ; et
― Activités scientifiques qui ne quittent rien aux valeurs de la zone.
Les visiteurs doivent adhérer au code de conduite suivant, sauf lorsque les activités de conservation, de recherche, de surveillance ou de gestion décrites dans le permis en disposent autrement :
― Pour réduire l'usure du sol, nettoyer à fond avec des brosses qui leur seront remises avant d'entrer dans la cabane les bottines pour en enlever les poussières et les scories, la glace et la neige et utiliser uniquement des tripodes ou monopodes équipés de bases en caoutchouc à fond plat par opposition à ceux qui sont équipés de crampons en métal et peuvent endommager le plancher ;
― Enlever tous les vêtements rendus humides par l'eau de mer ainsi que tous les cristaux de glace de mer collés aux bottes, les particules de sel accélérant en effet la corrosion des objets en métal ;
― Ne pas toucher les objets ou le mobilier qui se trouvent dans les cabanes, ne pas les déplacer et ne pas s'asseoir sur eux ― la manutention des objets provoque des dégâts ;
― Etant donné que de nombreux endroits sont exigus et qu'il est possible de heurter sans le vouloir des objets, ne pas entrer avec un sac à dos lorsque le nombre maximum de visiteurs se trouve dans la cabane en même temps (8), l'utilisation de tripodes ou de monopodes est interdit ;
― Durant les déplacements autour des sites, veiller soigneusement à ne pas marcher sur des objets que la neige peut avoir dissimulés et demeurer sur les voies de marche établies ;
― Il est strictement interdit d'utiliser des lanternes du type à combustion, de recourir à des flammes nues et de fumer dans la cabane et autour d'elle car le feu représente un sérieux danger ; et
― Les visites doivent être enregistrées dans le livre fourni à cet effet. Cela permet de mettre en corrélation les époques et niveaux de visite avec les données de température et d'humidité automatiquement consignées à l'intérieur de la cabane.
iii) Installation, modification ou enlèvement de structures
Aucune nouvelle structure ne doit être érigée dans la zone et aucun matériel scientifique ne doit y être installé, sauf pour des activités de conservation ou des activités scientifiques qui ne quittent rien aux valeurs de la zone (voir à la Section 1).
Aucune structure historique ne doit être enlevée de la zone, sauf si l'autorise un permis délivré conformément aux dispositions de l'alinéa vii) de la section 7.
iv) Emplacement des camps
Il est interdit d'utiliser la cabane historique pour y vivre. Il est absolument interdit de camper à l'intérieur de la zone.
Un campement existant et un abri néo-zélandais se trouvent à la limite de démarcation nord-ouest de la zone (Carte B).
v) Restrictions sur les matériaux et organismes
pouvant être introduits dans la zone
Aucun animal vivant, aucune matière végétale, aucun micro-organisme et aucun type de terre ne seront introduits dans la zone. Aucun produit alimentaire ne sera emmené dans la zone.
Des produits chimiques ne peuvent être introduits qu'à des fins scientifiques ou à des fins de conservation autorisées. Ces produits (y compris le carburant) ou d'autres matériaux ne pourront pas être laissés dans la zone à moins que cela ne s'avère nécessaire pour des raisons essentielles liées à la conservation des structures historiques ou reliques connexes.
Tous les matériaux introduits doivent être enlevés de la zone lorsque leur présence n'est plus justifiée et avant une date qui sera précisée dans le permis approprié.
vi) Prélèvement de végétaux et capture d'animaux
ou perturbations nuisibles à la faune et la flore
Cette activité est interdite sauf si le permis délivré par l'autorité nationale compétente l'autorise à cette fin en vertu de l'article 3 de l'annexe II du Protocole relatif à la protection de l'environnement.
Dans les cas où il est procédé à un prélèvement ou à une perturbation nuisible, il faut que l'opération se déroule au minimum conformément au Code de conduite du SCAR pour l'utilisation d'animaux en Antarctique à des fins scientifiques.
vii) Ramassage de toute chose qui n'a pas été apportée
dans la zone par un visiteur
Les matériaux peuvent être ramassés dans la zone et ils peuvent en être enlevés pour des raisons de conservation qui sont conformes aux objectifs du plan de gestion mais uniquement lorsqu'un permis délivré par l'autorité nationale compétente l'autorise.
