A N N E X E
SCIENCES PHYSIQUES
ET CHIMIQUES EN LABORATOIRE
CLASSE DE PREMIÈRE DE LA SÉRIE TECHNOLOGIQUE STL, SPÉCIALITÉ SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIQUES EN LABORATOIRE
Les objectifs de l'enseignement de sciences physiques et chimiques en laboratoire sont identiques à ceux affichés dans le préambule du programme de physique chimie de tronc commun des séries STI2D et STL. La pratique d'activités de laboratoire et le projet permettent de mettre l'accent sur les capacités spécifiques aux activités expérimentales.
Cet enseignement doit être étroitement coordonné avec les enseignements de tronc commun, de mesure et instrumentation et de chimie-biochimie-sciences du vivant.
En première, l'enseignement de sciences physiques et chimiques en laboratoire comprend trois modules de volume horaire identique :
― un module de physique consacré à l'image ;
― un module de chimie portant sur chimie et développement durable ;
― un module consacré à l'ouverture vers le monde de la recherche et de l'industrie, d'une part, et à un projet et, d'autre part, les deux pouvant être utilement liés.
1. Module « image »
D'UNE IMAGE À L'AUTRE |
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NOTIONS ET CONTENUS |
CAPACITÉS |
Typologie d'images. Fonctions de l'image. Aspect historique de l'image. Droits d'auteur, droit à l'image. Perception des images. |
Identifier les éléments constitutifs d'une chaîne de production d'image. Reconnaître la fonction d'une image donnée. Distinguer « image enregistrée » et « image fabriquée ». Identifier quelques formats d'enregistrements d'images couramment utilisés et les comparer selon un ou deux critères. |
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Donner le sens des expressions « profondeur de champ », « perspective », « luminosité », « monochrome/polychrome », « contraste », « résolution », « niveaux de gris » et les utiliser de manière appropriée pour décrire une image. |
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Identifier et commenter la nature de l'information contenue dans une image scientifique simple. Repérer sur une échelle temporelle quelques périodes ou dates clés pour l'image et les associer à un support : peintures rupestres, peintures à l'huile, photographie, cinéma, télévision, vidéo... Adopter un comportement citoyen par rapport au droit d'auteur et au droit à l'image. Exploiter un modèle simplifié de l'œil pour expliquer l'accommodation. |
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Comparer la courbe de sensibilité spectrale de l'œil humain à celle de certains animaux. Citer des applications faisant appel à la persistance rétinienne. Expliquer la condition de perception spatiale : de la vision stéréoscopique à l'image en trois dimensions. |
IMAGES PHOTOGRAPHIQUES |
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NOTIONS ET CONTENUS |
CAPACITÉS |
Chambre noire et sténopé. Système optique : objet optique et image optique. |
Mettre en œuvre expérimentalement des systèmes optiques imageurs ; identifier le rôle des éléments essentiels en les désignant ; caractériser objet et image optiques. |
Lumière du jour et lumières artificielles. Lumière émise et lumière reçue. Réflexions spéculaire et diffuse. Filtres optiques. |
Expliciter les phénomènes physiques mis en œuvre dans l'éclairage artificiel Etablir un schéma fonctionnel simple d'une chaîne d'éclairage artificiel électriquement sécurisée. Distinguer flux lumineux et éclairement lumineux. Distinguer réflexion spéculaire et réflexion diffuse. Distinguer contraste et luminosité d'une image. Réaliser, interpréter et exploiter l'histogramme d'une image numérisée. Analyser expérimentalement l'effet d'un filtre sur le spectre d'un rayonnement. |
Faisceaux lumineux : déviation, déformation aberrations. Systèmes optiques centrés ; stigmatisme ; conjugaison objet/image. Lentilles minces convergentes. Association de lentilles minces. |
Illustrer expérimentalement et distinguer différents phénomènes associés à la déviation d'un faisceau lumineux ; indiquer les applications associées. Réaliser expérimentalement un faisceau lumineux cylindrique. Exploiter les notions de foyers, distance focale pour caractériser un système optique. Exploiter les propriétés d'une lentille mince convergente pour prévoir qualitativement la position et la taille d'une image. Utiliser les relations de conjugaison pour prévoir la position et la taille d'une image obtenue à travers une lentille mince convergente ; réaliser une simulation numérique. |
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Déterminer expérimentalement la position et la taille d'une image. Illustrer expérimentalement et corriger des aberrations optiques. Comparer expérimentalement quelques caractéristiques d'un système optique réel et de son modèle simplifié. |
Appareil photographique numérique : mise au point, ouverture, temps de pose. Angle de champ. Grandissement. Profondeur de champ. Grossissement. |
Illustrer expérimentalement le principe de mise au point automatique. Associer l'éclairement et l'énergie reçus au nombre d'ouverture et au temps de pose. Etablir expérimentalement la relation entre l'éclairement et le nombre d'ouverture. Illustrer expérimentalement le principe d'un appareil à visée « réflex ». Mesurer un angle de champ et un grossissement. Relier l'angle de champ et le grandissement à la distance focale de l'objectif et à la taille du capteur. Comparer expérimentalement le grossissement et l'angle de champ de différents objectifs. Illustrer expérimentalement l'effet du diaphragme d'ouverture sur la profondeur de champ. |
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Mesurer le grossissement d'un système optique. Distinguer zoom optique et zoom numérique. |
Photographie numérique : photodétecteurs. Photographie argentique. Capteur : sensibilité et résolution. |
Mettre en œuvre expérimentalement une photodiode ou un phototransistor. Expliquer le principe des capteurs photosensibles CCD d'un appareil photographique numérique. Réaliser une activité expérimentale pour relier l'éclairement reçu par un capteur et la grandeur électrique mesurée. Interpréter l'image argentique par un procédé photochimique. Comparer la sensibilité d'un capteur numérique et celle d'une pellicule argentique à une norme. Relier la sensibilité à la résolution et à la surface du capteur. |
IMAGES ET VISION |
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NOTIONS ET CONTENUS |
CAPACITÉS |
Spectroscopie : prisme et réseaux. Spectres visibles. |
Réaliser expérimentalement et décrire les spectres de différentes sources lumineuses dont une source laser. Distinguer spectres d'émission et spectres d'absorption, spectres continus et spectres de raies. |
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Identifier, en utilisant une banque de données, un élément chimique à partir de son spectre d'émission ou d'absorption. Exploiter la courbe d'intensité spectrale d'un spectre lumineux. |
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Relier la longueur d'onde d'une radiation monochromatique à sa fréquence. Mesurer des longueurs d'onde du spectre visible. |
Perception des couleurs. Couleur des objets. |
Expliciter le rôle de chacun des deux types de cellules photosensibles de l'œil. Exploiter les courbes de sensibilité relative de l'œil en vision diurne et en vision nocturne. Interpréter la couleur d'un objet comme l'effet de l'interaction de la matière dont il est constitué avec la lumière incidente. Citer les paramètres physiques intervenant dans la perception des couleurs : teinte, luminosité et saturation. |
Synthèses additive et soustractive des couleurs. Systèmes chromatiques. Filtres. |
Illustrer expérimentalement les synthèses additive et soustractive des couleurs. Illustrer expérimentalement le principe du système RVB. Exploiter un logiciel dédié pour déterminer les caractéristiques d'une couleur : composantes (R, V, B) ou teinte, luminosité, saturation (T, L, S). Interpréter la pureté d'une couleur dans le diagramme chromatique (CIE 1931). Citer des procédés de production d'images faisant appel à la synthèse additive ou à la synthèse soustractive. |
Pigments et colorants. Colorants naturels et artificiels. |
Distinguer couleur pigmentaire et couleur structurelle. Citer les phénomènes physiques pouvant intervenir dans la perception des couleurs structurelles. Illustrer expérimentalement l'effet des pigments sur la lumière blanche. |
LUMIÈRE ET ÉNERGIE |