Les matériaux qui constituent une menace pour l'environnement ou la santé humaine peuvent être enlevés de la zone aux fins de leur élimination en conformité avec un permis et ce, lorsqu'ils répondent à un ou plusieurs des critères suivants :
i) L'objet constitue une menace pour l'environnement, la faune et la flore sauvages ou la santé et la sécurité de l'homme ;
ii) Il est à ce point en mauvais état qu'il n'est pas réellement possible de le conserver ;
iii) Il ne contribue pas de manière significative à notre compréhension de la cabane, de ses occupants ou de l'histoire de l'Antarctique ;
iv) Il ne contribue pas aux qualités visuelles du site ou de la cabane, et il ne nuit en rien à ces qualités, et/ou ;
v) Ce n'est pas un objet unique en son genre ou rare ;
Et lorsqu'une telle mesure est :
i) Prise par des parties ayant des compétences appropriées en matière de conservation du patrimoine ; et
ii) Fait partie d'un plan général de travaux de conservation sur place.
Les autorités nationales devraient veiller à ce que l'enlèvement d'objets et l'évaluation faite en fonction des critères ci-dessus relèvent d'un personnel doté de compétences appropriées dans le domaine de la conservation du patrimoine.
Les objets considérés comme revêtant une grande valeur historique, qui ne peuvent pas être conservés sur place avec les techniques actuellement disponibles, peuvent être enlevés avec un permis pour le stockage dans un milieu contrôlé jusqu'à ce qu'ils puissent être ramenés en toute sécurité dans la zone.
viii) Elimination des déchets
Tous les déchets humains, toutes les eaux usées et tous les autres déchets produits par des groupes de travail ou des visiteurs doivent être enlevés de la zone.
ix) Mesures nécessaires pour faire en sorte que les buts
et objectifs du plan de gestion continuent à être atteints
Le permis ou une copie certifiée doit être emmené dans la zone.
Les informations sur les obligations de ce plan seront fournies à tous les visiteurs.
Le code de conduite décrit à l'alinéa ii) de la section 7 sera appliqué par tous les visiteurs sauf lorsque les activités de conservation, de recherche, de surveillance ou de gestion en disposent autrement.
Les opérateurs qui rendent possibles des visites pédagogiques et récréatives (y compris touristiques) dans la zone désigneront, avant le début de la saison estivale, des personnes ayant une connaissance pratique du site comme du plan de gestion pour servir de guides durant les visites.
Toutes les visites organisées à des fins pédagogiques et récréatives (y compris touristiques) seront supervisées par un guide désigné qui sera chargé d'expliquer aux visiteurs le code de conduite et les obligations de ce plan de gestion, et d'en assurer l'application.
Les Parties se consulteront et coordonneront leurs efforts pour mettre en valeur compétences et ressources, en particulier celles qui portent sur les techniques de conservation, en vue de faciliter la protection des valeurs de la zone.
x) Rapports de visite
Les Parties doivent s'assurer que le principal détenteur de chaque permis délivré soumet à l'autorité compétente un rapport décrivant les activités entreprises. Ce rapport doit inclure, selon le cas, les informations identifiées dans le formulaire du rapport de visite qui se trouve à l'appendice 4 de la résolution 2 (1998). En outre, l'enlèvement de matériaux en conformité avec l'alinéa vii) de la section 7 sera décrit en détail, y compris sa raison d'être et l'emplacement actuel des objets ou la date de leur évacuation. Le retour de ces objets dans le site sera également déclaré.
Les Parties doivent conserver une archive de ces activités et, lors de l'échange annuel d'informations, fournir une description synoptique des activités menées par les personnes relevant de leur juridiction, avec suffisamment de détails pour permettre une évaluation de l'efficacité du plan de gestion. Les Parties doivent, dans la mesure du possible, déposer les originaux ou les copies de ces rapports dans une archive à laquelle le public pourra avoir accès, et ce, afin de conserver une archive d'usage qui sera utilisée et dans l'examen du plan de gestion et dans l'organisation de la gestion de nouvelles visites du site.
Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 208 du 08/09/2011 texte numéro 5
Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 208 du 08/09/2011 texte numéro 5