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NOTIONS ET CONTENUS |
CAPACITÉS |
Interaction rayonnement-matière : émission et absorption, diffusion. Le photon. Quantification des niveaux d'énergie. |
Déterminer expérimentalement quelques caractéristiques d'un photorécepteur, d'un photoémetteur. Interpréter les échanges d'énergie entre lumière et matière à l'aide du modèle corpusculaire de la lumière. Appliquer le modèle corpusculaire de la lumière pour expliquer le principe d'un photoémetteur et d'un photorécepteur. |
Sensibilité lumineuse relative de l'œil. Grandeurs photométriques : flux, éclairement. Sensibilité des capteurs à l'éclairement. Réflexion, absorption, transmission, diffusion. Luminescences. |
Exploiter la courbe de sensibilité de l'œil. Interpréter les anomalies de la vision des couleurs (daltonisme). Déterminer expérimentalement la puissance lumineuse et le flux lumineux de différentes sources de lumière. Associer le flux énergétique d'un faisceau à un flux de photons dans le cas d'une lumière monochromatique. Illustrer expérimentalement l'anisotropie des sources lumineuses artificielles. Illustrer expérimentalement deux modes de détection du rayonnement : compteurs de photons, capteurs d'énergie. |
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Mesurer un éclairement lumineux ; donner des ordres de grandeur d'éclairement dans différentes situations courantes. Déterminer expérimentalement les caractéristiques de quelques sources ou de quelques capteurs : efficacité énergétique, rendement quantique et sensibilité spectrale. |
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Caractériser un matériau optique par ses coefficients de réflexion, de transmission et d'absorption. Interpréter deux phénomènes de luminescence parmi la chimiluminescence, la fluorescence, la phosphorescence et l'électroluminescence, à partir de l'interaction rayonnement-matière. |
Sources « laser » : directivité, monochromaticité, puissance. |
Citer différents types de laser et leurs usages dans différents domaines. Enoncer les deux propriétés physiques spécifiques d'un faisceau laser. Mettre en évidence expérimentalement les propriétés d'un faisceau produit par différentes sources laser. Comparer la puissance surfacique d'une lumière émise par un laser et celle d'une autre source de lumière. Utiliser une source laser en respectant les règles de sécurité. Mesurer une distance avec une source laser. |
IMAGES ET INFORMATION |
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NOTIONS ET CONTENUS |
CAPACITÉS |
Information : Sources d'information, signaux, débit. Chaîne de transmission d'informations. |
Identifier les éléments d'une chaîne de transmission d'informations. Caractériser une transmission numérique par son débit binaire. Citer quelques modes de liaison possibles entre divers équipements vidéo, leurs avantages et leurs limites. |
Image numérique. Traitement d'image. |
Définir le pixel et estimer ses dimensions dans le cas de l'appareil photo numérique, d'un écran vidéo. Expliquer le principe du codage en niveaux de gris et en couleurs RVB. Enoncer qu'une image numérique est associée à un tableau de nombres. Déterminer expérimentalement la résolution d'un convertisseur analogique/numérique. |
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Effectuer une opération simple (filtrage) de traitement d'image à l'aide d'un logiciel approprié. Interpréter le chronogramme de sortie d'un capteur CCD. |
Milieux et canaux de transmission : câbles, fibres, faisceaux hertziens. |
Citer l'ordre de grandeur du débit binaire d'une transmission par câble coaxial, par fibre optique et par transmission hertzienne. Expliquer le principe de propagation de la lumière dans une fibre optique. Mesurer l'ouverture numérique d'une fibre optique. |
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Mettre en œuvre un dispositif de transmission de données par fibre optique. Montrer expérimentalement le phénomène de réflexion à l'extrémité d'un câble de transmission et sa conséquence sur le signal. |
Reconstitution de l'image avec divers imageurs. |
Expliquer le principe de reconstitution des couleurs par une imprimante, un écran numérique ou un vidéoprojecteur. |
Stockage et mémorisation des images. |
Relier la capacité mémoire nécessaire au stockage d'une image numérisée, non compressée, et sa définition. Citer deux formats de fichiers image en précisant leurs principales caractéristiques. Réaliser une conversion de formats de fichiers image à l'aide d'outils logiciels adaptés. |
2. Module « chimie et développement durable »
CHIMIE : ENJEUX SOCIÉTAUX, ÉCONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX |
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NOTIONS ET CONTENUS |
CAPACITÉS |
Champs d'application de la chimie et évolution des techniques. Champs d'application de la chimie. Aspects historiques et économiques. |
Citer : ― l'intervention de la chimie dans divers domaines de la vie courante ; ― l'évolution d'une technique au cours des siècles ; des choix opérés pour répondre à des besoins sociétaux et/ou économiques. Prendre conscience du lien entre science et technique. |
Prise en compte de la sécurité en chimie. Règles de sécurité au laboratoire. Pictogramme des réactifs, des solvants, des produits et sous-produits. |
Relever dans les recueils de données les grandeurs physico-chimiques caractéristiques d'une espèce chimique. Appliquer les règles de sécurité et respecter les conseils de prudence et de prévention liés aux espèces chimiques et à leurs mélanges. Adopter une attitude responsable au laboratoire. |
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Développer progressivement une autonomie dans la prévention des risques. Analyser les consignes de sécurité proposées dans un protocole. |
La chimie face à l'environnement. Rôle de la chimie dans des problématiques liées à l'environnement. Toxicité de certaines espèces chimiques. Stockage et recyclage des espèces à risque. Impact environnementaux des synthèses et des analyses. |
Citer des implications de la chimie dans des études menées sur l'environnement ou des actions visant à le préserver. Relever les informations relatives à la toxicité d'espèces chimiques (classes de danger pour la santé et de danger pour l'environnement) et respecter les conseils de prudence et de prévention associés. Adapter le mode d'élimination d'une espèce chimique ou d'un mélange à la tolérance admise dans les eaux de rejet. Choisir parmi plusieurs procédés, celui qui minimise les impacts environnementaux. |
SYNTHÈSES CHIMIQUES |
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NOTIONS ET CONTENUS |
CAPACITÉS |
Synthèses et environnement. Analyse de l'impact environnemental d'une synthèse ; |
Citer les exigences en matière de chimie « verte » ou durable, en ce qui concerne les choix des matières premières, des réactions et des procédés, ainsi que d'écocompatibilité du produit formé. Comparer les avantages et les inconvénients de différents procédés de synthèse. |
Chimie « verte ». |
Réaliser l'extraction d'une espèce naturelle et mettre en œuvre une hémisynthèse à partir de cette espèce |
Chimie douce. |
Reconnaître une hémisynthèse dans la description d'un protocole. |
Alternative à la pétrochimie : ― chimie des substances naturelles (agroressources et hémisynthèses) ; ― synthèses biotechnologiques. |
Citer quelques utilisations importantes des agroressources en synthèse organique et exploiter des documents pour illustrer leur part croissante en tant que matières premières. Citer quelques exemples importants de synthèses mettant en œuvre lesbiotechnologies. |
Séparation et purification. Techniques : Distillation. Recristallisation. Filtration sous vide. Chromatographie : couche mince (CCM) et colonne. Contrôle de pureté. |
Réaliser une distillation simple, une distillation fractionnée, une recristallisation, une filtration, une filtration sous vide, une chromatographie. Comparer les influences de la nature de la phase fixe et de la phase mobile sur la séparation des espèces chimiques. Mesurer une température de fusion, un indice de réfraction. Argumenter sur la pureté d'un produit à l'aide d'une observation, d'une série de mesures, d'une confrontation entre une mesure et une valeur tabulée. |
Synthèses organiques. Relation structure-réactivité en chimie organique. Réactivité des : ― alcools (oxydation, élimination, substitution) ; ― aldéhydes et cétones (aldolisation, crotonisation, réduction) ; ― acides et dérivés (estérification, hydrolyse) ; ― composés aromatiques (substitution). Réaction d'addition, élimination, substitution, oxydation, réduction, acide-base. Sites nucléophiles et électrophiles. |
Réaliser l'oxydation d'un alcool dans le cadre d'une synthèse. Reconnaître les réactions d'aldolisation, de crotonisation, d'estérification et d'hydrolyse. Réaliser une synthèse mettant en œuvre une aldolisation, une réduction de cétone, une réaction de substitution électrophile aromatique. Déterminer, à l'aide d'un tableau d'avancement, le réactif limitant dans une réaction de synthèse et en déduire le rendement de la synthèse. Distinguer les différents types de réaction parmi les additions, éliminations, substitutions, oxydations, réductions et acide-base. Identifier les sites électrophiles ou nucléophiles des différents réactifs. |
Amélioration des cinétiques de synthèse. Facteurs cinétiques. Energie d'activation d'une réaction. Catalyse homogène et hétérogène. Chimie douce, chimie biomimétique. |
Effectuer expérimentalement le suivi temporel d'une synthèse chimique. Décrire l'évolution de l'énergie d'un système à l'aide d'un profil réactionnel. Proposer un protocole pour mettre en évidence les facteurs d'influence lors d'une catalyse homogène ou lors d'une catalyse hétérogène. Interpréter, au niveau microscopique, l'évolution de la vitesse d'une réaction en fonction de la concentration, de la température, et de la présence de catalyseur. Comparer des vitesses de réaction dans différents solvants et discuter du rôle du solvant. Réaliser une synthèse mettant en œuvre une catalyse dans le cadre de la chimie biomimétique. |
ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUES |
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NOTIONS ET CONTENUS |
CAPACITÉS |
Analyses physico-chimiques et environnement |
Citer des analyses physico-chimiques mises en œuvre dans le cadre d'études environnementales. |
Validité et limites des tests et des mesures effectués en chimie. Précision, répétabilité, reproductibilité, fiabilité. Analyse qualitative : Tests de reconnaissance. Témoin. Analyse quantitative : seuil de détection. Instruments d'analyse et de mesure. Propriétés physiques des espèces chimiques. Chromatographie : couche mince (CCM) et colonne. Analyse structurale. Spectroscopie UV, IR, RMN. Interaction rayonnement-matière. |
Apprécier la précision, la répétabilité, la reproductibilité et la fiabilité d'un test ou d'une analyse ou d'un dosage. Utiliser un logiciel de simulation pour rechercher les conditions opératoires optimales d'une analyse. Utiliser une banque de données pour exploiter les résultats d'une analyse qualitative d'ions ou de groupes caractéristiques. Apprécier la pertinence d'un témoin lors d'une analyse qualitative et quantitative. Expliquer le principe des bandelettes-test ou des papiers indicateurs. Mettre en œuvre un protocole permettant de déterminer une limite de détection d'un test. Citer quelques techniques mises en œuvre dans le cas de très faiblesteneurs d'une espèce chimique à détecter. Utiliser les principaux dispositifs d'analyse et de mesure : réfractomètre, banc Kofler, thermomètre, verrerie graduée, balance, pHmètre, conductimètre, spectrophotomètre. |
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Utiliser une chromatographie dans le cadre d'une analyse et interpréter le chromatogramme obtenu. Pour chaque type d'analyse spectroscopique, citer les caractéristiques du rayonnement utilisé et les structures étudiées. Utiliser des banques de données pour confirmer la présence d'un groupe caractéristique (IR) et pour confirmer une formule développée (RMN). |
Préparation de solutions. Concentration massique et molaire d'une solution. |
Réaliser en autonomie des solutions ioniques et moléculaires de concentration molaire donnée. Ecrire l'équation d'une réaction de dissolution. Déterminer la concentration effective d'une espèce chimique dans une solution à partir de la description du protocole de préparation de la solution. |
Dosages par étalonnage. Echelle de teintes. Spectrophotométrie. Densimétrie. Réfractométrie. Chromatographie sur colonne. |
Concevoir un protocole pour déterminer la concentration d'une solution inconnue par une gamme d'étalonnage. Tracer et exploiter une courbe d'étalonnage. Utiliser la loi de Beer-Lambert. Réaliser et exploiter quantitativement une chromatographie sur colonne. |
Dosages par titrage. Equivalence d'un titrage. Titrages directs et indirects. Réactions support de titrage : ― oxydation-réduction (espèces colorées en solution) ; ― acide-base (suivis conductimétrique et pHmétrique). |
Définir l'équivalence d'un titrage. Citer les espèces présentes dans le milieu réactionnel au cours du titrage. Déterminer la concentration d'une solution inconnue à partir des conditions expérimentales d'un titrage. Suivre et concevoir un protocole de titrage direct et de titrage indirect d'espèces colorées. Réaliser des titrages suivis par conductimétrie et par pHmétrie. Interpréter qualitativement l'allure des courbes de titrages conductimétriques. Citer et écrire les formules chimiques de quelques espèces usuelles : acides (acide nitrique, acide sulfurique, acide phosphorique, acide chlorhydrique, acide éthanoïque) ; bases (ion hydroxyde, soude et potasse, ammoniac) ; oxydants (ion permanganate, ion peroxodisulfate, diiode, dioxygène, eau oxygénée) ; réducteurs (ion thiosulfate, ion sulfite, ions iodure, métaux courants). |
3. Ouverture vers le monde de la recherche
ou de l'industrie et projet
Il s'agit dans ce module d'amener les élèves :
― d'une part à identifier la présence des phénomènes et propriétés relevant du champ de la physique ou de la chimie dans des réalisations technologiques, de préciser quelle(s) question(s) elle a permis de résoudre, de quelle manière elle l'a fait, quel en a été le résultat. Cette identification pourra se faire lors d'études de cas ;
― d'autre part à amener l'élève à mobiliser ses connaissances et ses capacités dans le cadre d'un projet.
Etudes de cas.
A travers l'analyse de quelques applications contemporaines, il s'agit de mettre en évidence le rôle des sciences physiques et chimiques dans la résolution de questions ou de problèmes scientifiques ayant permis, entre autres, d'élaborer des objets ou des systèmes. Ce sera l'occasion de réinvestir les lois et modèles étudiés dans l'enseignement de tronc commun de sciences physiques et chimiques, de mesures et instrumentation, de chimie-biochimie-sciences du vivant et ceux étudiés dans le cadre de ce module. Ce sera aussi l'occasion de montrer aux élèves les contraintes de toute nature (économique, technologique, sociétale...) intervenant dans le choix des solutions obtenues. Des rencontres avec des chercheurs, des industriels, des visites de sites, voire des études de procédés in situ viendront compléter ces analyses.
Cet ensemble participera à l'orientation et à la sensibilisation aux métiers scientifiques mais aussi à la prise de conscience des grands enjeux scientifiques et technologiques qui se posent et se poseront à la société.
Projet.
Le projet mobilise des compétences pluridisciplinaires, en particulier celles développées en sciences physiques et chimiques, pour imaginer une réponse à une question.
Mettre en projet, c'est avant tout mobiliser chez les élèves la capacité de projection (« je choisis ») plutôt que celle de reproduction (« j'exécute une démarche programmée »). L'enjeu de formation est de rendre les élèves acteurs autonomes plutôt que simples exécutants.
Le projet sera l'occasion pour les élèves de réinvestir les connaissances et les capacités déjà rencontrées. Ce sera aussi l'occasion d'en acquérir de nouvelles, notamment au niveau des attitudes.
Il s'agit de permettre à un groupe d'élèves de définir par eux-mêmes l'ensemble des activités à mener pour répondre à une problématique qu'ils auront choisie ou que le professeur leur aura proposée.
A partir de la thématique initiale proposée par l'équipe enseignante, les élèves doivent :
― questionner le sujet et dégager un problème initial ;
― formuler une problématique ;
― définir une procédure de résolution, planifier le travail, répartir les tâches et les réaliser ;
― choisir une solution et la justifier d'un point de vue scientifique, technologique, socio-économique ;
― réaliser tout ou partie de la solution ;
― rendre compte de leur démarche et de leurs résultats à l'écrit ou à l'oral en utilisant des supports de communication variés.